Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : comment payer moins?

Tout savoir sur la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

Depuis son instauration par la loi de finances de 2010, la contribution économique territoriale (CET) remplace la Taxe Professionnelle. Cet impôt perçu par les collectivités territoriales françaises est la somme de deux composantes :

  • La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE),
  • La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).

Alors c’est quoi la cotisation foncière des entreprises ? Qui est concerné par la CFE ? Combien ça coûte ? Dans quel cas pouvez-vous profiter d’une exonération CFE ? Comment faire pour payer moins ? Que faut-il savoir si vous êtes auto-entrepreneur?

SBA Compta, cabinet de compta online, revient pour vous sur cette taxe foncière des entreprises et tout ce qu’il faut savoir pour payer le moins cher possible.

1. La Cotisation Foncière des Entreprises: qu’est-ce que c’est ?

La CFE ou cotisation foncière des entreprises est un impôt local dont le règlement est dû chaque année.

Contrairement à la taxe professionnelle qu’elle remplace, la contribution foncière des entreprises est basée uniquement sur les biens soumis à la taxe foncière.

La taxe CFE est perçue au profit des communes et intercommunalités où l’entreprise dispose de locaux ou terrains.

Le calcul de la cotisation foncière des entreprises se fait sur la base de la valeur locative des biens immobiliers passibles d’une taxe foncière et utilisés par l’entreprise dans le cadre de son activité professionnelle au cours de l’exercice comptable de l’année N-2.

2. Quelles sont les entreprises concernées par la déclaration CFE ?

La cotisation foncière des entreprises est due par les « entreprises et personnes physiques qui exercent de manière habituelle une activité professionnelle non salariée, quel que soit leur statut juridique, leur activité ou leur régime d’imposition ».  (www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23547).

Qui paye donc la Cotisation Foncière des Entreprises?

A l’exception des immeubles nus à usage d’habitation, et de certaines locations meublées incluses dans l’habitation principale du propriétaire, toutes les activités de location et de sous-location d’immeubles sont concernées par le paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises.

Le paiement de la cotisation foncière des entreprises s’applique à l’ensemble des contribuables professionnels non-salariés, qu’ils soient :

 La taxe foncière : Quelles sont les entreprises concernées ?

3. L’exonération de la cotisation Foncière des Entreprises : qui peut en bénéficier?

3.1 Les créations d’entreprises : exonération temporaire

Bonne nouvelle ! Toutes les entreprises (y compris les micro-entrepreneurs) bénéficient d’une exonération temporaire CFE pendant leur première année de création.

Puis elles bénéficient d’un taux à 50% l’année suivante.

(A l’exception des avocats, qui bénéficient d’une exonération lors de leurs 3 premiers exercices).

Mais attention : ce n’est pas automatique !

Alors pensez-y ! Le créateur (ou repreneur) de l’entreprise doit déposer une déclaration (n° 1447-C) auprès du fisc avant la fin de l’année de la création de son entreprise, afin que son dossier soit prêt l’année suivante.

Cette déclaration CFE concerne la création ou la reprise d’un établissement en cours d’année ainsi que le changement d’exploitant intervenant avant le premier janvier de l’année qui suit.

3.2 Cotisation Foncière des Entreprises: Les activités exonérées de façon permanente

Un grand nombre d’activités sont exonérées de façon permanente du paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises sous certaines conditions :

  • Les ambulances,
  • Les taxis,
  • Les pêcheurs,
  • Les artistes,
  • Les artisans,
  • Les agences de presse
  • Les exploitants agricoles…

SBA Compta vous conseille de bien vérifier les détails et les conditions listées par le gouvernement sur le site suivant :

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31913

4. Payer la Cotisation Foncière des Entreprises : combien ça coûte?

La Taxe foncière des entreprises (CFE) – combien ça coûte?

4.1 Quelle est la base d’imposition CFE ?

Pour le paiement de la cotisation foncière des entreprises au courant de l’année N, on comptabilise les biens immobiliers utilisés au cours de l’année N-2, c’est-à-dire que les biens immobiliers utilisés en 2018 seront comptabilisés pour la cotisation de 2020.

4.2 Calcul de la cotisation foncière des entreprises

Le montant de votre Cotisation Foncière des Entreprises s’obtient en multipliant votre base d’imposition par le taux d’imposition applicable dans la collectivité concernée (à l’exception de certains cas lorsque la valeur locative est très basse).

Calcul de la cotisation foncière des entreprises= base d’imposition x taux d’imposition de la collectivité concernée

Ce taux est déterminé après délibération de la commune concernée.

En d’autres termes : chaque commune dispose de son propre taux de CFE.

Et ça peut varier du simple au triple ! On observe de grandes disparités d’une commune à l’autre.

Pour payer le moins possible, SBA Compta vous conseille d’être bien attentif aux taux appliqués dans les communes ou quartiers aux alentours avant de faire le choix de votre siège social.

Le petit conseil SBA Compta : l’une des communes où la Cotisation Foncière des Entreprises est la moins chère de France est… la ville de Paris. Mais faites attention, car cela dépend de l’arrondissement.

Pour cela aussi, votre expert-comptable en ligne SBA Compta vous conseille et vous accompagne dans toutes vos démarches administratives, afin de faire les meilleurs choix pour votre entreprise.

4.3 Quelle est la cotisation foncière minimale des entreprises?

En ce qui concerne la base forfaitaire pour les très faibles valeurs locatives, elle est calculée à partir des montants issus de la délibération de la commune concernée.

Cette base minimale de la cotisation foncière des entreprises varie en fonction du chiffre d’affaires ou des recettes hors taxes de l’entreprise. Ainsi :

  • Pour un chiffre d’affaires inférieur à 10 000 €, la base minimale de la Cotisation Foncière des Entreprises due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 526 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 10 001 € et 32 600 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 1050 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 32 601 € et 100 000 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 2207 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 100 001 € et 250 000 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 3679 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 250 001 € et 500 000 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 5254 €,
  • Pour un chiffre d’affaires supérieur à 500 001 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 6833 €.

4.4 Y a-t-il des réductions pour certains types d’activités?

Pour le calcul de la Cotisation Foncière des Entreprises, la base d’imposition est réduite comme suit :

  • De 30% pour les établissements industriels.
  • De 50% pour les entreprises nouvellement créées et pour certaines activités saisonnières.
  • De 75%, de 50% et de 25% pour un artisan qui emploie respectivement un, deux et trois salariés à condition que la rémunération (bénéfice, salaires versés et cotisations sociales) représente plus de la moitié du chiffre d’affaires.
  • De 25% en cas d’implantation en Corse.

 Paiement cotisation foncière des entreprises: Les modalités de règlement

5. Paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises: Quelles sont les modalités de règlement ?

5.1 Attention : paiements et avis sont dématérialisés

Les avis n’étant plus communiqués par voie postale (ils sont uniquement consultables sur internet depuis 2015), les entrepreneurs doivent consulter leur compte fiscal en ligne pour se tenir informés de leur situation.

Le paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises est dématérialisé (prélèvement automatique à l’échéance, prélèvement mensuel ou télérèglement) et doit être effectué au plus tard le 15 décembre de chaque année.

Le paiement de la taxe foncière en ligne est également possible. 

5.2 Quelles sont les démarches administratives de la Cotisation Foncière des Entreprises?

Un point positif tout de même : nul besoin de déclarer cette redevance annuellement.

Cependant, un formulaire de déclaration doit être remis avant le 1er mai (plus exactement avant le deuxième jour ouvré qui suit la fête du travail). Cette déclaration concerne :

  • les entreprises qui souhaitent bénéficier d’une exonération de la Cotisation Foncière des Entreprises
  • les entreprises désirant signaler un changement quant à la nature ou à la surface de leurs biens soumis à la Cotisation Foncière des Entreprises.

Attention, pour les auto-entrepreneurs / micro-entrepreneurs : afin de bénéficier de l’exonération la première année, n’oubliez pas d’envoyer une déclaration initiale avant le 31 décembre de l’année de début de votre activité.

SBA Compta, le cabinet au meilleur tarif expert comptable, vous facilite la vie et réalise pour vous toutes vos démarches administratives fastidieuses !

Dites adieu à vos maux de têtes !

Confiez-nous vos déclarations fiscales (IS, CVAE, CFE, CICE, TVS, taxes sur les salaires), votre saisie comptable, vos liasses fiscales et vos déclarations sociales.

5.3 Quand payer la Cotisation Foncière des Entreprises?

A moins que vous n’optiez pour une mensualisation, la déclaration CFE est à payer en deux échéances :

  • La première étant un acompte (si le montant de votre Cotisation Foncière des Entreprises est supérieur à 3000€) redevable au 15 juin et qui sera déduit du reste du paiement.
  • La deuxième échéance est fixée au 15 décembre de chaque année.

6. La Cotisation Foncière des Entreprises des auto-entrepreneurs / micro-entrepreneurs

Les micro-entrepreneurs (ex auto entrepreneurs) sont concernés par la déclaration CFE (cotisation foncière des entreprises). Ils doivent payer leur CFE exactement comme les créateurs de n’importe quel autre type d’entreprise.

Au même titre que les nouvelles entreprises, vous êtes donc exonéré l’année de création de votre activité, puis vous bénéficiez d’un taux à 50% l’année suivante.

A partir de la troisième année d’activité, à moins d’exercer l’une des activités exonérées de manière permanente (cf. intra 3.2), vous êtes redevable de votre Cotisation Foncière des Entreprises.

Attention : afin de bénéficier de l’exonération la première année, pensez à envoyer une déclaration initiale avant le 31 décembre de l’année de début de votre activité.

Votre Cabinet d’expertise comptable en ligne SBA Compta supprime les contraintes de gestion et vous simplifie le quotidien :

  • Nous réalisons vos bilans, vos bulletins de paies, votre juridique, votre trésorerie, vos TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, sur le web ou via votre appli mobile
  • Zéro paperasse, zéro saisie, zéro affectation !
  • Votre Coach de Gestion dédié répond à toutes vos questions

Développez votre chiffre d’affaires, on fait le reste ! 

10 conseils financiers indispensables pour bien gérer votre entreprise

Conseils financiers pour une meilleure gestion d’entreprise

Chez SBA Compta, nous savons que, pour gérer son entreprise avec succès, il est essentiel de jeter chaque jour un coup d’œil sur ses chiffres. Mais pas n’importe lesquels !

Quels sont les conseils financiers à suivre absolument pour réussir son entreprise ?

Mettez toutes les chances de votre côté! Le cabinet de comptabilité en ligne, SBA Compta, vous livre ci-après ses 10 recommandations financières pour éviter les pièges et bien gérer votre business.

1 – Des prévisions financières fiables

Notre premier conseil financier devrait être votre règle d’or: Planifiez!

Votre budget prévisionnel est votre outil de base! Pour bien piloter votre entreprise, savoir où vous mettez les pieds, anticiper vos risques, comparer vos performances, aller voir votre banquier…

Ne vous lancez pas dans un projet d’entreprise sans élaborer au préalable des prévisions financières solides.

Vous devez travailler sur un budget prévisionnel le plus clair et précis possible et anticiper les variations éventuelles d’une période à l’autre.

Chez SBA Compta, votre Coach de Gestion établit avec vous votre budget prévisionnel à chaque début d’exercice. Il est votre interlocuteur privilégié et connaît votre activité et ses problématiques.

Vos données financières prévisionnelles, tout comme votre chiffre d’affaires mensuel ou encore vos comptes de charges, sont autant de sujets abordés régulièrement.

Ainsi vous avez des objectifs clairs, vous planifiez les ressources nécessaires pour les atteindre et vous gagnez en visibilité sur votre activité.

2 – La trésorerie, clef d’une entreprise bien gérée

S’il y a bien un proverbe que les dirigeants d’entreprise doivent garder en tête, c’est bien « KING IS CASH ».

Avant d’évaluer votre performance, de connaître vos marges ou votre seuil de rentabilité… Bien gérer son entreprise, c’est avant tout maintenir l’équilibre financier de son entreprise et maîtriser sa trésorerie.

En effet, votre trésorerie et vos flux de liquidité indiquent beaucoup sur la situation de votre société et sont les premiers signaux à prendre en compte en cas de difficulté.

La trésorerie, clef d’une entreprise bien gérée - Conseils financiers

Pour une bonne gestion d’entreprise, vous devez connaître l’état réel de votre flux de liquidité et la santé de votre société à l’instant T.

Même si les chiffres ne sont pas vos meilleurs amis à la base!

Le traitement exhaustif au fil de l’eau de votre comptabilité permet une gestion en temps réel de votre trésorerie.

L’application SBA Compta vous permet de suivre votre trésorerie de façon simple et lisible, où que vous soyez!

Un graphique vous donne accès aux variations de votre solde prévisionnel et engagé (prévisions des décaissements et encaissements à venir) sur une période de 6 mois.

Les indicateurs financiers indispensables au pilotage de votre business

Une meilleure maîtrise de votre cash garantit le paiement à terme de toutes vos échéances (social, fiscal, fournisseurs, prêts bancaires…).

L’anticipation de votre besoin en Fonds de roulement et de vos besoins de financement sont autant d’atouts clés pour négocier sereinement avec votre banquier un découvert ou un prêt moyen terme.

Vous disposez en temps réel d’une bonne visibilité et d’une information fiable sur vos engagements financiers, vous gérez votre entreprise en étant bien informé.

3 – Vos produits/services au bon prix

Savoir à quel prix vendre ses biens ou ses services est l’une des principales difficultés du chef d’entreprise qui veut apprendre à bien gérer son business.

Étape importante pour assurer la rentabilité de votre entreprise et le développement de votre business, la détermination du prix de vente répond à plusieurs règles (marketing, prix psychologique, concurrence…)

Mais avant tout, un conseil financier important : assurez-vous que vos prestations ou produits ne descendent jamais en dessous du prix qu’ils vous ont coûté.

Pour vous aider à trouver le bon tarif, SBA Compta vous conseille de calculer le plus précisément possible votre coût de revient.

Calculer son coût de revient, c’est déterminer précisément combien va vous coûter la production de votre produit ou service.

Ce prix de revient doit inclure le prix des matières premières, des consommables, de la production (calculez-bien le temps que vous y passez, chaque instant compte), de la livraison, et de la promotion (marketing et communication).

La valeur obtenue détermine le prix minimum en dessous duquel vous ne pouvez pas vendre votre produit.

A ce prix de revient, ajoutez votre marge commerciale, qui représente ce que votre entreprise va réellement gagner lors de la vente des services ou des produits.

4 – Suivez vos retards de paiement

Un trop grand nombre de TPE/PME se laissent déborder par leurs impayés!

Quel conseil financier pour y remédier?

Pour bien gérer son entreprise, un dirigeant doit pouvoir garder un œil sur ses paiements échus, qu’il s’agisse de créances clients ou d’encours fournisseurs.

La gestion commerciale online et l’extraction automatique de vos données bancaires (rapprochements bancaires) permettent un calcul précis de vos soldes dus.

A tout moment, sur votre espace perso, consultez l’ensemble de vos engagements financiers, et vérifiez si vous avez des factures en retard ou des clients à relancer!

Conseil financier : Suivez vos retards de paiement

Avec notre appli, relancez vos clients en toute simplicité d’un simple clic!

Conseil financier pour bien gérer votre business : Relance clients

Oubliez les démarches fastidieuses!

La relance des créances clients devient une simple formalité à partir de l’application mobile de gestion d’entreprise SBA Compta.

5 – Se faire accompagner pour mieux gérer son entreprise

Vous ne pouvez pas tout savoir !

Pour disposer des bonnes infos au bon moment, gagner en sérénité, se concentrer sur son métier… rien ne vaut les conseils financiers et la disponibilité d’un bon expert-comptable!

SBA Compta, votre Expert-comptable en ligne et spécialiste en gestion de trésorerie, offre à ses clients tout le savoir-faire d’experts en gestion d’entreprise, afin de booster leur performance globale et leur rentabilité économique.

Les dirigeants de TPE/PME ont un important besoin en conseils financiers et fiscaux, autant de services généralement peu abordables pour les TPE/PME dans les cabinets de conseil traditionnels.

Un élément incontournable pour bien gérer son business

Attention, ne pas tenir une comptabilité structurée est une grave erreur de gestion (risque fiscal, avec à la clef, perte de temps et pénalités importantes…)

Chez SBA Compta, vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé par un Coach de Gestion d’entreprise, disponible par mail, téléphone, tchat ou en face à face.

Résultat : un interlocuteur accessible, des conseils financiers mais aussi pluridisciplinaires (fiscalité, management, stratégie, RH, …) et un pilotage facilité pour l’entrepreneur.

SBA Compta crée pour vous une plateforme digitale pour vous accompagner au quotidien afin de mieux piloter votre entreprise.

Des conseils financiers personnalisés pour bien gérer votre projet d’entreprise !

SBA Compta invente une solution de Gestion d’entreprise en ligne tout en 1

Tous les services, conseils financiers et devis expert comptable en ligne pour vous simplifier le quotidien :

  • Nous réalisons vos bilans, vos bulletins de paie, votre juridique, votre trésorerie, vos TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, sur le web ou via votre appli mobile
  • Votre Coach de Gestion dédié répond à toutes vos questions

Pensez à votre chiffre d’affaires, on s’occupe du reste !

Via SBA Compta, la première application de gestion en temps réel 100% Innovante, 100% Cloud, 100% mobile, vous disposez d’un outil simple, précis et efficace pour gérer votre entreprise où que vous soyez.

Conseils financiers – Gérez vos pièces comptables

6 – Gérer son entreprise, c’est aussi gérer ses pièces comptables

Une trace écrite de tout ce que vous avez dépensé et gagné

La loi française l’exige : l’ensemble des transactions financières de votre société doit être attestée par des pièces justificatives comptables (factures, bons de commande, bons de livraison, notes de frais, bulletins de paie…).

Chaque entreprise est tenue de conserver et classer ces pièces comptables pendant 10 années à dater de la clôture de l’exercice comptable concerné (même les auto-entrepreneurs).

Cependant, dans la pratique, très peu d’entrepreneurs ont le temps de saisir et classer l’ensemble de leurs pièces au fur et à mesure…

Conséquence : accumulation de retard et pertes de documents.

Endiguez la perte de vos justificatifs

Epargnez-vous la liste interminable de pièces manquantes envoyée par votre comptable au moment de la clôture de votre bilan…

Nous publions en temps réel un état de toutes vos pièces manquantes!

Gérer son entreprise, c’est aussi gérer ses pièces comptables

L’application mobile SBA vous permet de déposer toutes vos pièces dans votre box dédiée en quelques clics (factures fournisseurs, tickets de parking…) au fur et à mesure.

Fini la paperasse qui se perd!

Nos équipes comptables traitent au fil de l’eau vos documents, puis les classent sur votre coffre-fort électronique sécurisé.

Vous pouvez ensuite les consulter à tout moment sur votre espace personnel.

7 – Un conseil financier important: Ne recrutez pas trop tôt

Lorsqu’une entreprise commence à dégager des bénéfices, on se surprend souvent à vouloir recruter des collaborateurs, croyant (parfois à tort) que le chiffre d’affaires va croître linéairement avec le nombre d’employés.

Attention, en recrutant trop tôt, vous risquez de vous charger d’un fardeau bien lourd à porter par la suite…

Il est souvent tentant de vouloir embaucher pour déléguer un certain nombre de tâches qui vous semblent pénibles, mais il faut garder en tête que recruter un salarié est un engagement important que vous ne pouvez pas rompre facilement.

L’embauche d’un salarié doit intervenir quand votre surcharge d’activité ou votre besoin ne peuvent pas être comblé par d’autres moyens.

Son embauche doit donc répondre à un réel besoin, par exemple un besoin de compétences particulières ou un surplus d’activité durable qui vous oblige à refuser des commandes.

Pour tous vos autres besoins, pourquoi ne pas faire appel à un freelance ?

8 – Un tableau de bord pour une meilleure gestion d’entreprise

Un bon tableau de bord de gestion bien conçu vous permet d’allier diagnostic et mesure de performance.

Via votre espace web ou appli, une information en temps réel avec 6 indicateurs-clés : trésorerie engagée, encours clients, échéances fournisseurs, reporting mensuel, notes de frais, pièces manquantes.

Un tableau de bord pour une meilleur gestion d’entreprise - Conseils financiers

En ayant une visibilité optimale sur votre activité, vous connaissez bien vos flux opérationnels. Les bonnes infos au bon moment.

Vous êtes apte à bien gérer votre entreprise.

Et surtout, vous pouvez ENFIN passer plus de temps sur les activités qui génèrent du chiffre d’affaires.

9 – Séparez vos dépenses perso et pro

Voilà bien une erreur à ne pas commettre.

L’entrepreneur qui consacre tout son temps à la réalisation de son idée a tendance à considérer son projet comme sa propriété et à laisser s’immiscer son travail dans sa vie privée et vice versa.

Ne pas faire la part des choses entre dépenses personnelles et dépenses professionnelles est la porte ouverte à toutes sortes de problèmes.

Un conseil financier pour y remédier?

Même si ce n’est pas toujours une obligation légale, dissocier les comptes bancaires pro et perso permet de mieux gérer votre trésorerie d’entreprise, de gagner en clarté et en visibilité, et de protéger votre patrimoine personnel.

10 – Digitalisez-vous !

SBA Compta propose la première appli mobile de gestion d’entreprise 100% en temps réel, destinée aux patrons de TPE et créateurs d’entreprise.

Bénéficiez d’un système 100% Cloud, où tout est dématérialisé et instantané.

Bien gérer son entreprise grâce au digital : Appli mobile de gestion d’entreprise

Gagnez du temps !

  • Envoyez vos documents en quelques clics via votre appli.
  • Faites le choix du “zéro” papier, et mettez fin à la paperasse qui s’accumule
  • Oubliez la saisie manuelle!
  • Évitez les multiples déplacements chez votre comptable!

SBA Compta met fin aux pertes de factures, aux retards de déclaration de TVA, aux balances et grands livres indéchiffrables, aux échanges interminables avec l’administration fiscale…

Misez sur la sécurité

Tous vos documents sont sécurisés dans votre Databox© (coffre-fort électronique).

Vous y accédez quand vous voulez via votre espace personnel.

Notre technologie performante récupère chaque jour les data de votre entreprise, en se connectant directement à votre banque. Pour avoir l’info en instantané!

Une visibilité retrouvée, plus d’agilité, une relation apaisée avec votre banquier, et pour les start-up la confiance des investisseurs. Rejoignez nos 750 clients satisfaits et bénéficiez d’une équipe d’Experts comptables et de Business Coachs expérimentés.

La compta sans tracas au meilleur tarif expert comptable

Guide complet de l’Entreprise Individuelle (EI), création, formalités et gestion

Entreprise Individuelle - Entrepreneurs, faites-vous le bon choix avec l’Entreprise Individuelle?
Entreprise Individuelle – Entrepreneurs, faites-vous le bon choix avec l’Entreprise Individuelle?

 

De l’apport en capital à la responsabilité de l’entreprise face aux dettes, votre mode de rémunération en tant que dirigeant, vos obligations comptables ou encore le régime fiscal auquel vous allez être soumis, le choix du statut juridique influe sur de multiples domaines.

L’Entreprise Individuelle (EI) est le statut le plus souvent choisi par les TPE, puisqu’il concerne environ 70% des créations d’entreprise.

Cependant, il comporte des risques, c’est pourquoi il convient de bien vous informer des particularités de ce statut avant de le choisir.  

Alors, qu’est-ce qu’une Entreprise Individuelle? Comment la créer? Quels en sont les avantages et les inconvénients? A quel type de régime fiscal et social est-elle soumise?

Et surtout, est-ce le bon choix pour vous?

Chez SBA Compta, expert comptable en ligne, on vous résume tout ce qu’il faut savoir en 13 points essentiels.

1. L’entreprise individuelle (EI), définition  

L’entreprise individuelle est la forme juridique la plus souvent choisie par les auto-entrepreneurs (désormais micro-entrepreneurs) qui veulent lancer leur activité et se mettre à leur propre compte.

Il s’agit de la forme la plus simple pour créer son entreprise. La Loi Pinel du 18 juin 2014 a encore simplifié le statut d’entrepreneur individuel.

  • L’entreprise individuelle est une entreprise gérée par une seule personne physique, en son nom et pour son propre compte.
  • Elle ne dispose pas d’une personnalité morale : l’entrepreneur dirige son activité sans avoir à créer une forme juridique distincte.
  • L’entreprise individuelle a un unique associé : les parts sociales sont la propriété absolue d’une seule personne physique.
  • Les bénéfices de l’entreprise constituent la rémunération du dirigeant.
  • Bon à savoir : l’entrepreneur individuel n’a pas à publier de comptes annuels.

Sont considérées entreprises individuelles :

  • les Commerçants,
  • les Artisans,
  • les Agriculteurs,
  • les Professions libérales.

Cette forme juridique est conseillée dans les cas où les risques de l’activité sont minimes et les investissements limités.

2. Quel apport en capital ?

Avec l’Entreprise Individuelle, aucun apport en capital n’est nécessaire.

Entreprise Individuelle - Quel apport en capital ?
Entreprise Individuelle – Quel apport en capital ?

3. Comment créer une Entreprise Individuelle ?

Quelles sont les formalités administratives pour créer son Entreprise Individuelle ?

Pas besoin de rédiger de Statuts!

Il suffit de s’inscrire au CFE (Centre de Formalité des Entreprises) dont vous dépendez, et régler un montant d’inscription raisonnable (de 27 à 140 € selon le type d’activité).

Le CFE auquel vous devez vous adresser est différent en fonction de la nature de l’activité que vous comptez exercer (commerciale, artisanale, agricole ou libérale).

Vous pouvez facilement trouver cette information sur le site : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/cfe-centre-formalites-entreprises

4. Quels sont les avantages de l’Entreprise Individuelle ?

4.1 La simplicité et la rapidité de création!

Vous n’avez pas besoin de vous embarrasser de mille et une paperasses au moment de la création : Pas de statuts, pas de publications au Journal d’annonces légales, pas d’ouverture de compte bancaire séparé….

4.2 La discrétion

Pas de publication de vos comptes annuels… c’est appréciable !

4.3 Vous êtes le seul maître à bord

L’entrepreneur dispose des pleins pouvoirs. Il peut donc prendre toutes les décisions sans rendre de comptes à un associé.

5. Quels sont les inconvénients et risques de l’Entreprise Individuelle?

5.1 Une responsabilité totale et indéfinie

Les biens personnels et professionnels de l’entrepreneur sont fiscalement et juridiquement confondus.

Conséquence : en cas de difficultés financières ou de faillite, l’entrepreneur est donc responsable d’éventuelles dettes de manière illimitée. Même ses biens propres sont sujets à saisie et peuvent être engagés pour rembourser les créanciers.

Par conséquent, une gestion rigoureuse de l’entreprise s’impose, notamment en terme de prévisionnel de budget et de trésorerie.

5.2 Exception : la déclaration d’insaisissabilité des biens immobiliers privés

La Loi Dutreil du 1er août 2003 a annoncé quelques exceptions liées à la limitation de la responsabilité des entrepreneurs individuelsL’entrepreneur individuel peut protéger ses biens fonciers non affectés à son activité professionnelle d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette loi, renforcée par la loi Macron, vise à protéger la résidence principale de l’entrepreneur individuel. La résidence principale est désormais insaisissable de plein droit (sauf bien sur en cas de fraude grave de la part de l’entrepreneur).

En revanche, pour protéger d’autres biens fonciers éventuels, il faut réaliser une déclaration d’insaisissabilité devant un notaire, et ensuite la publier au bureau des hypothèques.

5.3 Comment se protéger des risques de l’Entreprise Individuelle ?

Créer une Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL)

L’entrepreneur individuel peut réduire sa responsabilité à son patrimoine professionnel en optant pour le statut juridique de l’EIRL, à savoir l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée.

Grâce à l’EIRL, les biens personnels de l’entrepreneur sont exclus de la saisie en cas de difficultés financières, et seul le patrimoine professionnel peut-être sujet à saisie par les créanciers.

Ce statut juridique implique obligatoirement l’ouverture d’un compte bancaire exclusivement affecté à l’activité professionnelle, afin de bien séparer les deux patrimoines.

Qu’est ce que l’EIRL?

L’EIRL, acronyme d’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée, est une structure juridique qui repose sur la séparation entre les bien affectés à l’entreprise et le patrimoine personnel de l’entrepreneur individuel.

Pourquoi opter pour l’EIRL?

C’est une option mise à disposition de l’entrepreneur afin de protéger son patrimoine des créanciers en cas de difficultés, en limitant l’étendue de sa responsabilité aux biens qu’il affecte uniquement au fonctionnement de son activité.

Ce choix permet également de :

  • Protéger ses intérêts fiscaux : en optant pour l’impôt sur les Sociétés (IS).
  • Protéger ses intérêts sociaux : en permettant de mieux piloter la base de calcul des cotisations sociales.

Comment transformer son Entreprise Individuelle en EIRL ?

Le passage de l’Entreprise Individuelle vers une EIRL se fait à travers le dépôt d’une déclaration d’affectation.  

Cette déclaration d’affectation doit comprendre :

  • Le nom, nom d’usage, prénom, date, lieu de naissance et domicile de l’entrepreneur individuel,
  • La dénomination utilisée pour l’activité à laquelle les biens sont affectés,
  • L’adresse de l’entreprise où l’activité est exercée ou celle de l’entrepreneur individuel,
  • L’objet de l’activité à laquelle les biens sont affectés,
  • La date de clôture de l’exercice comptable,
  • La mention de l’opposabilité de la déclaration d’affectation aux créanciers dont les droits sont nés antérieurement à son dépôt,
  • Un état descriptif des biens affectés à l’entreprise c’est-à-dire nature, qualité, quantité et valeur de chaque bien (depuis la Loi Macron, la résidence principale de l’entrepreneur est automatiquement protégée),
  • Le numéro unique d’identification de l’entreprise.

La déclaration d’affectation est à déposer, selon l’activité exercée :

  • Au registre du commerce et des sociétés, dans le cas d’une activité commerçante,
  • Au répertoire des métiers, dans le cas d’une activité artisanale,
  • Au greffe du tribunal compétent territorialement, s’il s’agit d’activités libérales dispensées d’immatriculation.

Les formulaires à utiliser pour l’immatriculation dépendent de l’activité exercée :

  • Les formulaires CMB pour les activités commerciales et artisanales.
  • Les formulaires PL pour les activités libérales.
  • Les formulaires agricoles pour les activités liées à l’agriculture.
Entreprise Individuelle - Pourquoi opter pour l’EIRL?
Entreprise Individuelle – Pourquoi opter pour l’EIRL?

6. Le régime social de l’entrepreneur individuel

L’entrepreneur individuel ne peut pas être salarié de son entreprise. Il cotise sur son bénéfice.

Ses cotisations sociales pour la maladie, la famille et la vieillesse sont au Régime des travailleurs non-salariés (TNS).

Depuis le 1er janvier 2018, les travailleurs indépendants relèvent de la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI).

En effet, selon la réforme en cours (suppression du RSI au profit d’un adossement au Régime Social général), les indépendants ont été basculés du RSI vers la Sécurité Sociale des Indépendants, et ce changement devrait prendre sa forme définitive en 2020.

A la fin de cette période transitoire, les travailleurs indépendants devraient pouvoir bénéficier d’un système d’assurance chômage universelle.

La retraite des TNS, quant à elle, est rattachée au régime des professions industrielles et commerciales.

7. Le régime fiscal de l’Entreprise Individuelle

Dans le cas de l’Entreprise Individuelle, ce n’est pas l’Entreprise elle-même qui est soumise à l’impôt, mais l’entrepreneur individuel qui paie l’Impôt sur le Revenu, puisque les bénéfices de l’entreprise constituent les revenus de l’entrepreneur individuel.

Les bénéfices sont donc imposables au titre de l’impôt sur le revenu (IR) et non au titre de l’impôt sur les sociétés (IS).

Ces bénéfices sont imposables selon le type d’activité de l’entreprise, à savoir :

7.1 Bénéfices industriels et commerciaux (BIC)

Les activités concernées :

Artisans, commerçants et activités industrielles.

Calcul :

L’imposition sur les BIC est déterminée de la façon suivante :

  • Régime de micro-entreprise : l’administration fiscale applique un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires déclaré.
  • Régime du bénéfice réel simplifié ou normal : l’imposition se calcule à partir des recettes et charges, c’est-à-dire à partir du bénéfice réel.

7.2 Bénéfices non commerciaux (BNC)

Les activités concernées :

Il s’agit des travailleurs libéraux (experts-comptables, avocats, huissiers, notaires, médecins, vétérinaires, architectes, artistes..) et des agriculteurs.

Calcul :

Le bénéfice imposable des activités non commerciales est calculé selon le chiffre d’affaires annuel.

Il est réparti entre 2 régimes :

  • Régime de la micro-entreprise BNC (simplifié), si le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 33 100 € : l’imposition est calculée après un abattement de 34% sur le chiffre d’affaires.
  • Régime de la déclaration contrôlée, si le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 33 100 €: l’imposition se fait uniquement sur les encaissements et décaissements effectifs de l’exercice.
Entreprise Individuelle -Bénéfices non commerciaux (BNC)
Entreprise Individuelle – Bénéfices non commerciaux (BNC)

8. Les obligations comptables des Entreprises Individuelles

Les obligations comptables d’une entreprise individuelle dépendent du type d’activité (commerciale, artisanale, libérale..) et de son régime fiscal (micro-entreprise, réel simplifié ou réel normal).

8.1 Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BIC

Les obligation comptables de l’entrepreneur individuel qui exerce une activité commerciale, artisanale ou industrielle dépendent du régime d’imposition auquel il est soumis : micro-entreprise, réel simplifié ou réel normal.   

    • Régime de la micro-entreprise : l’entrepreneur individuel sous ce régime a des obligations comptables allégées. Il est dispensé, sur le plan comptable et fiscal, d’établir un bilan.
      Le code de commerce lui impose seulement d’établir des factures, de tenir un livre-recettes et un registre des achats.
    • Régime réel simplifié : l’entrepreneur individuel sous ce régime est dans l’obligation d’établir des comptes annuels sur le plan comptable.
      Cependant, il n’est pas tenu d’établir un bilan si son chiffre d’affaires annuel se situe en-dessous de 54 000€ HT pour les prestataires de services ou de 53 000 € HT pour les autres activités.
    • Régime réel normal (si le chiffre d’affaires dépasse 789 000 euros HT/an) : l’entrepreneur individuel doit tenir une comptabilité complète (établissement de factures, comptabilisation de tous les mouvements et réalisation d’un inventaire au moins une fois par an).
      La tenue de sa comptabilité se décline en plusieurs journaux : journal des achats, journal des ventes, journal de banque, journal des opérations diverses, journal de caisse, journal des salaires, etc.

8.2 Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BNC

Les obligation comptables de l’entrepreneur individuel qui exerce une activité libérale dépendent du régime d’imposition auquel il est soumis : micro-entreprise BNC ou déclaration contrôlée.   

  • Régime du micro-BNC

L’entrepreneur individuel a les mêmes obligations comptables que celles relevant du régime du micro-BIC. Il est dispensé d’établir les états comptables (bilan, compte de résultat et annexe), mais est tenu d’établir un livre des recettes.

  • Régime de la déclaration contrôlée  

L’entrepreneur individuel doit tenir deux journaux : un journal de banque et un journal d’opérations diverses. Le résultat est calculé selon les règles de la comptabilité de trésorerie (encaissements-décaissements), en prenant compte les amortissements.

Votre Expert-Comptable en ligne SBA Compta vous facilite la vie et réalise pour vous toutes vos démarches administratives fastidieuses!

Dites adieu à vos maux de têtes!

Nous réalisons toutes vos déclarations fiscales (IS, TVA, CVAE, CFE, CICE, TVS, taxes sur les salaires), votre saisie comptable, vos liasses de fin d’exercice et vos déclarations sociales.

Pour vous accompagner au quotidien dans votre pilotage d’entreprise, SmallBusinessAct crée la 1ère appli de gestion qui allie comptabilité, gestion de trésorerie et mesure de performance.

100% TEMPS REEL – 100% DIGITAL

Une compta simple et sans tracas au meilleur tarif expert comptable.

Entreprise Individuelle - Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BNC
Entreprise Individuelle – Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BNC

9. L’Entrepreneur Individuel doit-il s’inscrire à un Organisme de Gestion Agréé (OGA)?

Qu’est ce qu’un OGA ?

Un Organisme de Gestion Agréé est une structure associative, créée à l’initiative :

  • d’experts-comptables et comptables agréés,
  • de chambres consulaires,
  • ou d’organisations professionnelles légalement constituées.

Ils proposent l’accompagnement et l’assistance d’entreprises pour garantir leur conformité fiscale et comptable, et interviennent en amont des difficultés, pour anticiper et prévenir d’éventuelles difficultés.

Il existe deux types d’OGA, à choisir selon la nature de l’activité de l’Entreprise Individuelle :

  • Centre de Gestion Agréé (CGA), pour les BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), c’est-à-dire pour les commerçants et artisans.
  • Association Gestion Agréée (AGA), pour les BNC (Bénéfices Non Commerciaux) c’est-à-dire les professions libérales.

L’adhésion à un OGA est-elle obligatoire?

L’adhésion d’une Entreprise Individuelle à un OGA n’est pas obligatoire, mais elle peut s’avérer avantageuse.

Elle permet entre autre de :

  • éviter 25% de la majoration sur le bénéfice imposable pour les entreprises soumises à l’Impôt sur le Revenu,
  • bénéficier d’une réduction d’impôt, correspondant à 2/3 des frais engagés pour la tenue de leur comptabilité et leur adhésion au CGA (cette réduction est plafonnée à 915 euros par an),
  • ne pas limiter le versement de salaire aux conjoints mariés (salaire déductible des charges),
  • sensibiliser ses adhérents aux problèmes de gestion d’entreprise,
  • développer le civisme fiscal et réduire les conflits entre l’administration fiscale et les petites entreprises,
  • développer la compréhension de sa comptabilité, améliorer sa gestion et réduire les risques de fraude,
  • veiller à la sincérité des résultats que les entreprises portent sur leurs déclarations fiscales,
  • contrôler et sécuriser les revenus des professionnels indépendants, servant de base à l’impôt et aux cotisations sociales.

Les adhérents doivent :

  • Fournir à l’OGA tous les éléments nécessaires à l’élaboration d’une comptabilité sincère de leur entreprise (Bilan, documents annexes, compte de résultat, déclaration de résultat, etc.).
  • Accepter le règlement des sommes dues par chèques libellés à son nom en sa qualité de membre d’un Centre de Gestion agréé par l’administration fiscale ou par carte bancaire.
  • Informer votre clientèle de votre appartenance à un OGA dans votre adresse professionnelle et par une mention dans vos documents ou courrier professionnels.
  • Répondre aux questions de l’organisme.
  • S’acquitter d’une cotisation annuelle dont le montant est déterminé par chaque CGA ou AGA.

10. Entreprise Individuelle ou Société, quelles différences?

La différence fondamentale entre l’Entreprise Individuelle et la Société est la suivante :

  • L’Entreprise Individuelle n’a pas de personnalité morale, elle ne fait qu’un avec son créateur.
    • Le dirigeant exerce alors son activité en son nom propre.
    • La responsabilité de l’entrepreneur est illimitée.
  • La Société est une entité juridique distincte du ou des créateurs.
    • Elle est soumise à davantage de contrôles et formalités, tant au moment de la création qu’au niveau de la gestion ou des publications officielles.
    • La responsabilité de l’entrepreneur exerçant en société est strictement limitée aux apports, sauf faute de gestion grave.  
Entreprise Individuelle - Entreprise Individuelle ou Société, quelles différences ?
Entreprise Individuelle – Entreprise Individuelle ou Société, quelles différences ?

11. Quelle est la différence entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle?

Attention à ne pas confondre ces deux notions, qui sont très différentes.

En effet, le régime Micro-entreprise et le statut de l’Entreprise Individuelle ne sont pas antinomiques :

  • L’Entreprise Individuelle est un statut juridique, au même titre que la SARL, l’EURL, l’EIRL, la SCI…
  • La Micro-entreprise (ou Auto-entreprise) est un régime fiscal particulier.

On peut donc être un Entrepreneur individuel et exercer en Micro-entreprise, ou bien sous un régime fiscal normal, en fonction de son chiffre d’affaires.

12. A quel régime de TVA l’Entreprise individuelle est-elle soumise ?

Il faut savoir qu’en matière d’assujettissement à la TVA, il existe plusieurs régimes différents :

  • Franchise en base

Bénéficier d’une franchise en base de TVA signifie que vous n’êtes pas assujetti à la TVA. Vous ne collectez aucune TVA pour le compte de l’Etat, et en contrepartie, vous ne pouvez pas déduire non plus la TVA sur vos achats.

Vous êtes concerné si vous avez opté pour le régime de la micro-entreprise, ou bien d’une manière générale, si votre entreprise ne dépasse pas certains seuils de chiffre d’affaires sur l’exercice précédent.

        • Les entreprises dont le CA ne dépasse pas certains seuils

        Vous êtes automatiquement en franchise de base de TVA si votre chiffre d’affaires de l’exercice précédent ne dépasse pas les seuils suivants (sauf exploitations agricoles)

        • 82 800 € pour les activités de commerce et d’hébergement.
        • 42 900 € pour les artistes-interprètes, certains droits d’auteurs et certaines activités réglementées d’avocats.
        • 33 200 € pour les activités de services et professions libérales.
      • Les Micro-entreprises

    Le régime des Micro-entrepreneurs (ex Auto-entrepreneurs) vous permet de bénéficier d’une franchise en base de TVA si votre CA HT ne dépasse pas les seuils suivants :

        • 170 000 € pour les activités de commerce et de logement,
        • 70 000 € pour les prestations de service et les professions libérales relevant des BNC ou des BIC.
    • Régime simplifié d’imposition 

      • Le CA de l’entreprise doit être compris entre 32 200 € et 238 000 € pour les prestations de service et les professions libérales ; entre 82 800 € et 789 000 € pour les activités de commerce et d’hébergement.
      • Par ailleurs, le montant annuel de la TVA exigible au cours de l’année précédente ne doit pas dépasser 15 000 €.
      • La déclaration annuelle se fait avec le formulaire n°3517-CA12.
    • Régime réel normal 

      • Le CA de l’entreprise doit être supérieur à 789 000 Euros pour les activités de vente et de fourniture de logement, et supérieur à 238 000 Euros pour les activités de prestations de services.
      • L’entreprise doit fournir chaque mois au fisc une déclaration (le formulaire n°3310-CA3) et procéder au versement de la TVA due sur le mois précédent.
    Entreprise Individuelle - Quelle est la différence entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle?
    Entreprise Individuelle – Quelle est la différence entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle?

    13. Quelles formalités faut-il accomplir en cas de cessation d’activité?

    Un entrepreneur individuel qui souhaite cesser définitivement son activité doit le déclarer auprès des administrations. Voici les étapes à ne pas négliger :

    • Tout d’abord, remplissez la déclaration Cerfa n°11932*02 – P4, et faites la parvenir au CFE (Centre de formalités des entreprises) dont vous dépendez.
    • Ensuite, faites auprès du fisc une déclaration des revenus générés depuis la clôture du dernier exercice fiscal, et bien sûr, acquittez-vous de l’impôt correspondant.
    • En cas d’assujettissement à la TVA, vous devez également réaliser votre déclaration et régler, le cas échéant, les montants dus à l’Etat.
    • Enfin, concernant le paiement de la CFE (cotisation foncière des entreprises), pensez à solliciter auprès de votre Service des impôts un paiement au prorata-temporis de votre activité pour l’année en cours.

    Si vous êtes micro-entrepreneur : les démarches restent identiques, même si les formulaires sont différents.

    L’entreprise Individuelle, en bref :

    • Particularités : responsabilité financière du dirigeant, aucun plafonnement de chiffre d’affaires.
    • Régime fiscal : Impôt sur le Revenu.
    • Rémunération de l’entrepreneur : non déductible des bénéfices réalisés.
    • Régime social du dirigeant : statut non-salarié (TNS), versement des cotisations sociales au RSI sur une base fixe (même en cas d’absence de chiffre d’affaires), vos charges sociales sont allégées par rapport au régime d’assimilé-salarié et vous bénéficiez d’une couverture sociale minimum, mais vous ne cotisez pas pour l’assurance chômage.
    • TVA : non assujetti / franchise en base.
    • Obligations comptables : pas de compte bancaire séparé, une tenue de comptabilité régulière, édition de comptes annuels mais pas de publication.

Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé pour votre projet d’entreprise !

SBA Compta invente une solution de gestion en ligne tout en 1

Tous les services, conseils et avis expert comptable en ligne pour vous simplifier le quotidien :

  • Nous réalisons vos bilans, vos bulletins de paies, votre juridique, votre trésorerie, vos TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, sur le web ou via votre appli mobile
  • Votre Coach de Gestion dédié répond à toutes vos questions

Pensez à votre chiffre d’affaires, on s’occupe du reste ! 

 

Startup à découvrir : Ünitee

Start-up à découvrir - Ünitee
Start-up à découvrir – Ünitee

Chez SmallBusinessAct, nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des startups qui innovent et inspirent.

Si vous pensez comme nous que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire… » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.

Aujourd’hui, faites la connaissance de Loïc Deffains, co-fondateur de Ünitee.

Parlez-nous de vous, de votre parcours et de Ünitee ?

Nous sommes deux fondateurs, chez Ünitee. Je m’appelle Loïc, j’ai 35 ans, jʼai un profil orienté grandes écoles et mes expériences mʼont amené à accompagner et gérer la transformation numérique de sociétés dans divers secteurs.

Jʼai eu lʼidée dʼÜnitee avec Nicolas Letullier, mon ami, associé et multi-entrepreneur confirmé dans le web et l’édition de logiciels.

Nicolas porte la vision technique du Startup Studio Ünitee, essentielle pour le développement de nos produits innovants et startup co-fondées avec nos clients. Ma sphère de compétences est complémentaire et s’oriente vers la finance, le montage de startup, le management et la relation clients.

Cʼest de cette amitié, d’une vision commune et de notre constat du monde des Startups que nous avons décidé de créer Ünitee, la Startup Studio qui produit des idées et solutions numériques.

Loïc Deffains & Nicolas Letullier - Co-fondateurs Studio Ünitee
Loïc Deffains & Nicolas Letullier – Co-fondateurs Studio Ünitee

Quelle est la valeur ajoutée de Ünitee ?

Ünitee est une « Startup Studio » qui facilite et développe des projets innovants en co-investissant dans les technologies déployées avec ses clients et son réseau de partenaires qualifiés.

La société cultive un savant mélange entre l’agence, l’accélérateur, le booster, l’éditeur et la coopérative tout en se démarquant sur les approches du marché existant.

La force d’Ünitee se trouve dans son positionnement hybride, réfléchi et adapté aux attentes des dirigeants en recherche d’innovation et d’un MVP.

Notre modèle séduit également des talents français du numérique qui souhaitent s’associer aux projets développés par le StartUp Studio Ünitee.

Une anecdote à nous raconter ?

Un jour, c’est en présentant à l’un de nos clients la version finalisée de la solution de CRM mobile développée pour ses commerciaux, qu’une nouvelle idée de startup est née.

Sur le moment, nous avons co-imaginé avec lui une nouvelle fonction de ce produit numérique à destination d’un autre usage pour ses propres clients.

Nous réfléchissons désormais avec lui au déploiement commercial de cette application auprès de l’ensemble de ses clients et prospects. C’est aussi ça l’avantage d’une startup studio, c’est de pouvoir expérimenter des nouvelles idées et usages tech/business.

Non seulement notre client était ravi de son application développée par Ünitee mais il compte également gagner en visibilité et en rentabilité avec une nouvelle idée de business.

Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès ?

Pour nous, le premier facteur de succès, c’est savoir gérer !

Un jour, un entrepreneur qu’on admire nous a appris quʼune bonne gestion, cʼest 50% du travail pour pérenniser une société. Gérer une structure, un projet, un budget, la relation clients, une croissance, le recrutement de talents…

La gestion est dans la base de toute réussite. Anticiper, gérer et se réadapter pour continuer de se ré-inviter.

On partage tous les deux cette vision.

Loïc Deffains - CEO Ünitee
Loïc Deffains – CEO Ünitee

Quel est le plus grand frein à votre croissance ?

Cette notion universelle et applicable à toute société : le temps !

Nous avons pris l’habitude de travailler sur des plages horaires assez larges mais adaptées à une vie de famille. Il faut savoir ré-adapter sa vision du rythme du travail pour être productif et profiter de sa vie de famille.

Nicolas est un navigateur et maîtrise ce rythme alterné entre concentration et relaxation et moi je m’épanouie de ces moments alternés pro et perso enrichissant de sens.

Notre méthode fonctionne très bien jusque là!

Un autre frein possible mais qui concerne l’ensemble des sociétés numériques: le sourcing de talents sur des profils Tech.

En effet, les besoins de nos clients et entreprises en matière de développement informatique sont constants et croissants, surtout en ce qui concerne la technologie mobile.

Les technologies évoluent très vite et ces manieurs de code de talents sont conscients de leur attractivité. Ils recherchent des projets à forte valeur ajoutée, qui ont du sens pour eux.

C’est d’ailleurs ce qu’on a souhaité mettre en valeur dans les équipes de Ünitee. Sous forme de Token et de statut de co-associé, nos équipes sont impliquées et récompensées dans le développement de chaque Startup ou produit.

C’est un des axes de différenciation qui a su séduire une équipe déjà soudée et engagée chez les membres Ünitee.

Le top 3 de vos plus grands challenges au quotidien ?

  1. Finir sa todo idéalisée du jour
  2. Accepter que ça n’aille pas aussi vite qu’on le souhaite
  3. Préserver sa vie personnelle

J’ajouterais également : une logique de recrutement plus importante pour croître et accompagner les projets et les équipes.

De toute façon, quand on est passionné par son métier et les projets de sa société, le temps consacré est un investissement rentable à terme.

Comment conciliez-vous travail et vie privée ?

  1. Attractivité des horaires // Pour nous et nos équipes
  2. Organisation agile // adaptabilité et gestion de projet optimisée
  3. Outils connectés  // démarches dématérialisées

Un conseil pour celles et ceux qui souhaitent entreprendre ?

Entourez-vous et n’ayez pas peur d’investir ! Entourez-vous, car c’est la clé pour être bien renseigné, accompagné, conseillé …

N’ayez pas peur d’investir, car souvent certains entrepreneurs hésitent encore à passer par des petites solutions numériques payantes (5-10-15€/mois) qui peuvent, par leurs fonctionnalités, faire gagner un temps précieux.

Et, on le sait tous, le temps c’est de l’argent. Ce sont des petits investissements rentables qui font la différence.

Votre 11ème commandement serait ?

“Ton désir d’entreprendre, tu devras garder “

Comment, Quoi, Où ? Le mémento fiscal démystifié en 4 points

Tout savoir sur le mémento fiscal

Mini-guide sur le mémento fiscal

Entrepreneurs, l’administration fiscale vous fournit un mémento fiscal contenant les infos essentielles sur votre société au moment de sa création.

Qu’est-ce que le mémento fiscal ? A quoi sert-il ?  Comment l’obtenir ? Que faire en cas de perte ?

Pas de panique ! SmallBusinessact, expert-comptable en ligne, vous explique tout sur ce sujet dans ce mini-guide sur le mémento fiscal.

Le mémento fiscal : qu’est-ce que c’est ?

Le mémento fiscal, c’est un document administratif fourni par le Service des Impôts des Entreprises dont vous dépendez.

C’est la carte d’identité de votre entreprise.

On y trouve toutes les informations d’identification de votre société, ainsi que vos obligations fiscales :

  • Raison sociale,
  • Activité,
  • Statut juridique,
  • Coordonnées,
  • Les impôts et taxes auxquels votre entreprise est assujettie,
  • les échéances de dépôt de déclarations et de paiements à venir de votre société.

Le mémento fiscal : à quoi sert-il ?

Il retrace en quelques lignes toutes les informations qui caractérisent votre activité.  

Il récapitule la situation fiscale de votre société, et les impôts auxquels elle est soumise.

Comment obtenir mon mémento fiscal ? Que faire si je le perds?

Ce document est obtenu en retournant un formulaire renseigné au Service des Impôts des Entreprises (SIE) dont vous dépendez.

Si vous le perdez, vous pourrez toujours demander un duplicata à votre SIE. Un simple mail suffit.

Si vous ne connaissez pas l’adresse mail de votre SIE, il suffit de répondre au formulaire suivant, et vous obtiendrez l’adresse : https://www.impots.gouv.fr/portail/contacts

Chez SmallBusinessAct, nous savons que les entrepreneurs n’ont pas de temps à perdre à déchiffrer les documents de l’administration fiscale. C’est pour cette raison que nos équipes de Business Coachs expérimentés sont là pour accompagner chacun de nos clients dans toutes leurs démarches administratives et répondre à toutes leurs questions.

Les informations contenues dans le mémento fiscal

Les informations concernant votre activité

En haut de ce document figurent les informations les plus importantes concernant votre activité :

    • le numéro SIRET (SIRET pour Système d’Identification du Répertoire des Établissements) : code constitué de quatorze chiffres délivré par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (Insee) qui permet d’identifier un établissement ou une entreprise française (à ne pas confondre avec le numéro SIREN, Système d’Identification du Répertoire des Entreprises, composé de neuf chiffres.
      Le SIRET identifie géographiquement un établissement d’une entreprise où s’exerce tout ou partie de l’activité économique de l’unité SIREN),
    • la date à laquelle l’entreprise a été créé. Bon à savoir : parfois, cette date diffère de celle qui sur votre KBIS. Pour établir votre liasse fiscale, on retiendra la date de création du mémento fiscal,
    • la forme juridique de votre entreprise (par exemple : Société par actions simplifiée – SAS, Société Anonyme – SA, Société à Responsabilité Limitée – SARL, etc.),
    • sa dénomination,
    • l’activité principale de votre entreprise (par exemple : « Coiffure, Transport de voyageurs par taxis, Conseil»),
    • la date de clôture de l’exercice comptable,
    • et l’adresse où siège votre activité.

Les informations concernant vos obligations fiscales

Ensuite sont définies les obligations fiscales de l’entreprise. Chaque type d’impôt auquel est soumis l’entreprise est présenté devant le régime d’imposition qui lui est appliqué :

  • Impôt sur les sociétés (IS) : taxe sur les bénéfices d’une entreprise (généralement selon le régime réel normal ou selon le régime réel simplifié pour les sociétés individuelles appartenant à la catégorie des micro-entreprises).
  • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : impôt indirect sur la consommation.
  • Cotisation foncière des entreprises (CFE) : il s’agit d’un impôt local dont le calcul est déterminé par la multiplication de la valeur locative cadastrale des biens immobiliers utilisés par l’entreprise par un taux d’imposition fixé par la collectivité locale où est établie la société.
  • Formation professionnelle continue (FPC) : cette taxe représente la contribution à la formation professionnelle continue par l’employeur pour participer au financement des actions de formation continue de son personnel, ainsi que des demandeurs d’emploi. Le montant de cette participation dépend du nombre de salariés de l’employeur.
  • Taxe d’apprentissage (TA) : cette taxe permet le financement des formations technologiques et professionnelles. Elle est évaluée à partir des rémunérations versées par l’entreprise.
  • Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) : cette cotisation, avec la CFE, fait partie de la contribution économique territoriale (CET), et, par conséquent, est affectée aux collectivités territoriales (communes et groupements). Y sont soumis les entreprises ainsi que les travailleurs indépendants dont le chiffre d’affaires est supérieur à un seuil prédéterminé, son calcul se fait en fonction de la valeur ajoutée produite par l’entrepreneur.
  • Revenus de capitaux mobiliers (RCM) : il s’agit d’une taxe pour les revenus provenant des placements financiers (produits de valeurs mobilières, dividendes d’actions, revenus de parts sociales, revenus d’obligations, etc.).
  • Votre numéro de TVA intracommunautaire : il s’agit d’un numéro individuel d’identification fiscale délivré par l’administration fiscale pour chaque entreprise redevable de la TVA et qui appartient à l’Union Européenne.
    Ce numéro doit impérativement figurer sur vos factures, sur vos déclarations d’échanges de biens et vos déclarations de TVA.
    Par exemple, pour une entreprise domiciliée en France, ce numéro commence par le code FR pour désigner le pays de domiciliation, d’une clé informatique à deux chiffres suivie du numéro SIREN à neuf chiffres de l’entreprise.

Les services dont vous bénéficiez

Enfin, les services dont vous bénéficiez apparaissent en dernier lieu sur le mémento fiscal. Vous trouvez là l’adresse du site web (en l’occurrence Impots.gouv.fr) à partir duquel vous pouvez accéder aux services en ligne après avoir créé un compte sécurisé.

Ce site permet aux entreprises :

  • de télédéclarer leur TVA, leur résultat ainsi que la CVAE,
  • de consulter en ligne leurs avis de cotisation foncière des entreprises (CFE),
  • de télérégler leurs impôts (TVA, IS, taxe sur les salaires – TS, CVAE, CFE et Taxe Foncière – TF),
  • de s’informer et de consulter la documentation fiscale ainsi que l’actualité fiscale,
  • d’effectuer leurs demandes de remboursement de crédit de TVA ou de TVA pour les opérations effectuées dans d’autres états membres de l’Union Européenne,
  • d’obtenir une attestation fiscale en temps réel.

Besoin d’accompagnement pour votre entreprise ?

Votre cabinet d’Expertise Comptable sur internet SBA offre à ses clients tout le savoir-faire d’experts en gestion, afin de bénéficier de conseils pluridisciplinaires.

Nous prenons en charge toutes vos préoccupations comptables, sociales, juridiques et fiscales. SBA vous libère des contraintes de gestion et vous fait gagner du temps.

Résultat : vous vous concentrez sur votre business, vous pilotez votre activité en toute sérénité.

Startup à découvrir : Nap&Up

Napandup - Startup cocon sieste

Chez SmallBusinessAct, nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des startups qui innovent et inspirent.

Si vous pensez, comme nous, que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire… » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.

Aujourd’hui, faites la connaissance de Camille Desclée, co-fondatrice de Nap&Up.

Parlez-nous de vous, de votre parcours et de Nap&Up

Je suis Camille Desclée, j’ai cofondé la société Nap&Up avec mon associée Gabrielle de Valmont. C’est une jeune start-up qui démocratise la pratique de la micro-sieste en entreprise. Nous avons lancé Nap&Up il y a environ un an et demi maintenant. 

Nap&Up propose dans un premier temps un produit : le cocon de micro-sieste, réelle bulle de déconnexion optimisée pour favoriser le lâcher-prise. C’est un cocon extrêmement flexible puisqu’on est capables de l’installer et le désinstaller en 3 minutes à peine.

En plus de ce cocon, nous avons également développé tout un accompagnement et une sensibilisation à la pratique de la micro-sieste. En effet, installer un espace de sieste ne suffit pas, il faut éduquer les gens à cette pratique, et surtout lever le tabou en entreprise. 

Il faut aussi faire comprendre que, plutôt que lutter pendant une heure et demi contre un coup de fatigue devant son écran, mieux vaut se prendre 10 minutes au calme pour faire une petite pause et lâcher prise, puis repartir de plus belle.

Quelle est la valeur ajoutée de Nap&Up ?

Notre force consiste en une démarche complète et aboutie.

Tout d’abord, notre cocon est pensé pour être flexible et adaptable dans n’importe quel environnement. C’est un cocon fermé qui garantit une vraie intimité.

L’expérimentation de notre concept nous a montré que l’isolation visuelle était un facteur primordial pour permettre le lâcher-prise. 

Au-delà de ça, c’est tout l’accompagnement qui fait vraiment notre force. Nous éduquons les collaborateurs à la pratique de la micro-sieste, à travers des ateliers animés par des professionnels, ou encore l’équipement d’audios de micro-sieste dans le cocon même, qui aident au lâcher-prise et accompagnent les collaborateurs dans cette démarche. 

On leur apprend à faire une micro-sieste, et nos cocons sont équipés d’audios de micro-sieste guidée : ce sont des programmes d’accompagnement qui vous aident à lâcher prise et qui vous réveillent à la fin. Donc on est vraiment guidé et accompagné.

Une anecdote à nous raconter?

Oui des anecdotes, nous en avons beaucoup.

Une des jolies histoires qu’on aime bien raconter, c’est que nous avons signé notre premier contrat avec une association qui s’appelle « Led By Her », qui promeut l’entrepreneuriat pour des femmes en réinsertion qui ont été victimes de violence.

Ce sont les premiers qui nous ont fait confiance l’année dernière, dans le cadre d’un hackathon.

C’est vraiment une belle réussite, dans le sens où c’est un peu notre point de départ, le premier contrat qu’on a signé.

Beaucoup de rencontres ont été faites au cours de l’événement même. Nous y avons rencontré des personnes avec qui nous travaillons aujourd’hui.

C’est pour ça que nous avons évidemment réitéré notre collaboration sur le hackathon de cette année. 

Equipe fondatrice Nap&Up
Equipe fondatrice Nap&Up

Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?

Pour moi le premier facteur de succès c’est l’équipe. Je ne pense pas que vous l’ayez évoqué, mais pour moi c’est vraiment l’équipe qui fait le succès du projet. On peut avoir une très bonne idée, mais pas avoir forcément l’équipe qui va pouvoir la porter.

Avoir une équipe solide et avoir un bon binôme, c’est ce qui fera le succès.

Alors, Gabrielle et moi avons appris à travailler ensemble avant d’apprendre à vraiment se connaître. Je pense que c’est ce qui fait la force de notre binôme.

Nous avons appris à communiquer, et la communication est un élément vraiment important dans la gestion d’un projet. Nous fonctionnons très bien ensemble, et c’est ce qui nous permet d’avancer un peu plus tous les jours.

Quel est le plus grand frein à votre croissance ?

Nous faisons face aujourd’hui à de nombreux challenges. 

Nous venons de sortir une nouvelle version de notre produit. C’est un nouveau produit qui est très différent du premier.

Notre première crainte a été que ce produit ne plaise pas. Mais on sait aujourd’hui que ce n’est pas le cas, car la sortie du produit a été suivie d’un bel engouement. 

Ensuite, la gestion de la trésorerie est un enjeu important auquel font face toutes les jeunes entreprises. 

L’un des challenges, c’est de garder toujours une vision précise même si on a “la tête dans le guidon”.

C’est savoir prendre des temps de pause pour faire le point sur ce qu’on est en train de faire, et le lien que ça a avec l’ensemble de notre projet.

Et ça passe par de la communication avec l’ensemble de l’équipe.

Le top 3 de vos plus grands challenges au quotidien ?

C’est de savoir communiquer, savoir garder sa vision en tête, et rester toujours dans la bienveillance et dans le respect.

Et c’est de rester toujours très positif même si on est parfois dans des moments de stress, dans des moments un peu compliqués.

Comment conciliez-vous travail et vie privée?

Eh bien, ça se fait d’une manière assez simple. Effectivement, il y a des moments où on travaille le week-end, on travaille le soir. C’est pas forcément régulier.

Mais on arrive à faire la part des choses et se mettre des limites.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaitent lancer leur start-up?

C’est de ne pas hésiter, de se lancer, de ne pas avoir peur d’échouer.

Une citation ou un livre favori ?  Qu’écoutez-vous comme musique en ce moment ?

Il y a un livre qui vient de sortir et qui est écrit par Erwan Deveze, un neuroscientifique, et qui s’appelle “24h dans votre cerveau” pour comprendre ses émotions et reprendre le contrôle de sa vie.

Je n’ai pas de titre de chanson à vous donner en particulier.

Une expérience ou réussite à nous raconter ?

Oui, je peux vous recommander Marion Favre d’ICI LÀ LÀ, qui organise des dîners nomades.

Votre 11ème commandement serait?

“Bienveillant tu resteras”.

Gestion d’entreprise : 4 erreurs fatales à éviter absolument

Entrepreneurs : TOP 4 des pièges à éviter pour votre entreprise
Entrepreneurs : TOP 4 des pièges à éviter pour votre entreprise


Gérer une entreprise et la faire prospérer est loin d’être un tâche évidente. Vous êtes constamment en train de courir pour chercher des nouveaux clients et optimiser votre rentabilité.

Vous devez faire face à un marché concurrentiel où le moindre faux pas risque de vous coûter cher. Sans oublier vos obligations réglementaires et fiscale, l’adaptation de votre marketing aux nouvelles tendances et la gestion de vos ressources humaines…

Bref vous n’avez aucun temps mort!

C’est au cours de périodes très chargées qu’on commet le plus souvent de grosses erreurs de gestion d’entreprise préjudiciables. 

Naturellement, il y a différentes raisons à l’échec d’une entreprise, y compris des facteurs qui échappent au contrôle des fondateurs. Mais étonnamment, il y a des erreurs fréquentes des entrepreneurs, et qui sabotent leur propre succès.

Pour réussir, vous devez vous concentrer sur ce qui est doit être géré en priorité et évitez de laisser les problèmes s’accumuler. En effet, le seul regret des entrepreneurs qui ont connu la faillite, c’est qu’ils n’ont pas su éviter ces erreurs le plus tôt possible.

L’expert comptable en ligne SBA Compta, qui a accompagné de nombreux entrepreneurs dans la création et le développement de leurs startups, vous dévoile les 4 erreurs de gestion à éviter absolument pour assurer la survie de votre entreprise.

1. Erreur de gestion la plus classique : ne pas avoir de stratégie marketing

Même si votre entreprise se porte bien aujourd’hui, vous devez faire en sorte qu’elle puisse attirer de nouveaux clients (tout en faisant le maximum pour ne pas perdre ceux déjà acquis) afin de garantir un flux de revenus stable et régulier à l’avenir.

L’une des erreurs de gestion d’entreprise les plus fréquente, c’est de ne pas investir dans une (bonne) stratégie marketing ni dans un plan marketing concret.

Autre erreur d’entrepreneur à éviter : si vous sous-traitez votre stratégie marketing, faites attention à ne pas dilapider vos budgets dans des campagnes publicitaires grand public. Les techniques de marketing digital vous permettront de mieux cibler votre clientèle, d’être plus efficace dans la communication et par conséquent d’augmenter le taux de conversion de vos prospects.

2. Ne pas maîtriser sa comptabilité et sa fiscalité, attention danger

Vous n’êtes pas doué en comptabilité et préférez laisser cette tâche ingrate pour plus tard. Même chose pour vos déclarations fiscales et le paiement de vos impôts. C’est une erreur de gestion d’entreprise malheureusement assez courante. 

  • Plus vous différez ces échéances, plus vous avez de chances de faire des erreurs (ou d’omettre certains éléments) et plus vous serez pénalisé. Si vous faites vos déclarations en retard, vous aurez même des pénalités importantes à payer.
  • La comptabilité est un art qu’il est difficile de maîtriser et vous devez en connaître les principales techniques afin de restituer une image fidèle de votre entreprise et de votre modèle d’affaires.
  • A défaut d’avoir des informations financières précises et des ratios comptables réalistes, vous risquez de passer à côté d’informations cruciales pour le développement et la survie de votre entreprise comme, par exemple, votre besoin en fond de roulement.

Une mauvaise gestion comptable et fiscale peut mener une entreprise à mettre la clef sous la porte!

Évitez cette erreur d’entrepreneur, en mettant à jour vos documents comptables régulièrement et n’hésitez pas à recourir à un professionnel pour vous aider le cas échéant.

Votre cabinet de comptabilité en ligne SBA Compta vous facilite la vie et réalise pour vous toutes vos démarches administratives fastidieuses!

Dites adieu à vos maux de têtes!

Nous réalisons toutes vos déclarations fiscales (IS, TVA, CVAE, CFE, CICE, TVS, taxes sur les salaires), votre saisie comptable, vos liasses fiscales et vos déclarations sociales. Pour vous accompagner au quotidien dans votre pilotage d’entreprise, SmallBusinessAct crée la 1ère appli de gestion qui allie :

  • Expertise Comptable
  • Etat de pièces manquantes
  • Gestion de trésorerie
  • Pilotage d’entreprise

100% Temps réel et 100% Digitale

Une compta simple et sans tracas

Toute votre gestion d’entreprise en 1 clic. Sur tablette, ordi ou via notre appli mobile. Obtenez immédiatement votre devis au meilleur tarif expert comptable en ligne, c’est gratuit !

3. Perdre de vue son client, une erreur qui peut plomber votre entreprise

Ne faites pas l’erreur de gestion de porter votre attention exclusivement sur les chiffres de vente et de négliger vos clients. N’oubliez pas que ce sont eux pour lesquels vous faites tout cela et qui vous garantissent des revenus, et que sans eux votre entreprise ferait faillite.

Par clients, on désigne ceux qui ont fait appel, par le passé, aux services de l’entreprise, ceux qui utilisent actuellement vos produits (ou services) et ceux qui sont fidèles et reviennent régulièrement vers vous.

  • La première catégorie est une importante source d’informations parce qu’elle peut vous renseigner sur ce qui amène vos clients à se détourner de votre marque pour pouvoir y remédier par la suite.
  • Les deuxième et troisième catégories sont également riches en informations : elles permettent de détecter les tendances actuelles et futures de votre clientèle afin de réviser votre offre.

Perdre de vue ses clients est une erreur fréquente des entrepreneurs débordés. Mais la clef du succès se trouve dans les clients réguliers et fidèles de l’entreprise. Il est donc nécessaire de pouvoir palier à leurs besoins et d’être à leur écoute. Adoptez une démarche centrée sur la fidélisation de vos clients.

Vous avez le choix entre différentes approches :

  • soit identifier une demande du marché et y répondre.
  • soit apporter une solution concrète à un problème que vous remontent vos clients actuels.
  • soit proposer un service sur-mesure (customisé) pour votre clientèle.
  • soit être proactif dans votre démarche et anticiper les problèmes qu’ils peuvent rencontrer.

Afin de recevoir le feedback de vos clients, rien de mieux qu’un front-office attentif. Votre service clientèle est en contact direct avec eux et est confronté à tous leur tracas concernant votre produit.

Souvent, les innovations apportées aux produits (ou services) d’une entreprise proviennent de recommandations formulées par les utilisateurs. Vous pouvez également solliciter leur avis et évaluer leur niveau de satisfaction par e-mail ou à l’aide de questionnaires en ligne.

4. Piège n°4 : être totalement désorganisé

Erreur : être désorganisé
Piège n°4 : être totalement désorganisé

Définir vos priorités est une étape clé de la bonne gestion de votre entreprise. Ne pas accorder le temps qu’il faut aux questions essentielles est un erreur de gestion qui peut vous coûter cher à la longue.

Ne vous focalisez pas trop sur les détails d’ordre secondaire au détriment des décisions stratégiques dont dépend la viabilité de votre entreprise sur le long terme.

Pour cela, organisez vos journées, optimisez votre temps et rangez vos dossiers méthodiquement. Une bonne organisation vous permettra d’y voir plus clair et d’avancer plus rapidement.

Prenez un peu de temps pour mettre de l’ordre dans vos affaires. Faites-le régulièrement, vous verrez, cela deviendra un réflexe au fil du temps.

N’oubliez pas que l’organisation revêt deux dimensions : organiser ses pensées et organiser son bureau. Si vous laissez une pile de paperasse sur votre bureau que vous remettez toujours à plus tard, cela se fera ressentir sur votre performance et sur votre motivation.

Ne vous dispersez plus ! Gagner du temps, c’est gagner de l’argent !

Pour éviter les erreurs de gestion, SmallBusinessAct propose une gamme unique de prestations Entrepreneurs. Fini paperasse, saisie, affectations !

  • Nous éditons vos bilans, vos bulletins de paies, votre juridique, votre trésorerie, vos TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, sur le web ou via votre appli mobile
  • Vous joignez votre Coach de Gestion dédié qui répond à toutes vos questions

Avec SmallBusinessAct, entreprendre devient facile!

De la collecte numérique du ticket de parking à la liasse fiscale, SBA s’occupe de tout et libère l’entrepreneur!

Obtenez à l’instant votre devis expert comptable pas cher et profitez de tout le savoir-faire de nos équipes.

 

Optimiser durablement son Besoin en Fonds de Roulement et améliorer sa trésorerie

Optimiser durablement votre BFR et améliorer la trésorerie de votre entreprise !

Dans un contexte économique peu favorable, l’entrepreneur doit composer avec des financements bancaires de plus en plus rares et des marges commerciales qui s’effritent.

La maîtrise du cycle d’exploitation de l’entreprise, et en particulier l’optimisation de son besoin en fonds de roulement (BFR), s’avère être l’axe le plus intéressant pour augmenter ses marges de manoeuvre et libérer des ressources financières appréciables.

L’optimisation de votre BFR permet de :

  • Limiter vos besoins en financement, en particulier le recours aux solutions bancaires à court terme, qui sont très coûteuses.
  • Diminuer vos risques de liquidité, en particulier si vous êtes une jeune entreprise: se trouver à court de liquidité, par un mauvais chevauchement des flux d’encaissements et décaissements, peut entraîner des difficultés graves, telles que insolvabilité, cessation de paiement, dépôt de bilan… même si votre business est rentable!
  • Améliorer votre rentabilité économique, pour consolider votre business model et pérenniser votre entreprise.

SBA COMPTA, cabinet de comptabilité en ligne, vous présente comment maîtriser votre situation financière et diminuer vos besoins en trésorerie en optimisant votre BFR.

I – Anticipez votre BFR avec des tableaux de bord adéquats

Afin de gérer le risque de liquidité, le plus efficace est d’avoir une visibilité sur votre solde prévisionnel, c’est-à-dire vos flux d’encaissements et de décaissements pour chaque journée/semaine à venir, en partant de la date d’aujourd’hui.

Idéalement, vous devez avoir sous les yeux, au quotidien, votre BFR (hors stocks), qu’on peut représenter de la manière suivante :

Exemple d’un solde prévisionnel de flux d’encaissement et de décaissement sur 2 les prochains mois

L’utilité de ce type de graphique réside dans le fait qu’il donne une visibilité sur les zones critiques (zones aux valeurs positives élevées), afin que l’entrepreneur puisse anticiper les besoins par des financements adéquats.

Il donne également une visibilité sur des fenêtres d’opportunité correspondant à des valeurs négatives élevées, où votre entreprise peut disposer d’un bon excédent de liquidité sur un intervalle de temps. Pour profiter d’un excédent de liquidité, de la même manière que pour se prémunir d’un risque important de cessation de paiement, Il faut l’avoir vu venir à l’avance.

Qu’il dispose ou non de moyens technologiques, l’entrepreneur, surtout en début d’activité, doit s’assure d’avoir la visibilité nécessaire sur tous les éléments de son Besoin en Fonds de Roulement, au jour le jour et dans un horizon opérationnel sécurisant.

II – Evaluez votre niveau de risque avec votre trésorerie prévisionnelle

L’utilité de ce type de graphique réside dans le fait qu’il donne une visibilité sur les zones critiques (zones aux valeurs positives élevées), afin que l’entrepreneur puisse anticiper les besoins par des financements adéquats.

Il donne également une visibilité sur des fenêtres d’opportunité correspondant à des valeurs négatives élevées, où votre entreprise peut disposer d’un bon excédent de liquidité sur un intervalle de temps. 

Pour profiter d’un excédent de liquidité, de la même manière que pour se prémunir d’un risque important de cessation de paiement, Il faut l’avoir vu venir à l’avance.

Qu’il dispose ou non de moyens technologiques, l’entrepreneur, surtout en début d’activité, doit s’assure d’avoir la visibilité nécessaire sur tous les éléments de son Besoin en Fonds de Roulement, au jour le jour et dans un horizon opérationnel sécurisant.

II – Evaluez votre niveau de risque avec votre trésorerie prévisionnelle

Il convient de distinguer quatre cas différents qui peuvent se produire au cours du développement de votre entreprise.

Pour une bonne anticipation de vos risques, vous devez vous appuyer sur votre trésorerie prévisionnelle pour comprendre dans quelle situation votre entreprise se situe.

En effet, en fonction de votre étape de développement, vous pouvez tendre à l’un des 4 cas représentatifs (en hors stocks) décrits ci-dessous, qu’il faut essayer d’identifier au plus tôt, d’anticiper si possible, et de traiter avec des contre-mesures adaptées :

1. Forte augmentation du BFR dans un futur proche : attention à la surchauffe!

Cela se produit surtout en cas de croissance très rapide. C’est un iceberg détecté à distance trop courte, une zone de risque de liquidité élevé, dans laquelle il faut tout faire pour arrêter la progression vers le haut de ce montant, et :

  • Repousser le paiement des plus grosses factures fournisseurs,
  • Chercher la cause de ce gonflement côté créances clients, agir sur le recouvrement des factures client les plus importantes,
  • Dégonfler votre stock dans la mesure du possible,
  • Vérifier que la trésorerie à court terme peut couvrir ce risque,
  • Côté processus de gestion du BFR, chercher les faiblesses qui ont mené à cette augmentation subite, et la rectifier à l’avenir.

Comment maîtriser l’augmentation du BFR dans une entreprise ?

2. Maîtriser une augmentation du BFR dans un futur lointain 

L’équilibre financier de votre entreprise est en jeu, mais vous avez le temps d’envisager calmement des solutions adaptées. L’important étant de comprendre l’origine de cette augmentation. Est-ce une absence de profit? L’excès d’autofinancement?

C’est donc un iceberg détecté à distance confortable, une zone de risque de liquidité élevé mais qu’on a le temps de traiter de la façon suivante :

  • Décomposer immédiatement ce montant en créances clients et dettes fournisseurs avec analyse détaillée des sous-montants,
  • Vérifier si ce montant risque d’augmenter encore plus au-delà de l’échéance concernée,
  • Vérifier que la trésorerie autour des dates concernées couvre bien ce risque,
  • Chercher les clients les plus susceptibles de payer en avance, les dettes fournisseurs (payées trop tôt) responsables de cette montée du BFR, et agir en conséquence pour financer cette augmentation correctement.

3. Diminution soudaine du BFR

Bravo! Vous n’avez pas de souci de trésorerie en ce moment! Une forte diminution du Besoin en Fonds de Roulement dans un futur très proche correspond à un excédent de liquidité, détecté certes un peu tard.

C’est bien sûr un signe de bonne  BFR, mais côté processus de gestion, il faut chercher l’explication de la détection tardive pour, à l’avenir, se trouver dans le cas qui suit.

4. Excédent de trésorerie et baisse du BFR à long terme 

Il s’agit d’un excédent de liquidité bien anticipé dans le futur. De nombreux entrepreneurs en rêvent la nuit.

Une entreprise qui génère des excédents de trésorerie grâce à une croissance maîtrisée et un bon déroulement de son activité voit son besoin en fonds de roulement diminuer à moyen et long terme.

Dans ce cas idéal, bien entendu, il faut chercher des opportunités de réinvestissement à court terme, ou comment l’exploiter pour gagner encore plus d’avantages compétitifs.

Les possibilités ne manquent pas, en voici quelques unes : comptes courants rémunérés, placements financiers, financements d’investissements, escomptes pour paiements anticipés auprès de vos fournisseurs…

III – Utilisez des Ratios pour optimiser votre BFR

Tout d’abord, essayons de décomposer le cycle d’exploitation de l’entreprise, qui est la période au cours de laquelle l’entreprise crée de la valeur.

Le besoin en fonds de roulement et le financement du cycle d'exploitation de l'entreprise.

Ce cycle peut durer, selon les secteurs et les entreprises, de quelques jours à plusieurs mois/années.

Plus ce cycle est court, moins le capital mobilisé pour le financer est important, plus votre BFR diminue.

Pour renforcer votre visibilité sur votre BFR, il y a 3 leviers d’action principaux :

  • Le délai de règlement clients,
  • Le délai de paiement fournisseurs,
  • Le délai de rotation de vos stocks.

A partir de ces 3 éléments, on peut calculer 3 ratios qui permettent de comprendre et analyser les mouvements de votre Besoin en Fonds de Roulement :

  • Diminuez votre BFR : Ratio de rotation du crédit client

Avec ce ratio, on détermine le délai des règlements clients.

Le ratio de rotation du crédit client exprime le nombre de jours entre une livraison au client et l’encaissement du paiement correspondant. Il dépend de votre marge de manœuvre en terme d’usage dans votre secteur, de conjoncture économique ou d’atteinte de taille critique.

Calcul du délai des règlements clients = Créances TTC / Chiffre d’affaires annuel x 360 jours

  • Diminuez votre BFR : Ratio de rotation du crédit fournisseurs

Ce ratio exprime le délai de paiement de vos fournisseurs.

Le ratio de rotation du crédit fournisseurs exprime le nombre de jours entre le paiement d’un fournisseur (décaissement) et la livraison du bien ou service correspondant.

Là encore, tout dépend de votre marge de manœuvre en terme d’usage dans votre secteur, de conjoncture économique ou d’atteinte de taille critique.

Calcul du délai des règlements fournisseurs = Dettes fournisseurs TTC / Achats TTC x 360 jours

En l’occurrence, une augmentation de ce ratio est une bonne nouvelle, car cela signifie que vos fournisseurs vous font davantage confiance et que les besoins de financement de votre cycle d’exploitation diminuent.  

  • Diminuez votre BFR : Ratio de rotation des stocks

Il s’agit de déterminer le nombre de fois que votre stock est entièrement renouvelé au cours d’un exercice comptable. Evidemment, plus le chiffre est élevé, mieux c’est!

Cela signifie que :

  • Vous gérez bien vos approvisionnements par rapport à vos commandes clients.
  • Et surtout, vous immobilisez moins de ressources financières, donc vous minimisez votre BFR.

Commencez par estimer votre stock moyen:

Calcul du stock moyen = Stock de début d’exercice – Stock de fin d’exercice / 2Puis divisez votre Chiffre d’Affaires par votre stock moyen:

Calcul du taux de rotation des stocks = Chiffre d’affaires / Stock moyenEt pour aller plus loin, vous pouvez déterminer le nombre de jours qu’il vous faut pour renouveler votre stock, de la façon suivante :

Calcul du temps d’écoulement de stock = Stock moyen / Chiffre d’affaires x 360 joursL’utilisation de ces ratios est intéressante surtout pour comprendre la composition de votre BFR et être en mesure d’analyser son évolution dans le temps.

IV – BFR et gestion du risque client   

Optimisation du BFR et gestion du risque client dans une entreprise

Une même somme de créances clients n’a pas le même profil risque quand elle provient d’un seul client important que quand elle est fractionnée sur des milliers de petits clients.

Si vous avez un client majeur, vous courrez le risque de vous inscrire dans un scénario de point unique de défaillance. En effet, la faillite de ce client pourrait signifier la faillite de votre entreprise.

L’exemple classique est celui des petits fournisseurs de pièces détachées qui travaillent pour un seul gros constructeur automobile. Autre exemple, les fournisseurs de grande distribution.

Les scénarios de point unique de défaillance sont des générateurs potentiels de deux types de faillites :

  • Risque de faillites en masse 

Une dépendance 1-N entre grand distributeur et petits fournisseurs qui ne vivent que de lui, génère une faillite en masse en cas de liquidation judiciaire du gros donneur d’ordre.

  • Risque de faillites en cascade 

Quand la structure de dépendance est en forme d’arborescence (inversée) à la tête de laquelle il y’a le gros donneur d’ordre, suivi par des fournisseurs de niveau I qui eux-mêmes ont des fournisseurs de niveau II, etc.

La faillite du géant entraîne la faillite des fournisseurs de niveau I, qui à son tour, entraîne la faillite des fournisseurs de niveau II.

Si vous êtes un entrepreneur en début d’activité, votre profil de distribution de créances clients, de dettes fournisseurs et de stocks doit être clair dans votre tête. Être conscient de ce profil est la première étape.

Plus généralement, des mesures de lutte contre les points uniques de dépendance doivent faire partie intégrante de votre business model, dès sa conception, et tout au long de la vie de votre entreprise.

V – Maîtrisez votre BFR pour mieux négocier

On a déjà vu que la gestion du besoin en fonds de roulement nécessite l’optimisation de 3 délais fondamentaux : le délai de paiement des fournisseurs, le délai de rotation des stocks et le délai de règlement des clients.

En fonction de ces délais, c’est votre pouvoir de négociation auprès de vos fournisseurs et auprès de vos clients qui est en jeu.

Fondamentalement, ce pouvoir provient de votre proposition de valeur aux clients. En tant qu’entrepreneur, gérant de PME ou TPE, vous reviendrez toujours à la fondation de votre business model initial : votre proposition de valeur créatrice de richesse, pour vous et pour vos clients.

Tout l’art et la science d’optimisation du Besoin en Fonds de Roulement consiste en l’utilisation de votre pouvoir de négociation pour :

  • Rallonger au maximum les délais de paiement fournisseurs, dans la limite de votre réputation auprès d’eux
  • Raccourcir les délais de paiement clients, à travers des conditions générales de vente avantageuses pour votre entreprise.

Nous espérons qu’à ce stade vous avez une cartographie claire de l’optimisation de votre Besoin en Fonds de Roulement.  

Le BFR est un indicateur fondamental de l’analyse financière. En optimisant votre Besoin en Fonds de Roulement, vous développez votre marge de manœuvre et augmentez les chances de succès de votre projet.

Besoin de conseils et solutions pour développer votre entreprise?

SBA COMPTA est à votre écoute!

Nous accompagnons des centaines de projets d’entreprise vers le succès au meilleur tarif expert comptable en ligne !

SBA COMPTA, c’est une équipe de Business Coachs expérimentés qui vous conseillent et vous orientent sur votre gestion, votre fiscalité, vos finances.

+ un Tableau de Bord intelligent pour faciliter votre pilotage d’entreprise,

via une application de gestion 100% intuitive !

Contactez nos experts et obtenez immédiatement votre devis comptable en ligne.

Concentrez-vous sur vos ventes, SBA s’occupe du reste!

Le RSI remplacé par la SSI : quelles conséquences pour les entrepreneurs ?

RSI – Tout savoir sur le régime social des indépendants

Errances, irrégularités, dysfonctionnements….Depuis sa création en 2006, le Régime Social des Indépendants a été critiqué de toutes parts.

Au centre de ces attaques : sa complexité et son opacité.  

Pour mettre fin à ce que la cours des comptes a qualifié de « catastrophe industrielle », Emmanuel Macron avait, dès la campagne présidentielle, fait part de sa volonté de voir ce régime disparaître.

Le 26 octobre dernier, les députés ont donc adopté, à une large majorité, la suppression du RSI. Les indépendants sont désormais affiliés à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI).     

Pour vous aider à comprendre ce qui a changé, SmallBusinessAct vous donne quelques clefs de compréhension.

Quels dysfonctionnements ont eu raison du RSI ?

Le Régime Social des Indépendants (RSI), instauré en 2006, avait pour rôle de garantir la protection sociale des chefs d’entreprises, travailleurs indépendants, industriels, artisans, commerçants ou particuliers exerçant une profession libérale, actifs ou retraités, et celle de leurs ayants-droits.

La mission du RSI était l’affiliation, le recouvrement des cotisations et autres contributions sociales personnelles, et le versement des prestations pour ses assurés.

Le RSI : un système d’information dépassé

Depuis son instauration en 2006, le RSI s’est confronté à plusieurs blocages notamment relatifs au système d’information.

En plus des retards, des erreurs de calculs des cotisations, l’injoignabilité des services, des recouvrements abusifs et le mode de calcul illisible des cotisations ont été régulièrement signalés par les adhérents.

Plusieurs voix se sont élevées contre ce régime, le jugeant inadapté et pointant du doigt des défaillances dans la mise en œuvre du projet initial.

Le RSI : des rapports accablants

Plusieurs rapports, dont celui de l’Inspection Générale des Affaires Sociales en 2011, ont épinglé les nombreux dysfonctionnements afférents à ce système.

Parmi ces défaillances, le Rapport de la Cour des Comptes de 2012 cite :

  • Un système d’informations défaillant,
  • Des défauts d’encaissements,
  • Des coûts et frais de fonctionnement élevés,
  • Une insuffisance dans le suivi des dysfonctionnements et dans la pertinence des indicateurs de performance retenus.
Le RSI : des rapports accablants
Le RSI : des rapports accablants

Pis encore, la Cour des Comptes a qualifié le RSI de « catastrophe industrielle ».

Malgré les différentes tentatives pour améliorer la qualité de son service, comme les différentes Conventions d’Objectifs et de Gestion (dont la dernière en date signée avec l’Etat en 2016) ou les mesures d’amélioration du service faisant suite au rapport des députés Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier en 2015, le RSI a finalement été abandonné.

6,6 millions de professionnels concernés par la réforme du RSI

Au total, ce sont plus de 6 millions de contributeurs, dont 2,8 millions en activité, qui cotisaient au RSI.

Parmi eux :

  • Plus de 39 % sont des commerçants,
  • 36 % se déclarent artisans,  
  • 25 % ont des professions libérales.

Mais rares sont ceux qui ont toujours été entrepreneurs.

En effet, comme le souligne la CPAM, 95% des chefs d’entreprise ont, à un moment de leur carrière, été également salariés et ont donc un autre interlocuteur que le RSI…

C’est donc pour simplifier et homogénéiser le système que le gouvernement a décidé de supprimer ce régime spécifique.

Les principaux impacts de la suppression du RSI pour les entrepreneurs

L’abolition du RSI se traduit dans les faits par 3 conséquences majeures.

L’adossement au régime général de la sécurité sociale

C’est l’aspect principal de la réforme : jusqu’à présent, les travailleurs indépendants, portés par une société de portage salarial comme Jump, cotisent directement auprès d’un régime social spécifique. Ce régime sera supprimé et petit à petit, tous les entrepreneurs seront affiliés au régime général.

A l’issue d’une phase de transition de 2 ans, les fonctions du RSI seront donc progressivement reprises par les organismes du régime général tel que l’URSAFF, la CPAM …

L’objectif étant de faire bénéficier les indépendants de la même qualité de service que pour le régime général, tout en veillant à la pérennité du régime de cotisation et à faire disparaître les erreurs de gestion jugées trop fréquentes.

Autre avantage : les procédures de recouvrement devraient devenir plus simples.

L’augmentation de la CSG compensée par une réduction des cotisations salariales  

Annoncée dès la campagne présidentielle, la réévaluation de 1,7% de la Contribution sociale généralisée, pour financer la protection sociale, concernera tous les salariés à compter du 1er janvier 2018.

Les indépendants seront également affectés par cette hausse. Mais pour neutraliser cette perte de pouvoir d’achat, le gouvernement a annoncé une baisse des cotisations salariales
(le “Plan Indépendants” annoncé par le premier Ministre Edouard Philippe à la date du 5 Septembre 2017).

Les cotisations salariales diminueront de 2,15 points en janvier (diminution des cotisations famille), puis une nouvelle baisse de 1,5 points est prévue à l’automne 2018.

D’après les estimations de la CPAM, les gains estimés de cette dernière mesure concernent les 75% d’indépendants ayant un revenu inférieur à 43 000 euros.

Il promet également le maintien de certaines prestations spécifiques comme la prise en charge des cotisations pour les assurés en difficulté ou le régime des retraites complémentaires.

Le doublement du seuil d’activité de la micro-entreprise pour le régime simplifié

Pour pouvoir bénéficier du régime simplifié de l’auto-entreprise, les entreprises devaient jusqu’à présent afficher un CA inférieur à 32 100 euros pour les entreprises de services et 82 800 euros pour les activités commerciales.

Depuis Janvier 2018, le seuil d’éligibilité de la micro entreprise a doublé.

Les entrepreneurs peuvent conserver leur régime de protection sociale simplifié si leur chiffre d’affaires ne dépasse pas les 70 000 euros dans les prestations de services et reste en dessous de 170 000 euros dans les activités commerciales.

Le seuil de collecte de la TVA pour les micro entrepreneurs reste fixé à 33 200 euros.

Le RSI – SSI : une transition transparente pour les entrepreneurs

Besoins d’informations supplémentaires sur la transition RSI vers le SSI ?

Nos Business Coachs expérimentés répondent à toutes vos questions! 

Votre comptable en ligne SmallBusinessAct vous conseille et vous épaule à chaque étape de votre développement.

Fini les maux de têtes administratifs ! 

SmallBusinessAct vous apporte des solutions complètes pour réussir votre projet entrepreneurial !

  • Nous faisons votre compta, bilans, bulletins de paies, juridique, trésorerie, TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, web ou appli mobile

L’Expertise Comptable 100% DIGITALISÉE, accessible partout et tout le temps !

Obtenez gratuitement votre devis personnalisé au meilleur tarif comptable, réponse immédiate!

SSI : une transition transparente pour les entrepreneurs

Malgré l’aspect brutal de cette transition, pour les assurés, le changement de régime devrait être totalement transparent. Le transfert de responsabilité du RSI vers la Sécurité Sociale des Indépendants doit se faire de manière progressive pour être définitif en 2020.

Durant cette période, les professionnels garderont les mêmes interlocuteurs et continueront d’avoir les mêmes obligations à remplir.

Un seul changement visible annonce la transition vers le régime général: les caisses de RSI seront renommées « Agences de Sécurité Sociale des Indépendants », et seront accessibles à l’adresse www.secu-independants.fr.

Les répercussions du passage du RSI à la SSI

Une conséquence de cette réforme est que les caisses du RSI vont être absorbées par les différentes branches de la Sécurité Sociale, présageant une possible spécialisation de chacune (URSSAF pour le recouvrement, CPAM pour la maladie et CARSAT pour la retraite).

Par contre, les professions libérales ne devraient pas être impactées de façon significative étant donné qu’elles disposent déjà de leur propre caisse de retraite et qu’elles ne sont affiliées au RSI que pour l’assurance maladie.

A noter que, contrairement au RSI, les travailleurs indépendants devraient pouvoir bénéficier d’un système d’assurance chômage universelle.

Enfin, la hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui participe au financement de la sécurité sociale, devrait également toucher les personnes anciennement affiliées au RSI.

En contrepartie, les indépendants cotiseront moins :

  • Une première baisse touchera les cotisations famille (de 2,15 points),
  • Une deuxième concernera les cotisations maladies (de 1,5 points),

Et toutes les deux devraient permettre d’augmenter le pouvoir d’achat de 75% des affiliés dont les revenus sont inférieurs à 43 000 euros annuels.

Une réforme contestée

Certaines voix s’élèvent contre le plan de transformation mis en place par l’exécutif, arguant d’une assimilation injuste des entrepreneurs aux salariés (www.atlantico.fr/decryptage/virage-rsl-emmanuel-macron-se-range-finalement-vision-mortifere-technocratie-française-2962393.html), ou, à l’instar de la Confédération des PME (CPME)  qui se dit « attachée à la prise en compte des caractéristiques des travailleurs indépendants dans la mise en place de leur futur régime de protection sociale ».  (www.huffingtonpost.fr/2017/09/05/fin-du-rsi-baisse-des-cotisations-edouard-philippe-devoile-la-reforme-des-travailleurs-independants_a_23196814/).

Si vous désirez en savoir davantage sur le nouveau régime de Sécurité Sociale des Indépendants, ou pour obtenir votre devis gratuit Comptabilité online, contactez notre équipe de Business Coachs SmallBusinessAct par mail ou par téléphone.

Recevez le guide

Recevez le guide

Join our mailing list to receive the latest news and updates from our team.

You have Successfully Subscribed!

Téléchargez notre modele de facture


 Téléchargez et inspirez vous librement de ce modele de facture que vous pouvez adapter a votre convenance.

You have Successfully Subscribed!

Pin It on Pinterest