7 méthodes pour améliorer la culture d’entreprise de votre organisation

Renforcer la culture d’entreprise : 7 astuces à connaître

Une culture d’entreprise adaptée peut avoir un fort impact sur la confiance et les habitudes de travail de vos employés. Voici quelques moyens d’améliorer efficacement cette caractéristique fondamentale.

L’un des nombreux facteurs de bien-être et de productivité sur le lieu de travail est lié à la culture d’entreprise. Mais pourquoi est-elle si importante ?

Les gens passent une grande partie de leur temps sur leur lieu de travail : 8 à 9 heures quotidiennes de leur vie sont consacrées au travail ou à des activités professionnelles connexes.

Cela n’inclut pas les temps de déplacement, qui peuvent aller de cinq minutes à quatre heures, durant lesquels les gens répondent généralement aux e-mails professionnels ou réfléchissent à leur journée de travail.

En d’autres termes, les gens ont très peu de temps à consacrer à des activités de détente à la maison. C’est pourquoi le lieu de travail d’une entreprise doit répondre à une culture d’entreprise adaptée et relaxante.

Si vous êtes un dirigeant, un responsable ou un membre de l’équipe des ressources humaines et que vous remarquez une baisse de confiance et de positivisme chez vos employés, vous aurez peut-être besoin de réexaminer la culture d’entreprise de votre organisation.

Le lieu de travail n’est pas exclusivement destiné à concevoir des idées de présentation pour la prochaine grande réunion ou conférence. C’est aussi un endroit qui doit faciliter et promouvoir l’épanouissement personnel et les relations interpersonnelles.

Certains mythes populaires de cultures d’entreprise vantent les mérites d’avantages insolites ou de valeurs à l’ancienne pour améliorer les conditions de travail. Mais ces directives ne sont pas toujours efficaces.

Suivez les 7 méthodes suivantes pour améliorer activement la culture d’entreprise de votre organisation et créer un environnement de travail favorable pour vos employés.

Facilitez les communications interservices

Un élément essentiel de l’amélioration de la culture d’entreprise consiste à faciliter la communication entre les différents acteurs de l’entreprise (dirigeants, responsables, ressources humaines et employés).

Informez vos employés de la mission et des objectifs de votre entreprise. Expliquez-leur le rôle et les tâches qu’ils peuvent entreprendre pour participer à l’évolution de l’entreprise. Partagez vos roadmaps et frises chronologiques avec eux.

Il est important que vos employés ne se sentent pas isolés et n’aient pas l’impression d’être de simples exécutants. Ils doivent avoir l’impression de faire partie intégrante des différents processus de l’entreprise.

Chaque employé doit avoir le sentiment de contribuer à l’essor de l’entreprise, quel que soit son poste ou ses responsabilités.

Informez vos employés des succès et des échecs de l’entreprise, mais soyez prudent(e) quant à la manière dont vous le faites. Ne grossissez pas les succès d’un employé ou d’une équipe aux dépens d’autres employés.

Évitez également de relater publiquement les échecs d’un employé ou d’une équipe, ou de blâmer certains employés. Les échecs font partie de la vie d’entreprise. Clarifiez ce qui ne va pas, puis cherchez des moyens de résoudre les problèmes et d’améliorer les processus.

La communication doit toujours être à double sens. Acceptez les critiques et les commentaires de vos employés. Après tout, ils sont au cœur des processus de votre entreprise et ils ont une connaissance plus intime de ce qui fonctionne et ne fonctionne pas.

Faites preuve de transparence

La transparence n’a pas toujours été un élément prépondérant sur le lieu de travail, mais elle est aujourd’hui un facteur de motivation important pour les employés.

Est-ce que les changements majeurs qui doivent être implémentés seront initiés dans la ligne de management ou dans votre système de points de vente au détail ? Les employés doivent savoir à quoi s’attendre et dans quels délais.

La pire chose à faire est de parler des changements de manière évasive et sans transparence. Cela aura pour effet de créer un nuage de craintes dans l’esprit de vos employés.

Ce manque de transparence aura un impact négatif sur l’ambiance du lieu de travail et réduira la confiance et la motivation des employés.

Informez vos équipes des avancées et directives hebdomadaires via les outils de chat en direct de votre entreprise, afin qu’elles soient au fait des activités de l’entreprise et des changements à venir.

Créez des connexions inter-employés

Isoler les employés les uns des autres pourrait sembler être une bonne idée : moins il y a d’interactions, plus les employés sont productifs.

Mais toute personne qui a déjà travaillé dans un bureau sait que cette théorie du passé est totalement contre-productive. Le manque d’interactions peut être extrêmement démotivant pour les employés, et le sentiment d’isolement réduit significativement la productivité.

Créez des opportunités de connexions entre les employés pendant les heures de travail, sans chaperonnage des managers et des dirigeants.

De simples programmes de mentorat peuvent suffire à connecter les employés : par ex. les experts en tendances marketing auront la possibilité de partager leurs points de vue avec des employés plus jeunes qui sont intéressés par une carrière dans le marketing digital.

Le point important à noter est que les employés doivent se sentir à l’aise pour échanger entre eux et progresser ensemble.

Octroyez des récompenses significatives

Tout comme il est nécessaire de satisfaire sa clientèle, n’oubliez pas de récompenser vos employés. La reconnaissance est très importante en entreprise. Les employés doivent avoir l’impression que leurs efforts sont reconnus par leurs supérieurs hiérarchiques.

Rétribuez les employés qui ont atteint les objectifs fixés et dépassé les attentes. Récompensez les personnes qui le méritent.

Certaines entreprises pensent que les récompenses spéciales, telles que les espaces de détente et la possibilité d’amener son animal de compagnie sur le lieu de travail, rendent les employés plus heureux au travail. Mais ce n’est pas toujours le cas.

La plupart des employés souhaitent bénéficier d’avantages standard tels que des assurances et des jours de vacances, et non d’un espace de détente ou d’une table de baby-foot.

Les employés préfèrent de loin les récompenses financières ou les jours de congé supplémentaires, car ces récompenses ont un impact direct sur leur bien-être. C’est un type de récompense idéal pour toute entreprise car elle bénéficiera de leur notoriété sur le long terme.

Encouragez le développement professionnel

Un employé qui a l’impression de stagner dans ses fonctions connaîtra probablement une baisse de motivation et de productivité. Pour combattre cela, vous devez cultiver une atmosphère de développement professionnel à l’aide de la culture d’entreprise de votre organisation.

Nous avons mentionné la manière dont les programmes de mentorat peuvent créer des liens entre les employés. Pour booster la motivation de vos employés, vous pouvez par exemple les envoyer à des conférences ou à des formations, sans impacter les budgets de l’entreprise.

L’apprentissage de nouvelles compétences est non seulement bénéfique aux employés (en leur donnant la possibilité d’une progression horizontale ou verticale dans l’entreprise), mais aussi à l’entreprise sur le long terme.

Faites preuve de flexibilité

Le quotidien des gens devient chaque jour plus compliqué et plus exigeant.

Les gens doivent souvent cumuler les emplois et les projets pour arriver à joindre les deux bouts : par ex. un employé qui tente d’écrire un livre pendant son temps libre ou qui prépare simultanément un projet d’ouverture de restaurant.

En plus, les employés doivent s’occuper de leurs enfants voire de leurs parents ou grands-parents. Un employé peut avoir de lourdes responsabilités extérieures.

Dans ce type d’atmosphère chargée, il est important que la culture d’entreprise de votre organisation donne la possibilité à vos employés de respirer sur leur lieu de travail. Ils ne doivent pas être terrifiés à l’idée de s’éloigner de leur ordinateur pendant quelques instants.

Faites preuve de souplesse concernant les horaires de travail de vos employés : ils n’arriveront peut-être pas toujours à 9 h, mais ils pourront rester après 17 h certains jours.

Lorsque les employés ne sont pas terrifiés à l’idée d’arriver précisément à 9 h et de finir exactement à 17 h, les choses ont tendance à s’équilibrer naturellement.

Vous devez également être flexible par rapport aux événements inattendus : un enfant qui tombe malade, un membre de la famille qui nécessite une attention particulière, un parent ou un grand-parent qui a besoin de voir un spécialiste, etc.

La culture d’entreprise de votre organisation doit être suffisamment flexible pour que les employés aient le sentiment de pouvoir vivre leur vie tout en travaillant.

Adoptez des outils technologiques (sans excès)

Les technologies facilitent grandement les conditions de travail en entreprise. Nous avons déjà mentionné les logiciels de chat en direct, mais il existe de nombreux autres moyens de faciliter les tâches de vos employés.

Adoptez des outils d’optimisation du taux de conversion pour automatiser le travail de vos employés.

Toutefois, évitez d’utiliser trop d’outils car cela risquerait de stresser davantage les employés, qui se sentiront obligés d’apprendre des techniques qui dépassent leurs compétences.

Améliorez dès aujourd’hui la culture d’entreprise de votre organisation

Une culture d’entreprise adaptée peut améliorer le bien-être et la productivité de vos employés. Mais n’oubliez pas que ce processus prend du temps : il n’y a pas de succès immédiat dans ce domaine.

Commencez à réfléchir à la culture d’entreprise de votre organisation dès que possible. Ouvrez un dialogue avec vos employés et vos équipes pour en apprendre davantage sur leurs attentes, et créez la différence !

Cession d’un fonds de commerce – Guide pratique

Cession de fonds de commerce : formalités, déclarations, contrat ….

Chez SBA Compta, cabinet d’expertise comptable en ligne inscrit à l’Ordre des experts-comptables, nous guidons les entrepreneurs durant toute la vie de leur entreprise. En particulier au sujet de leurs obligations comptables, fiscales et juridiques. Dans ce qui suit, vous trouverez tout ce qu’il faut savoir sur la cession d’un fond de commerce.

Fonds de commerce : définition

Un fonds de commerce est un ensemble d’éléments corporels (marchandise, équipement…) et incorporels (clientèle, droit au bail, réputation, nom commercial…) permettant à un individu (ou à une personne morale) d’exercer une activité commerciale.

Au sens juridique du terme, un fonds de commerce est considéré comme un « bien meuble incorporel ». Il doit être distingué de tous les autres éléments le constituant.

Exploitation du fonds de commerce 

Un fonds commercial peut être exploité par le propriétaire des lieux mais dans la plupart des cas, le propriétaire du fonds de commerce est le locataire de l’établissement.

Ce dernier bénéficie alors de ce que l’on appelle la « propriété commerciale » qui le protège contre son éviction du local à condition qu’il n’ait pas d’impayés à son actif.

Si l’exploitation du fonds de commerce n’est pas assurée par le propriétaire lui-même, il peut confier son exploitation à un « locataire-gérant » ou à un « gérant-salarié » sans que cela ne soit considéré comme une sous-location.

Les éléments du fonds de commerce

La valeur d’un fonds de commerce est liée à sa clientèle et au type d’activité qu’il propose.

Les éléments inclus dans le fonds de commerce sont définis par le Code de Commerce et peuvent appartenir à deux catégories :

  • La première catégorie concerne les éléments corporels (biens matériels) tels que :
    • Matériel, mobilier, outillage,
    • Marchandises,
    • Equipements,
  • La seconde catégorie regroupe les éléments incorporels (biens immatériels) tels que :
    • Clientèle,
    • Enseigne,
    • Nom commercial,
    • Achalandage (c’est la part de la clientèle de passage qui est plus retenue par l’emplacement du fonds de commerce que par le commerçant ou l’activité qu’il exerce),
    • Droit au bail,
    • Certaines autorisations administratives, contrats de travail, d’assurance et d’édition,
    • Droits de propriété industrielle ou brevets, droits de propriété littéraire, marques et logiciels.

Eléments faisant partie du fonds commercial qui peuvent être cédés

Tous les éléments du fonds de commerce peuvent être cédés dans le cadre d’une transaction. Par contre, le local où est exercée l’activité commerciale ne fait pas partie du fonds de commerce, même si l’exploitant du fonds commercial est le propriétaire du local.

En outre, étant donné que le fonds professionnel est une universalité de fait, seuls des actifs le constituent. Par conséquent, les éléments suivants (saufs cas particuliers) ne peuvent être transmis au cessionnaire :

  • Les créances et les dettes,
  • Les contrats,
  • Les documents comptables,
  • Les immeubles,
  • Le droit de terrasse d’un restaurant ou d’un débit de boissons.

Contrat de cession du fonds de commerce 

La cession d’un fonds de commerce est l’acte, matérialisé par un contrat, par lequel la propriété du fonds commercial est transférée en contrepartie d’un prix de vente.

Pour une personne morale, le fonds de commerce peut être cédé indépendamment des autres actifs d’exploitation.

En effet, la cession du fonds de commerce est à distinguer de la vente des éléments du fonds : la distinction entre les deux opérations dépend du fait que la clientèle soit incluse ou non dans la vente.

La cession du fonds de commerce est établie soit par un acte authentique notarié, soit par un acte sous seing privé.

Etant donné qu’il regroupe plusieurs éléments corporels et incorporels qui lui confèrent une valeur commerciale, la cession d’un fonds de commerce est régie par plusieurs règles.

Votre comptable en ligne a listé pour vous les cinq mentions obligatoires sur l’acte de cession de fonds de commerce selon le Code de Commerce :

  1. Le prix de vente du fonds de commerce,
  2. Le nom du précédent vendeur ainsi que la date, la nature et le prix de l’acquisition pour les éléments incorporels, les marchandises et le matériel,
  3. L’état des privilèges et nantissements qui accompagnent le fonds de commerce,
  4. Les chiffres d’affaires et les bénéfices commerciaux réalisés durant les trois exercices qui précèdent celui de la vente du fonds de commerce,
  5. Les éléments relatifs au bail du fonds de commerce (date, durée, nom et adresse du bailleur et du cédant).

Si ces mentions font défaut, la nullité de la vente peut être demandée.

D’autres mentions, notamment celles qui garantissent la transmission de la clientèle (comme une clause de non concurrence ou des clauses de règlement des différends) peuvent y être ajoutées.

Il est également possible de signer une promesse avant la vente effective. Cette promesse de vente fond de commerce doit alors être accompagnée des mêmes mentions obligatoires.

Déclarations de l’acte de cession de fonds de commerce, taxes et séquestre notaire

1. Information préalable des salariés 

Dans le cas des entreprises de moins de 250 salariés, l’information de ces derniers est obligatoire au moins deux mois avant la signature du contrat.

Le texte prévu dans la Loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 permet ainsi aux salariés de proposer une offre de rachat tout en étants soumis à une obligation de discrétion.

2. Déclaration à la mairie 

Dans le cas où le fonds commercial cédé est localisé dans une zone de sauvegarde des commerces et de l’artisanat de proximité, le cédant doit adresser à la mairie une déclaration obligatoire préalable. Le risque étant qu’il puisse faire l’objet de ce que l’on appelle un « droit de préemption de la commune ».

Il s’agit d’une priorité accordée à la commune pour acquérir le bien afin de le rétrocéder à un autre commerçant / artisan.

Le cas échéant, la mairie disposera de deux mois pour exercer ce droit.

3. Enregistrement de l’acte de cession et déclarations fiscales 

Droits d’enregistrement 

L’enregistrement de l’acte de cession se fait par l’acquéreur (cessionnaire) auprès du bureau de l’enregistrement du service des impôts, avec un délai d’un mois après la signature de l’acte de cession.

Il permettra de déterminer le montant des droits d’enregistrement du fonds de commerce (ou de mutation) dont devra s’acquitter l’acquéreur, à moins qu’il n’ait, avec le cédant, prévu d’autres dispositions dans l’acte de vente du fond de commerce.

Les droits d’enregistrement sont proportionnels au prix de vente (0% du prix de vente de 0 à 23 000€, 3% de 23 000 à 200 000€ et 5% au-delà de 200 000€).

Imposition immédiate des bénéfices 

A cette occasion, le cédant doit clôturer ses comptes et faire plusieurs déclarations fiscales.

En effet, la cession du fonds de commerce entraîne l’imposition immédiate des bénéfices non encore taxés à la date de la signature du contrat :

  • bénéfices d’exploitation réalisés depuis la fin du dernier exercice taxé,
  • bénéfices en sursis d’imposition,
  • plus-values de cession d’éléments d’actifs immobilisés soumis à certaines spécificités dans la détermination et les modalités d’imposition.

Impôt sur le revenu 

L’impôt sur le revenu est perçu par voie de rôle et peut être exigé (en principe) dès la mise en recouvrement de ce rôle.

Cette imposition immédiate est provisoire et déductible de l’impôt ultérieurement établi au titre des revenus qui auront été perçus par le cédant durant l’année de la cession.

Par ailleurs, si l’exercice en cours au moment de la cession s’avérait être déficitaire, le déficit peut être déduit du revenu global d’exploitation.

Contribution économique territoriale (CET)

Si le contrat est conclu en milieu d’année, le cédant reste néanmoins redevable de la cotisation CET pour l’année toute entière. Toutefois, les parties peuvent ajouter une clause dans l’acte de cession du fonds de commerce qui prévoit que l’acquéreur supporte une partie de la cotisation.

Par contre, si la vente prend effet le 1er janvier de la nouvelle année, le cessionnaire sera imposé sur les bases d’impositions déclarées par le cédant.

L’acquéreur devra faire une déclaration provisoire avant le 1er janvier de l’année qui suit l’année de la vente du fonds de commerce et l’ancien exploitant devra également informer l’administration fiscale du changement d’exploitation dans ces délais.

TVA 

La cession du fonds de commerce suppose le paiement de la TVA due. L’exploitant, qui est redevable de la TVA et qui cède son activité, doit déposer dans un délai de 30 jours une déclaration de TVA au service des impôts dont il dépend.

S’il est inscrit sous le régime RSI, ce délai est de soixante jours.

L’opération est exonérée de la TVA quand la vente du fond commercial porte sur la globalité du fonds de commerce et quand l’acquéreur est lui-même redevable de cette taxe.

4. Déclaration au CFE 

L’acquéreur devra de facto créer une nouvelle société, ou bien, s’il exerce déjà une activité, déclarer un établissement secondaire.

Pour cela, il devra s’adresser au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) dont il dépend pour réaliser les déclarations légales et administratives requises comme, par exemple :

  • au registre du commerce et des sociétés (RCS),
  • au répertoire national des entreprises (SIREN),
  • aux services fiscaux ou au régime social des indépendants (RSI) selon le cas.

5. Publicité 

La cession d’un fonds de commerce doit être officialisée. La publication au Bodacc (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) de la cession du fonds de commerce doit être faite par l’acquéreur dans les trente jours qui suivent la conclusion du contrat.

Les créanciers peuvent faire opposition à la vente dans un délai de 10 jours à compter de la publication dans le Bodacc.

6. Séquestre notaire

Lors de la cession d’un fonds de commerce, le prix de vente est fixé pendant 3 à 5 mois, le temps que puissent être accomplies toutes les formalités nécessaires.

Cette disposition permet de protéger l’acquéreur d’éventuelles dettes fiscales ou dette fournisseurs, et d’éviter qu’il ne soit tenu pour solidairement responsable au cas où le cédant serait insolvable.

Un avocat ou un notaire peut être désigné comme intermédiaire pour conserver le produit de la vente bloquée et ainsi recevoir les éventuelles oppositions des créanciers.

Vous vous posez encore des questions à propos de la cession d’un fonds de commerce ? Vous souhaitez que SBA Compta s’occupe de cette démarche à votre place ? Contactez nos Business coachs et obtenez immédiatement votre devis gratuit Expert Comptable online.

Comment concevoir un tableau de bord efficace ? Guide complet pour des tableaux de qualité.

Comment élaborer un tableau de bord de gestion efficace ?

Pourquoi faire un tableau de bord d’entreprise ?

Un tableau de bord d’entreprise, c’est l’affichage graphique des indicateurs essentiel au pilotage de votre entreprise.

S’il est bien conçu, c’est un outil que vous pouvez consulter à tout moment, sans avoir besoin d’établir des rapports ou faire des calculs.

Et parce qu’il est présenté sous forme de graphiques plutôt que de chiffres, vous pouvez rapidement le comprendre sans avoir à parcourir de nombreux tableurs.

Concevoir un bon tableau de bord est particulièrement important pour les entreprises en croissance.

Créer un tableau de bord facile à lire vous aide à garder un œil sur plusieurs indicateurs à la fois, ce qui vous permet d’être plus concentré, et donc plus efficace, sur le pilotage de votre entreprise.

Comment concevoir un tableau de bord de qualité ?

Concevoir un tableau de bord efficace favorise l’action et optimise vos prises de décision.

Avant de passer à l’étape de la conception de tableau de bord, vous commencez par définir des objectifs clairs et déterminez l’utilisateur de chaque donnée.

Prenez le temps de réfléchir à :

  • Quelles décisions l’utilisateur final prendra sur la base des données récoltées.
  • Leur degré de familiarité avec les données ou les indicateurs financiers (KPI).
  • Combien de données ont-ils déjà.

1. Définissez la cible de votre tableau de bord

La conception d’un tableau de bord doit être axée sur votre utilisateur final.

Commencez par déterminer :

  • qui utilisera votre tableau de bord,
  • et comment il l’utilisera.

Même si vous créez ce tableau de bord pour votre propre usage, les réponses aux questions suivantes vous donneront les bases nécessaires pour le rendre vraiment utile :

  • Qui essayez-vous d’aider?
  • Que font-ils quotidiennement?
  • Quels sont leurs objectifs?
  • Quels indicateurs de performance clés, s’ils sont mesurés, les aideront à atteindre leurs objectifs?

2. Identifiez vos indicateurs clés

Posez-vous la question : « Quel est le problème que j’essaie de résoudre ? »

Le type de tableau de bord que vous créez dépend des métriques et des KPI que vous devez suivre.

En identifiant ces paramètres avant de faire un tableau de bord, vous comprendrez ce que vous essayez d’accomplir. Ainsi, vous aurez une feuille de route claire pour construire votre tableau de bord.

Il existe plusieurs types d’indicateurs :

  • Les indicateurs financiers
  • Les indicateurs d’activité
  • Les indicateurs de résultats
  • Les indicateurs de productivité
  • Etc.

En sélectionnant vos KPI, veillez à ce qu’ils soient alignés avec la stratégie de votre entreprise.

3. Définissez le contexte du tableau de bord

Pour choisir correctement les indicateurs que vous allez inclure lors de la conception du tableau de bord, vous demandez-vous :

  • qui va les utiliser?
  • qui va les déterminer?
  • et qui va en assurer le suivi?

4. Choisissez une périodicité

Pour créer un tableau de bord, il faut choisir une périodicité. La périodicité de l’indicateur peut être journalière, hebdomadaire, mensuelle, etc.

Le principal facteur déterminant pour le choix de cette périodicité est la perception des changements. Il est inutile suivre quotidiennement un indicateur dont la mesure change mensuellement, ou bien sur lequel on ne peut statuer et agir qu’après une période de plusieurs mois.

5. Calculez les écarts

Une fois les indicateurs définis, déterminez comment les mesurer puis regroupez-les dans un tableau. Généralement, les données sont regroupées selon :

  • L’historique (c’est à dire les chiffres réalisés lors des exercices précédents),
  • Les chiffres prévisionnels (objectifs définis pour une période considérée par les responsables et validés par la direction),
  • Les réalisations (les performances réelles obtenues à l’issue de la période considérée),
  • Les écarts par rapport à l’historique et par rapport aux prévisions.

Le calcul des écarts est important car, à titre d’exemple :

  • Pouvoir comparer à tout moment ses flux financiers réels et ses flux prévisionnels, c’est être en mesure de comprendre les disponibilités et les besoins de son entreprise.
  • Pouvoir analyser si les éventuelles difficultés de paiement de l’entreprise sont conjoncturelles ou structurelles, c’est être capable de mener les actions qui s’imposent.

6. Choisissez des indicateurs qui permettent l’action immédiate

Concevoir un tableau de bord efficace dépend de l’état actuel des indicateurs clés de l’utilisateur final.

Un tableau de bord efficace est conçu pour susciter une réaction de l’utilisateur, qu’il s’agisse de l’amener à tirer la sonnette d’alarme pour obtenir une réponse ou pour traiter le problème lors de la prochaine réunion des administrateurs.

7. Choisissez une solution technique

Enfin, avant de finaliser la création d’un tableau de bord, il faut choisir la forme qu’il va prendre : tableau, graphique, ratio ou autre.

Le support est également décisif, dans la mesure où il va déterminer la facilité avec laquelle vous pourrez mettre à jour les données sources de votre tableau de bord :

  • tableur Excel,
  • service spécialisé SaaS sur internet,
  • outil de reporting intégré dans votre suite BI,
  • application réalisée grâce à une collection Bootstrap ou autre support.

Lorsque vous choisirez le support technique pour faire votre tableau de bord, pensez à privilégier :

  • la simplicité de l’outil,
  • le confort,
  • la convivialité.

Cet outil sera alimenté en données (généralement soit en important un fichier Excel soit en effectuant un lien entre les bases de données) par :

  • un logiciel de comptabilité,
  • un ERP,
  • un CRM,
  • un fichier Excel,
  • une base de données,
  • un logiciel de gestion comptable,
  • une datawarehouse,
  • ou par plusieurs sources en même temps !

Enfin, choisissez de quelle manière le tableau de bord va être distribué et présenté à ses destinataires (envoyé par email, copié dans un répertoire dédié ou distribué sous format papier).

Bien choisir les indicateurs et la solution technique pour une gestion efficace

4 types tableaux de bords vraiment utiles aux dirigeants d’entreprises

Il est possible de ne pas se limiter à un seul tableau de bord. Vous pouvez et vous devez créer plusieurs tableaux de bord à des fins différentes.

Un tableau de bord exécutif, pour la direction

Les dirigeants d’entreprises ont besoin que l’information sur leur entreprise soit :

  • accessible,
  • facile à comprendre,
  • et exacte.

L’objectif de concevoir un tableau de bord exécutif est de donner aux entrepreneurs une vue d’ensemble sur la performance de leur entreprise dans tous les projets.

Il permet de répondre à des interrogations comme :

  • Quelle est la progression des bénéfices du mois ?
  • Qui a le plus vendu ?
  • Qui travaille sur quoi ?
  • L’équipe est-elle pleinement impliquée ?
  • Quels sont les résultats prévus vs. les résultats réels ?
  • Qui est dans la liste des débiteurs ?

Un tableau de bord financier

Un indicateur financier est une valeur quantifiable qui indique si une entreprise génère des revenus et des profits.

Chaque entrepreneur est soucieux de sa performance financière. Bien qu’un expert comptable s’occupe sans doute de toutes vos dépenses, revenus et budgets, vous devez également avoir une visibilité sur les plus importants indicateurs financiers de votre entreprise.

Le moyen le plus rapide et le plus efficace de suivre les performances financières de votre entreprise est de mettre en place un tableau de bord avec les indicateurs de performance clés qui traduisent sa “santé” financière.

Un tableau de bord commercial

Faire un tableau de bord commercial vous offre un aperçu immédiat des performances de vente de votre équipe. Ainsi, vous pouvez aider votre entreprise à atteindre ses objectifs de rentabilité.

Le tableau de bord des ventes convertissent les données en éléments d’information facilement exploitables, vous donnant un aperçu instantané sur les chiffres de votre entreprise.

Créer un tableau de bord commercial vous permet de répondre à des questions comme:

  • Quels est le nombre de nouveaux prospects ce mois-ci ?
  • Quel est le taux moyen de conversions ?
  • Quelles sont les prévisions de ventes de telle ou telle période ?
  • Quelle est l’évolution des ventes d’un mois sur l’autre ?
  • Quels sont les progrès par rapport au mois dernier ?

Un tableau de bord marketing

Concevoir un tableau de bord marketing vous permet de suivre vos indicateurs marketing sur une base quotidienne, hebdomadaire et mensuelle. Cela doit aider votre équipe marketing à améliorer immédiatement les performances en cas de problème.

Créer un tableau de bord marketing vous aide à répondre à la question « quelles sont les performances de mon entreprise ? » sur les aspects suivants :

  • trafic web,
  • nombre de prospects,
  • taux de conversions,
  • entonnoir de vente,
  • sources de trafic,
  • etc.

Quand mettre en place un Tableau de bord?

Parce qu’il a une visibilité optimale sur son activité, l’entrepreneur qui connaît bien ses flux opérationnels est apte à prendre des décisions éclairées. Et surtout, il peut passer plus de temps sur les activités qui génèrent du chiffre d’affaires.

Commencez donc à utiliser vos indicateurs de performances dès les démarrages de votre activité.

Ce sont des outils très efficaces pour mesurer le progrès de votre entreprise vers vos objectifs et vos stratégies.

Pensez à créer un tableau de bord clair et synthétique et les y rassembler. Cela vous permettra de :

  • prendre vos décisions en étant suffisamment informé,
  • rassurer vos banquiers et investisseurs (c’est un outil de communication efficace).

Les bonnes pratiques pour construire un tableau de bord efficace, clair et synthétique

Les bonnes pratiques pour construire son tableau de bord

On trouve encore trop souvent des tableaux de bord inadaptés aux besoins des entreprises et par conséquent, pas très efficaces.

Lorsque vous décidez de concevoir un tableau de bord, vous devez veiller à ce qu’il soit :

  • simple à utiliser,
  • adapté aux besoins des destinataires,
  • et pertinent.

Limiter le nombre d’indicateurs suivis et se focaliser sur l’essentiel 

S’il est noyé dans une masse de données, un tableau de bord peut vite devenir illisible. De préférence il doit se limiter à une page et aller droit à l’essentiel.

Veiller à la traçabilité des données fournies par le tableau de bord 

Les données du tableau de bord doivent être vérifiables et on doit pouvoir remonter à leurs sources.

Hiérarchiser les indicateurs de performance

Les métriques n’ont pas tous la même importance mais ils « déversent » tous dans un ou plusieurs indicateurs principaux (le chiffre d’affaires par exemple). Il faut donc les hiérarchiser par ordre d’importance.

A titre d’exemple, le délai de traitement des réclamations fait partie d’un indicateur qui mesure la qualité de vos prestations. C’est ce dernier qui détermine la justesse de la politique des prix pratiqués (par rapport à la concurrence) qui va conditionner les ventes de l’entreprise et par conséquent son chiffre d’affaires.

Veiller à ce que les futurs utilisateurs du tableau de bord participent activement à sa conception

Et proposent des solutions et des KPI adaptés à leurs besoins. En effet, leur participation permet d’assurer leur acceptation du tableau de bord final et de réduire le risque de faire des mauvais choix lors de sa conception (indicateurs non pertinents, excès d’informations, etc.)

Ne pas imposer vos vues sur les autres 

Le tableau de bord doit venir des utilisateurs afin qu’il puisse être approprié par eux, ils doivent donc être impliqués activement dans le processus

Pour conclure, concevoir un bon tableau de bord est étroitement lié aux objectifs que vous vous êtes fixés et aux indicateurs de performance que vous avez mis en place. Votre tableau de bord doit vous permettre un pilotage d’entreprise efficace, et une réaction en temps et en heure pour « rectifier le tir » si nécessaire.

6 compétences et qualités interpersonnelles d’entrepreneurs à succès

6 compétences de base en relations interpersonnelles - compétences et qualités entrepreneuriales

En tant qu’entrepreneur, vous devrez travailler en étroite collaboration avec d’autres personnes – c’est là qu’il est essentiel d’établir d’excellentes relations avec votre équipe, vos clients, vos fournisseurs, vos actionnaires, vos investisseurs et d’autres.

Certaines personnes sont plus douées que d’autres dans ce domaine. Heureusement, vous pouvez apprendre et améliorer ces qualités d’entrepreneur et devenir un communicant plus efficace.

Le perfectionnement des 6 compétences entrepreneuriales décrites ci-dessous vous aidera à mener à bien votre projet d’entrepreneuriat :

1. Compétence entrepreneuriale : le leadership

Entre autres compétences entrepreneuriales nécessaires, la compétence en leadership peut faire la différence entre un entrepreneur qui rame et un entrepreneur prospère.

Comment développer ses compétences entrepreneuriales et devenir un bon leader ?

  • Croyez en vous et en votre équipe sans ego.
  • Nourrissez votre enthousiasme.
  • Partagez votre vision.
  • Fixez des limites, soyez juste mais ferme.
  • Déléguez et responsabilisez vos collaborateurs.
  • Donnez du feedback à vos collaborateurs.

2. Compétence entrepreneuriale : la communication

Pour avoir le profil de l’entrepreneur à succès, vous devez être capable de bien communiquer. Vous devez être capable de vendre votre vision à vos investisseurs, à vos prospects et aux membres de votre équipe.

Entrepreneur : comment développer votre aptitude à mieux communiquer ?

  • Choisissez le moment opportun pour parler.
  • Interprétez les indices non verbaux comme la posture, les expressions et les gestes de votre interlocuteur.
  • Soyez clair au sujet des produits livrables, des échéanciers et des résultats. Veillez à ce qu’ils correspondent bien aux attentes.
  • Faites face aux conflits de manière productive.
  • Soyez concis dans vos paroles et allez droit au but, de façon précise et ciblée.
  • Communiquez en toute confiance votre Proposition Unique de Vente (USP) et ce qui vous différencie de tous les autres sur le marché.
  • Souriez, apprenez à bien vous présenter, et essayez de rester positif.

3. Qualité entrepreneuriale : l’écoute

La communication verbale implique à la fois la parole et l’écoute. En entreprise, l’écoute est une qualité entrepreneur essentielle pour l’établissement de bonnes relations entre les différents membres d’une équipe.

La capacité d’écoute a également un impact important sur l’interaction d’une entreprise avec ses clients et fournisseurs.

Comment améliorer votre capacité d’écoute ?

  • Concentrez-vous sur la personne qui parle et regardez-la dans les yeux.
  • Limitez toutes les distractions qui peuvent vous déconcentrer.
  • Travaillez votre langage corporel : hochez de la tête pour montrer que vous êtes d’accord, reproduisez le contact visuel que vous a donné la personne qui vous parle….
  • Soyez patient et laissez votre interlocuteur parler.
  • Posez des questions pour mieux comprendre.
  • N’interrompez pas votre interlocuteur.

4. Qualité entrepreneuriale : l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est apparue sur la scène ces dernières années comme la « sauce secrète » du succès dans le monde de l’entrepreneuriat.

L’intelligence émotionnelle améliore l’efficacité sociale d’un individu, l’un des éléments importants du succès d’un entrepreneur.

Comment développer votre intelligence émotionnelle d’entrepreneur ?

  • Connaissez-vous vous-même. La conscience de soi est à la base d’une intelligence émotionnelle élevée.
  • Soyez transparent et dites la vérité.
  • Reconnaissez vos défauts et vos erreurs.
  • Autorégulez-vous et gardez le contrôle de vos émotions.
  • Soyez empathique et mettez-vous à la place des autres.

5. Compétence entrepreneuriale : la négociation

Êtes-vous un bon négociateur ?

L’aptitude à la négociation est une compétence entrepreneur capitale : vous devez non seulement négocier des prix compétitifs, mais vous devez aussi être en mesure de résoudre les différends entre les gens de manière positive et mutuellement bénéfique.

Comment augmenter votre pouvoir de négociation ?

  • Planifiez et laissez peu de choses au hasard.
  • Soyez patient, persévérant et créatif.
  • Écoutez, écoutez et écoutez encore.
  • Pratiquez le jeu de rôles et exercez-vous avec la technique d’inversion.
  • Faites preuve d’empathie et travaillez votre sens de l’humour.
  • Adoptez une approche axée sur les résultats et les relations.
  • Restez ouverts aux compromis.
  • Restez flexible.

6. Qualité entrepreneuriale : l’éthique

Traitez-vous avec les gens sur la base du respect, de l’intégrité, de l’équité et de la véracité ? Pouvez-vous diriger de manière éthique ?

Une éthique entrepreneuriale saine est une qualité entrepreneur qui aide à développer des relations fondées sur la confiance et le respect mutuels.

Comment avoir un comportement professionnel éthique ?

  • Managez par la confiance.
  • Privilégiez le côté humain des tâches et projets.
  • Pronez l’intégrité, l’humilité et l’honnêteté.
  • Respectez l’environnement.

Pour finir ..

L’apprentissage, la compréhension et la pratique de ces six compétences et qualités entrepreneuriales vous donneront la confiance et l’assurance dont vous avez besoin pour bien mener vos interactions professionnelles et mieux gérer vos projets.

D’autres qualités et compétences entrepreneuriales sont requises pour réussir votre business et devenir un entrepreneur à succès :

Compétences & qualités interpersonnelles des entrepreneurs à succès.

Comment devenir plus productif? 12 conseils pratiques pour les entrepreneurs pressés

Augmenter sa productivité au travail : 12 conseils ultimes pour accomplir plus !

La productivité d’une entreprise est très liée à la productivité personnelle. Dans un contexte plus large, les actions ou les décisions de l’entrepreneur affectent largement la productivité de l’entreprise.

Emails, appels téléphoniques réunions… La journée se déroule à un rythme effréné et vous avez l’impression de ne pas avoir assez de temps pour tout faire ! Il est peut-être temps d’apprendre à améliorer sa productivité et être plus efficace au travail.

Voici nos conseils :

  1. Optimisez votre temps de travail
  2. Évitez le mode multi-tâches
  3. Démarrez tôt
  4. Prenez des pauses
  5. Évitez les distractions

 

1. Optimisez votre temps de travail

Vous seriez surpris de savoir combien de temps glisse entre vos doigts. Vérifier le courrier électronique, chatter sur whatsapp, discuter avec les collègues, etc. Tout ceci vous fait perdre des minutes précieuses.

Ces minutes s’étendent en heures et vous serez surpris que la journée soit déjà terminée.

Comment être plus productif et optimiser son temps de travail?

Suivre le temps passé à réaliser chaque activité permet de mieux gérer votre agenda. Vous pouvez utiliser la technique traditionnelle (chronomètre, stylo, feuille) ou opter pour la version numérique avec les nombreuses applications entrepreneurs pour gagner du temps.

Après quelques jours passés à suivre vos activités, vous saurez combien de temps accorder aux activités à forte valeur ajoutée et aux activités secondaires (parfois contre-productives).

Le but étant de limiter le temps alloué à ces dernières et d’augmenter sa productivité.

2. Évitez le mode multi-tâches

Pouvoir réaliser correctement plusieurs tâches en même temps avec un niveau de concentration élevée relève de la science fiction.

Par ailleurs, une fois déconcentré, il faudra en moyenne quinze minutes pour se remettre sur les rails. Si vous pensiez gagner en productivité avec le mode multi-tâches, arrêtez tout de suite!

Comment être plus productif en ne faisant qu’une chose à la fois?

Pour être plus productif, ne vous laissez pas déconcentrer ! Autant faire une chose et une seule à la fois, la faire correctement et rapidement, puis passer à une autre activité (une fois la précédente terminée).

Essayez également de vous focaliser en priorité sur les tâches les plus ardues, à savoir celles qui nécessitent le plus de concentration, et laissez les autres pour les moments où votre activité cérébrale est moins intense, en fin de journée par exemple.

3. Développez votre curiosité

« Je n’ai aucun talent particulier. Je ne suis que passionnément curieux » – Albert Einstein

La curiosité vous aide à comprendre comment les choses fonctionnent, pas seulement les accepter telles qu’elles sont. En comprenant le fonctionnement des processus, vous êtes en mesure de les optimiser, de les rendre plus efficaces et plus productifs.

Un entrepreneur curieux et proactif voit les problèmes sous différents angles et essaye de trouver des solutions alternatives pour accomplir ses missions avec plus d’efficacité afin d’augmenter sa productivité.

Comment réveiller votre curiosité d’entrepreneur et améliorer votre productivité?

Pour développer un esprit curieux, il faut être ouvert à tout. Apprendre, désapprendre. Ne rien tenir pour acquis.

Voyagez, soyez ouvert aux gens de cultures différentes, sortez de votre environnement habituel, lisez beaucoup, et lisez sur tout types de sujets.

Il y a tellement de choses intéressantes qui vous donneront l’appétit d’apprendre, d’appliquer de nouvelles choses au travail et de booster votre productivité.

4. Démarrez tôt

La productivité n’est jamais un accident. Choisir d’être un entrepreneur productif est une décision consciente – une volonté de faire mieux avec le temps dont on dispose.

Les entrepreneurs lève-tôt, eux, ont tendance à être plus productifs pour diverses raisons :

  • Avoir plus de temps pour se concentrer sur des tâches importantes pendant que le reste du monde dort. Cela se traduit également par moins d’interruptions.
  • Le cerveau a tendance à être plus alerte le matin. Si vous êtes capable de vous concentrer sans interruption en début de journée, vous obtiendrez de meilleurs résultats.
  • Vous avez tendance à prendre de meilleures décisions et à penser plus clairement le matin que l’après-midi et le soir. Le fait de vous fixer des objectifs dès le départ vous aidera à les atteindre.

Comment démarrer sa journée d’entrepreneur pour être efficace au travail?

  • Fixez une heure à laquelle vous prévoyez de vous réveiller et tenez-vous y. La chose la plus importante à garder à l’esprit est la cohérence.
  • Commencez à vous coucher plus tôt que d’habitude. De cette façon, vous aurez suffisamment d’heures de sommeil.
  • Trouvez une bonne raison pour vous lever tôt ! Par exemple, pensez à quelque chose de positif que vous avez l’intention d’accomplir. Dites-vous que vous pourrez quitter le travail plus tôt si vous arrivez au travail plus tôt.

5. Prenez régulièrement des pauses

Vous ne pouvez pas donner 100% de vous-même indéfiniment, votre corps vous fera savoir quand il est temps de prendre une pause.

N’attendez pas qu’il se manifeste sous forme de burn-out, soyez à l’écoute de vos signes de stress et sachez reconnaître vos agents stresseurs afin d’anticiper l’épuisement.

Prendre des pauses rafraîchit également l’esprit, reconstitue vos ressources mentales et vous aide à devenir plus créatif.

Vous serez également plus efficace au travail par la suite et vous aurez plus de recul pour trouver facilement des solutions à un éventuel problème.

Comment être efficace au travail en s’octroyant des pauses?

Afin de prévenir l’épuisement, vous devez vous aménager des moments pour vous reposer et récupérer :

  • prenez le temps de socialiser,
  • méditez, connectez-vous avec vous-même ou avec la nature,
  • faites des “micro-sieste” au bureau ,
  • riez, amusez-vous, détendez-vous, faites des choses agréables,
  • pratiquez une activité sportive régulière,
  • dormez suffisamment.

6. Utilisez les nouvelles technologies mais n’abusez pas

Les nouvelles technologies mettent à votre disposition un large panel d’outils pouvant vous aider à optimiser votre temps de travail.

Comment être plus productif et utiliser la technologie à votre avantage?

De nos jours, il existe de nombreuses solutions logicielles pour aider les entreprises à automatiser presque toutes leurs tâches et ainsi augmenter sa productivité.
De la facturation à la communication, tout est possible avec les IT.

La gestion administrative occuperait en moyenne 142 jours de travail par an en dans les PME en France, selon l’étude réalisée par Plum Consulting (2017). Elle occuperait également 131 jours de travail par an pour une microentreprise.

Ce temps “perdu” serait dédié à près de 80% à des tâches comme la facturation, le recouvrement, la fiscalité, la paie ou encore la comptabilité.

Rien qu’en choisissant l’expertise comptable digitale, vous gagneriez un temps conséquent que vous pourriez dédier à des missions plus rentables et génératrices de croissance.

Mettez toutes les chances de votre côté pour réussir votre projet entrepreneurial !

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7. Gardez votre bureau agréable et organisé

De même, si vous maintenez tout en ordre, rangé là où il est supposé l’être, vous aurez beaucoup plus de temps pour travailler sur des tâches importantes, faire avancer les choses et améliorer votre productivité.

Comment améliorer votre espace de travail pour gagner en productivité?

  • Assurez-vous que tout a une place spécifique, même si cet endroit est dans une pile de papiers sur votre bureau.
  • Utilisez les possibilités d’entreposage vertical pour améliorer votre flux de travail et votre efficacité au travail.
  • Ajoutez quelques plantes vertes autour de votre bureau.
  • Nettoyez vos câbles.

Ces petites astuces peuvent ne prendre que quelques minutes. Néanmoins, même de petits changements peuvent faire une énorme différence dans l’organisation et la productivité de votre entreprise.

8. Ne vous enlisez pas !

Il faut s’assurer de ne pas se laisser prendre dans des détails qui ne sont que des  » faux-problèmes” – des questions mineures qui vous font perdre de l’attention et de la productivité.

Comment éviter la procrastination et améliorer la productivité?

Par exemple, plutôt que d’insister pendant deux jours sur la police à utiliser dans un rapport, cessez d’essayer de réinventer la roue et choisissez une police qui est généralement acceptée en entreprise. Vous n’êtes pas graphiste, alors passez à autre chose.

Apprenez à reconnaître les faux-problèmes.

Ainsi, vous apprendrez à reconnaître ce qui est important et ce qui ne l’est pas, ce qui se traduira par une optimisation de votre productivité.

9. Évitez les distractions

Lorsqu’il s’agit de productivité, c’est notre capacité de concentration qui détermine notre niveau de production.

Les réseaux sociaux, les médias, internet… sont tout autant de distractions auxquelles vous devez faire face dans votre quotidien.

Comment réduire les distractions et améliorer sa productivité ?

Afin de focaliser toute votre attention et être plus efficace au travail, veillez à vous déconnecter des sources de perturbations.

  • Mettez votre téléphone en mode silencieux (l’éteindre serait même mieux).
  • Fermez toutes les applications de réseaux sociaux et autres distractions du web.
  • Fermez la porte et les fenêtres.

Vous pouvez également pratiquer une séance rapide de méditation après laquelle vous vous sentirez plus frais, plus concentré et plus créatif.

10. Prenez soin de vous

Dans votre vie d’entrepreneur, vous gérez beaucoup plus de problèmes qu’il ne le faudrait, vous sautez des repas et passez votre journée à courir de tâche en tâche, essayant de tout faire avant de vous réveiller pour recommencer.

Cela peut être épuisant à la longue, et avoir un impact énorme sur votre santé mentale et physique.

Prendre soin de soi, c’est avoir un peu de « moi » au milieu de votre journée bien remplie. Favorisez la relation que vous entretenez avec vous-même. Donnez à tout votre être (esprit, corps, âme) exactement ce dont vous avez besoin pour être plus productif.

Comment prendre soin de soi pour gagner en productivité?

Des choses simples peuvent faire une énorme différence dans votre efficacité au travail :

  • Commencez chaque journée par 2 à 3 minutes d’étirements et de respiration profonde. Cela apporte de l’oxygène à votre cerveau et prépare votre corps à bouger.
  • Recevez un calin de quelqu’un. Les câlins augmentent le sentiment de bien-être.
  • Mangez sainement. Prenez trois repas équilibrés chaque jour avec des collations “healthy” si vous avez faim.
  • Hydratez-vous ! Buvez beaucoup d’eau tout au long de la journée et utilisez des rappels sur votre téléphone si nécessaire.
  • Faites du sport régulièrement. Même le simple fait de faire une marche rapide dans le couloir peut faire une différence.
  • Entourez-vous de gens positifs. Cela vous aidera dans les moments difficiles.
  • Dormez suffisamment : dormir environ 7 heures par nuit améliorera votre système immunitaire et votre concentration.
  • Essayez de trouver des moments de détentes pour prendre du recul et relativiser sur vos problématiques.

11. Méditez

La méditation est une méthode simple et efficace qui peut vous aider à améliorer votre productivité. Si vous êtes complètement détendu, votre esprit fonctionnera avec plus d’efficacité.

Au-delà des connotations religieuses et mystiques, la méditation régulière peut être considérée comme une sorte de “ménage mental” qui vous aide à :

  • vous débarrasser des pensées négatives et des soucis persistants,
  • améliorer votre créativité,
  • booster votre mémoire,
  • renforcer votre capacité de planification,
  • bien gérer votre stress,
  • améliorer votre productivité.

Comment faire de la méditation pour favoriser votre bien être au travail?

L’idée de base de la méditation est très simple : vous n’avez qu’à garder votre esprit frais et vous concentrer sur votre respiration.

Il est recommandé de suivre une méditation guidée. Vous pouvez trouver sur Youtube divers enregistrements audio de méditation guidée.

Et même si vous n’avez pas beaucoup de temps, pourquoi ne pas télécharger les podcasts 3 minutes de méditation en pleine conscience proposée par Christophe André sur Radio France ? Ainsi, vous aurez toujours à disposition dans votre téléphone ou sur votre ordinateur, pour pouvoir déconnecter dès que le besoin d’en fera sentir.

12. Travaillez votre positivité !

Un état d’esprit positif peut avoir un impact profond sur la qualité de votre vie, vos relations mais aussi sur votre travail. Si vous avez besoin d’être plus productif, assurez-vous d’apporter votre attitude positive.

Votre attitude positive affecte indirectement votre productivité en améliorant des facteurs comme l’état d’esprit, la motivation, la concentration et l’énergie.

Comment développer une attitude positive pour booster votre productivité?

  • Évitez de perdre votre temps à vous plaindre. Mettez plutôt votre énergie dans l’action positive de faire quelque chose pour améliorer la situation.
  • Protégez-vous contre les gens négatifs, en les évitant au maximum.
  • Travaillez votre confiance : si vous approchez quelque chose avec confiance, en pensant : « Je suis capable de grandes choses », vous accomplirez votre projet en un rien de temps.
  • Faites des compliments sincères le plus souvent possible : les éloges sincères tout au long de la journée équilibrent la nature savoureuse des conversations et des échanges entre collaborateurs.
  • Bâtissez une culture d’entreprise axée sur l’empathie, la gratitude et le respect.

La productivité d’une entreprise est liée à la productivité personnelle de son entrepreneur.

Vous pouvez être plus productif en moins de temps si vous maximisez vos efforts pour mettre en pratique les conseils mentionnés ci-dessus.

Ces conseils ne s’appliquent pas seulement pendant que vous travaillez. Ces 12 habitudes vous aideront à développer les bonnes compétences entrepreneuriales requises pour réussir dans votre parcours de l’entrepreunariat. Consultez également notre article sur les qualités et compétences personnelles d’un bon entrepreneur.

Les 7 qualités et compétences personnelles d’un bon entrepreneur

les caractéristiques personnelles d’un entrepreneur- qualités et compétences entrepreneurialesDe nombreux entrepreneurs pensent que le facteur le plus important qui déterminera leur succès dans la création et la gestion d’une entreprise est lié à leur expérience et à leurs compétences générales dans leur coeur de métier.

Mais en réalité, les entrepreneurs les plus prospères développent un certain nombre de compétences personnelles qui les aident à atteindre leurs objectifs.

Voici le top 7 des compétences et qualités personnelles d’un entrepreneur pour réussir son business.

1. Qualité entrepreneuriale : être optimiste

L’optimisme est au premier rang des qualités des entrepreneurs qui réussissent.

En effet, l’optimisme aide les entrepreneurs à résoudre les problèmes de façon plus efficace en se concentrant sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

L’optimisme favorise également la pensée créative et l’émergence de nouvelles idées, produit une tendance à agir, stimule la confiance en soi et la persévérance et permet de mieux rebondir après un échec.

Comment cultiver votre optimisme?

  • Habituez-vous à raisonner en termes de solution.
  • Recherchez des perspectives et des preuves positives.
  • Acceptez vos erreurs, celles des autres et passez à autre chose.
  • Entourez-vous de gens positifs.
  • Encouragez un dialogue ouvert avec des personnes de tous horizons.

2. Compétence entrepreneuriale : développer sa vision stratégique

« Les bons chefs d’entreprise créent une vision, articulent la vision, s’approprient passionnément la vision et la mènent sans relâche à terme« , Jack Welch (ancien Président du groupe General Electric).

L’une des qualités les plus importantes pour un entrepreneur est d’avoir une vision claire du :

  • type d’entreprise à bâtir,
  • produit à proposer,
  • et du type de clientèle à satisfaire.

Avoir une vision entrepreneuriale claire et puissante, c’est être capable de définir une stratégie à long terme (au moins 5 ans) et de s’y tenir.

Comment concrétiser votre vision entrepreneuriale?

  • Définissez clairement l’objectif et l’orientation de votre entreprise.
  • Affichez et reflétez les forces, la culture et les valeurs uniques de votre entreprise.
  • Inspirez l’enthousiasme et l’engagement chez les membres de l’entreprise.
  • Mettez les gens au défi de se surpasser et de tendre la main.

3. Compétence entrepreneuriale : savoir prendre des initiatives

Les meilleurs leaders sont proactifs. Ils n’attendent pas que quelqu’un d’autre leur dise quoi faire. Ils prennent l’initiative de trouver et de résoudre les problèmes, de relever les défis et d’en créer de nouveaux.

Comment développer votre sens de l’initiative?

  • Ne restez jamais inactif : cherchez toujours des solutions innovantes et des approches plus efficaces.
  • Faites davantage que ce que l’on attend de vous.
  • Exprimez-vous et partagez vos idées.
  • Faites des tests et des simulations jusqu’à ce que vous y arrivez.
  • Saisissez toutes les occasions qui se présentent.
  • Soyez toujours prêt.
  • Faites de l’autopromotion.
  • Posez beaucoup de questions.

4. Qualité entrepreneuriale : être responsable

Votre rôle d’entrepreneur comporte des responsabilités et vous devez démontrer votre capacité à les assumer au quotidien.

Vous devrez également garder à l’esprit vos principales responsabilités de leader dans la gestion de votre business :

  • bâtir une entreprise durable,
  • développer les meilleurs produits et services,
  • améliorer continuellement votre Business Model,
  • etc.

Comment assumer vos responsabilités d’entrepreneur ?

  • Faites preuve de courage et aspirez à un changement positif.
  • Engagez-vous dans une réflexion à long terme.
  • Communiquez de façon fluide avec votre entourage : vos équipes, vos clients, vos fournisseurs…
  • Mettez en place des résolutions collectives de problèmes.

5. Qualité entrepreneuriale : être persévérant

La persévérance est NÉCESSAIRE si vous recherchez le succès entrepreneurial.

Ce qui vous définit, ce n’est pas le nombre de fois où vous tombez, mais la façon dont vous vous relevez. L’échec est lié à l’esprit d’entreprise parce que : « Quand les gens réussissent, ils font la fête, mais quand ils échouent, ils réfléchissent. C’est pourquoi toutes les grandes choses viennent de l’échec. » Tony Robbins‏, entrepreneur et auteur à succès.

Comment booster votre persévérance ?

  • Adoptez la patience.
  • N’écoutez pas vos pensées négatives.
  • Surmontez votre faible résilience personnelle.
  • Assurez-vous de ne jamais perdre de vue votre « vision ».
  • N’abandonnez pas et ne lâchez rien !

6. Compétence entrepreneuriale : oser prendre des risques

La prise de risque est un élément indispensable du leadership. Mais prendre des risques sans comprendre les nuances d’un défi serait téméraire.

Comment réussir en prenant des risques ?

  • Écoutez votre intuition et n’ayez pas peur de la suivre.
  • Commencez par de petits pas.
  • Ne laissez pas « ce que vous pensez savoir” guider toutes vos actions.
  • Soyez prêt à faire des erreurs et n’en ayez pas peur.

7. Qualité entrepreneuriale : être résilient

La véritable force d’un leader n’est pas sa performance dans les bons moments, mais plutôt la force émotionnelle, le courage et le professionnalisme dont il fait preuve dans les moments les plus difficiles.

Pour les entrepreneurs, la résilience consiste à repenser la façon dont ils voient les revers : apprendre à les considérer comme des catalyseurs de croissance et de progrès plutôt que comme des menaces à éviter.

Comment cultiver votre capacité de résilience?

  • Prenez du recul, passez vos erreurs en revue et analysez-les calmement.
  • Prenez des risques mesurés et essayez de nouvelles idées.
  • Faites des pauses : la résilience signifie parfois savoir quand s’arrêter pour mieux redémarrer.
  • Soyez ouvert au lâcher-prise sélectif des choses qui ne fonctionnent pas, et prenez conscience que lâcher-prise ne signifie pas baisser les bras.
  • Organisez vos tâches quotidiennes et vos projets autour de sur quoi vous avez le plus d’impact.
  • Faites confiance à votre sagesse intérieure.

L’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde. Le stress et le dur labeur qui l’accompagnent découragent beaucoup de gens.

Si vous voulez être un porteur de projet qui réussit, suivez ces quelques conseils pour adopter la bonne attitude.

Les 7 qualités et compétences personnelles d’un bon entrepreneur

Tout savoir sur le pacte d’associés et le pacte d’actionnaires

Pacte d'associés et pacte d’actionnaires  - Ce qu'il faut savoir

L’une des étapes critiques lors de l’établissement d’un nouveau projet est le choix de ses partenaires.

Vos partenaires vont constituer ensemble le capital social de l’entreprise nouvellement créée ainsi que la rédaction et l’approbation du pacte d’actionnaires ou pacte d’associés de votre société.

Qu’ils soient minoritaires ou majoritaires dans leur participation au capital, les associés doivent convenir d’un pacte d’actionnaires ou d’associés. Ce pacte a pour but de diminuer le risque qu’il y ait conflits entre associés en prenant des dispositions en amont.

Ces risques se présentent :

  • quand les rôles ne sont pas définis clairement,
  • quand certains endossent plusieurs fonctions incompatibles,
  • ou lorsque les associés ne partagent pas les mêmes objectifs pour l’entreprise.

Afin de limiter les préjudices en matière de contentieux et de litiges, le pacte d’actionnaires tente d’établir des règles qui :

  • régissent le mode de gouvernance de la société
  • et qui définissent les rôles de chacun des associés.

Pacte d’associés vs pacte d’actionnaires : quelle différence?

Le pacte d’actionnaires ou pacte d’associés représentent un seul et même document.

La seule petite différence concerne la forme juridique : le premier est destiné aux SA ou SAS et le second concerne les SARL.

Le pacte d’associés : de quoi s’agit-il ?

Un pacte d’associés ou pacte d’actionnaires est un contrat écrit et signé entre associés (SARL) ou actionnaires (SA, SAS) d’une même société, qui fixe des points d’accord validés entre eux.

Il définit les règles qui s’appliquent pour l’administration et la gestion de l’entreprise et pour certaines situations qui peuvent se présenter, ou pour éviter des déséquilibres entre les partenaires. Par exemple, on pourra rédiger des clauses d’exclusivité, des clauses commerciales spécifiques ou encore des clauses de répartition des administrateurs.

Le pacte d’associés permet de définir les règles entre les partenaires.

Il ne fait pas partie des statuts d’entreprise et est donc extra-statutaire.

A la différence des statuts de la société qui sont publics, le pacte d’associés reste secret et confidentiel : son contenu n’est connu que de ses signataires. Toute autre personne à qui il serait permis de le lire est tenue par le secret professionnel.

Cette confidentialité permet aux actionnaires de prévoir un grand nombre de situations et de rédiger des clauses afin de pouvoir les gérer le cas échéant. Par exemple, si un actionnaire souhaite se retirer de la société, le pacte d’actionnaires peut prévoir à qui et selon quelles priorités et conditions il peut vendre ses parts.

Quel est l’intérêt du pacte d’actionnaires? à quoi sert-il?

Le pacte d’associés est un document juridique extra-statutaire multi-fonctions. Il n’est pas obligatoire mais peut être un excellent outil de gestion pour :

  • organiser le fonctionnement de l’entreprise, la communication entre les partenaires, les modes de contrôle et d’audit, les restrictions commerciales éventuelles…
  • améliorer les mouvements des titres,
  • faciliter les transitions de type introduction en bourse, entrée de nouveaux actionnaires, etc.
  • apporter des réponses sur des sujets stratégiques, tels que les levées de fonds, la revente des parts, les augmentations de capital…
  • résoudre les différentes situations de blocage fréquents dans une entreprise gérée par plusieurs associés.
  • veiller à la bonne transmission des parts de l’entreprise à un membre de la famille d’un associé (ex. en cas de décès d’un des associés).
  • octroyer plus de pouvoir aux actionnaires disposant de moins d’actions que leurs homologues en garantissant une gouvernance égalitaire en dépit de la répartition inégalitaire des actions.

Comment rédiger un pacte d’actionnaires ?

Le pacte d’actionnaires n’a pas besoin d’être rédigé par un avocat ou un notaire. Cependant, il est vivement recommandé qu’il soit relu et vérifié par un professionnel du droit.

En effet, un tiers neutre, objectif et maîtrisant le droit français saura vous orienter dans la rédaction du document et saura comment formuler les clauses qui pourraient faire l’objet de désaccords et de discorde.

Le but final étant de rédiger un pacte d’associés compris et accepté par tous les associés.

Il est également d’usage d’émettre le document en autant d’exemplaires que d’associés afin que chacun garde la trace des clauses convenues et puisse faire valoir ses droits le cas échéant.

Quelles sont les clauses d’un pacte d’associés ?

Il existe une panoplie de clauses dans un pacte d’associés. Ces clauses ont des objectifs différents mais répondent toutes aux mêmes préoccupations des actionnaires ou associés.

Un même modèle de pacte d’actionnaires peut prévoir des clauses très différentes. Parmi les clauses les plus utilisées, on trouve :

Les clauses relatives au mode de désignation des dirigeants de la société

Ces clauses définissent les conditions d’accès aux postes de direction : formation initiale, expérience, etc.

Les clauses relatives au mode de gouvernance de la société

Dans un pacte d’associés, les clauses de gouvernance permettent de se prémunir contre tout éventuel népotisme notamment dans les entreprises familiales.

Par exemple, une clause de gestion peut prévoir que les responsables pourront agir nonobstant l’actionnariat réel à condition que plus de la moitié des actionnaires y adhèrent.

Autre exemple, une clause d’information peut obliger le chef d’entreprise à informer tous ses associés préalablement aux décisions qu’il pourra prendre sur certains sujets comme des acquisitions ou transactions dépassant un certain montants.

Les clauses relatives à la rémunération des dirigeants de la société

Ces clauses définissent les règles de rémunération des dirigeants afin d’éviter tout litige entre associés et équipe managériale.

Les clauses qui définissent les règles associées à la distribution des dividendes

Ces clauses permettent de rassurer les actionnaires minoritaires quant au pourcentage des bénéfices de la société qu’ils pourraient toucher.

Les clauses qui déterminent la politique des actionnaires en termes d’investissement

Ces clauses sont importantes dans un pacte d’actionnaires puisqu’elles assurent le développement de la société :

  • soit en limitant la distribution des dividendes,
  • soit en encadrant le recours à l’emprunt.

Les clauses qui régissent la constitution du conseil d’administration

Ce type de clause concerne les SA et SAS. Elles permettent, par exemple, de réserver un nombre de sièges du Conseil d’Administration :

  • à des investisseurs extérieurs à la société,
  • à des membres de la famille dans le cas d’une entreprise familiale,
  • à un certain bloc d’actionnaires particulier…

Les clauses de liquidité

Elles permettent d’organiser la sortie de tout ou partie des actionnaires / associé, à la fin d’une période donnée, en vendant leurs titres moyennant une contrepartie financière.

Autres clauses du pacte d’actionnaires ou d’associés

D’autres clauses peuvent également être prévues dans un pacte d’associés, à savoir :

  • Les clauses d’anti-dilution permettant à des associés de garder leur quote-part dans la société lorsque cette dernière augmente son capital,
  • Le droit de préemption pour prévenir l’entrée d’un actionnaire externe,
  • Une clause de sortie conjointe visant à faire accorder en cas de sortie de l’actionnaire majoritaire les mêmes conditions aux actionnaires sortants,
  • Des clauses définissant les modalités de départ d’un chef d’entreprise devenu minoritaire qui pourra, s’il a été remercié, céder à l’actionnaire majoritaire ses parts à un prix dont le calcul aura été fixé préalablement,
  • Une clause dite « buy or sell » qui, en cas de désaccord majeur, oblige un actionnaire soit à acheter les parts des autres associés soit, s’il est dans l’incapacité de le faire, à vendre ses propres parts.

Actionnaire majoritaire ou actionnaire minoritaire : qu’est-ce qui change?

Du côté du chef d’entreprise majoritaire, le pacte d’actionnaires peut également permettre de limiter et de contrôler ce que peuvent faire les actionnaires minoritaires.

Ainsi, le chef d’entreprise pourrait être préalablement informé de leur intention de céder leurs parts.

De même, il a la possibilité de contrôler l’entrée de nouveaux actionnaires dans le capital de la société.

Il est à noter que les objectifs et les pouvoirs des actionnaires dépendent de la part du capital en actions que ces derniers détiennent. De même la situation du dirigeant de l’entreprise dépend de sa participation au capital.

Par exemple, s’il est majoritaire dans le capital, il sera plus réticent à signer un pacte d’associés qui limitera ses prérogatives et sa marge de manœuvre.

Pacte d’associés: quelles sont les règles à respecter?

Pour établir un bon pacte d’actionnaires, il faut :

#1. Être simple mais efficace

Chaque clause doit être analysée sous toutes les coutures afin d’éliminer toute ambiguïté et toute possibilité de contestation. Parcourez tous les points de façon exhaustive.

Evitez d’abuser des règles de gestion dans votre pacte d’associés et de rendre les modifications difficiles à réaliser, car cela pourrait vous compliquer la vie, voire mettre en péril votre société.

Par exemple, évitez d’instaurer l’unanimité comme règle pour changer quoi que ce soit, cela ne fera qu’ alourdir votre processus.

Le pacte d’actionnaires sera également d’autant plus efficace qu’il n’aura plus besoin d’être consulté pendant la période où il restera en vigueur.

Plus les règles sont claires, mieux c’est!

#2. Prévoir donations et successions

Le pacte d’associés est une solution aux situations qui risquent de se présenter et entraver le bon déroulement des opérations.

Il est donc recommandé de prévoir une clause qui instaure la transmission des parts de facto du défunt ou du donateur à son légataire. Ce dernier sera ainsi automatiquement lié au pacte d’actionnaires. Cela permettrait d’éviter certains blocages éventuels.

Le pacte d’associés permet d’éviter qu’un tiers puisse prendre le contrôle de la société en acquérant la majorité des actions dans le cas où cette majorité n’est pas détenue par le chef d’entreprise.

Pour les conventions familiales, le pacte d’actionnaires permet de veiller à ce que les actionnaires ne puissent vendre leurs parts qu’à des membres de la famille avant d’envisager de les vendre à des tiers.

En plus, le pacte d’associés permet de prévenir que certains des actionnaires ne se lient à des éléments étrangers à la famille au détriment de l’intérêt de ces derniers.

#3. Penser à la durée du pacte d’associés

Généralement, le pacte d’actionnaires est signé pour une période déterminée.

A l’issue de cette période, les associés ont la possibilité de renégocier et de signer un nouveau pacte d’associés.

Pour une entreprise familiale, un pacte d’associés à durée indéterminée peut être conclu afin d’apporter plus de stabilité à l’entreprise. Par contre, lorsque le pacte d’actionnaires n’est plus valable, il faudra l’unanimité des associés pour y mettre un terme et pour se mettre d’accord sur un nouveau.

#4. Planifier les conditions de départ du chef d’entreprise

Le pacte d’associés permet également de définir les conditions du départ du chef d’entreprise en lui garantissant, par exemple, une prime de départ ou en lui octroyant un autre statut au sein de la société qui limite son pouvoir exécutif.

Si le fondateur de la société souhaite aussi léguer progressivement les rênes de la société qu’il a mise sur pieds à ses héritiers, il peut contrôler dans le pacte les différentes étapes menant au transfert du pouvoir.

Comment modifier ou rompre le pacte d’actionnaires ?

Le pacte d’actionnaires ne peut être modifié qu’en fonction des règles que les actionnaires ou associés se sont fixées.

Beaucoup de fondateurs préfèrent opter pour des modifications à l’unanimité, c’est-à-dire que tous les signataires du pacte d’associés doivent valider les modifications proposées.

C’est un mode de fonctionnement plus sécurisant, mais aussi plus rigide.

Quelles sanctions peuvent être infligées en cas de violation du pacte d’actionnaires ?

Le pacte d’associés a valeur de contrat, son non-respect peut mener à l’exécution forcée des engagements non respectés ou au paiement de dommages et intérêts.

N’étant pas public, le pacte d’actionnaires n’est pas opposable aux tiers.

Par exemple, la cession de parts de la société resterait valable même dans le cas où le cédant venait à ne pas respecter une clause du pacte des associés.

Dans un cas pareil les actionnaires restants ne pourront pas se tourner vers l’acquéreur pour recouvrir leurs droits.

Conclusion

Pour les chefs d’entreprises, outre les règles de fonctionnement qu’il prévoit, le pacte d’associés permet d’avoir plus de visibilité et d’empêcher que les désaccords entre actionnaires n’entravent le bon fonctionnement de l’entreprise.

Il permet également d’assainir les relations entre les différents associés et de définir une base pour trouver des solutions aux challenges qui se présenteront comme par exemple l’ouverture du capital de la société à de nouveaux partenaires ou à une société de capital-risque.

Il faudra alors prévoir les contrôles à mettre en place et les relations avec les partenaires afin de mener à bien l’étape suivante de développement de la société.

Créer son emploi : de l’idée au projet. Nos conseils pour vous lancer

Monter son entreprise : des conseils pour lancer votre startup !

Créer son entreprise et être son propre patron, fixer ses propres horaires et prendre ses propres décisions… Un rêve pour beaucoup de personnes qui s’ennuient dans leur travail ou qui ont de la difficulté à trouver un emploi adapté à leurs envies.

Créer son emploi, c’est laisser de côté un salaire régulier, se passer des avantages sociaux et une tonne de risques à prendre. Mais le potentiel de récompense est à la hauteur de nos efforts.

Alors, comment se préparer à entreprendre et créer son propre job ?

Si vous hésitez à monter votre entreprise, SBA Compta vous donne la motivation dont vous avez besoin pour faire le premier pas ! Découvrez dans ce qui suit les 4 lois à connaître absolument pour créer votre emploi et lancer votre entreprise avec succès !

Pourquoi créer son job et lancer son business ?

Si vous êtes un entrepreneur en herbe qui attend de lancer son business, voici une foule de raisons de ne plus attendre :

Raison #1 : Pour vivre de sa passion

Lorsque vous êtes propriétaire de votre entreprise, vous avez la liberté de travailler sur des projets qui ont un sens dans votre vie.

Raison #2 : Pour être votre propre patron

Si vous démarrez votre entreprise, vous êtes la seule personne à qui vous rendez des comptes. Être votre propre patron vous donne la liberté de faire les choses à votre façon et de mettre en œuvre vos propres plans.

Raison #3 : Pour gagner plus d’argent

Bien que créer son emploi puisse être difficile, représenter de longues heures de travail et générer peu d’argent, si vous gérez bien votre entreprise, les bénéfices peuvent être importants.

Raison #4 : Pour aider les autres

Toute personne qui monte son business aide ses clients. Les entrepreneurs aident aussi les autres en créant des emplois et en générant de la richesse économique.

Raison #5 : Pour avoir un mode de vie plus souple

Vous voulez aller à un match de foot l’après-midi ? Votre enfant a un rendez-vous chez le médecin le matin ? Si vous lancez votre propre entreprise, vous aurez suffisamment de flexibilité pour faire toutes ces choses.

Créer son emploi, de l’idée au projet

Comment créer son propre emploi et vivre ses rêves

Identifiez ce que vous aimez

“Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour
de votre vie »
Confucius

Ce que vous aimez faire, faites-en un business et créez votre entreprise. C’est absolument nécessaire pour pouvoir le faire longtemps.

Choisissez un créneau qui vous passionne ! Vous aiderez les autres et gagnerez de l’argent simplement en faisant un travail qui vous comble.

Au début, vous pouvez ressentir un pincement au cœur à l’idée de gagner de l’argent grâce à une activité purement passionnante.

Mais en fin de compte, si vous aimez vraiment ce que vous faites, vous donnez de la valeur aux autres, c’est-à-dire beaucoup plus que de l’argent.

Donnez une forme à votre idée d’entreprise

Brainstormez

Pour vous inspirer, prenez le plus d’informations possibles sur les startups et les tendances commerciales. Si vous avez un secteur spécifique en tête, informez-vous au maximum. Jetez également un coup d’œil aux concurrents.

En utilisant toute l’information que vous avez recueillie, vous devriez avoir généré des douzaines d’idées de business possibles pour créer votre emploi.

Ensuite, parlez-en avec vos amis, votre famille ou des entrepreneurs que vous connaissez, et voyez ce qu’ils pensent de vos idées.

Mieux encore, trouvez des personnes impartiales dans le marché cible que vous avez choisi et demandez-leur ce qu’ils voudraient voir dans une entreprise comme la vôtre.

Définissez votre marché cible

Comme beaucoup d’entrepreneurs qui démarrent leur projet, vous avez l’impression que tout le monde peut être votre client. Ce n’est généralement pas vrai ! La plupart des entreprises qui réussissent résolvent un problème spécifique pour un groupe cible très spécifique, c’est-à-dire une niche.

Avant de créer votre emploi, vous devrez donc vous assurer que votre idée d’entreprise résout un problème pour un groupe très spécifique de personnes. Cela facilitera grandement la recherche de prospects et le marketing auprès d’eux.

Pour vous guider dans la définition de votre marché cible, découvrez notre article Buyer Persona : 41 questions pour cibler précisément votre client idéal.

Trouvez un nom pour votre entreprise

Trouver le bon nom pour votre startup a un impact significatif sur votre succès. Un mauvais nom entraîne des obstacles commerciaux et juridiques pénibles.

En revanche, trouver un nom clair et facile à retenir vous aide dans tous vos efforts de marketing et de branding.

Comment développer votre projet d’entreprise

Comment développer votre projet d’entreprise :Entreprendre pour vivre son rêve !

Une fois l’idée et le nom du projet trouvés, il vous faudra trouver le moyen de générer du cash et gagner de l’argent.

Définissez votre USP

Une proposition de vente unique (USP) est un énoncé qui décrit succinctement en quoi votre entreprise, votre produit ou votre service est différent de celui de la concurrence. Il identifie ce qui fait de votre entreprise le meilleur choix et pourquoi vos clients cibles devraient vous choisir parmi la concurrence.

Pour mieux comprendre l’efficacité de l’USP, jetez un œil à notre article Boostez vos ventes en créant une Proposition Unique de Vente efficace.

Élaborez votre business plan

Étape fastidieuse mais indispensable pour lancer son entreprise, l’élaboration d’un business plan nécessite une bonne méthode et une grande rigueur !

Qu’il serve de guide durant toute la phase de lancement ou à convaincre les potentiels investisseurs de la solidité du projet, le business plan est un outil indispensable à tous les créateurs d’entreprise

SBA Compta vous rappelle les 6 éléments indispensables à sa rédaction via l’article TPE/PME : les 6 clés d’un Business Plan réussi.

Choisissez le bon statut juridique de l’entreprise

Vous avez décidé de monter votre entreprise et de créer votre emploi, votre étude de marché est concluante, votre business plan bien avancé, il vous faut maintenant choisir la forme juridique de votre société.

C’est votre activité et ses perspectives d’évolution qui doivent vous guider pour savoir quelle structure juridique donner à votre projet.

Pour en savoir plus, consultez notre article Quel statut juridique choisir pour son entreprise ou contactez notre expert-comptable en ligne pour vous accompagner et guider vos choix.

Trouvez des financements

Pour créer votre emploi et démarrer votre entreprise, si vous ne disposez pas d’un capital important, vous devrez trouver des moyens de réunir des fonds.

A cette étape du processus, une grande variété de solutions de financement est disponible pour répondre à vos besoins :

  • La “ love money” ou capital personnel
  • Le crowdfunding
  • Les concours et prêts d’honneur
  • BPI France
  • Les Business Angels
  • Les crédits bancaires

Pour approfondir ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre article 9 façons de lever des fonds pour financer son entreprise.

SBA Compta accompagne les entrepreneurs à chaque étape de leur projet. Si vous souhaitez créer votre emploi, optez pour un soutien personnalisé et déchargez-vous du fardeau des formalités administratives et fiscales. Grâce au savoir-faire de nos équipes, rapprochez-vous un peu plus de la réalisation de vos rêves.

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Réforme de la formation professionnelle et de la taxe d’apprentissage : ce qui change en 2019 et 2020

Taxe d’apprentissage et la contribution à la formation professionnelle - Avant la réforme

L’année 2019 et les années à venir seront marquées par une réforme en profondeur de la taxe d’apprentissage et de la formation professionnelle, notamment avec la mise en application de la “Loi Avenir professionnel”.

En résumé : 2 impôts différents, la Contribution à la Formation Professionnelle et la Taxe d’Apprentissage, ont été fusionnés en une Contribution unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance depuis le 1er janvier 2019.

Cette taxe passe par une période de transition jusqu’en 2021, date à partir de laquelle l’Urssaf collectera cette taxe unique.

Votre Expert-Comptable en ligne vous propose de voir en détail tout ce qu’il faut savoir sur les changements induits par la réforme.

Avant la réforme

Pour comprendre ce qui change, commençons par un petit rappel du système actuel.

En France, le système de formation continue des salariés est financé par trois contributions différentes :

1. La Taxe d’Apprentissage (TA)

La taxe d’apprentissage ou taxe de la formation professionnelle est un impôt versé par les entreprises pour financer les centres de formation d’apprentis et autres établissements professionnalisants.

La taxe d’apprentissage doit être payée par toute entreprise soumise à l’Impôt sur le Revenu ou sur les Sociétés indépendamment de son statut juridique, ayant une activité industrielle, commerciale ou artisanale et employant au moins 1 salarié.

Le montant de cette taxe est calculé à partir du total des rémunérations brutes totales versées aux employés d’une entreprise.

Cet impôt est collectés annuellement par les OCTA, Organismes Collecteurs de la Taxe d’Apprentissage.

N.b. : Certaines entreprises bénéficient d’une exonération de la taxe d’apprentissage.

1.1 Le calcul de la Taxe d’Apprentissage

En 2019, le taux de la taxe d’apprentissage est de 0.68% de la masse salariale 2018.

N.b. : Le taux est de 0,44 % en Alsace-Moselle.

Le calcul de la Taxe d’Apprentissage se fait comme suit :

Montant total masse salariale année N x taux de 0.68%

L’arrondi se fait à l’euro le plus proche.

1.2 La Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage (CSA)

Une Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage est doit être versée par les entreprises :

  • redevables de la Taxe d’Apprentissage,
  • qui emploient plus de 250 salariés,
  • et dont le nombre annuel moyen de salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, de jeunes accomplissant un VIE (Volontariat International en Entreprise) ou bénéficiant d’un contrat CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche en Entreprise), est inférieur à 5%.

Le calcul de la taxe d’apprentissage de la Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage se fait de la même façon que la Taxe d’Apprentissage, mais le taux varie selon la part d’employés en alternance.

Le taux de la cotisation CSA dépend de la part de salariés en alternance (contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation) par rapport à l’effectif moyen annuel :

  • si la part d’alternants est inférieure à 1%, le taux applicable est de 0,4%
  • si la part d’alternants est inférieure à 1%, et l’effectif supérieur à 2000 salariés, le taux est de 0,6%
  • si la part d’alternants est comprise entre 1% et 2%, le taux est de 0,2%
  • si la part d’alternants est comprise entre 2% et 3%, le taux est de 0,1%
  • si la part d’alternants est comprise entre 3% et 5%, le taux est de 0,05%

2. La Contribution à la Formation Professionnelle (CFP)

La Contribution à la Formation Professionnelle permet à l’entreprise de participer au financement de la formation professionnelle de ses salariés.

Elle doit être versée par la société à l’OPCA (Organisme paritaire collecteur agréé) dont elle dépend.

Le montant de cette participation dépend de l’effectif de l’entreprise, le taux est appliqué à sa masse salariale brute (total rémunérations imposables et avantages en nature).

En règle générale :

  • Effectif de 10 salariés ou moins : le taux est de 0.55%
  • Effectif de 11 salariés ou plus : le taux est de 1%

Sont pris en compte dans le calcul de l’effectif :

  • les titulaires d’un Contrat de Travail à durée Indéterminée (CDI),
  • les travailleurs à domicile,
  • les dirigeants d’entreprises qui perçoivent une rémunération ou des avantages considérés comme des traitements et salaires du point de vue fiscal,
  • les représentants de commerce qui sont salariés.

3. Le CIF-CDD

En plus de cette participation à la formation, les entreprises qui ont recours à des emplois en Contrat à Durée Déterminée doivent s’acquitter d’une somme destinée aux financement des Congés Individuels de Formation.

Le Congé Individuel de Formation (CIF) est un outil permettant aux salariés de suivre une formation professionnelle pendant les heures de travail en vue d’obtenir une certification professionnelle.

Un versement à hauteur de 1% des salaires dus aux titulaires de CDD pendant l’exercice en cours (majoré de 11,5% pour les congés payés) au titre du CIF-CDD est donc à prévoir et ce, indépendamment de l’effectif de l’entreprise.

Effets de la réforme sur les rémunérations 2019

Tout savoir sur la contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance - Après la réforme

Jusqu’aux rémunérations versées en 2018, toutes ces contributions étaient collectées avec un décalage.

La date limite de paiement des Taxe d’Apprentissage et Contribution à la Formation Professionnelle était le 1er mars de l’année suivante, quel que soit l’effectif de la société.

Voici les changements prévus concernant les cotisations dues au titre des rémunérations 2019, année de transition :

Fusion de la Contribution Formation Professionnelle et de la taxe d’apprentissage

Tout d’abord, la Taxe d’Apprentissage a fusionné depuis le 1er janvier 2019 avec la Contribution à la Formation Professionnelle pour devenir la Contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance.

La Taxe d’Apprentissage 2019

En 2019, les taux appliqués sont les mêmes, rien ne change pour les entreprises soumises à cette taxe. La collecte est faite au 1er mars 2019 sur les rémunérations versées en 2018.

Simplement, les OPCA, Organismes paritaires collecteurs agréés, sont remplacés peu à peu par des Opérateurs de Compétences (OPCO).

Par contre, notez qu’il n’y aura pas de taxe d’apprentissage sur les rémunérations 2019.

En effet, afin d’éviter une double collecte en 2020 sur les rémunérations 2019 et 2020, les rémunérations au titre de l’année 2019 ne donneront pas lieu à l’application de la taxe.

L’année 2019 est donc une année blanche concernant la Taxe d’Apprentissage et la Contribution à la Formation Professionnelle.

N.b. : par contre, la CSA (Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage) reste due pour les rémunérations 2019.

La Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage

Cette contribution est due par les entreprises employant 250 salariés et plus avant le 1er mars 2020.

La Contribution Formation Professionnelle 2019

A partir des rémunérations 2019, le paiement de la Contribution Formation Professionnelle (CFP) devra être effectué comme suit :

1. CFP pour les entreprise de moins de 11 salariés :

Paiement avant le 1er mars 2020.

2. CFP pour les entreprises de onze salariés et plus :

  • un acompte de 75% au plus tard le 15 septembre 2019,
  • la régularisation de la situation avant le 1er mars 2020.

Le Compte Personnel de Formation CPF-CDD

Depuis le 1er janvier 2019, la contribution CIF-CDD est remplacée par une contribution au financement du Compte Personnel de Formation des salariés en Contrat à Durée Déterminée (CPF-CDD), fixée au taux de 1% des salaires bruts.

Cette contribution est applicable à toutes les entreprises indépendamment de leur effectif (sauf les entreprises publiques).

Cette contribution est due avant le 1er mars 2020.

Effets de la réforme sur les rémunérations 2020

Contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance

A partir des cotisations sur rémunérations 2020, la réforme de la Taxe d’Apprentissage prévoit que la Contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance sera collectée sur l’année en cours, et non plus en année N+1, par les Opérateurs de Compétences (OPCO).

1. CFP pour les entreprise de moins de 11 salariés

Le paiement de la Contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance devra être effectué avant le 1er mars 2021 pour les entreprises de moins de onze salariés.

2. CFP pour les entreprises de onze salariés et plus

Le paiement de la Contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance devra être effectué selon les modalités suivantes pour les entreprises de onze salariés et plus :

  • un acompte de 40% au plus tard le 1er mars 2020,
  • un acompte de 35% au plus tard le 15 septembre 2020,
  • la régularisation de la situation avant le 1er mars 2021.

Ainsi, la formation continue professionnelle sera versée en deux acomptes sur la base de la masse salariale de 2019 (ou de la projection de la masse salariale horizons 2020 pour les nouvelles créations d’entreprises), son solde et sa régularisation devront être faits avant le 1er mars 2021.

La Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage (CSA)

Cette contribution sera due avant le 1er mars 2021.

Le CPF-CDD

Cette contribution sera due avant le 1er mars 2021.

Effets de la réforme sur les rémunérations 2021

A partir des cotisations sur rémunérations 2021, la Contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Alternance sera collectée par l’Urssaf au titre de l’année en cours.

Selon les modalités prévues par la réforme de la formation professionnelle, la collecte sera effectuée au même rythme que les cotisations de sécurité sociale, donc en règle générale, la cotisation sera mensuelle.

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