Associations : nouvelle obligation de déclaration des dons reçus 

La déclaration des dons : nouvelle obligation des associations

Les associations et organismes bénéficiaires de dons sont soumis à une nouvelle obligation de déclarer les dons au titre desquels ils ont émis des reçus fiscaux.  

Qui est concerné par l’obligation de déclaration des dons reçus ? 

Toutes les associations et tous les organismes qui délivrent des reçus, attestations ou tout autres documents par lesquels ils indiquent à un contribuable – particulier ou entreprise – qu’il est en droit de bénéficier des réductions d’impôt prévues par le régime de faveur du mécénat sont concernés par la déclaration obligatoire.  

Bon à savoir : quand devez-vous émettre un reçu fiscal ? 

Vous pouvez être amené à émettre un reçu fiscal sur demande du contribuable qui vous a fait un don afin qu’il puisse bénéficier des réductions d’impôt correspondantes.   

De plus, les organismes qui émettent des reçus fiscaux doivent respecter les conditions suivantes :  

  • exercer leur activité en France, 
  • le don doit être effectué à titre gratuit sans aucune contrepartie, 
  • l’organisme doit être d’intérêt général à caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, familial, humanitaire, sportif ou culturel, 
  • la gestion de l’organisme doit être désintéressée et l’activité non lucrative, 
  • l’association ne doit pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personnes, 
  • les reçus doivent comporter les mentions prévues par un modèle type. 

Quel est le contenu de la déclaration des dons ? 

La déclaration des dons concerne : 

  • le nombre de reçus émis au titre du dernier exercice, 
  • et le montant total en euros des dons concernés par l’émission de reçus fiscaux.  

Quelle est la période concernée ? 

L’obligation de déclaration des dons s’applique aux dons qui ont donné lieu à la délivrance d’un reçu à compter du 1er janvier 2021. 

Pour les exercices qui courent sur deux années civiles, la déclaration des dons porte sur le nombre de reçus fiscaux et le montant des dons sur l’exercice en question.  

Comment effectuer la déclaration des dons ?  

Les modalités de déclaration des dons perçus dépendent des obligations fiscales de l’association ou de l’organisme.  

  • Les organismes soumis aux impôts commerciaux qui déposent la déclaration de résultats n° 2065-SD complètent le cadre L du tableau 2065-bis-SD.
  • Les organismes percevant uniquement des revenus patrimoniaux, qui déposent la déclaration de résultat n° 2070-SD, complètent le cadre correspondant 
  • Les organismes qui n’ont pas d’obligation fiscale spécifique doivent réaliser leur déclaration en ligne sur le site demarches-simplifiees.fr grâce au formulaire « déclaration des dons et reçus ». 

Quel délai de déclaration des dons à respecter ? 

En principe, la déclaration des dons doit être faite dans les trois mois qui suivent la clôture de l’exercice.  

Si l’exercice est clos le 31 décembre, la déclaration des dons est à déposer au plus tard le 2e jour ouvré qui suit le 1er mai de l’année suivante. 

En 2022, par exception afin laisser aux organismes le temps de s’adapter à cette nouvelle obligation déclarative, le dépôt de la déclaration sera possible jusqu’au 31 décembre 2022.  

Remarque :  

Attention, cette extension exceptionnelle du délai de déclaration en 2022 ne s’applique que pour les informations relatives aux dons reçus.  

Ainsi, les déclarations 2065-SD et 2070-SD doivent être déposées dans les délais. Elles pourront faire l’objet d’une déclaration rectificative jusqu’au 31 décembre 2022.  

Le conseil SBA Compta :  

Cette nouvelle obligation déclarative concerne toutes les associations qui émettent des reçus fiscaux, y compris celles qui ne sont pas soumises à des obligations fiscales.  

Sa mise en œuvre nécessite de revoir vos procédures internes pour faciliter la collecte, le suivi et la centralisation des informations nécessaires à l’établissement de votre déclaration des dons reçus.  

Votre Business Coach SBA Compta vous accompagne et vous conseille pour vous aider à respecter les obligations réglementaires qui s’imposent à votre association. Contactez-nous.  

Prenez rendez-vous avec notre expert SBA Compta

Pour en savoir plus : 

Article 222 bis – Code général des impôts  

Article 19 – LOI n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République 

Salaire ou dividendes : comment optimiser votre rémunération de dirigeant ?

Optimiser votre rémunération de dirigeant

Votre rémunération de dirigeant doit être analysée et optimisée en fonction de votre situation professionnelle et personnelle, comme de vos objectifs.  

En effet, le bon équilibre entre salaires et dividendes peut vous permettre de bénéficier d’une rémunération nette disponible sensiblement plus importante à partir de la même enveloppe de départ. 

Pour opérer ce choix entre salaire ou dividendes, les incidences financières, fiscales, sociales et patrimoniales doivent être simulées et analysées. 🔍 

Cette étude globale évalue l’impact pour vous à titre personnel, mais également pour votre entreprise.  

Salaire vs dividendes : quelles différences ?  

Le salaire est une somme d’argent versée à une personne physique en contrepartie du travail qu’elle a effectué. Il peut intégrer une partie fixe et une partie variable – sous la forme de primes ou de commissions par exemple…  

Un dividende est une somme d’argent versée aux actionnaires ou associés en contrepartie d’une participation au capital d’une société. Le versement de dividendes n’est toutefois pas automatique. Il suppose en effet qu’un bénéfice ait été généré par la société et que le versement de dividendes ait été décidé par l’assemblée générale 

Comment choisir entre salaires ou dividendes ?  

Les critères à étudier pour arbitrer entre salaires ou dividendes sont nombreux…  

  • Les résultats prévisionnels de l’entreprise doivent être étudiés. 
    En effet, si vous projetez de réaliser d’importants bénéfices, les dividendes peuvent être un levier de rémunération utiles.  
  • Si vous souhaitez un niveau de protection sociale plus élevé, l’option pour les salaires – donc le paiement de cotisations sociales – peut être à privilégier.  
  • Les incidences fiscales pour votre entreprise doivent être prises en compte. 
  • Votre fiscalité personnelle en tant qu’entrepreneur mérite d’être analysée. Cette analyse inclut la prise en compte de votre situation familiale globale : revenus et imposition de votre conjoint, enfants, etc.  
  • Vos objectifs futurs et vos stratégies patrimoniales sont une composante essentielle: épargne salariale, etc.  

Salaires ou dividendes : un jeu d’équilibre…  

Une combinaison entre salaires et dividendes est souvent une solution privilégiée par les entrepreneurs. Comment répartir chaque composante ?   

Salaires du dirigeant : quels avantages et inconvénients ? 

Le salaire est un revenu régulier qui est versé tous les mois, quels que soient les résultats de l’entreprise. Il constitue donc une sécurité pour de nombreux dirigeants.  Il permet également de bénéficier d’une protection sociale puisqu’il est soumis à cotisations.  

Le versement de salaires vous permet également de cotiser pour vos droits à la retraite. Toutefois, à partir d’un certain niveau de rémunération, vous risqueriez de cotiser sans bénéficier de droits supplémentaires à la retraite.  

De plus, percevoir exclusivement votre rémunération sous forme de salaires peut vous exposer au paiement de niveaux très élevés de cotisations sociales 

Enfin, rappelons que les salaires et charges sociales sont déductibles du résultat de votre société, ce qui peut vous permettre de limiter son résultat imposable, donc l’imposition de votre structure.  

Versement de dividendes : quels avantages et inconvénients ? 

Le versement de dividendes permet de percevoir une rémunération qui allège le poids des charges de l’entreprise, donc augmente son résultat.  

Ils permettent également d’optimiser la fiscalité applicable à cette forme de rémunération.  

Fiscalité des dividendes 

Les dividendes sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU, aussi appelée flat tax) de 30 %.  

Ils peuvent toutefois, sur option, être imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Dans ce cas, vous pouvez bénéficier d’un abattement correspondant à 40 % des sommes perçues. En revanche, vous ne pourrez pas bénéficier de l’abattement forfaitaire de 10 % pour frais professionnels.  

Le choix de la fiscalité applicable aux dividendes perçus dépend notamment de votre tranche marginale d’imposition.  

Régime social des dividendes 

Le versement de dividendes vous permet de percevoir une rémunération le plus souvent exonérée de cotisations sociales.  

Bon à savoir :  

Les dividendes versés aux dirigeants de sociétés soumises à l’IS qui relèvent du régime de la Sécurité sociale des indépendants (gérant majoritaire de SARL, associé unique d’EURL, associé d’une société en nom collectif) supportent un régime spécifique.  

Ils sont soumis aux charges sociales pour la fraction distribuée qui excède 10 % du capital social, des primes d’émission et des sommes versées en compte courant d’associé 

Les dividendes versés aux dirigeants assimilés salariés – ou aux TNS pour la fraction non assujettie aux cotisations sociales – sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. Rappelons que ces prélèvements sociaux sont inclus dans la flat tax 

Combiner salaires et dividendes : quels équilibres ? 

Par ailleurs, il convient d’être vigilant sur les niveaux d’équilibre entre salaires et dividendes !  

Les entrepreneurs qui ne perçoivent que peu de de salaires peuvent voir leurs revenus patrimoniaux – dont les dividendes qu’ils ont perçus – soumis à la taxe PUMa. Cette dernière peut atteindre jusqu’à 6,5 % des revenus du capital perçus. Pour l’éviter, les entrepreneurs doivent s’assurer de percevoir des revenus d’activité supérieurs à 20 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), soit 8 227 € en 2022.  

Naturellement, l’opportunité d’une rémunération basée sur le versement de dividendes doit dépasser la seule analyse financière. Il est nécessaire d’y intégrer l’impact pour le dirigeant en matière de protection sociale : cotisations retraite, remboursement de frais de santé, etc.  

Le conseil SBA Compta :  

L’arbitrage entre salaire et dividendes est un choix important qui emporte de nombreuses incidences.  

Une étude complète mérite d’être menée avec un conseil dédié. Nous recommandons à nos clients entrepreneurs de mener cette analyse et de réévaluer l’équilibre entre salaires et dividendes chaque année.  

Chez SBA Compta, notre analyse intègre l’audit de l’ensemble de vos revenus et de votre statut de dirigeant. Elle s’étend à l’analyse de votre situation fiscale personnelle et de vos objectifs et projets de vie : investissements immobiliers, études de vos enfants…  

Nos expert-comptables et Business Coachs dédiés analysent les différentes incidences fiscales, sociales, financières et patrimoniales pour vous en tant que dirigeant, comme pour la ou les entreprises que vous dirigez.  

Nous analysons vos régimes de prévoyance et de protection sociale et, le cas échéant, vous conseillons sur le statut de votre conjoint dans l’entreprise.  

Notre conseil s’appuie sur une parfaite connaissance de la stratégie de votre entreprise, de ses besoins en capitaux propres et de l’autofinancement nécessaire au financement de vos investissements. L’un ne va pas sans l’autre, nous trouvons ensemble les bons équilibres. 

Nos experts SBA Compta vous conseillent une solution sur-mesure : le suivi est personnalisé et s’inscrit dans la durée. Notre relation basée sur la confiance et le secret professionnel nous permet d’échanger très librement et de prendre en compte tous vos projets tant professionnels que personnels.

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Pour en savoir plus : 

LOI n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 – Article 28 

Arrêté du 15 décembre 2021 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2022 

Politique de prix : les 5 stratégies de prix qui font croître votre business

Stratégies de prix : le mini guide

Le prix que vous fixez pour votre produit ou service est l’une des décisions commerciales les plus importantes pour votre entreprise. Consacrer du temps à bien fixer le prix de vos produits est nécessaire pour établir une politique tarifaire adaptée à votre marché, votre structure de coûts, etc. 

La politique des prix appliquée à votre produit ou service doit être mûrement réfléchie. En effet, il s’agit d’une décision stratégique qui, au-delà de votre profitabilité, a un impact direct sur l’image de votre entreprise, son identité, la perception de votre offre… 

Découvrez dans cet article, un mini guide des principales politiques de prix qui peuvent être adoptées dans une stratégie commerciale. 

Cette synthèse peut vous être utile pour définir – ou réévaluer – la stratégie de prix la mieux adaptée à votre entreprise.

Qu’est-ce qu’une stratégie de prix ou une politique de prix ?

Une stratégie de prix est la méthode de tarification qu’une entreprise utilise, c’est-à-dire, l’ensemble des choix et des actions menées pour fixer le niveau de prix de vente de ses biens ou services.

Cette décision s’appuie sur de nombreux facteurs. Elle doit notamment prendre en compte :

  • les coûts internes de l’entreprise (production, main-d’œuvre, marketing, etc.) afin de préserver les marges et la rentabilité,
  • le coût “accepté” par les clients, soit le prix qu’ils sont prêt à payer pour ce produit ou service, 
  • le positionnement tarifaire de la concurrence. 

Il existe plusieurs politiques de prix différentes, dont les plus connues sont :

  • la stratégie de prix de pénétration, 
  • la stratégie de prix d’écrémage, 
  • la stratégie de prix fondée sur la valeur, 
  • la stratégie de prix basée sur la concurrence,
  • la stratégie de prix par majoration des coûts,

Les 5 principales politiques de prix 

1. Stratégie de pénétration de marché (le prix le plus économique) 

Sur des marchés très concurrentiels, il peut être difficile pour de nouvelles entreprises ou de nouveaux produits de se faire une place et de gagner des parts de marché. Fixer un prix plus bas que la concurrence permet d’attirer une plus large clientèle potentielle dès le lancement sur le marché. Cette stratégie est appelée politique de prix de pénétration. 

Bien que cela puisse vous permettre de gagner des clients et d’obtenir un volume de ventes intéressant rapidement, vous devrez veiller à ce qu’ils soient très loyaux pour rester engagés lorsque le prix augmentera à l’avenir.

Exemple de politique de prix de pénétration

Starbucks, une chaîne de cafés haut de gamme, introduit souvent de nouveaux cafés ou boissons saisonnières à un prix plus bas pour encourager les consommateurs à essayer ces nouveaux produits. Une fois que les consommateurs se sont habitués à ces articles sur le menu et qu’ils ont réagi positivement, Starbucks retire alors les offres de prix de pénétration et commence à les vendre aux prix habituels non réduits. 

Avantages et inconvénients de la stratégie des prix de pénétration

Avantages potentiels Risques potentiels
Une diffusion et une adoption rapides. Le prix de pénétration permet à une entreprise de faire accepter et adopter rapidement son produit ou service par les clients. Attente en matière de prix. Les clients s’attendent souvent à des prix bas permanents. Si les prix augmentent progressivement, les clients peuvent être mécontents et cesser d’acheter le produit ou le service.
Domination du marché. Les concurrents sont généralement pris au dépourvu par une stratégie de prix de pénétration et n’ont que peu de temps pour réagir.  Dégradation de l’image de marque. Si votre entreprise est spécialisée dans les articles de luxe, la stratégie de pénétration du marché aura un impact très négatif sur votre image de marque.
Augmentation des ventes. La stratégie de prix de pénétration booste le volume des ventes. Limiter la rentabilité. Si les coûts de revient sont élevés, fixer des prix bas limite mécaniquement le taux de marge.
Rotation élevée des stocks. La tarification par pénétration entraîne une augmentation du taux de rotation des stocks, ce qui doit être pris en compte dans vos relations avec vos partenaires de la chaîne d’approvisionnement verticale, tels que les détaillants et les distributeurs. Faible fidélité des clients. Les prix de pénétration attirent généralement les chasseurs de bonnes affaires ou les clients peu fidèles. Ces clients sont susceptibles de passer à la concurrence s’ils trouvent une meilleure affaire.

2. Stratégie d’écrémage (le prix le plus élevé)

La tarification par écrémage, également connue sous le nom d’écrémage des prix, est une politique de prix qui consiste à fixer des prix élevés pour les nouveaux produits. À mesure que le marché devient saturé, ou lorsque le produit connaît une certaine obsolescence et que les ventes diminuent, l’entreprise peut choisir de baisser le prix du produit pour cibler un segment du marché plus sensible aux prix.  

Les entreprises ont souvent recours à l’écrémage des prix lorsqu’elles lancent de nouveaux produits novateurs qui n’ont que peu de concurrence. Cette stratégie permet également de viser des segments de clientèle spécifiques avec un fort pouvoir d’achat. 

Exemples de stratégie d’écrémage 

Les grandes marques telles qu’Apple et Nike fournissent d’excellents exemples d’écrémage des prix à examiner :

  • Apple lance périodiquement de nouveaux iPhones dotés des dernières fonctionnalités à un prix élevé. La marque attire alors des clients insensibles au prix qui tiennent à avoir le dernier appareil en magasin. Elle les vend ensuite à des prix inférieurs aux clients sensibles au prix, au fur et à mesure que de nouvelles versions sont introduites.
  • Nike, leader du marché des vêtements de sport, lance régulièrement de nouveaux modèles à des prix plus élevés, comptant sur les adeptes précoces et les clients fidèles pour acheter les produits au prix de lancement. Ces prix peuvent durer plusieurs mois avant que Nike ne réduise le prix de vente des stocks restants aux clients sensibles au prix.    

Avantages et inconvénients de la politique d’écrémage

Avantages potentiels Risques potentiels
Attirer les utilisateurs précoces qui apprécient d’avoir les derniers produits. Rencontrer des difficultés à justifier le prix initial élevé
Générer des revenus rapidement Avoir des difficultés à pénétrer un marché concurrentiel
Atteindre le seuil de rentabilité avec moins de ventes Risquer d’attirer des concurrents qui proposent des produits similaires à un prix inférieur.
Associer les produits à prix élevé à la qualité Aliéner les premiers utilisateurs qui verraient d’autres personnes acheter un produit similaire à un prix inférieur au leur.
Bénéficier d’une marge initiale élevée. Être perçu par les consommateurs comme pratiquant des prix contraires à l’éthique.
Tirer un maximum de bénéfices de différents segments de clientèle lors de la phase de baisse du prix le cas échéant. Créer un taux de désabonnement ou désengagement plus élevé

3. Stratégie de fixation de prix fondée sur la valeur 

La stratégie de prix basée sur la valeur détermine le prix d’un produit en fonction de sa valeur perçue par les consommateurs. Cette stratégie est particulièrement adaptée pour les produits dont la valeur perçue par les consommateurs est nettement supérieure au coût de production. Elle est notamment utilisée par les marques particulièrement fortes et pour les produits de luxe. Elle est également souvent mise en œuvre pour des produits qui présentent des caractéristiques très différenciantes ou qui ont des alternatives limitées.

Cette politique de prix peut être efficace pour les entreprises à vocation sociale car elle leur permet de capitaliser sur les aspects uniques de leur activité ou de leur processus de fabrication. Pour une partie des consommateurs, le fait de savoir que leur achat contribue à un bien social justifiera de payer le coût supplémentaire de ce produit.

Exemple de stratégie de prix fondée sur la valeur

Prenons l’exemple des smartphones. Apple vend ses téléphones mobiles iPhone à des prix plus élevés que ceux du marché en raison de la valeur de la marque aux yeux de ses clients.

Avantages et inconvénients de la politique de prix fondé sur la valeur 

Avantages potentiels Risques potentiels
Augmentation de la valeur perçue de la marque. Fixer un prix élevé pour un produit augmente immédiatement la valeur perçue de la marque, ce qui peut à son tour augmenter la valeur perçue du produit par le client. Marché de niche. La majorité des consommateurs sont sensibles au prix et seuls quelques clients cherchent à acheter un produit uniquement en raison de la valeur qu’ils perçoivent. Avec un prix de valeur, vous ne pouvez généralement cibler qu’un nombre limité de clients qui peuvent se permettre d’acheter votre produit.
Marges bénéficiaires plus élevées. Plus la valeur perçue de votre produit est élevée, plus les clients sont prêts à payer et plus les bénéfices générés peuvent être élevés. Pression constante sur l’entreprise. Les consommateurs fidèles ont de grandes attentes vis-à-vis de l’entreprise lorsqu’elle lance une nouvelle gamme de produits. Si l’entreprise ne répond pas aux attentes des consommateurs fidèles, elle risque donc de perdre des clients fidèles.
Fidélisation des clients. En augmentant la valeur perçue de et l’image de qualité de vos produits, vous pourrez augmenter la fidélité de vos clients et susciter  des recommandations. La concurrence sur le marché. Lorsque vous pratiquez des prix élevés, vous laissez à vos concurrents la possibilité de produire et de vendre le même produit à des prix inférieurs. De cette façon, ils vous font concurrence sur votre base de clients déjà limitée et peuvent affecter vos bénéfices.

4. Stratégie de prix basée sur la concurrence

Lorsque vous utilisez une stratégie de prix concurrentielle, vous fixez vos prix en fonction de ceux de la concurrence. 

Avec la politique de prix basée sur la concurrence, vous pouvez placer vos produits à un niveau légèrement inférieur à celui de vos concurrents, similaire à celui de vos concurrents ou légèrement supérieur à celui de vos concurrents. Si vous vendez un produit que vos concurrents vendent entre 20 et 30 euros, vous pouvez établir votre prix de vente dans cette fourchette. 

La tarification concurrentielle suppose toutefois de réaliser un benchmark permanent afin d’assurer le dynamisme et la pertinence de vos prix.

Exemple de stratégie de prix basée sur la concurrence

Par exemple, un géant de la vente en ligne comme Amazon modifie le prix de ses produits plusieurs fois par jour en fonction des prix de ses concurrents.

Avantages et inconvénients de la politique de prix basée sur la concurrence

Avantages potentiels Risques potentiels
Risque réduit. Si vous vous appuyez sur les prix de vos concurrents déjà établis, vous réduisez les risques d’erreurs de fixation de prix, car leurs prix sont acceptés sur le marché.  Manque d’informations. Il existe un risque potentiel de manquer certaines caractéristiques importantes que les produits de vos concurrents pourraient avoir et de fixer un prix erroné pour vos propres produits. 
Plus de flexibilité. Vous pouvez combiner la tarification basée sur la concurrence avec d’autres stratégies de tarification pour définir le meilleur prix pour vos produits ou services.  Ne pas vous démarquer. Si vous décidez de suivre les prix de vos concurrents, vous pourriez avoir plus de difficultés à vous démarquer
Plus de fiabilité vis-à-vis du client. En calquant vos prix sur ceux de la concurrence, les risques d’une valeur perçue trop élevée ou au contraire trop basse par le consommateur sont réduits. Ressources. Pour les petites entreprises, la tâche de collecte et de comparaison des prix peut être difficile à gérer et nécessiter beaucoup de temps et de ressources. 

5. Stratégie de prix par majoration des coûts

La stratégie de prix par majoration est la plus simple à mettre en œuvre pour fixer vos prix. Elle consiste à prendre en compte les coûts directs et indirects des matériaux, de la main-d’œuvre et des frais généraux d’un produit, ainsi qu’un pourcentage de majoration.

Si déterminer les coûts peut être relativement simple, le taux de marge bénéficiaire à appliquer peut varier d’une entreprise à l’autre. En général, la tarification au coût majoré et les marges bénéficiaires ne tiennent pas compte des prix pratiqués par les concurrents ni des études de marché. 

Avantages et inconvénients de la politique de prix par majoration des coûts

Avantages potentiels

Risques potentiels

Simple à mettre en œuvre. La formule du coût majoré contient relativement peu de variables. Elle peut permettre aux entreprises de fixer le prix de leurs produits et services de manière cohérente sans avoir à réaliser de nombreuses études de marché. Elle ne correspond pas toujours à la valeur pour le client. Si un produit est coûteux à produire mais qu’il offre peu de valeur au client, ce dernier peut être réticent à dépenser de l’argent pour cette offre. 
C’est fiable. Avec la méthode du prix de revient majoré, vous pouvez vous assurer de couvrir tous vos coûts et de préserver le taux de marge souhaité. Elle ne tient pas compte de la concurrence. L’évaluation des prix pratiqués par la concurrence peut aider les entreprises à comprendre combien les consommateurs sont prêts à payer.
C’est facile à comprendre. Si un client a des questions sur une augmentation de prix, vous pouvez vous appuyer sur l’augmentation associée d’un coût fixe ou variable afin de justifier votre propre augmentation de prix. Ne tient pas compte des clients. Le client est le facteur le plus important pour la vente d’un produit. De fait, toute stratégie de tarification qui ne tient pas compte de la valeur perçue par le client et de sa sensibilité au prix peut être dangereuse pour l’entreprise.
Nécessite peu de recherches. Les seules données nécessaires à l’établissement du prix coûtant majoré sont vos propres coûts et les marges bénéficiaires souhaitées  Inefficace. La fixation d’un taux de rentabilité idéal n’incite guère à réduire les coûts ou à augmenter les prix pour accroître la rentabilité. 

Votre stratégie de prix est un élément essentiel de votre business model. Elle peut être approchée de multiples façons, mais elle gagne toujours à être pensée en fonction de votre clientèle cible. 

Votre expert-comptable SBA Compta vous accompagne et vous conseille dans la définition de votre politique de prix. Il vous aide à analyser vos coûts de revient et à simuler l’incidence des stratégies tarifaires étudiées sur vos marges. 

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La Micro-Entreprise : une entreprise individuelle avec une comptabilité allégée

Comptabilité allégée de l'entreprise individuelle

Si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat, vous serez certainement confronté à la question concernant le choix du bon statut juridique. Si vous optez pour la création d’une entreprise individuelle, il y a de forte chance pour que vous choisissiez le régime de la micro-entreprise (ou auto-entrepreneur). En effet, ce régime se prête assez bien pour se lancer et tester une idée ou un projet de création d’entreprise en raison de sa simplicité. Justement, côté simplicité, la micro-entreprise bénéficie d’une comptabilité allégée que nous allons vous expliquer dans cet article.

Les différentes obligations comptables en micro-entreprise

Un micro-entrepreneur bénéficie d’un régime fiscal simplifié, que l’on appelle le régime micro-fiscal. Grâce à lui, les obligations comptables sont réduites et allégées en comparaison à celles d’une société ou d’une entreprise individuelle classique, toutes les 2 soumises à un régime réel d’imposition. Voici les principales obligations comptables en micro-entreprise.

Respecter les règles de facturation

Comme toute entreprise, une micro-entreprise est soumise aux mêmes obligations en matière de facturation. Il faudra donc émettre des factures conformes pour vos clients, en respectant un certain formalisme et sans oublier les différentes mentions obligatoires qui doivent figurer sur vos factures. En tant qu’auto-entrepreneur, vous devrez notamment ajouter la mention “TVA non applicable, article 293B du CGI”, tant que vous n’aurez pas dépassé les seuils de franchise en base de TVA. En effet, vous n’aurez pas à facturer la TVA en dessous de certains seuils, et donc pas de déclarations de TVA à effectuer non plus.

Vous devrez également bien conserver toutes vos factures : à la fois celle que vous faites pour vos clients, mais aussi celles que vous recevrez de la part de vos fournisseurs ou prestataires de services. Vos factures sont des pièces comptables et elles doivent par conséquent être conservées pendant 10 ans.

Pour être sûr de ne pas faire d’erreur en la matière, il est conseillé d’utiliser un logiciel de facturation pour auto-entrepreneur, comme celui proposé par Mon-AutoEntreprise.fr par exemple.

Tenir des livres de comptes

Un auto-entrepreneur ne doit pas obligatoirement faire un bilan comptable. Il vous suffit simplement de tenir des livres de comptes. Ainsi, vous devrez tenir un livre de recettes, qui récapitulera l’ensemble de vos recettes dans l’ordre chronologique de leurs encaissements. Ce livre de recettes devra contenir certaines informations obligatoires : référence de la pièce justificative, nature de la recette, date et moyen de paiement, montant total HT, etc. Il faudra également totaliser vos recettes à la fin de chaque trimestre et en fin d’année.

Si le livre de recettes est obligatoire pour tous les auto-entrepreneurs, quelque soit l’activité exercée, ceux qui exercent une activité de ventes de marchandises, de denrées alimentaires ou des prestations d’hébergement devront également tenir un registre des achats. Le contenu est identique au livre de recettes.

Vos livres de comptes doivent être tenus sur un support non modifiable : un simple tableur Excel ne sera donc pas valable. Une fois encore, l’utilisation d’un logiciel adapté peut s’avérer utile pour vous simplifier la tâche et éviter les erreurs !

Ouvrir un compte bancaire dédié à la micro-entreprise

Enfin, si vous dépassez 10 000 € de chiffre d’affaires pendant 2 années consécutives, vous aurez également l’obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à votre micro-entreprise. Ce compte bancaire vous servira uniquement pour les transactions liées à votre activité professionnelle, et vous pourrez vous verser votre rémunération en effectuant un virement depuis le compte dédié vers votre compte personnel.

Attention, il ne s’agit pas obligatoirement d’un compte bancaire professionnel. En effet, un simple compte courant classique est suffisant. D’autre part, bien que facultatif a minima pendant vos 2 premières années, il reste vivement recommandé d’ouvrir un compte dédié à votre micro-entreprise dès la création de celle-ci pour en simplifier la gestion et mieux suivre votre trésorerie et la santé financière de votre entreprise.

Avantages et inconvénients de la comptabilité simplifiée pour un micro-entrepreneur

Le principal avantage de ce régime est la simplification : vous bénéficiez d’obligations comptables allégées et vous n’avez pas d’obligation de produire un bilan comptable. Par conséquent, le recours à un expert-comptable n’est pas forcément nécessaire, ce qui peut vous permettre de faire certaines économies, notamment en frais de tenue de comptabilité.

En revanche, cette comptabilité simplifiée emporte avec elle un inconvénient majeur : vous n’aurez pas la possibilité de déduire vos différents frais professionnels. En effet, puisque vous ne faites pas de bilan comptable, vous n’aurez pas la possibilité de déduire les charges réelles engendrées par votre activité : achat de matières premières ou de marchandises, frais de déplacements et de restauration, abonnements divers, etc.

Ainsi, si votre activité implique de nombreux frais professionnels, vous devriez peut être envisager de créer une société plutôt qu’une micro-entreprise afin de pouvoir déduire vos frais et optimiser la fiscalité de votre entreprise.

Hausse des prix de l’énergie : une aide pour les entreprises grandes consommatrices

Hausse des prix de l’énergie : une aide pour les entreprises grandes consommatrices

Une aide financière a été créée pour soutenir les entreprises qui consomment une grande quantité de gaz naturel ou d’électricité face à la hausse des prix de l’énergie induite par la guerre en Ukraine.

Pour les entreprises éligibles, les premières demandes doivent être déposées sans attendre.

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous propose une synthèse du dispositif.

Mise à jour du 6 septembre 2022 :

Le gouvernement a annoncé le report de la date limite de dépôt de demande d’aide d’urgence à la fin du mois de décembre 2022. Ainsi, les dossiers concernant la période de mars à août pourront être déposés jusqu’à la fin de l’année afin de permettre aux entreprises de rassembler l’ensemble des pièces nécessaires et de les faire certifier par leur expert-comptable.

De plus, le dispositif est simplifié : appréciation du critère de baisse d’EBE, prise en compte des factures de régularisation décalées le cas échéant.

Enfin, pour l’aide plafonnée à 2 millions d’euros, le seuil de 30 % pour le critère de baisse de l’EBE est supprimé. Une simple baisse de l’EBE, calculé sur une base mensuelle par rapport à 2021, sera suffisante.

Aide énergie : qui peut en bénéficier ?

L’aide est ouverte aux entreprises – personnes physiques et personnes morales de droit privé résidentes fiscales françaises qui exercent une activité économique – et aux associations qui sont assujetties aux impôts commerciaux ou qui emploient au moins un salarié.

Les bénéficiaires doivent respecter les conditions suivantes :

  • Avoir été créées avant le 1er décembre 2021.
  • Ne pas être l’objet d’une procédure collective – sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire – à la date de dépôt de la demande.
  • Ne pas disposer de dette fiscale ou sociale impayée au 31 décembre 2021.

Par exception, les dettes réglées à la date de dépôt de la demande d’aide ou couvertes par un plan de règlement ne sont pas concernées. De même, les dettes fiscales inférieures ou égales à un montant total de 1 500 € et les dettes fiscales dont l’existence ou le montant font l’objet au 1er avril 2022 d’un contentieux pour lequel une décision définitive n’est pas intervenue ne sont pas prise en compte.

Bon à savoir :

La taille de l’entreprise – effectif ou chiffre d’affaires – n’est pas prise en compte pour déterminer l’éligibilité à l’aide. 

Ne sont pas éligibles les entreprises qui exercent :

  • Une activité de production d’électricité ou de chaleur à titre principal,
  • Une activité d’établissement de crédits ou d’établissement financier.

Période couverte par l’aide

La subvention peut couvrir la période du 1er mars 2022 au 31 août 2022.

La demande doit être faite par trimestre :

  • La première période concerne donc les mois de mars, avril et mai 2022,
  • La seconde les mois de juin, juillet et août 2022.

Conditions de consommation d’énergie

L’aide concerne les entreprises dont l’activité nécessite une grande quantité d’énergie et spécifiquement de gaz naturel ou d’électricité.

Coût global des dépenses en énergie

Leurs dépenses d’énergie doivent ainsi représenter au moins 3 % du chiffre d’affaires réalisé sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2021.

Pour déterminer ce seuil, les dépenses d’énergie sont considérées toutes taxes comprises, à l’exception de la TVA déductible.

Pour les entreprises créées entre le 1er janvier et le 30 novembre 2021, la période prise en compte cours de la date de création de l’entreprise au 31 décembre 2021.

Coût unitaire de l’énergie

Le prix unitaire de l’énergie est également pris en compte.

En effet, l’entreprise doit avoir payé sur au moins un des mois du trimestre éligible considéré un prix unitaire pour le gaz naturel ou l’électricité qui a au moins doublé par rapport au prix unitaire payé en moyenne en 2021.

Les coûts éligibles de chaque énergie concernée correspondent au produit entre :

  • D’une part, la différence entre le prix unitaire payé par l’entreprise au cours de chaque mois du trimestre considéré et le double du prix unitaire moyen payé par l’entreprise pour cette énergie pendant la période de référence – soit entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021 –,
  • Et, d’autre part, le volume consommé pour cette énergie pendant chaque mois du trimestre considéré. Pour chaque énergie, si ce chiffre est négatif, il est considéré être égal à zéro.

Le coût éligible total correspond à la somme des coûts éligibles de chaque énergie au cours de chacun des mois de la période éligible trimestrielle considérée.

Quel est le montant de l’aide énergie ?

Le montant de l’aide est variable selon la situation de l’entreprise.

Critères de détermination du montant de l’aide

Pour déterminer le montant de l’aide, il est tenu compte, selon le cas :

  • De l’excédent brut d’exploitation « gaz et électricité », calculé sur un formulaire spécifique disponible sur le site impots.gouv.fr et vérifié par l’expert-comptable ou le commissaire aux comptes de l’entreprise.
  • Du coût éligible total (somme des coûts pour le gaz et pour l’électricité pour chacun des mois de la période éligible) selon une formule tenant compte de la différence de prix entre la période éligible et celle de référence et le volume consommé sur la période éligible.

3 régimes d’aide énergie

Il existe 3 régimes d’aide différents selon la situation de l’entreprise avec 3 plafonds appréciés au niveau du groupe, le cas échéant, sur la période du 1er mars 2022 au 31 décembre 2022.

Le montant de l’aide peut représenter :

  • 30 % des coûts éligibles, avec un plafond à 2 M€ pour les entreprises subissant une baisse excédent brut d’exploitation (EBE) gaz et électricité d’au moins 30 % par rapport à 2021 ou ayant un EBE gaz et électricité négatif,
  • 50 % des coûts éligibles avec un plafond à 25 M€, pour les entreprises dont l’EBE gaz et électricité est négatif et dont l’augmentation des coûts éligibles s’élève au moins à 50 % de la perte d’exploitation. L’aide est limitée à 80% du montant des pertes.
  • 70 % des coûts éligibles avec un plafond à 50 M€, pour les entreprises dont l’EBE est négatif et dont l’augmentation des coûts éligibles s’élève au moins à 50 % de la perte d’exploitation et qui exercent leur activité principale dans certains secteurs les plus exposés à la concurrence internationale (par exemple : fabrication de papier, de verre…). L’aide est limitée à 80% du montant des pertes.

Une attestation d’un expert-comptable ou d’un commissaire aux comptes est requise quel que soit le cas de figure.

Comment déposer une demande d’aide ?

Les demandes doivent être déposées sur le site impots.gouv.fr.

Elles doivent être accompagnées notamment d’attestations de l’expert-comptable ou du commissaire aux comptes de l’entreprise

Aide énergie : quelle est la date limite de dépôt des demandes

Pour le premier trimestre éligible, c’est-à-dire de mars à mai 2022, les entreprises peuvent déposer leur demande dès à présent et jusqu’au 18 août 2022.

Pour le second trimestre éligible, de juin à août 2022, les demandes doivent être déposées entre le 15 septembre 2022 et le 30 octobre 2022.

Le conseil SBA Compta

Votre Business Coach SBA Compta vous accompagne afin de déterminer si vous êtes éligible à l’aide énergie. Il identifie avec vous le montant de l’aide que vous pouvez recevoir et fournit les attestations nécessaires pour appuyer votre demande. Contactez-nous.

Vous souhaitez identifier les aides dont vous pouvez bénéficier ?

Prenez rendez-vous avec notre expert SBA Compta

Pour en savoir plus :

Décret n° 2022-967 du 1er juillet 2022 instituant une aide visant à compenser la hausse des coûts d’approvisionnement de gaz naturel et d’électricité des entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine

Assurance-emprunteurs : la réglementation est assouplie

Assurance-emprunteurs : la réglementation est assouplie

Depuis le 1er juin 2022, les règles relatives à l’assurance-emprunteur ont évolué du fait de la loi Lemoine. 

Résiliation à tout moment 

Depuis le 1er juin 2022, tout emprunteur a le droit de changer d’assurance-emprunteur à tout moment et sans frais pour les nouveaux contrats d’assurance signés à compter de cette date 

Ce principe sera étendu aux contrats en cours à compter du 1er septembre de la même année. 

Fin du questionnaire médical 

La « loi Lemoine », acte la fin du questionnaire médical pour toute personne qui emprunte et assure moins de 200 000 € et dont le crédit arrive à échéance avant son 60e anniversaire. 

Réduction du délai pour le « droit à l’oubli » 

Depuis le 2 mars 2022, le droit à l’oubli pour les personnes qui ont été atteintes d’un cancer ou de l’hépatite C est réduit de moitié 

Ainsi, les personnes concernées guéries depuis cinq ans ne sont plus tenues de déclarer leur ancienne pathologie lors de la signature du contrat. 

Le conseil SBA Compta 

Ces évolutions méritent d’être prises en compte dans la gestion de votre patrimoine professionnel comme personnel.  

Votre Business Coach SBA Compta vous accompagne dans l’étude de leurs impacts sur vos stratégies patrimoniales. N’hésitez pas à nous interroger 

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus 

LOI n° 2022-270 du 28 février 2022 pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur 

Le mapping concurrentiel : pourquoi et comment le faire?

Mapping concurrentiel : 6 étapes pour le faire

L’analyse concurrentielle est la pierre angulaire de toute analyse de marché. En recueillant des informations sur vos concurrents, en évaluant leurs forces et leurs faiblesses, vous êtes en mesure d’identifier les opportunités et les menaces dans votre écosystème. C’est une étape stratégique, nécessaire pour renforcer votre avantage concurrentiel.  

Le mapping concurrentiel peut ainsi alimenter votre feuille de route et vous indiquer les actions à entreprendre pour améliorer votre position sur le marché. Cependant, pour être véritablement utile à la prise de décision stratégique, votre cartographie de la concurrence doit être correctement établie.  

Alors, qu’est-ce que le mapping concurrentiel ? Comment le réaliser, et comment l’utiliser à votre avantage ?  

Qu’est-ce que le mapping concurrentiel?

Si vous souhaitez comprendre comment votre entreprise, votre marque ou votre produit est perçu par rapport à vos concurrents, un mapping concurrentiel, également appelé carte perceptuelle (ou encore carte de positionnement) est l’outil idéal. Il vous permet de comprendre votre positionnement sur le marché face à tous vos concurrents. 

Les cartes perceptuelles se présentent le plus souvent sous la forme d’une grille de quatre cases, divisée en deux axes (X et Y). Ces deux axes peuvent correspondre à n’importe quelles valeurs concurrentes – c’est à vous de décider en fonction de vos objectifs. 

Par exemple, vous pouvez représenter la qualité par rapport à la gamme ou le design par rapport aux performances. C’est un outil pratique si, par exemple, vous lancez un nouveau produit ou service et que vous souhaitez connaître la relation entre deux variables que les clients prennent en compte lorsqu’ils prennent une décision d’achat. 

Pourquoi devriez-vous utiliser le mapping concurrentiel? 

Votre positionnement sur le marché et vis-à-vis de vos concurrents est primordial et ne doit pas être pris à la légère. Le mapping concurrentiel est l’outil marketing qui vous permet d’obtenir une vue d’ensemble, simplifiée, de la concurrence.  

Une carte perceptuelle vous aide à : 

  • Identifier les concurrents, analyser leur position sur le marché et le paysage concurrentiel, 
  • Identifier votre USP et repérer les avantages que vous avez sur vos concurrents, 
  • Développer des stratégies éprouvées sur le marché pour vous aider à vous développer, 
  • Mieux connaître les besoins de vos prospects, 
  • Prévenir les événements inattendus. 

En résumé, ce type d’analyse vous aide à voir ce sur quoi vous devez travailler le plus dans votre propre entreprise pour rester compétitif sur le marché. 

Comment réaliser votre carte perceptuelle de positionnement ? 

Une carte perceptuelle de positionnement efficace nécessite de suivre plusieurs étapes.  

Étape 1 : définir des critères d’analyse 

Pour réaliser au mieux cette carte perceptuelle, sélectionnez des attributs pertinents pour l’expérience du consommateur. Ces attributs vous permettent de comparer vos offres à celles de vos concurrents et servent de critères aux clients pour prendre leurs décisions d’achat.  

Voici quelques exemples de catégories de produits et de leurs attributs communs extraits du guide Segmentation Style : 

  • Chaussures : confort, design, style, qualité, fonctionnalité. 
  • Café soluble : saveur/goût, pays d’origine, qualité.
  • Céréales pour petit-déjeuner : valeurs santé, taux de sucre, variété, goût. 
  • Vacances : température, distance à parcourir, différences de culture, sécurité. 
  • Appareil photo : zoom, mémoire, taille/poids, qualité de l’image. 
  • Conseil : expertise, disponibilité, résultats antérieurs. 

Cette liste n’est en aucun cas exhaustive, vous pouvez donc avoir vos propres idées en fonction de votre secteur d’activité. Mais dans tous les cas, vous devrez choisir deux attributs et les reporter sur les axes x et y. 

Étape 2 : identifier votre USP 

Ensuite, passez en revue les atouts de votre produit ou de votre marque. Découvrez comment votre produit ou service se démarque de celui de vos concurrents et réfléchissez à la façon dont les autres les perçoivent. 

Comprendre les aspects dans lesquels votre entreprise excelle peut vous aider à façonner la voix et le message de votre marque pour atteindre au mieux votre public cible. 

Étape 3 : dresser la liste de vos concurrents  

L’étape suivante consiste à dresser la liste de tous vos principaux concurrents qui proposent des produits similaires aux vôtres. Essayez d’en répertorier 10 pour donner à votre mapping concurrentiel une réelle profondeur et un bon aperçu. 

Étape 4 : créer un graphique  

Vous pouvez maintenant créer votre graphique. Pour cela, il convient de : 

  • tracer deux axes perpendiculaires, 
  • noter vos critères au bout de chaque axe, 
  • définir un ordre de grandeur (généralement de 1 à 10). 

Étape 5 : positionner vos concurrents  

Donnez à vos concurrents une note pour chaque critère en fonction de l’ordre de grandeur définis dans l’étape 4. Cela vous permettra de les classer plus facilement sur le graphique 

Enfin, donnez-vous également une note, pour savoir où vous vous situez sur la carte. 

Étape 6 : analyser le graphique et définir la stratégie de positionnement 

Vous êtes maintenant en mesure de voir exactement où vous vous situez par rapport à vos concurrents directs et indirects. L’objectif étant de pouvoir positionner votre propre marque sur le marché mais aussi d’identifier les aspects sur lesquels votre marque peut s’améliorer, voire exceller. 

Exemple : pour un graphique prix/qualité, lorsque l’entreprise est positionnée au centre cela signifie que l’offre et le prix de cette entreprise sont « enlisés dans la voie médiane” et, de ce fait, elle ne se démarque pas de ses concurrents. L’entreprise gagnerait alors à améliorer la qualité de ses produits ou service, ou encore à baisser ses prix. 

7 outils pour votre veille concurrentielle ! 

Vous pouvez utiliser les outils ci-dessous pour rassembler plus d’informations sur la façon dont vos concurrents agissent. Attention, certains outils sont payants :  

  • Google Alertes (gratuit) : vous pouvez recevoir des mises à jour par e-mail concernant les derniers résultats pertinents de Google (Web, actualités, etc.), relatifs aux requêtes qui vous intéressent. 
  • Sprout Social (payant /offre une version d’essai de 30 jours) : il propose du “social listening” afin d’identifier les contenus tendances dans votre domaine ainsi que les stratégies adoptées par vos concurrents via les réseaux sociaux. 
  • Wappalyzer (gratuit) : C’est un outil libre qui joue les détectives pour vous permettre de découvrir la technologie qui se cache derrière n’importe quel site ou blog.
  • SEMrush : avec Semrush, vous pouvez suivre jusqu’à 5 concurrents pour obtenir des données sur leurs efforts de publicité et de marketing de contenu. 
  • Ahrefs (payant) : il explore et audite toutes les pages qu’il trouve sur votre site Web (et celui de vos concurrents) – puis fournit un score de santé SEO global 
  • Majestic (payant) : cet outil vous permet de savoir comment les sites qui se positionnent avant le vôtre s’organisent-il par rapport à leurs backlinks. 

Le mapping concurrentiel, oui…mais… 

Le mapping concurrentiel – ou carte perceptuelle – est un outil clé pour chaque entreprise qui souhaite analyser et améliorer son positionnement sur le marché.  

Analyser régulièrement la concurrence est un exercice stratégique très sain et que chaque entreprise gagne à réaliser périodiquement. Il permet de mettre à jour votre mapping concurrentiel 

Cependant, il ne faut pas se limiter à cet outil pour analyser votre environnement et construire votre stratégie. Il existe d’autres méthodes et outils qui vous permettent d’approfondir votre étude telle que l’analyse SWOT, la matrice BCG ou encore les 5 forces de Porter. 

SBA Compta, votre expert et partenaire de votre succès, vous aide à conduire ces analyses, à définir des scénarios prospectifs pour votre entreprise et à définir votre orientation stratégique. 

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Comptabilité de trésorerie ou comptabilité d’engagement : quelles différences ? Laquelle choisir ?

Comptabilité d'engagement ou de trésorerie : laquelle choisir ?

La grande majorité des entreprises françaises sont tenues de respecter des obligations comptables. Il existe deux principales méthodes pour tenir ses comptes : la comptabilité de trésorerie et la comptabilité d’engagement. 

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous propose une présentation synthétique de ces deux méthodes et vous guide pour choisir l’approche la mieux adaptée à votre activité.  

Comptabilité de trésorerie ou comptabilité d’engagement : quelles différences ?

Comptabilité d’engagement : définition 

La tenue d’une comptabilité d’engagement consiste à enregistrer dans les comptes de l’entreprise la totalité des engagements qu’elle a pris ou qu’elle a reçus. 

L’ensemble des dettes et des créances de l’entreprise sont donc intégrées dans les comptes, y compris celles qui ne sont pas encore payées.  

Toutes les opérations qui ont un impact sur le patrimoine de l’entreprise sont enregistrées au fur et à mesure de leur déroulement.  

Par exemple, une facture d’achat de matériel peut être inscrite en comptabilité même si son règlement intervient 45 jours plus tard.  

Comptabilité d’engagement : quels avantages ?

Les avantages de la comptabilité d’engagement sont nombreux. En effet, cette méthode permet de donner une vision fidèle du patrimoine de votre entreprise et de suivre précisément l’ensemble de ses créances et de ses dettes.  

Concrètement, la comptabilité d’engagement vous fournit une information financière de grande qualité et fait de votre comptabilité un véritable outil de gestion.  

En effet, elle vous permet de suivre l’ensemble de vos encours : dettes fournisseurs et créances clients. Cette vision est utile pour agir concrètement sur vos relances clients et lancer sans délais des actions de recouvrement.  

La tenue d’une comptabilité d’engagement est également le socle nécessaire pour mettre en place une gestion prévisionnelle de trésorerie. En intégrant les engagements de votre entreprise dès leur réalisation, vous pouvez suivre la date de leur règlement futur.   

Comptabilité d’engagement : quels inconvénients ? 

Tenir une comptabilité d’engagement est souvent considéré comme plus chronophage car cela nécessite d’enregistrer plus de mouvements : d’une part la facture d’achat ou de vente, puis le règlement de ladite facture.  

Le + SBA Compta 

Chez SBA Compta, nous nous engageons à fournir à nos clients une comptabilité d’engagement.  

En effet, il nous semble indispensable qu’ils puissent avoir une vision précise du patrimoine de leur entreprise et s’appuyer sur leur comptabilité pour optimiser la gestion de leur trésorerie, de leurs dettes et de leurs créances.  

Vous souhaitez en savoir plus sur l’accompagnement SBA Compta ? Contactez-nous.   

Comptabilité de trésorerie : définition 

La comptabilité de trésorerie s’appuie, comme son nom l’indique, sur les flux financiers de l’entreprise.  

Ainsi, l’enregistrement des factures d’achat ou de vente se fait sur la base de vos relevés bancaires. Par exemple, si vous avez réalisé une vente, elle ne sera enregistrée qu’au moment où vous recevrez effectivement le règlement de votre client 

Comptabilité de trésorerie : quels avantages ?

Les cabinets comptables à bas prix et les applications de comptabilité en ligne travaillent très généralement en comptabilité de trésorerie. L’argument qu’ils mettent en avant est que cette méthode serait plus simple et plus rapide à mettre en œuvre. Elle permettrait donc de proposer, en théorie, des honoraires comptables moins élevés. 

Comptabilité de trésorerie : quels inconvénients ? 

La tenue d’une comptabilité de trésorerie entraine toutefois la production d’une information financière de moins bonne qualité qui peut avoir un impact négatif sur la gestion de votre activité. 

En effet, l’absence de prise en compte de vos créances et vos dettes ne vous permet pas de maîtriser le suivi des règlements de vos clients ou d’avoir une vision précise des fournisseurs que vous devez payer.  

Par ailleurs, la tenue d’une comptabilité de trésorerie peut avoir un impact significatif en matière de cotisations sociales. En effet, ces dernières sont alors calculées selon les encaissements et décaissements comptabilisés. Si vos flux de trésorerie ne sont pas linéaires, toute irrégularité peut faire fortement augmenter le niveau de prélèvement de vos cotisations. 

Comptabilité de trésorerie ou comptabilité d’engagement : comment choisir ?  

Au lancement de votre activité, il peut être difficile de choisir entre comptabilité de trésorerie ou comptabilité d’engagement 

Il se peut que vous n’ayez tout simplement pas le choix !  

En effet, si vous êtes imposés dans la catégorie des bénéfices non-commerciaux (BNC) au régime de la déclaration contrôlée – c’est-à-dire si vos bénéfices à déclarer sont supérieurs à 70 000 € HT –, vous devez tenir une comptabilité de trésorerie. Vous pouvez toutefois, sur option, opter pour une comptabilité d’engagement.  

En revanche, si votre activité relève des BIC – bénéfices industriels et commerciaux – ou que votre entreprise est imposée à l’impôt sur les sociétés (IS) selon un régime normal d’imposition, vous avez l’obligation de tenir une comptabilité d’engagement.  

L’option pour la comptabilité de trésorerie

Les entreprises dont l’activité est imposée dans la catégorie des BIC ou à l’IS et qui sont soumises au régime réel simplifié d’imposition peuvent bénéficier d’une tolérance administrative et fiscale. Elles ont ainsi la possibilité, sur option, de tenir une comptabilité de trésorerie.  

Néanmoins, les entreprises qui optent pour une comptabilité de trésorerie doivent en fin d’exercice, à la clôture de leurs comptes, passer des écritures de régularisation pour prendre en compte les créances clients non encaissées, les dettes fournisseurs non réglées…  

De plus, les entreprises qui ont choisi l’option pour la comptabilité de trésorerie et qui auraient besoin d’établir une situation en cours d’exercice – pour obtenir un financement bancaire par exemple – doivent également passer toutes les écritures de régularisation. En effet, cette étape est nécessaire pour que leurs comptes donnent une image fidèle du patrimoine et de l’activité de l’entreprise.  

Cette obligation peut induire une vraie complexité en fin d’exercice pour les activités qui ont de nombreux encours.  

Vous vous interrogez sur la méthode comptable la mieux adaptée à votre activité ? Les experts SBA Compta sont à votre disposition pour vous conseiller. Contactez-nous. 

Compta de tréso ou compta d’engagement : besoin de conseil pour choisir ? 

Prenez rendez-vous avec notre expert SBA Compta 

Comment améliorer la performance financière de votre entreprise ?  

Comment améliorer la performance financière de mon entreprise ?

Une gestion financière efficace est essentielle à la croissance et la pérennité de toute entreprise. Elle implique la planification, l’organisation, le contrôle et le suivi de vos ressources financières afin d’atteindre vos objectifs de développement. 

La performance financière de votre entreprise mérite un suivi et une attention toute particulière. Elle est un critère de réassurance pour vos partenaires et investisseurs, mais également la condition sine qua non de la poursuite de votre activité.  

La performance financière de votre entreprise est sa capacité à créer de la valeur et atteindre ses objectifs en s’appuyant sur les ressources financières dont elle dispose. 

Une bonne gestion financière aidera votre entreprise à : 

  • utiliser efficacement ses ressources pour atteindre vos objectifs, 
  • respecter ses engagements envers ses parties prenantes,  
  • acquérir un avantage concurrentiel  
  • et à se préparer à une stabilité financière à long terme. 

Améliorer la performance financière de votre entreprise peut sembler être une mission complexe, mais les dix conseils suivants devraient vous aider à maîtriser cette dimension déterminante de la gestion de votre entreprise. 

Les 10 meilleures façons d’améliorer la performance financière de votre entreprise

1. Recouvrez les factures impayées

Lorsque vous cherchez des moyens d’améliorer les finances de votre entreprise, il est important d’examiner vos encours, et particulièrement les créances clients de votre entreprise. 

Si vous avez des créances importantes, il peut être avantageux de les recouvrer rapidement. Pour cela, vous pouvez mettre en place un escompte pour inciter vos clients à procéder à un règlement anticipé. Pensez à bien le faire figurer sur vos factures conformément à l’article L441-9 du Code de commerce !  

De même, une action rapide en cas de retard de paiement peut préserver la situation financière de votre entreprise. En France, 60 % des factures sont payées en retard ! Les conséquences de ces retards sont lourdes, particulièrement dans les PME et les start-up qui ont souvent moins de trésorerie disponible pour absorber les impayés. Conséquences : 1 défaillance d’entreprise sur 4 est due aux retards de paiement ! 

Recouvrez le plus grand nombre possible de factures impayées en phase pré contentieuse en mettant en place une procédure de relance graduelle : relances amiables, mise en demeure de payer… Si vous n’avez pas le temps de vous en occuper ou que vous souhaitez initier une démarche contentieuse, faîtes appel à une agence de recouvrement de créances. Vous pouvez également utiliser un logiciel de facturation en ligne qui permet de gérer les impayés.

Le conseil SBA Compta 

Avant de conclure une vente, assurez-vous de sécuriser tous vos documents commerciaux et particulièrement vos factures et conditions générales de vente (CGV). Ces éléments vous serviront de preuves au cours de vos procédures de recouvrement. Vous devez vous assurer qu’ils respectent bien la réglementation car une simple erreur ou une omission peuvent permettre à votre débiteur de contester votre créance. 

Vos factures doivent comporter certaines mentions obligatoires qui seront essentielles pour faire valoir vos droits en cas d’impayé.  

Veillez notamment à ce qu’elles mentionnent :  

  • La date d’échéance de la facture et les conditions d’escompte en cas de paiement anticipé.  
  • Le taux des pénalités de retard et leurs modalités d’application. 
  • L’indemnité forfaitaire de recouvrement d’un montant de 40 €. 
  • Le délai dont il dispose pour payer la dette 
  • Les pourcentages que vous appliquerez aux paiements en retard.

Téléchargez notre Kit d’auto-contrôle de la conformité de vos factures. 

Vos conditions générales de vente présentent toutes les règles qui régissent vos relations commerciales. Elles sont une première garantie contractuelle en cas d’impayé.  

Nous vous conseillons de faire signer vos CGV dès l’ouverture du compte d’un nouveau client, mais également de les annexer à vos devis, vos bons de commande et de livraison, ainsi que vos factures. 

Le saviez-vous ?  

Votre Portail SBA Compta vous permet de suivre au fil de l’eau vos encours clients et fournisseurs. Il intègre également une fonctionnalité de relance de vos clients en un simple clic !

Conseils pour améliorer la performance de votre entreprise

2. Réduisez vos dépenses

Conduire une analyse de vos principaux postes de charge et comparer leur évolution par rapport à l’année précédente est une démarche saine qui doit être initiée régulièrement. Déterminez quelles dépenses sont inutiles, ainsi que celles que vous pourriez réduire ou réorganiser. Vous pouvez par exemple : 

  • Organiser un plan de paiement différé ou périodique pour les dépenses importantes 
  • Changer de compagnie d’assurance, de banque ou de fournisseur pour obtenir de meilleurs prix/conditions 
  • Opter pour des options moins chères pour les produits consommables comme l’énergie. 

Enfin, pour juguler vos frais généraux, vous pouvez également analyser et optimiser votre fiscalité avec votre expert-comptable SBA Compta afin de réduire le poids des impôts et taxes supportés par votre entreprise. 

3. Révisez vos prix

La tarification peut être un sujet difficile à aborder et à faire évoluer. Mais, de temps en temps, il est bon de vérifier si quelques ajustements sont nécessaires.  

  • Baisse des prix : une analyse stratégique peut vous conduire à envisager une baisse des prix afin d’adopter un positionnement de domination par les coûts. Elle peut vous permettre d’attirer un plus large segment de clients tout en préservant votre rentabilité. Paradoxalement, la baisse de vos prix de vente peut vous permettre d’améliorer la situation financière de votre entreprise. 
     
  • Augmentation des prix : en fonction de vos prix de revient et de la stratégie tarifaire de vos concurrents, vous pouvez envisager d’augmenter vos prix. Cette démarche peut être capitale pour la pérennité de votre entreprise dans un climat inflationniste. Une révision annuelle de vos tarifs peut être nécessaire. L’augmentation des prix peut également être un facteur différenciant si vous optez pour un positionnement stratégique “haut de gamme” à l’instar d’Apple par exemple. Ainsi, l’augmentation des prix peut être nécessaire pour améliorer la performance financière de votre entreprise. Elle peut même devenir un facteur clé de succès.  

L’analyse des coûts supportés par votre entreprise, la détermination de votre prix de revient, l’évaluation de votre volume de vente et la détermination de votre marge sont des étapes essentielles pour déterminer le juste prix de vente.

4. Consolidez vos dettes

Pour améliorer la performance financière de votre entreprise, faîtes le point sur vos engagements financiers actuels et analysez l’opportunité de regrouper vos dettes pour les payer grâce à un prêt de consolidation. 

Le prêt de consolidation des dettes est un prêt consenti par la banque qui vous permet de rembourser toutes vos créances en un seul paiement. Vous n’aurez plus qu’un seul prêt et qu’un seul interlocuteur : votre banquier. 

Toutefois, renseignez-vous auprès de plusieurs établissements bancaires avant de choisir votre prêt de consolidation car les taux d’intérêt offerts par ces dernières peuvent varier de façon importante. 

Le taux d’intérêt du prêt de consolidation est généralement plus avantageux que celui de toutes vos autres dettes. 

5. Assurez-vous de la performance de votre stratégie marketing

Une analyse de votre stratégie marketing peut révéler de nombreuses opportunités d’amélioration de votre performance financière. Quel est le coût d’acquisition d’un nouveau client ? Quelle est sa customer lifetime value ? Quelles sont vos opportunités d’upselling ou de cross-selling ?  

Parmi les coûts employés pour vos actions marketing, certains peuvent peut-être être optimisés ou mieux affectés. Par exemple, la prospection par voie postale est généralement coûteuse, mais elle peut être le moyen le plus efficace d’atteindre votre cible idéale. De même, recourir au marketing digital et utiliser les médias sociaux peuvent être un moyen plus économique et plus ludique pour faire passer votre message. 

Ces actions marketing doivent être suivies avec soin et évaluées au regard de leur contribution à atteindre les objectifs de votre entreprise. Ainsi, vous pouvez maximiser leur contribution à la performance financière de votre activité. 

6. Respectez les échéances des déclarations fiscales

Le non-respect des délais de déclaration et de paiement de vos impôts peut entraîner l’application d’amendes et d’intérêts de retard. Il s’agit de coûts inutiles qui peuvent être évités grâce à une bonne planification et une bonne gestion comptable et financière.  

Tenir une comptabilité de qualité, précise et mise à jour au fil de l’eau vous permet de sécuriser la fiscalité de votre entreprise. SBA Compta assure la tenue de votre comptabilité et établit toutes vos déclarations fiscales conformément à la loi. On s’occupe de tout pour vous ! 

7. Recherchez des aides et subventions gouvernementales

Le recours systématique des aides et subventions auxquelles vous avez droit est une bonne pratique pour optimiser la performance financière de votre entreprise.  

Vous pouvez avoir droit à une subvention dans certaines circonstances, par exemple : 

8. Suivez vos flux de trésorerie 

Le cash management est l’une des priorités des directions financières en 2022… à raison ! Assurer un suivi précis de vos flux financiers est indispensable pour améliorer la performance financière de votre entreprise ! 

Pour ce faire, il est fortement recommandé d’utiliser un tableau de flux de trésorerie. Il permet d’identifier le flux de trésorerie de l’activité, de l’investissement et de financement.  

Vous pouvez également mettre en place un prévisionnel de trésorerie afin d’anticiper l’évolution des flux et d’identifier le niveau d’atterrissage à un instant T.  

Votre Business Coach SBA Compta vous conseille dans la mise en place d’outils sur mesure pour suivre votre trésorerie. 

9. Analysez et optimisez vos process

La performance financière de votre entreprise peut être décuplée grâce à une gestion optimisée de vos process. Combo vous propose par exemple de diviser par 3 le temps passé sur la paie, d’analyser vos ratios en un clic et de créer des plannings hyper performants pour gagner du temps sur vos sujets administratifs.

Vous pouvez également conduire un audit de vos pratiques actuelles pour identifier ce qui pourrait être optimisé. Par exemple :

  • automatisation des tâches à faible valeur ajoutée,  
  • digitalisation de votre facturation,  
  • mise en place d’un CRM…  

10. Demandez conseil à un professionnel 

Si vous ne l’avez pas encore fait, parlez de vos finances à votre expert-comptable et interrogez-le sur les leviers à actionner et les ressources à mobiliser pour atteindre vos objectifs.  

Il pourra vous aider à analyser la situation financière de votre entreprise, identifier les zones d’amélioration et vous proposer des recommandations pour améliorer votre gestion financière

Conclusion 

De nombreux facteurs font le succès d’une entreprise, mais une situation financière saine et stable en est l’un des piliers les plus centraux. L’amélioration de vos performances financières est l’étape essentielle pour atteindre vos objectifs : croissance du chiffre d’affaires, stabilisation de votre trésorerie, maximisation de la rentabilité…  

SBA Compta vous accompagne dans votre démarche d’amélioration de la performance financière de votre entreprise. Nos experts-comptables et Business Coaches vous conseillent des solutions sur mesure, en lien avec vos objectifs spécifiques.    

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