Le RSI remplacé par la SSI : quelles conséquences pour les entrepreneurs ?

RSI – Tout savoir sur le régime social des indépendants

Errances, irrégularités, dysfonctionnements….Depuis sa création en 2006, le Régime Social des Indépendants a été critiqué de toutes parts.

Au centre de ces attaques : sa complexité et son opacité.  

Pour mettre fin à ce que la cours des comptes a qualifié de « catastrophe industrielle », Emmanuel Macron avait, dès la campagne présidentielle, fait part de sa volonté de voir ce régime disparaître.

Le 26 octobre dernier, les députés ont donc adopté, à une large majorité, la suppression du RSI. Les indépendants sont désormais affiliés à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI).     

Pour vous aider à comprendre ce qui a changé, SmallBusinessAct vous donne quelques clefs de compréhension.

Quels dysfonctionnements ont eu raison du RSI ?

Le Régime Social des Indépendants (RSI), instauré en 2006, avait pour rôle de garantir la protection sociale des chefs d’entreprises, travailleurs indépendants, industriels, artisans, commerçants ou particuliers exerçant une profession libérale, actifs ou retraités, et celle de leurs ayants-droits.

La mission du RSI était l’affiliation, le recouvrement des cotisations et autres contributions sociales personnelles, et le versement des prestations pour ses assurés.

Le RSI : un système d’information dépassé

Depuis son instauration en 2006, le RSI s’est confronté à plusieurs blocages notamment relatifs au système d’information.

En plus des retards, des erreurs de calculs des cotisations, l’injoignabilité des services, des recouvrements abusifs et le mode de calcul illisible des cotisations ont été régulièrement signalés par les adhérents.

Plusieurs voix se sont élevées contre ce régime, le jugeant inadapté et pointant du doigt des défaillances dans la mise en œuvre du projet initial.

Le RSI : des rapports accablants

Plusieurs rapports, dont celui de l’Inspection Générale des Affaires Sociales en 2011, ont épinglé les nombreux dysfonctionnements afférents à ce système.

Parmi ces défaillances, le Rapport de la Cour des Comptes de 2012 cite :

  • Un système d’informations défaillant,
  • Des défauts d’encaissements,
  • Des coûts et frais de fonctionnement élevés,
  • Une insuffisance dans le suivi des dysfonctionnements et dans la pertinence des indicateurs de performance retenus.
Le RSI : des rapports accablants
Le RSI : des rapports accablants

Pis encore, la Cour des Comptes a qualifié le RSI de « catastrophe industrielle ».

Malgré les différentes tentatives pour améliorer la qualité de son service, comme les différentes Conventions d’Objectifs et de Gestion (dont la dernière en date signée avec l’Etat en 2016) ou les mesures d’amélioration du service faisant suite au rapport des députés Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier en 2015, le RSI a finalement été abandonné.

6,6 millions de professionnels concernés par la réforme du RSI

Au total, ce sont plus de 6 millions de contributeurs, dont 2,8 millions en activité, qui cotisaient au RSI.

Parmi eux :

  • Plus de 39 % sont des commerçants,
  • 36 % se déclarent artisans,  
  • 25 % ont des professions libérales.

Mais rares sont ceux qui ont toujours été entrepreneurs.

En effet, comme le souligne la CPAM, 95% des chefs d’entreprise ont, à un moment de leur carrière, été également salariés et ont donc un autre interlocuteur que le RSI…

C’est donc pour simplifier et homogénéiser le système que le gouvernement a décidé de supprimer ce régime spécifique.

Les principaux impacts de la suppression du RSI pour les entrepreneurs

L’abolition du RSI se traduit dans les faits par 3 conséquences majeures.

L’adossement au régime général de la sécurité sociale

C’est l’aspect principal de la réforme : jusqu’à présent, les travailleurs indépendants, portés par une société de portage salarial comme Jump, cotisent directement auprès d’un régime social spécifique. Ce régime sera supprimé et petit à petit, tous les entrepreneurs seront affiliés au régime général.

A l’issue d’une phase de transition de 2 ans, les fonctions du RSI seront donc progressivement reprises par les organismes du régime général tel que l’URSAFF, la CPAM …

L’objectif étant de faire bénéficier les indépendants de la même qualité de service que pour le régime général, tout en veillant à la pérennité du régime de cotisation et à faire disparaître les erreurs de gestion jugées trop fréquentes.

Autre avantage : les procédures de recouvrement devraient devenir plus simples.

L’augmentation de la CSG compensée par une réduction des cotisations salariales  

Annoncée dès la campagne présidentielle, la réévaluation de 1,7% de la Contribution sociale généralisée, pour financer la protection sociale, concernera tous les salariés à compter du 1er janvier 2018.

Les indépendants seront également affectés par cette hausse. Mais pour neutraliser cette perte de pouvoir d’achat, le gouvernement a annoncé une baisse des cotisations salariales
(le “Plan Indépendants” annoncé par le premier Ministre Edouard Philippe à la date du 5 Septembre 2017).

Les cotisations salariales diminueront de 2,15 points en janvier (diminution des cotisations famille), puis une nouvelle baisse de 1,5 points est prévue à l’automne 2018.

D’après les estimations de la CPAM, les gains estimés de cette dernière mesure concernent les 75% d’indépendants ayant un revenu inférieur à 43 000 euros.

Il promet également le maintien de certaines prestations spécifiques comme la prise en charge des cotisations pour les assurés en difficulté ou le régime des retraites complémentaires.

Le doublement du seuil d’activité de la micro-entreprise pour le régime simplifié

Pour pouvoir bénéficier du régime simplifié de l’auto-entreprise, les entreprises devaient jusqu’à présent afficher un CA inférieur à 32 100 euros pour les entreprises de services et 82 800 euros pour les activités commerciales.

Depuis Janvier 2018, le seuil d’éligibilité de la micro entreprise a doublé.

Les entrepreneurs peuvent conserver leur régime de protection sociale simplifié si leur chiffre d’affaires ne dépasse pas les 70 000 euros dans les prestations de services et reste en dessous de 170 000 euros dans les activités commerciales.

Le seuil de collecte de la TVA pour les micro entrepreneurs reste fixé à 33 200 euros.

Le RSI – SSI : une transition transparente pour les entrepreneurs

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SSI : une transition transparente pour les entrepreneurs

Malgré l’aspect brutal de cette transition, pour les assurés, le changement de régime devrait être totalement transparent. Le transfert de responsabilité du RSI vers la Sécurité Sociale des Indépendants doit se faire de manière progressive pour être définitif en 2020.

Durant cette période, les professionnels garderont les mêmes interlocuteurs et continueront d’avoir les mêmes obligations à remplir.

Un seul changement visible annonce la transition vers le régime général: les caisses de RSI seront renommées « Agences de Sécurité Sociale des Indépendants », et seront accessibles à l’adresse www.secu-independants.fr.

Les répercussions du passage du RSI à la SSI

Une conséquence de cette réforme est que les caisses du RSI vont être absorbées par les différentes branches de la Sécurité Sociale, présageant une possible spécialisation de chacune (URSSAF pour le recouvrement, CPAM pour la maladie et CARSAT pour la retraite).

Par contre, les professions libérales ne devraient pas être impactées de façon significative étant donné qu’elles disposent déjà de leur propre caisse de retraite et qu’elles ne sont affiliées au RSI que pour l’assurance maladie.

A noter que, contrairement au RSI, les travailleurs indépendants devraient pouvoir bénéficier d’un système d’assurance chômage universelle.

Enfin, la hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui participe au financement de la sécurité sociale, devrait également toucher les personnes anciennement affiliées au RSI.

En contrepartie, les indépendants cotiseront moins :

  • Une première baisse touchera les cotisations famille (de 2,15 points),
  • Une deuxième concernera les cotisations maladies (de 1,5 points),

Et toutes les deux devraient permettre d’augmenter le pouvoir d’achat de 75% des affiliés dont les revenus sont inférieurs à 43 000 euros annuels.

Une réforme contestée

Certaines voix s’élèvent contre le plan de transformation mis en place par l’exécutif, arguant d’une assimilation injuste des entrepreneurs aux salariés (www.atlantico.fr/decryptage/virage-rsl-emmanuel-macron-se-range-finalement-vision-mortifere-technocratie-française-2962393.html), ou, à l’instar de la Confédération des PME (CPME)  qui se dit « attachée à la prise en compte des caractéristiques des travailleurs indépendants dans la mise en place de leur futur régime de protection sociale ».  (www.huffingtonpost.fr/2017/09/05/fin-du-rsi-baisse-des-cotisations-edouard-philippe-devoile-la-reforme-des-travailleurs-independants_a_23196814/).

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Startup à découvrir : Aheron

[Interview] Startup à découvrir : Aheron

Chez SmallBusinessAct nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir ». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des startups qui innovent et inspirent.

Si vous pensez, comme nous, que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire,  … » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.

Aujourd’hui, faites la connaissance de Julien Avezou, co-fondateur de Aheron.

Parlez-nous un peu de vous, de votre parcours et de Aheron.

Je m’appelle Julien et j’ai 24 ans. J’ai fait une formation en école de commerce en Angleterre, à l’Université de Warwick, au nord de Londres.

J’ai toujours aimé créer des petits business pour m’occuper et réaliser des challenges. J’ai donc créé un petit business de livraison de sushis sur mon campus universitaire, puis une petite agence d’évènementiel dans la plongée sous-marine.

Mon entreprise actuelle, Aheron, est née d’un mélange de patience et d’opportunités.

J’avais acheté un drone quand j’étais à l’université, parce que j’ai toujours aimé produire des vidéos et je me disais qu’avec un drone, je pourrais améliorer la qualité de ces dernières.

C’était vraiment un usage de loisir au départ !

Après, je suis allé sur internet et j’ai vu que sur le marché américain, le drone pouvait avoir plusieurs usages professionnels, surtout dans le domaine de l’immobilier.

En regardant le marché français, surtout là où je vis en Île-de-France, j’ai vu que le marché est loin d’être saturé, et je me suis dit qu’il y avait peut-être une opportunité à saisir ?

D’autant plus qu’en région parisienne, l’écosystème du marché immobilier est très dynamique.

Je me suis dit « pourquoi pas me lancer ?».

Aheron est officiellement lancée depuis octobre 2017, après avoir investi 6 mois en développement.

Aujourd’hui, avec mon associé Dennis, on travaille avec plusieurs agences au niveau local, mais aussi avec de grands réseaux du type Century 21, Laforêt, Stéphane Plaza Immobilier, etc.  

Nous opérons dans le milieu immobilier et uniquement en région Île-de-France pour l’instant.

Quelle est la valeur ajoutée de Aheron?

Notre mission, c’est d’apporter aux professionnels de l’immobilier un avantage compétitif, grâce à une création visuelle innovante qui combine plusieurs appareils : des drones, des caméras dynamiques, des appareils photo, etc. et qui révolutionne la communication traditionnelle du secteur.

Chaque bien a son histoire à raconter.

Nous essayons au maximum, en travaillant avec l’agence immobilière, de raconter des histoires, de les scénariser et de créer des contenus vidéo engageants à diffuser sur leurs réseaux sociaux afin de mieux cibler des acheteurs potentiels.

Nous leur apportons, aussi, des éléments de conseil, parce que certaines agences ne savent pas comment optimiser leur usage des réseaux sociaux ou encore créer une communauté.

Nous offrons ce service d’accompagnement en plus de la création de vidéo.

Par rapport à des concurrents de plus grande taille, nous avons choisi de restreindre notre zone d’activité ainsi que notre taille pour rester à l’écoute de nos clients et pour pouvoir leur proposer une offre vraiment personnalisée et de qualité.

Une anecdote à nous raconter?

Oui, tout à fait ! Pour le premier drone que j’avais acheté, j’avais réussi à me le financer en remportant un tournoi de poker.

Quand j’étais à l’université, j’adorais vraiment le poker. Sans ce tournoi, je n’aurai pas pu acheter mon premier drone et je ne serai pas en train de vous parler aujourd’hui.

Cette anecdote comporte un message : il faut suivre ses passions!

J’étais vraiment fan de poker et j’y ai investi pas mal de temps. Le fait d’avoir remporté un tournoi aussi important m’a donné un sentiment d’accomplissement et m’a donné envie d’enchainer avec un autre projet.

Finalement, c’est ce qui a permis l’achat de ce drone.

On peut dire aussi que cela a été le point de départ de notre société actuelle.

[Interview] Startup à découvrir : Aheron

Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?

Tous ces facteurs sont importants.

Dans mon secteur d’activité en particulier, je dirais « bien vendre » car nos prestations restent assez novatrices dans un secteur qui n’a pas encore connu une transformation digitale intégrale.

Il faut faire comprendre au client tous les avantages de nos services, qu’ils ignorent souvent. Donc, savoir bien expliquer et bien vendre nos services est primordial dans notre métier.

On aime bien le contact humain, on privilégie beaucoup le porte à porte pour démarcher de nouveaux clients et on arrive avec du matériel de démonstration.

Le fait d’engager le prospect directement, en face à face, augmente considérablement nos chances de signer de nouveaux contrats.

Le deuxième point, c’est de vraiment se concentrer sur le produit et sa description, et non sur le prix. Parce que le prix, au final, reste un élément secondaire, à partir duquel on peut toujours négocier une fois que le client est fan du produit.

Quel est le plus grand frein à votre croissance?

Je dirais les Ressources Humaines.

Pour le moment, on est une entreprise très jeune (6 mois d’existence) et nous ne sommes que deux dans la société.

Du coup, nous connaissons une croissance plus lente que si nous étions plus nombreux. Mais c’est un choix calculé.

La plus grande difficulté c’est la discipline de soi. Il n’y a personne pour te dire quoi faire.

Il n’y a pas d’heure de début et de fin de travail, comme dans un travail classique.

Il faut vraiment choisir un projet passionnant, un projet qui tient à cœur. Sinon, à long terme, je ne pense pas que ça pourrait durer.

Le top 3 de vos plus grands challenges?


Tout d’abord la polyvalence !

Le fait de jongler entre les tâches, de passer de la comptabilité à la prospection, au montage vidéo, tout ça en l’espace de quelques heures, peut être, parfois, assez difficile.

Deuxièmement, s’adapter à l’évolution du marché.
C’est-à-dire rester toujours vif, vigilant, observer les concurrents, etc.

Troisièmement, je dirais maintenir un niveau de santé adéquat !
Il faut toujours trouver du temps pour soi, le temps pour faire du sport, bien récupérer et faire de bonnes nuits de sommeil.

[Interview] Startup à découvrir : Aheron

Comment conciliez-vous travail et vie privée ?

J’arrive toujours à me réserver quelques moments de détente, je pense que c’est super important, surtout après avoir enchaîné une série de longues journées au travail.

Je pense qu’en tant qu’entrepreneur, on a le privilège d’avoir un contrôle sur son quotidien, donc je pense que c’est dommage de gâcher ce privilège en se limitant simplement au travail.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaitent entreprendre?

Le premier conseil que je donnerais, ce serait tout d’abord de prendre le temps de s’écouter vraiment et de se poser les questions fondamentales : qu’est-ce qui vous rend heureux ? Qu’est-ce que vous avez envie de faire ?

Je pense que dans notre société aujourd’hui, rapidité rime avec efficacité. On n’a pas vraiment le temps pour s’arrêter et se poser des questions comme ça, du coup parfois les gens s’engagent dans la vie active trop rapidement.  

Mon deuxième conseil, c’est de bien s’entourer, avec les bonnes personnes. C’est toujours rassurant d’avoir quelqu’un pour t’épauler dans les moments difficiles.

Voilà, ça sera mes deux conseils.

Une citation ou un livre favori ? Qu’écoutez-vous comme musique en ce moment ?

Une citation de Flaubert que j’aime bien : « le succès est une conséquence et non un but ». J’aime bien, parce qu’on ne travaille pas pour gagner de l’argent, mais en fait c’est le parcours aussi qui est intéressant.

J’écoute la musique chill-house, des playlists qu’on trouve sur Youtube. C’est un genre de musique un peu électronique chill, tout simplement parce que c’est assez reposant, c’est une bonne musique de fond.

Une expérience ou réussite à nous raconter?

Un voyage par exemple, j’adore voyager.

Voilà, une fois avec deux amis, on a pris des Kayaks, on a fait le tour de Corse, environ 1600 km en un mois. On dormait sur les plages etc. Je recommanderais une expérience de ce genre à quiconque.

Votre 11ème commandement serait?

Le partage! Partager son bonheur et ses expériences, parce que quand on les partage, on les apprécie plus.

Startup à découvrir : Ferpection

[Interview] Startup à découvrir : Ferpection

Chez SmallBusinessAct nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir ». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des startups qui innovent et inspirent.

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Aujourd’hui, faites la connaissance de Thibault Geenen, co-fondateur de Ferpection.

Parlez-nous un peu de vous, de votre parcours et de Ferpection

Je travaille depuis l’année 2000 sur des projets digitaux, au développement métier de sites internet et plus récemment d’applications mobiles.

C’est dans mon dernier poste, en tant que Digital Manager chez Coca-Cola, que j’ai constaté la croissance du besoin d’écouter les utilisateurs dans ces projets et… l’absence de solution industrialisée et facile à mettre en place.

Ferpection répond à ce besoin : aider des entreprises à tester des interfaces digitales via des retours de véritables utilisateurs, grâce au crowdtesting.

Quelle est la valeur ajoutée de Ferpection?

L’agilité ! De plus en plus d’entreprises se tournent vers l’agilité pour leur développement. Très vite, elles constatent qu’elles vont devoir avoir la même agilité pour écouter les utilisateurs pour lesquels elles conçoivent ces développements.

Grâce à notre communauté de 50.000 personnes et notre plateforme technologique, nous sommes en mesure de démarrer des études du jour au lendemain et de restituer les résultats en 7 jours, contre 7 semaines pour des approches plus classiques.

[Interview] Startup à découvrir : Ferpection

Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?

“Fidéliser ses clients.“

Nous mesurons la part des clients fidèles dans notre activité et, bien entendu, leur satisfaction à travers un exercice systématique de feedback call qui nourrit à la fois la partie opérationnelle, les ventes et le développement du produit à long terme.

Enfin, nous réalisons de nombreux témoignages avec nos clients pour les valoriser et aider nos prospects à se projeter.

Quel est le plus grand frein à votre croissance?

La Gestion de la productivité.

Nous avons une approche systématique visant à identifier le rouage qui ralentit le plus notre croissance à un instant T, à comprendre les causes de ce ralentissement et à mettre en place un plan d’action dont nous mesurons ensuite l’impact par comparaison à une hypothèse.

C’est un mélange de deux méthodes : lean startup et critical chain.

Trouver l’équilibre nécessaire pour accompagner ses équipes et les faire grandir sans les laisser affronter seuls les challenges du quotidien.

Comment conciliez-vous travail et vie privée?

Mieux que lorsque j’étais salarié ! Après je délègue énormément, donc ça aide.

Un conseil pour celles et ceux qui veulent créer leur entreprise?

Prioriser ! A un instant, il n’y a pas tant d’actions qui vont réellement faire la différence dans votre activité.

Une citation ou un livre favori?

Seul sur Mars, le livre d’Andy Weir, une superbe métaphore de l’entrepreneur qui doit faire choix sur choix pour créer les conditions de sa survie. J’ai adoré.

Une expérience ou réussite à nous raconter?

Oui, nous avons construit une grille de salaire entièrement transparente pour tous les salariés et c’est un vrai facteur de confiance dans notre mode de management libéré. La parité est assurée.

Nous n’avons pas de discussions biaisées sur la performance commerciale. C’est un véritable atout et je m’apprête à la publier dans quelques semaines sur notre blog.

Startup à découvrir : Ermeo

[Interview] Startup à découvrir : Ermeo

Chez SmallBusinessAct, nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des startups qui innovent et inspirent.

Si vous pensez, comme nous, que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire… » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.

Aujourd’hui, faites la connaissance de Pierre Joly, co-fondatrice d’Ermeo.  

Nous interviewons aujourd’hui un smart-entrepreneur, fondateur d’une société qui fournit une solution logicielle métier pour transformer la documentation technique en un format dynamique et interactif !

Parlez-nous de vous, de votre parcours et d’Ermeo ?

Je m’appelle Pierre Joly, je suis ingénieur Supélec de formation.

A la sortie de mes études, j’ai travaillé pendant trois ans à la SNCF en qualité d’ingénieur de méthodes et maintenance. J’étais responsable de la documentation technique d’ordinateurs industriels complexes et je faisais la relecture et la modification de ces documents.

De là est né le constat que la documentation technique n’est pas adaptée aux réalités du terrain. C’est pour cela que nous avons décidé de créer ERMEO, dans l’objectif de faciliter le travail d’un opérateur sur le terrain, en lui donnant l’ensemble des informations nécessaires, pour qu’il réalise correctement son opération de maintenance.

Quelle est la valeur ajoutée d’Ermeo?

La valeur ajoutée apportée par ERMEO, est de rendre les métiers connectés en automatisant les processus et en exploitant les données les principaux bénéfice sont :

  1. Faciliter, optimiser et fiabiliser les opérations d’interventions
  2. Centraliser les données métier nécessaires à ces interventions
  3. Apporter une vue contextualisée, centralisée et complète des opérations

Une anecdote à nous raconter ?

L’idée de création d’ERMEO est survenue lors de l’une de mes interventions au sein de la SNCF.

Un ordinateur industriel permettant de piloter un train est tombé en panne dans la gare de Marseille-Saint Charles.

Après plusieurs vaines tentatives par plusieurs techniciens, la SNCF a déployé un jet privé dans la nuit pour que je puisse me rendre au plus vite sur place et ainsi régler le problème.

Et c’est vraiment de là qu’est né le constat de la problématique à laquelle nous répondons, c’est-à-dire que la documentation qui avait été transmise à ces techniciens n’était pas adaptées aux réalités du terrain.

D’où notre lancement d’ERMEO.

[Interview] Startup à découvrir : Ermeo

Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?

Je dirai que le premier facteur de succès est de savoir se remettre constamment en question au départ pour essayer d’adapter le plus possible son produit à la demande du marché !

Quel est le plus grand frein à votre croissance ?

Le manque de ressources humaines. Et c’est pour cela que nous recrutons davantage !

Le top 3 de vos plus grands challenges ?

Le top 3 de mes plus grands challenges au quotidien :

  • Attirer les talents qui feront la réussite d’Ermeo.
  • Porter un projet sur du long terme : dans une start-up, tout est à court terme, un des enjeu est d’arriver à s’extraire de l’opérationnel pour porter une vision long terme.
  • Trouver des financements.

J’arrive à les surpasser avec une organisation militaire du temps.

[Interview] Startup à découvrir : Ermeo

Comment conciliez-vous travail et vie privée ?

Pour moi il n’y a pas de séparation. Je pense que les deux sont très intimement liés et complémentaires, l’une ne va pas sans l’autre.

Un conseil pour celles et ceux qui veulent entreprendre ?

Mon conseil pour les futurs entrepreneurs est d’être toujours optimiste.

Qu’écoutez vous comme musique en ce moment ?

J’écoute du reggae !

Une expérience ou une réussite à nous raconter ?

L’une de nos réussites est la signature de notre premier CDI au bout de 7 mois de création d’Ermeo.

Pour nous, c’était un engagement fort par rapport à nos collaborateurs.

Le fait d’avancer ensemble dans le même but est déjà une réussite en soi !

Votre 11ème commandement serait ?

Mon 11ème commandement serait : tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.

 

Startup à découvrir : Saudade de Paris

[Interview] Startup à découvrir : Saudade de Paris

Chez SmallBusinessAct, nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des startups qui innovent et inspirent.

Si vous pensez, comme nous, que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire… » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.

Aujourd’hui, faites la connaissance de Jonathan Kirschstetter, co-fondateur de Saudade de Paris.

Parlez-nous un peu de vous, de votre parcours et de Saudade de Paris

Notre société s’appelle Saudade de Paris. C’est un projet qu’on a lancé à deux, mon associé Vilson Rocha et moi.

On a lancé l’activité en mai 2016.

L’entrepreneuriat, ce n’est pas quelque chose que nous avions vraiment en nous au départ. C’est quelque chose que nous avons dû apprendre à mettre à place, à mettre en œuvre.

Nous avions tous les deux orienté nos carrières dans le milieu de la mode, en tant que directeur artistique ou styliste.

C’est un concours de circonstance qui nous a fait nous lancer.  Ce que nous voulions, c’était proposer une nouvelle manière de consommer et remettre de la valeur dans le vêtement.

En effet, aujourd’hui, il y a beaucoup d’offres, on achète du vêtement assez facilement, car c’est un produit qui nous fait rêver et dont on a besoin tous les jours. Mais on ne sait pas vraiment ce qu’on consomme.

Notre idée, c’était de proposer un concept d’un vestiaire universel, qu’on réalise en demi-mesure à Paris, à travers des matières premières qu’on trouve localement.

Nous avons fait une recherche de fournisseurs de tissus et nous avons trouvé des hangars, à Paris ou en proche Banlieue, qui étaient remplis de fins de stock de tissus qui venait de grandes maisons françaises et internationales.

C’étaient des matières qui dormaient et étaient vouées à la destruction, auxquelles nous avons voulu redonner vie, pour les faire retourner dans leur cycle de vie naturelle.

Je suis designer de formation. J’ai travaillé pendant la première partie de ma carrière dans l’évènementiel, et je faisais de l’organisation de projets pour des lancements de produits pour des marques ou pour des évènements de particuliers.

Ensuite, j’ai changé d’axe, j’ai travaillé dans l’univers du sport.

J’étais designer puis directeur artistique dans une agence, donc j’ai pu travailler pour des marques qui allaient de Décathlon à Dior, sur des projets qui tournaient toujours autour du sport :  soit dessiner des collections de produits, ou aller dans la stratégie de marque, et faire de l’audit artistique de la marque.

Quelle est la valeur ajoutée de Saudade de Paris?

C’est de redonner de la valeur aux vêtements. Nos consommateurs viennent non pour acheter uniquement un vêtement, mais acheter un style de vie, un échange avec nous.

Nous leur offrons un peu de voyage dans leur quotidien.

[Interview] Startup à découvrir : Saudade de Paris

Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?

Tous ces éléments réunis ! Nous avons été confrontés à toutes ces étapes-là.

Nous sommes à la fois créateurs, fabricants, distributeurs, nous faisons la relation client et nous réalisons les fiches produits sur notre e-shop.

Aujourd’hui, nous sommes obligés de savoir tout faire. Impossible de négliger l’un des facteurs.
Nous devons être les plus performants sur chacun des axes pour pouvoir être vraiment à la hauteur et efficaces dans la gestion du temps.

C’est de la débrouillardise.

Aujourd’hui, nous avons mis tout en place nous-mêmes. Nous avons fait un bilan de nos compétences, pour voir là où nous étions bons et là où nous étions moins bons.

Puis nous avons essayé d’apprendre dans les domaines dans lesquels nous étions moins compétents, soit en observant nos concurrents, soit en se faisant aider dans cette démarche.

Avec mon associé, on s’est réparti les rôles. Lui s’occupe vraiment de la partie produit, mise au point, confection.

Moi je me concentre plus sur le quotidien : la comptabilité, la communication, l’entretien des réseaux sociaux, la visibilité de la marque.

Nos savoir-faire sont complémentaires et font que nous arrivons à tout appréhender en même temps.

Quel est le plus grand frein à votre croissance?

Je dirais que c’est la trésorerie qui est trop faible pour le moment, car nous venons de nous lancer. Nous avons eu beaucoup de dépenses dans l’aménagement du lieu, l’achat de machines, etc.

Cela a eu un grand impact sur notre trésorerie et cela nous freine dans la communication et le nombre de ventes que nous pouvons réaliser.

Aujourd’hui notre challenge, c’est de faire rentrer un maximum de clients dans la boutique.

Nous communiquons beaucoup sur les réseaux sociaux. Nous essayons aussi d’approcher la presse directement. Nous n’hésitons pas à inviter directement des gens, nous les incitons à venir découvrir la boutique et notre univers.

La plus grande difficulté c’est de garder la motivation. La vie d’un entrepreneur est un grand huit, tous les jours! Parfois on monte, parfois on descend.

Il faut savoir rester philosophe et prendre beaucoup de recul.

Le top 3 de vos plus grands challenges

Je dirais la gestion du temps, parce que même si on pense être efficace, la checklist s’allonge d’un instant à l’autre.

On a beau cocher tous les éléments qu’on a réalisé, il y a toujours quelque chose qui se rajoute. Ce n’est jamais terminé. Cela impacte la recherche de clients.

Ensuite je dirais, libérer de la visibilité pour des projets futurs.

On essaie d’écouter beaucoup de conseils, de prendre des avis à la fois de nos clients, mais aussi de personnes extérieures au projet et de faire une synthèse de tout ça, pour voir quelle serait la meilleure direction à prendre.

Comment conciliez-vous travail et vie privée?

C’est assez difficile, dans le sens où la vie professionnelle, lorsqu’on est au début d’un projet, est très chronophage et prend énormément de temps sur la vie en règle générale.

De plus, nous sommes en couple et lancés à deux dans cette aventure, c’est donc d’autant plus de risques et d’engagement.

Mais finalement, la seule chose vraiment difficile est d’arriver à s’octroyer juste un jour « off » dans la semaine.

Sinon le reste est assez simple, car notre projet nous ressemble. Nous y avons mis notre âme, donc nous arrivons à concilier les deux, car l’un sert l’autre, et les deux aspects professionnels et privés sont complémentaires.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaitent lancer leur start-up?

De s’entourer très tôt et très vite. En France, nous avons la chance d’avoir pas mal d’associations et d’organismes qui aident à la création d’entreprises. Il ne faut pas hésiter à très bien s’entourer, pour ne pas faire d’erreurs. Car le temps passe très vite et si on peut limiter ses erreurs, c’est un vrai plus.

Une citation ou un livre favori? Qu’écoutez-vous comme musique en ce moment ?

Une citation que j’aime bien, mais je ne sais pas de qui elle est : « fais de ta vie un rêve et de ce rêve une réalité ».

C’est un conseil que je donnerais à tous les entrepreneurs, il faut rêver, il faut avoir de l’ambition, il faut savoir pourquoi on se lance dans cette activité et c’est souvent le rêve qui fait cela, même quand on a une activité très mécanique, on veut apporter quelque chose de différent.

Et après, il faut faire en sorte que ce rêve devienne une réalité, c’est-à-dire se donner les moyens d’y arriver.

Nous écoutons beaucoup de Bossa Nova, à vrai dire. Comme notre projet touche au sentiment du Saudade, forcément la musique brésilienne et cap verdienne tourne beaucoup dans nos têtes.

Une expérience ou réussite à nous raconter?

Au départ de notre activité, nous avons été suivi par une association qui s’appelle Positive Planet, qui est une fondation internationale et qui, chaque année, récompense des projets à travers le monde pour leur portée positive dans l’économie.

Nous avons eu la chance de recevoir l’un de ses prix, ce qui a été une très belle expérience et une vraie reconnaissance de notre travail, alors que nous étions lancés depuis à peine une année.

Votre 11ème commandement serait?

“Ne lâche rien”.

 

Startup à découvrir : Solen

Chez SmallBusinessAct, nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des start up qui innovent et inspirent.

Si vous pensez, comme nous, que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire… » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.

Aujourd’hui, faites la connaissance de Clément Henry, co-fondateur de Solen.

Parlez-nous un peu de vous, de votre parcours et de Solen ?

Je m’appelle Clément Henry, je suis ingénieur et j’ai complété ma formation par un diplôme d’école de commerce. C’est là que j’ai rencontré mes deux associés, Thomas et Enzo qui, comme moi, avaient fait une école d’ingénieur auparavant.

Enzo est spécialisé en informatique et Thomas dans le secteur énergétique.  

Solen est née d’un projet académique destiné à favoriser la création d’entreprise au sein de l’école.

Ayant eu de la part du jury un très bon retour et des encouragements pour continuer l’aventure une fois le projet académique terminé, nous avons décidé de lancer Solen au-delà des murs de l’école.

Solen, qui signifie soleil en suédois, a été créée en 2016.

Elle traite le problème de la luminosité à travers une application mobile qui permet de calculer et de simuler le taux de luminosité et d’ensoleillement d’un lieu, en prenant une simple photo avec son smartphone, à partir d’une technologie qu’on a développée nous-mêmes.

Au départ, l’application était dédiée au grand public, pour que les gens puissent calculer le taux de luminosité et d’ensoleillement des terrasses, avant de prendre un verre par exemple, mais nous nous sommes tout de suite aperçus que cela n’était pas le bon modèle économique.

Nous avons par la suite basculé vers l’immobilier, en partant du constat que l’un des trois premiers critères, lors de l’achat d’un appartement, est la luminosité, avec le prix et la localisation géographique.

Nous nous sommes donc rendus compte qu’il n’y avait pas d’indicateur sur le marché qui permette de comparer la luminosité entre deux appartements, d’où notre modèle économique actuel.

Quelle est la valeur ajoutée de Solen ?

Avant la création de Solen, quand on voulait acheter un appartement, il fallait le visiter plusieurs fois par jour et à plusieurs saisons pour avoir une idée réelle de sa luminosité. Notre solution permet de quantifier et d’objectiver cette information capitale.

L’achat d’un appartement est l’achat d’une vie, avec une moyenne de 220 000 euros pour un bien immobilier en France. Donc avant de faire un investissement, c’est primordial d’avoir des informations claires et objectives.

[Interview] Startup à découvrir : Solen

Une anecdote à nous raconter ?

Oui, en ce qui concerne le choix du nom de notre entreprise. Nous voulions avoir la traduction du mot soleil, en excluant l’anglais et l’espagnol.

Après avoir fait différentes recherches, nous nous sommes arrêtés sur le mot « solen » qui veut dire soleil en suédois et que nous avons trouvé joli.

Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?

Mon premier facteur de succès est de savoir s’entourer des bonnes personnes et d’avoir la bonne équipe d’associés qui nous permet d’avancer ensemble vers le même objectif.

C’est hyper important aujourd’hui : quand vous lancez une entreprise, vous devez impérativement être en confiance avec vos associés.

Quel est le plus grand frein à votre croissance?

Je dirais les Ressources Humaines.

Aujourd’hui, il manque du monde pour faire tout ce qu’il y a à faire. Mais nous sommes en plein processus de recrutements, donc ce problème sera réglé prochainement.

La plus grande difficulté serait de savoir prioriser, c’est-à-dire savoir ce qui est vraiment important et urgent sur la « to do List » que nous avons à réaliser dans la journée. Comme nous n’avons jamais le temps de tout faire, il faut bien choisir nos priorités.

Le top 3 de vos plus grands challenges

Pour le top trois de mes plus grands challenges au quotidien, je dirais :

  • Vendre ma solution, en premier lieu.
  • Bien communiquer avec mes équipes.
  • Savoir s’entourer et demander conseil.

Je me remets souvent en question, je ne prends pas les choses comme acquises et j’essaye toujours de garder un bon état d’esprit.

Comment conciliez-vous votre travail et vie privée ?

Disons que la première année on ne concilie pas forcément, car la création d’entreprise est un vrai sprint, surtout au début.

Ensuite, il faut savoir prendre le temps de souffler, s’accorder du temps le week-end et prendre quelques jours de vacances de temps en temps.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaitent créer leur entreprise?

Il ne faut surtout pas avoir peur de se lancer, ni de se poser trop de questions ! Quand on a une idée plausible, il faut foncer.

Une citation ou un livre favori? Qu’écoutez-vous comme musique en ce moment ?

Il y a un livre sur l’entrepreneuriat que j’ai beaucoup aimé. C’est est un livre de Jean Baptiste Rudelle, dont le titre est : « On m’avait dit que c’était impossible ».

J’écoute le dernier album de MC Solaar.

Une expérience ou réussite à nous raconter?

Je dirais que notre réussite, c’est la signature de notre premier gros client.

Votre 11ème commandement serait ?

Je dirais que c’est de faire les choses avec passion.

 

CIR 7 questions pour bien comprendre le crédit impôt recherche

CIR: Bien comprendre le crédit impôt recherche
Bien comprendre le crédit impôt recherche

 

Dispositif fiscal mis en place par le gouvernement, le Crédit d’Impôt Recherche a pour but d’aider les entrepreneurs à financer l’innovation et la recherche par des réductions d’impôts. Qui peut en bénéficier ? Quel type de dépense est concerné par ce crédit d’impôts ? Quelles sont les formalités à accomplir pour obtenir cet avantage fiscal ?

SBA Compta, cabinet de comptabilité en ligne, vous présente tout ce que vous devez savoir sur le CICR.

1. Qu’est-ce que le CIR (crédit d’impôt recherche) ?

Le crédit d’impôt recherche (CIR en abrégé) est un allègement d’impôt qui concerne les entreprises engagées dans des travaux de recherche et de développement.

Cette disposition a été introduite afin d’appuyer les recherches réalisées par le secteur privé, pour stimuler l’innovation au sein du tissu économique français et améliorer la compétitivité des entreprises françaises.

Il s’agit de :

  • Faciliter les partenariats public/privé,
  • Encourager la recherche dans le secteur privé,
  • Faciliter l’embauche de personnel scientifique,
  • Et imposer un cadre méthodologique pour la recherche et le développement.

Grâce à ce mécanisme, les entreprises peuvent se faire rembourser une partie des dépenses qu’elles ont engagées dans la recherche.

2. Quelles activités sont concernées par le CIR ?

Les activités qui sont concernées par le remboursement du CIR sont :

  • Toute activité de recherche fondamentale ou appliquées,
  • Les activités ayant pour objet le développement expérimental de solutions, c’est-à-dire la mise en œuvre de prototypes ou d’installations pilotes.

 

Crédit d’Impôt Recherche : Les activités concernées
Questions pour bien comprendre le crédit impôt recherche – Quelles activités sont concernées par le CIR ?

3. Qui peut bénéficier du CIR ?

Cette mesure concerne toutes les entreprises françaises éligibles indépendamment du secteur auquel elles appartiennent ou de leur taille.

Il s’agit des entreprises, quel que soit leur statut juridique (SA, SARL, etc.) qui sont soumises à l’Impôt sur le revenu (IR) ou à l’Impôt sur les sociétés (IS), du type entreprises industrielles, entreprises commerciales, artisanales ou agricoles.

Elles appartiennent donc à la catégorie des BIC et sont imposées selon le régime réel, normal ou simplifié.

La seule condition pour pouvoir en bénéficier est d’avoir supporté des dépenses pour la recherche et le développement.

Ces dépenses doivent se rapporter à des recherches réalisées au sein de l’Union Européenne et cela suppose la détermination du résultat imposable de l’entreprise.

Il est à noter que les entreprises qui bénéficient d’une exonération de l’impôt sur les sociétés ne sont pas concernées par ce mécanisme, exception faite des jeunes entreprises innovantes (JEI), celles qui ont été créés en vue de la reprise d’une société en difficulté ou celles qui sont situées dans les zones d’aides.

Il est également possible pour une PME de bénéficier d’un Crédit d’Impôt Innovation (CII) afin de couvrir les dépenses liées à la conception de prototypes ou à la mise en place d’installations pilotes pour des nouveaux produits, et ceci, en remplissant le même formulaire que pour le CIR.

Ainsi, une entreprise qui emploie moins de 250 salariés, réalisant un chiffre d’affaires en-dessous de 50 millions d’euros par an (ou dont le bilan reste inférieur à 43 millions d’euros) et ayant investi dans des activités de conception de prototypes ou d’installations pilotes de nouveaux produits, peut également bénéficier de cette déduction d’impôts.

4. Quelles sont les dépenses concernées par le CIR ?

Les frais qui peuvent être remboursés selon ce mécanisme sont les suivants :

  • Les dotations aux amortissements des biens et bâtiments directement assignés aux opérations de recherche et de développement concernées.
  • Les frais de personnel qui concernent les chercheurs et les techniciens, y compris les rémunérations supplémentaires octroyées aux auteurs d’inventions ou la rémunération de jeunes docteurs jusqu’à deux années suite à leur recrutement en CDI.
  • Les dépenses liées au fonctionnement de l’unité fixées à titre forfaitaire à 75% des dotations aux amortissements et 50% des dépenses de personnel.
  • Les décaissements liés à l’obtention, à la maintenance et à la défense des brevets et/ou certificats d’obtention végétale acquis par l’unité ainsi que les dotations aux amortissements de ces derniers.
  • Les frais qui concernent l’externalisation des activités de recherche auprès d’organismes publics, universités, fondations reconnues comme d’utilité publique, associations à but non lucratif relevant de la loi 1901 faisant de la recherche et du développement, ou organismes agréés par le ministère de la recherche.
  • Les frais liés à la normalisation des produits de la société et à la veille technologique.
  • Les dépenses engagées pour la création de nouvelles collections dans les entreprises du secteur du textile et de l’habillement.
CIR: quelles sont les dépenses prises en compte ?
CIR 7 questions pour bien comprendre le crédit impôt recherche – Comment est calculé le taux du crédit impôt recherche?

5. Comment est calculé le taux du crédit impôt recherche?

Le CIR peut être déduit des impôts pour les entreprises qui font de la recherche et du développement selon un taux qui est déterminé en fonction des investissements consentis :

  • Pour les dépenses inférieures à 100 millions d’euros, le taux est de 30%,
  • Au-delà du seuil de 100 millions d’euros, les dépenses sont déduites avec un taux de 5%.

A noter que le taux de 30% est ramené à 50% pour les départements d’outre-mer.

Pour les PME, ce taux est de 20% (40% dans les départements d’outre-mer) et le plafond sur les dépenses est fixé à 400 000 euros par an.

Le crédit d’impôt est calculé pour chaque année civile indépendamment de la date de clôture de l’exercice et est imputé sur l’IS ou l’IR dû par l’entreprise l’année pendant laquelle ont été occasionnées les dépenses.

6. Quelles formalités pour bénéficier du CIR ?

La démarche à suivre pour pouvoir bénéficier du CIR est simple : il suffit de joindre le formulaire de déclaration Cerfa n°11081*19 (aussi désigné par « imprimé 2069-A-SD ») renseigné à votre déclaration de résultats et de les communiquer au service des impôts des entreprises (SIE) et à la direction générale pour la recherche et l’innovation (DGRI) du Ministère de la Recherche.

Si les dépenses occasionnées sont supérieures à 100 millions d’euros, l’entreprise doit également fournir un justificatif qui comprend la description de la nature des travaux en cours, des moyens humains et matériels engagés ainsi que de leur localisation.

L’entreprise encourt une amende de 1500 euros si ce descriptif n’est pas joint au formulaire Cerfa n°11081*19.

La réponse de l’administration est délivrée dans les trois mois à compter de la déclaration.

Si le bénéfice de l’entreprise ne permet pas d’imputer le crédit sur l’IR ou sur l’IS, la créance peut être utilisée pour payer l’impôt dû des trois années qui suivent l’année pendant laquelle les dépenses ont été occasionnées.

Passé ce délai, la créance devient remboursable.

Comment bénéficier du Crédit d'Impôt Recherche (CIR)?
CIR 7 questions pour bien comprendre le crédit impôt recherche – Comment se faire rembourser ?

 

7. Comment se faire rembourser ?

Certaines entreprises peuvent instamment se faire rembourser le CIR sans attendre le délai de trois ans.

Sont concernées :

  • Les entreprises nouvellement créées,
  • Les jeunes entreprises innovantes,
  • Les PME,
  • Les entreprises qui font l’objet d’une procédure de conciliation, de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire (dites entreprises en procédure collective).

Pour vérifier votre éligibilité au CIR, vous pouvez demander un rescrit fiscal à l’administration, c’est-à-dire une confirmation de la possibilité d’obtention du CIR.

Le cas échéant, vous aurez à renseigner le formulaire Cerfa n°11081*19 à envoyer à votre service des impôts avec la déclaration annuelle de résultats pour l’IR ou le relevé de soldes de l’IS.

Enfin, pour les entreprises qui ont moins de deux ans d’activité, il est obligatoire d’accompagner la demande de restitution du CIR par des pièces qui justifient les décaissements effectués dans le cadre de leur recherches (factures, contrats, feuille de paie, déclaration annuelle des données sociales DADS, etc.).

Le Mini Guide pour comprendre et tout savoir sur la TVA entreprise

Le Mini Guide pour comprendre et tout savoir sur la TVA entreprise

Chez SBA Compta, spécialiste de la compta en ligne, nous pensons que les entrepreneurs ont tout à gagner à se simplifier la vie. C’est pourquoi nous guidons les dirigeants d’entreprise à travers les mailles de la législation française, afin qu’ils puissent se concentrer sur leur cœur de métier.

  •                          Comment fonctionne la TVA entreprise ?
  •                          Quelles sont vos obligations en matière de déclarations ?
  •                          Quelles sont les formalités dont vous devez vous acquitter ?

Rassurez-vous, SBA Compta s’occupe de tout ! Nos équipes ont synthétisé pour vous tout ce qu’il faut savoir sur la TVA entreprise en 9 questions essentielles.

1. La TVA, qu’est-ce que c’est ?

La TVA, taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt général sur la consommation. Elle est payée uniquement par le consommateur final et s’applique à l’ensemble des biens et services.

Il y a 2 sortes de TVA entreprise:

  • La TVA collectée (TVA collectée sur les ventes de biens et services)
  • La TVA déductible (TVA payée sur les dépenses, que l’on peut déduire du montant à payer à l’Etat)

Le montant à payer par l’entreprise est calculé comme suit :

TVA due = TVA collectée – TVA déductible

2. La TVA, comment ça fonctionne?

Cet impôt respecte un principe non cumulatif.

Toutes les entreprises y sont assujetties (sauf rares exceptions), et doivent collecter la TVA auprès de leurs clients, déduire le montant de la TVA payées sur leurs dépenses, puis soit :

  • elles versent la différence à l’Etat chaque mois ou chaque trimestre, si leur TVA collectée est supérieure à leur TVA déductible ;
  • elles bénéficient d’un crédit d’impôt de TVA, si au contraire c’est leur TVA déductible qui est supérieur à leur TVA collectée.

Les entreprises jouent donc un rôle de collecteur d’impôt pour le compte de l’Etat : elles facturent la TVA à leurs clients, et la reversent ensuite au service des impôts, déduction faite de la TVA payée sur les achats réalisés auprès de leurs fournisseurs.

La TVA entreprise est généralement un impôt neutre car elle n’a pas d’incidence sur le résultat de l’entreprise. En revanche elle influence le niveau de trésorerie, et donc sur la gestion de celle-ci.

Entrepreneurs : Comprendre la TVA entreprise en 9 questions

3. Comment s’applique la TVA en cas d’import-export?

3.1. Hors Union Européenne : importations et exportations

Le principe général : les exportations hors U.E. sont exonérées de TVA, alors que les importations hors U.E. y sont soumises.

Les entreprises françaises assujetties à la TVA bénéficient d’une exonération de TVA lorsqu’elles exportent des marchandises en dehors de l’Union Européenne. Notez que les Départements et Territoires d’Outre-Mer sont également concernés par cette mesure.

Les entreprises concernées doivent au préalable faire une demande d’ identifiant auprès des autorités douanières (via le formulaire cerfa 13930*01).

Par ailleurs, elles doivent réaliser une déclaration auprès des douanes pour chaque envoi, la déclaration CN23.

En réalité, les entreprises exportatrices bénéficient d’un avantage important, puisqu’elles peuvent déduire la TVA de leurs achats en France ou Union Européenne, tout en procédant à des exportations exonérées de TVA.

Dans le cas des importations, les entreprises doivent payer la TVA au moment du dédouanement des marchandises. Le taux de TVA entreprise à appliquer dépend alors du type de produits importés:

  • Le taux normal de droit commun fixé à 20%, qui est la règle générale.
  • Un taux réduit fixé à 10% ou bien à 5,5%,
  • Un taux particulier qui peut atteindre 2,1%.

Comment effectuer le paiement de la TVA entreprise lors du dédouanement?

Prendre la responsabilité de régler soi-même les étapes de dédouanement s’avère une mission assez pénible.

Il est préférable d’engager un intermédiaire qui se charge de faciliter les démarches : le transporteur peut prendre en charge l’exécution de la procédure de dédouanement.

3.2. A l’intérieur de l’Union Européenne : acquisitions et livraisons

Pour toutes les opérations qui se déroulent au sein de l’Union Européenne, on parle de TVA intracommunautaire, d’acquisitions et de livraisons.

Comprendre la TVA entreprise - TVA intracommunautaire

Alors, la TVA intracommunautaire, ça veut dire quoi?

Afin d’éviter les accumulations de taxes, le système de TVA est harmonisé au niveau de l’Union Européenne. Les livraisons et acquisitions de biens et services intracommunautaires sont soumises à 2 principes simples :

A. Les acquisitions (achats) de biens en provenance d’un autre Etat membre sont imposables dans l’Etat membre d’arrivée (au taux et conditions du pays d’arrivée).

Exemple : si vous achetez des marchandises auprès d’un fournisseur italien assujetti, et que vous vous faites livrer ces marchandises en France:

  • La facture de votre fournisseur ne mentionne pas de TVA.
  • En principe : vous devez vous acquitter de la TVA en France.
  • Cette TVA entreprise est déductible si les mentions obligatoires se trouvent bien sur les factures.

Le mini guide de la TVA entreprise en 9 points

B. Les livraisons (ventes) de biens à des sociétés assujetties dans un autre Etat membre sont exonérées de TVA dans l’Etat membre de départ (à condition de bien respecter les mentions obligatoires sur vos factures).

Exemple : si vous vendez des biens à un client en Allemagne, vous bénéficiez d’une exonération de TVA en France.

Pour pouvoir appliquer ces principes lors de vos échanges intracommunautaires, vous devez remplir certaines conditions :

  • Faire une demande pour l’obtention d’un numéro de TVA intracommunautaire, (le Numéro d’Identification Fiscale) auprès de la Direction Générale des Impôts.
  • Remplir une DEB (Déclaration d’Echange de Biens) : c’est une déclaration mensuelle qui doit être produite dans les 10 jours qui suivent le mois au cours duquel la TVA entreprise est exigible.Attention, cette déclaration doit être correctement remplie sous peine d’amendes et pénalités.

Dans le cas d’échanges intracommunautaires, certaines mentions sont obligatoires sur les factures.

Bon à savoir : lors d’une acquisition, il est important de bien vérifier l’authenticité du numéro de TVA intracommunautaire de votre partenaire commercial.

Si le numéro est erroné, vous serez dans l’obligation de payer au fisc la TVA sur la transaction concernée.

Procédez gratuitement à votre vérification via le site mis en place par la Commission Européenne (http://ec.europa.eu/taxation_customs/vies/vieshome.do?selectedLanguage=fr).

Pour plus de détails sur la tva intracommunautaire, consultez notre article : TVA intracommunautaire Top 8 questions fréquentes.

4. La TVA entreprise, comment ça se déclare?

Etablir sa déclaration de TVA entreprise n’est pas une tâche évidente pour les entrepreneurs. Vous devez bien vous informer sur les différents régimes applicables.

La déclaration TVA se présente sous forme d’un formulaire à remplir. Quels sont les opérations à considérer pour remplir cette déclaration ? Parmi ces opérations, lesquelles doivent être déclarées ?

Nous vous invitons à suivre les étapes suivantes afin de réussir votre mission de déclaration de la TVA.

Entrepreneurs : Comprendre la TVA entreprise en 9 questions

Pour vous inscrire à la TVA, l’entreprise (assujettie) doit présenter une déclaration initiale qui relève du régime fiscal de soumission et des taux TVA imposés.

Tout d’abord, il vous faut déterminer à quel régime d’imposition vous êtes soumis : régime simplifié, réel normal, mini-réel ou franchise de base (dans ce dernier cas vous n’avez pas de déclaration à faire).

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4.1. Le cas de la déclaration CA12

Commençons par le régime simplifié, qui nécessite une déclaration annuelle de TVA sur un formulaire CA12.

Il doit être envoyé au fisc au plus tard le 3 mai pour les entreprises qui clôturent au 31 décembre 2016. Pour les entreprises dont l’exercice est décalé, elles doivent l’envoyer dans les trois mois qui suivent la clôture.

Votre déclaration doit reprendre l’ensemble de vos ventes et achats de l’exercice clôturé, c’est-à-dire toute la TVA entreprise que vous avez facturée à vos clients, et celle que vous avez payée au moment de vos différents achats.

Vous reprenez aussi les 2 acomptes versés au cours de l’année précédente, dans le cadre 0018 de la page 3 (à moins que le montant annuel que vous ayez à payer soit inférieur à 1000€, car aucun acompte n’est exigé dans ce cas).

Dans le cadre III, ligne 28, vous devez mettre votre montant de TVA nette qui correspond à ce que vous devez payer au Trésor Public, sauf si bien sûr, vous êtes en situation de crédit de TVA (TVA déductible supérieure à la TVA collectée).

En fonction des acomptes qui ont été versés, vous avez un solde restant à payer, ou au contraire un crédit de TVA qui pourra être reporté à l’année suivante ou faire l’objet d’une demande de remboursement.

La dernière étape consiste à envoyer votre déclaration et votre règlement à votre centre des impôts.

Mode d’emploi de la déclaration CA3

4.2. Mode d’emploi de la déclaration CA3

Concernant le régime réel normal et le mini-réel, une simple déclaration de TVA mensuelle (ou trimestrielle, si le montant total annuel à déclarer est inférieur à 4000 €) sur un formulaire CA3, accompagnée d’un règlement immédiat fera l’affaire.

Quelles sont les informations qui doivent figurer sur ce formulaire?

Sur la première page, il vous suffit d’indiquer les coordonnées de votre société et les informations générales, comme votre adresse, ou votre numéro SIRET, votre numéro TVA.

Dans la page suivante, dans le cadre “Montant des opérations réalisées”, vous allez indiquer l’ensemble de vos ventes et achats (imposables ou non) par catégories, en hors taxes, du mois précédent.

Dans le cadre “Décompte de la TVA à payer”, vous reprenez les ventes et prestations de services (HT) et vous les indiquez la TVA collectée en fonction du taux applicable. Puis vous inscrivez les montants de TVA payées sur vos achats (TVA déductible).

Pour finir, dans le dernier cadre “taxes à payer”, vous indiquez le montant dû au fisc, dans la mesure où votre TVA collectée est supérieure à votre TVA déductible.

Dans le cas contraire, vous obtenez un crédit de TVA qui pourra être reporté à l’année suivante ou faire l’objet d’une demande de remboursement.

La dernière étape consiste en l’envoi de votre déclaration à votre centre des impôts.

Que vous ayez choisi le régime simplifié ou normal, votre cabinet d’expertise-comptabilite SBA Compta prend en charge le calcul de votre TVA et la réalisation de votre déclaration TVA, en plus de l’accompagnement et des conseils de votre Business Coach ! 

4.3. Que faire en cas d’une erreur sur votre déclaration TVA ?

Parce que les erreurs sont assez fréquentes dans les déclarations TVA entreprise, les entreprises disposent d’un certain délai pour corriger les erreurs.

Si l’administration fiscale a remboursé la TVA sur la base de cette erreur, l’entreprise devra déposer une déclaration rectificative.

Dans le cas contraire, les corrections sont possibles sur la déclaration suivante jusqu’à la somme de 4000 € ; pour un exercice comptable antérieur, et au-delà de 4000 €, il vous faudra une déclaration rectificative.

Comprendre la TVA entreprise en 9 points

5. Quels sont les taux de TVA applicables?

Le taux applicable est proportionnel au prix Hors Taxe du bien ou service, et varie en fonction du type d’opération.

En France on trouve 4 taux différents :

  • 20%, le taux le plus courant appliqué sur la plupart des ventes.
  • 10%, le taux intermédiaire qui s’applique à certains secteurs spécifique, tels que la restauration.
  • 5%, le taux réduit qui concerne les produits alimentaires de base, fournitures de gaz et électricité, livres…
  • 2.1%, le taux super réduit, qui concerne les médicaments, le spectacle vivant ou encore la presse.

6. Quelles entreprises sont exonérées?

Dans le cadre de leur facturation, les entreprises collectent la TVA pour le compte du Trésor Public. Elles déduisent la TVA qui leur est facturée, et la différence est la TVA effective déclarée et versée aux impôts.

Cependant il existe des entreprises non assujetties à la TVA, qui bénéficient de ce qu’on appelle une “franchise en base de TVA”. Cela concerne toute entreprise dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe ne dépasse pas :

  • 82 200 € pour les activités de commerce et d’hébergement.
  • 42 900 € pour les artistes-interprètes, certains droits d’auteurs et certaines activités réglementées d’avocats.
  • 33 100 € pour les activités de services et professions libérales.

Quelles sont les conséquences d’une exonération de TVA entreprise ?

Quelles sont les conséquences d’une exonération de TVA?

Être exonéré de TVA signifie que l’entreprise ne paye pas tout ou partie de la Taxe sur la Valeur Ajoutée. Elle ne doit donc pas faire apparaître la TVA sur ses factures, et n’a pas besoin de remplir de déclarations mensuelles spécifiques.

L’inconvénient majeur d’une activité exonérée de TVA réside dans le fait que l’entreprise est exclue du droit à récupérer la TVA qu’elle a elle-même supporté lors de l’achat de biens ou de prestations de services (sauf rares exceptions).

Domaine d’application de l’exonération :

Les entreprises dont les activités sont citées ci-dessous sont exonérées de la TVA.
On distingue trois types d’opérations exonérées de la TVA :

6.1. Les opérations non assujetties par nature, par exemple:

  • Professions médicales & paramédicales, établissements de santé, transports sanitaires,
  • Activités d’enseignement,
  • Opérations réalisées par des organismes d’intérêt général tel que les œuvres sans but lucratif à caractère social ou philanthropique,
  • Opérations d’assurance, certaines opérations bancaires et financières,
  • Locations d’immeubles nus et locations de locaux meublés à usage d’habitation.

6.2. Les opérations normalement imposables mais exclues par le législateur:

Cette deuxième catégorie regroupe principalement les opérations d’exportation et les livraisons intracommunautaires, afin de favoriser la compétitivité des produits vendus à l’étranger.

6.3. Les biens d’occasion, œuvres d’art, objets de collection et d’antiquité

Sous certaines conditions, ces catégories sont également exonérées.
D’autres activités sont concernées, par exemple les jeux, paris ou encore les réunions sportives.

Par ailleurs, bien que exonérées, certaines opérations ouvrent droit à déduction, comme les transports internationaux de marchandises. Il ne peut y avoir exonération que si un texte le prévoit expressément. Ainsi, l’imposition est la règle et l’exonération l’exception.

Parfois, certaines opérations entrant dans le champ de l’exonération peuvent être imposées de droit ou sur option. Il s’agit en quelque sorte d’une exception au sein de l’exception.

Comprendre la TVA entreprise - Types de régimes de TVA

7. Quels régimes pour les entreprises assujetties?

Il existe plusieurs types de régimes de TVA entreprise, il vous est donc conseillé de vérifier que vous êtes en train d’appliquer la bonne TVA selon le secteur de votre entreprise et votre chiffre d’affaires.

De plus, pour toutes les entreprises assujetties, la périodicité des déclarations change en fonction du CA réalisé par l’entreprise. Explications:

7.1. Le régime réel simplifié :

Le CA de l’entreprise doit être compris entre 32 900 € et 236 000 € pour les prestations de service et les professions libérales ; entre 82 200 € et 783 000 € pour les activités de commerce et d’hébergement.

Par ailleurs, le montant annuel de la TVA exigible au cours de l’année précédente ne doit pas dépasser 15.000 €.

Les entreprises concernées par ce régime doivent payer 2 acomptes par an (calculés à partir de l’exercice précédent) et faire une seule déclaration de TVA par an (sauf si le montant à payer est inférieur à 1000 € annuel, aucun acompte n’est exigé dans ce cas).

Ces acomptes correspondent au versement de 55% du montant annuel global de l’exercice précédent en juillet, puis 40 % en décembre.

La déclaration annuelle se fait avec le formulaire CA12.

7.2. Le régime réel normal :

Les entreprises qui doivent appliquer ce régime ont un CA supérieur à 783 000 Euros pour les activités de vente et de fourniture de logement, et supérieur à 236 000 Euros pour les activités de prestations de services.

Elles doivent fournir chaque mois au fisc une déclaration (le formulaire CA3) et procéder au versement de la TVA due sur le mois précédent.

Dans le cas où le montant annuel total est inférieur à 4000 €, les entreprises soumises au régime réel normal peuvent opter pour une déclaration trimestrielle.

7.3. Le régime mini-réel :

Certaines entreprises peuvent faire la demande d’un régime mini-réel: cela leur permet d’être assujetties au régime normal de TVA (déclaration mensuelle), tout en bénéficiant d’un régime simplifié d’impôt sur les bénéfices et d’une tenue de comptes allégée (ex.: comptabilité de trésorerie, évaluations de stocks simplifiées).

Comme pour le régime réel normal, les entreprises doivent fournir chaque mois au fisc une déclaration (le formulaire CA3) et procéder au versement de la TVA due sur le mois précédent.

Dans le cas où le montant annuel total est inférieur à 4000 €, les entreprises soumises au régime réel normal peuvent opter pour une déclaration trimestrielle.

Comprendre la TVA entreprise - Les entreprises soumises au régime réel normal

8. Récupération de TVA, dans quels cas?

La récupération des sommes de TVA payées est un véritable bon plan qui peut résoudre certains problèmes de trésorerie, surtout pour les petites entreprises en phase de création.

Bien sûr, cela ne concerne que les entreprises assujetties et les opérations soumises à la TVA.

Comment bénéficier d’une récupération de TVA?

  1. Tout d’abord, la TVA entreprise ne peut être déductible qu’à partir du moment où elle apparaît sur des documents justificatifs (factures, documents de douanes, etc).
    Pour que l’entreprise puisse valider son droit à la déduction, le justificatif doit fournir des informations complètes, claires et précises.
    Bien entendu, elles doivent faire apparaître le montant de la TVA de manière parfaitement lisible et distincte.
  2. L’objet de l’opération concerné doit être nécessaire à l’exploitation de l’entreprise.
  3. Autre condition déterminante, la dépense doit être exigible chez le fournisseur: autrement dit, les produits achetés auprès des fournisseurs doivent être livrés. S’il s’agit d’une prestation de service, la facture du fournisseur doit être réglée.
  4. Il est aussi important de mentionner que la dépense ne doit pas faire l’objet d’une mesure d’interdiction de récupération de la TVA, à savoir:
  • Certaines dépenses au profit des dirigeants de l’entreprise: frais de logement, déplacements…
  • Les dépenses de carburant: essence ou véhicule de tourisme.
  • Les dépenses pour acheter des véhicules particuliers.

Quelles sont les démarches pour récupérer la TVA?

Lorsqu’on déclare sa TVA, et que le montant déductible est plus important que le montant collecté, on est en situation de crédit de TVA. C’est en principe l’Etat qui doit vous rembourser le montant.

Vous pouvez choisir entre une imputation, c’est-à-dire un report de ce crédit sur la période suivante, ou bien un remboursement.

L’exercice du droit à la déduction de l’entreprise ne peut être fait que lors de présentation de la déclaration de TVA.

La périodicité de cette démarche dépend donc du régime de TVA appliqué à l’entreprise. Pour récupérer effectivement de la TVA,

  • En cas de déclaration annuelle : le montant concerné doit être supérieur à 150€. Il faut remplir le formulaire 3519 (régime normal).
  • En cas de déclaration mensuelle : le montant concerné doit être supérieur à 760 €. il faut remplir le formulaire 3519 (régime normal) ou directement sur votre formulaire CA3 (régime simplifié).

La récupération de la TVA correspond à une opération complexe qui nécessite des démarches bien spécifiques. Elle requiert des compétences poussées en matière de comptabilité, mais aussi une connaissance précise de la législation en vigueur.

Un expert comptable est indispensable pour fournir l’accompagnement et les conseils essentiels à l’exercice du droit à la déduction.

9. TVA, quelles sont les mentions obligatoires sur vos factures?

Comprendre la TVA entreprise en 9 questions

Pour toutes vos ventes effectuées sur le territoire français, un certain nombre de mentions sont obligatoires sur vos factures.

  1. le numéro de votre facture et de sa date d’émission,
  2. vos noms et adresses, ainsi que ceux de votre client,
  3. le montant hors taxe à payer par votre client, et toute réduction éventuelle,
  4. la quantité et la dénomination des biens ou services, leur prix unitaire, leur date de livraison,
  5. votre numéro de TVA, du taux de TVA applicable et du montant de TVA à collecter,
  6. la date de règlement, et le taux de pénalité encouru en cas de retard de paiement.

Pensez-y, dans le cas d’échanges intracommunautaires :

  • la mention des numéros d’identification de votre entreprise et de votre partenaire commercial sont obligatoires,
  • dans le cas d’une vente de bien, vous devez indiquer la mention « Exonération TVA, article 262 ter I du Code général des impôts ».

 

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Micro-entrepreneur : quelles sont ses obligations comptables ?

Quelles sont les obligations comptables d’auto-entrepreneur?

Vous avez décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat et vous voulez exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale à titre principal ou complémentaire ?

C’est à ce niveau qu’on peut parler de Micro-entrepreneur ou Micro-entreprise. Les micro-entrepreneurs (ou auto-entrepreneurs) bénéficient d’une grande panoplie d’avantages.

Le régime social et fiscal du micro-entrepreneur est très simplifié, et il bénéficie également d’une comptabilité auto-entrepreneur allégée. En effet, avec ce régime, les micro-entrepreneurs se limitent au strict minimum et ne sont pas tenus d’établir un compte de résultat ni un bilan comptable de fin d’année. Les micro-entreprises sont également exonérées de TVA.

Et c’est la principale raison pour laquelle les micro-entreprises ont de plus en plus de poids sur le marché de l’entrepreneuriat (selon les statistiques INSEE, 40% des entreprises créées depuis Février 2017 sont des micro-entreprises!).

D’ailleurs, le programme présidentiel d’Emmanuel Macron n’a pas fait l’impasse sur ce véritable succès que connaissent les micro-entreprises, et souhaite doubler les plafonds du chiffre d’affaires dès 2018 afin de permettre l’accès à ce régime à des milliers d’entrepreneurs supplémentaires.

Micro-entrepreneurs, n’attendez plus pour vous lancer !

SBA COMPTA, expert comptable en ligne des micro-entrepreneurs, vous éclaire sur toutes vos obligations comptables et gère votre comptabilité d’auto-entrepreneur afin de démarrer au mieux votre entreprise.

1. La comptabilité des micro-entrepreneurs

Les micro-entrepreneurs doivent tenir obligatoirement un livre-journal de leurs recettes et un registre de leurs achats.

Qu’est-ce qu’un livre de recettes ?

Le livre des recettes d’une micro entreprise est un registre qui reprend chronologiquement toutes les recettes de l’année.

énéralement, il est présenté sous forme d’un tableau à six colonnes affichant :

  • Le numéro de la référence de la facture.
  • Le nom de votre client.
  • La nature de l’opération réalisée.
  • Le montant de l’opération (vente).
  • Le mode d’encaissement (chèque bancaire, carte bancaire, virement bancaire…).

Il est à noter que chaque opération doit être enregistrée sur une ligne distincte.

Qu’est-ce qu’un registre des achats ?

Dans la comptabilité de l’auto-entrepreneur, le registre des achats représente un état récapitulant tous les achats de l’année.

Et tout comme le livre des recettes auto entrepreneur, ce registre est présenté sous forme d’un tableau à six colonnes présentant :

  • La date de paiement.
  • Le numéro de la référence de votre facture.
  • Le nom du fournisseur.
  • La nature de l’opération effectuée.
  • Le montant de l’opération (achat).
  • Le mode d’encaissement

A noter : le registre des achats ne doit être tenu que lorsque l’activité consiste principalement à vendre des marchandises, fournitures et denrées à consommer sur place ou à emporter ou à fournir des prestations d’hébergement.

la comptabilité d’auto entrepreneur :Le registre des achats

Micro-entrepreneur _ quelles sont ses obligations comptables – Les livres de comptabilité des micro-entrepreneurs

Comment tenir soi-même ses livres comptables ?

Pour tenir ses livres comptables, le micro entrepreneur dispose de trois types de supports possibles :

  • L’achat d’un support papier tel un livre comptable papier (disponible dans le commerce),
  • L’utilisation des documents officiels,
  • Le recours à un logiciel comptable.

La sauvegarde des pièces comptables justificatives

Toutes les pièces comptables justificatives doivent impérativement être conservées pendant un certain délai, autrement le micro-entrepreneur encourt une sanction fiscale.

Quels sont les délais applicables aux pièces comptables justificatives pour les micro-entreprises ?

  • Un minimum de 5 ans, pour tous les contrats conclus entre commerçants autant pour ceux conclus entre un commerçant et un non commerçant.
  • Tous les contrats relatifs à des biens immobiliers doivent être sauvegardés pour une durée de 30 ans.
  • Une durée de 10 ans à compter de la clôture de l’exercice comptable pour les bons de commandes ainsi de livraisons, les factures clients ou fournisseurs et les documents bancaires (relevés bancaires, chèques, remises de chèques…).

Pour conserver ces documents importants, optez pour des classeurs selon les livres comptables. Sinon, si vous possédez des pièces numérisées, assurez-vous de les sauvegarder sur des supports de stockage sécurisés.

2. Micro-entreprise : un compte bancaire professionnel

Le micro-entrepreneur est tenu de posséder un compte bancaire consacré aux transactions financières liées uniquement à son activité. Ce compte doit être disjoint de son compte personnel.

L’objectif étant d’enregistrer de façon distincte les opérations professionnelles et personnelles.

Afin de faciliter le démarrage des micro-entreprises, les entrepreneurs disposent d’un délai d’un an après la création de l’entreprise pour ouvrir un compte bancaire professionnel.

3. La délivrance de factures commerciales

La facture commerciale est définie comme un document officiel réalisé par le fournisseur ou le vendeur, et délivré au client professionnel ou particulier. Elle est généralement remise au moment de la vente ou lors de la livraison de la marchandise.

La facture présente tous les détails des prestations de services ou de la vente. De plus, ce document doit obligatoirement afficher certaines mentions

Si votre client est un particulier, les mentions obligatoires sont les suivantes :

  • La date d’émission de la facture.
  • Le numéro de référence de la facture.
  • La date de la livraison du bien.
  • L’identité de l’entrepreneur: c’est-à-dire votre nom et prénom, votre adresse professionnelle, le numéro SIREN, le numéro d’immatriculation et la ville d’implantation.
  • La nature de l’opération (les détails concernant le produit vendu, notamment sa nature et sa référence).
  • Le prix unitaire, la quantité de produits et le prix total.
  • Les majorations (la refacturation des frais supplémentaires, tels les frais de conditionnement et les frais de transport).
  • L’exonération de TVA (la facture doit afficher la mention suivante « TVA non applicable, art. 293 B du CGI ».
  • Les réductions éventuelles (mentionnez toutes les réductions commerciales liées à la vente, notamment les remises et ristournes).
  • Le prix total à payer par le client.

Si votre client est un professionnel, il vous est demandé d’ajouter les mentions indiquées ci-dessous :

  • Le délai de règlement de la facture (la date d’échéance).
  • Le taux de pénalités à appliquer en cas d’un paiement tardif.
  • L’indemnité forfaitaire.
  • Les mentions de l’assurance professionnelle (les coordonnées de l’assureur, le numéro de contact).

Comptabilité micro entreprise :Les livres de comptabilité des micro-entrepreneurs

Micro-entrepreneur _ quelles sont ses obligations comptables – La délivrance de factures

4. La gestion de la TVA

Les micro-entrepreneurs bénéficient à la création de la franchise en base de TVA, ils sont donc assujettis à la TVA et ne doivent en aucun cas la faire apparaître sur les factures qu’elles émettent. Ceci dit qu’elles doivent obligatoirement indiquer sur leur facture la mention suivante : «TVA non applicable, art. 293B du CGI. »

Mais depuis le 1er janvier 2018 et le doublement du plafond de l’auto-entreprise, les auto entrepreneurs ayant un CA supérieur à 36 500 € pour les prestations de services et à 94300 € pour les achats/revente sont alors éligibles à la TVA.

Vous devrez alors collecter et déclarer la TVA auprès du service des impôts professionnels.

5. L’obligation de l’immatriculation

Depuis le 19 décembre 2014, les micro-entrepreneurs exerçant une activité commerciale ou artisanale à titre principal ou complémentaire sont dans l’obligation de s’immatriculer au registre de commerce et des sociétés (RCS), au registre des métiers et de l’artisanat (RM) ou au registre des entreprises de la batellerie (REB).

Il est à savoir que l’opération de l’immatriculation est gratuite.

En cas de défaut d’immatriculation, le micro-entrepreneur est exposé à une amende de 4500€ et une peine d’emprisonnement de six mois.

6. La déclaration du chiffre d’affaires

Le micro-entrepreneur n’est pas dispensé de la déclaration du chiffre d’affaires : il est tenu à l’obligation de déclarer le montant des recettes encaissées de façon mensuelle ou trimestrielle.

Cette opération est tenue dans le but de calculer les cotisations et les contributions sociales à payer.

Il est à noter qu’en cas d’absence de déclaration dans les délais, une pénalité de 50€ pour chaque déclaration manquante est applicable (correspondant à 1.5% du plafond mensuel de Sécurité sociale).

Bon à savoir : un chiffre d’affaires nul durant 24 mois peut engendrer la perte du statut.

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