Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : comment payer moins?

Tout savoir sur la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

Depuis son instauration par la loi de finances de 2010, la contribution économique territoriale (CET) remplace la Taxe Professionnelle. Cet impôt perçu par les collectivités territoriales françaises est la somme de deux composantes :

  • La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE),
  • La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).

Alors c’est quoi la cotisation foncière des entreprises ? Qui est concerné par la CFE ? Combien ça coûte ? Dans quel cas pouvez-vous profiter d’une exonération CFE ? Comment faire pour payer moins ? Que faut-il savoir si vous êtes auto-entrepreneur?

SBA Compta, cabinet de compta online, revient pour vous sur cette taxe foncière des entreprises et tout ce qu’il faut savoir pour payer le moins cher possible.

1. La Cotisation Foncière des Entreprises: qu’est-ce que c’est ?

La CFE ou cotisation foncière des entreprises est un impôt local dont le règlement est dû chaque année.

Contrairement à la taxe professionnelle qu’elle remplace, la contribution foncière des entreprises est basée uniquement sur les biens soumis à la taxe foncière.

La taxe CFE est perçue au profit des communes et intercommunalités où l’entreprise dispose de locaux ou terrains.

Le calcul de la cotisation foncière des entreprises se fait sur la base de la valeur locative des biens immobiliers passibles d’une taxe foncière et utilisés par l’entreprise dans le cadre de son activité professionnelle au cours de l’exercice comptable de l’année N-2.

2. Quelles sont les entreprises concernées par la déclaration CFE ?

La cotisation foncière des entreprises est due par les « entreprises et personnes physiques qui exercent de manière habituelle une activité professionnelle non salariée, quel que soit leur statut juridique, leur activité ou leur régime d’imposition ».  (www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23547).

Qui paye donc la Cotisation Foncière des Entreprises?

A l’exception des immeubles nus à usage d’habitation, et de certaines locations meublées incluses dans l’habitation principale du propriétaire, toutes les activités de location et de sous-location d’immeubles sont concernées par le paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises.

Le paiement de la cotisation foncière des entreprises s’applique à l’ensemble des contribuables professionnels non-salariés, qu’ils soient :

 La taxe foncière : Quelles sont les entreprises concernées ?

3. L’exonération de la cotisation Foncière des Entreprises : qui peut en bénéficier?

3.1 Les créations d’entreprises : exonération temporaire

Bonne nouvelle ! Toutes les entreprises (y compris les micro-entrepreneurs) bénéficient d’une exonération temporaire CFE pendant leur première année de création.

Puis elles bénéficient d’un taux à 50% l’année suivante.

(A l’exception des avocats, qui bénéficient d’une exonération lors de leurs 3 premiers exercices).

Mais attention : ce n’est pas automatique !

Alors pensez-y ! Le créateur (ou repreneur) de l’entreprise doit déposer une déclaration (n° 1447-C) auprès du fisc avant la fin de l’année de la création de son entreprise, afin que son dossier soit prêt l’année suivante.

Cette déclaration CFE concerne la création ou la reprise d’un établissement en cours d’année ainsi que le changement d’exploitant intervenant avant le premier janvier de l’année qui suit.

3.2 Cotisation Foncière des Entreprises: Les activités exonérées de façon permanente

Un grand nombre d’activités sont exonérées de façon permanente du paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises sous certaines conditions :

  • Les ambulances,
  • Les taxis,
  • Les pêcheurs,
  • Les artistes,
  • Les artisans,
  • Les agences de presse
  • Les exploitants agricoles…

SBA Compta vous conseille de bien vérifier les détails et les conditions listées par le gouvernement sur le site suivant :

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31913

4. Payer la Cotisation Foncière des Entreprises : combien ça coûte?

La Taxe foncière des entreprises (CFE) – combien ça coûte?

4.1 Quelle est la base d’imposition CFE ?

Pour le paiement de la cotisation foncière des entreprises au courant de l’année N, on comptabilise les biens immobiliers utilisés au cours de l’année N-2, c’est-à-dire que les biens immobiliers utilisés en 2018 seront comptabilisés pour la cotisation de 2020.

4.2 Calcul de la cotisation foncière des entreprises

Le montant de votre Cotisation Foncière des Entreprises s’obtient en multipliant votre base d’imposition par le taux d’imposition applicable dans la collectivité concernée (à l’exception de certains cas lorsque la valeur locative est très basse).

Calcul de la cotisation foncière des entreprises= base d’imposition x taux d’imposition de la collectivité concernée

Ce taux est déterminé après délibération de la commune concernée.

En d’autres termes : chaque commune dispose de son propre taux de CFE.

Et ça peut varier du simple au triple ! On observe de grandes disparités d’une commune à l’autre.

Pour payer le moins possible, SBA Compta vous conseille d’être bien attentif aux taux appliqués dans les communes ou quartiers aux alentours avant de faire le choix de votre siège social.

Le petit conseil SBA Compta : l’une des communes où la Cotisation Foncière des Entreprises est la moins chère de France est… la ville de Paris. Mais faites attention, car cela dépend de l’arrondissement.

Pour cela aussi, votre expert-comptable en ligne SBA Compta vous conseille et vous accompagne dans toutes vos démarches administratives, afin de faire les meilleurs choix pour votre entreprise.

4.3 Quelle est la cotisation foncière minimale des entreprises?

En ce qui concerne la base forfaitaire pour les très faibles valeurs locatives, elle est calculée à partir des montants issus de la délibération de la commune concernée.

Cette base minimale de la cotisation foncière des entreprises varie en fonction du chiffre d’affaires ou des recettes hors taxes de l’entreprise. Ainsi :

  • Pour un chiffre d’affaires inférieur à 10 000 €, la base minimale de la Cotisation Foncière des Entreprises due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 526 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 10 001 € et 32 600 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 1050 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 32 601 € et 100 000 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 2207 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 100 001 € et 250 000 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 3679 €,
  • Pour un chiffre d’affaires compris entre 250 001 € et 500 000 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 5254 €,
  • Pour un chiffre d’affaires supérieur à 500 001 €, la base minimale de la CFE due au titre de l’année 2020 varie entre 221 € et 6833 €.

4.4 Y a-t-il des réductions pour certains types d’activités?

Pour le calcul de la Cotisation Foncière des Entreprises, la base d’imposition est réduite comme suit :

  • De 30% pour les établissements industriels.
  • De 50% pour les entreprises nouvellement créées et pour certaines activités saisonnières.
  • De 75%, de 50% et de 25% pour un artisan qui emploie respectivement un, deux et trois salariés à condition que la rémunération (bénéfice, salaires versés et cotisations sociales) représente plus de la moitié du chiffre d’affaires.
  • De 25% en cas d’implantation en Corse.

 Paiement cotisation foncière des entreprises: Les modalités de règlement

5. Paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises: Quelles sont les modalités de règlement ?

5.1 Attention : paiements et avis sont dématérialisés

Les avis n’étant plus communiqués par voie postale (ils sont uniquement consultables sur internet depuis 2015), les entrepreneurs doivent consulter leur compte fiscal en ligne pour se tenir informés de leur situation.

Le paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises est dématérialisé (prélèvement automatique à l’échéance, prélèvement mensuel ou télérèglement) et doit être effectué au plus tard le 15 décembre de chaque année.

Le paiement de la taxe foncière en ligne est également possible. 

5.2 Quelles sont les démarches administratives de la Cotisation Foncière des Entreprises?

Un point positif tout de même : nul besoin de déclarer cette redevance annuellement.

Cependant, un formulaire de déclaration doit être remis avant le 1er mai (plus exactement avant le deuxième jour ouvré qui suit la fête du travail). Cette déclaration concerne :

  • les entreprises qui souhaitent bénéficier d’une exonération de la Cotisation Foncière des Entreprises
  • les entreprises désirant signaler un changement quant à la nature ou à la surface de leurs biens soumis à la Cotisation Foncière des Entreprises.

Attention, pour les auto-entrepreneurs / micro-entrepreneurs : afin de bénéficier de l’exonération la première année, n’oubliez pas d’envoyer une déclaration initiale avant le 31 décembre de l’année de début de votre activité.

SBA Compta, le cabinet au meilleur tarif expert comptable, vous facilite la vie et réalise pour vous toutes vos démarches administratives fastidieuses !

Dites adieu à vos maux de têtes !

Confiez-nous vos déclarations fiscales (IS, CVAE, CFE, CICE, TVS, taxes sur les salaires), votre saisie comptable, vos liasses fiscales et vos déclarations sociales.

5.3 Quand payer la Cotisation Foncière des Entreprises?

A moins que vous n’optiez pour une mensualisation, la déclaration CFE est à payer en deux échéances :

  • La première étant un acompte (si le montant de votre Cotisation Foncière des Entreprises est supérieur à 3000€) redevable au 15 juin et qui sera déduit du reste du paiement.
  • La deuxième échéance est fixée au 15 décembre de chaque année.

6. La Cotisation Foncière des Entreprises des auto-entrepreneurs / micro-entrepreneurs

Les micro-entrepreneurs (ex auto entrepreneurs) sont concernés par la déclaration CFE (cotisation foncière des entreprises). Ils doivent payer leur CFE exactement comme les créateurs de n’importe quel autre type d’entreprise.

Au même titre que les nouvelles entreprises, vous êtes donc exonéré l’année de création de votre activité, puis vous bénéficiez d’un taux à 50% l’année suivante.

A partir de la troisième année d’activité, à moins d’exercer l’une des activités exonérées de manière permanente (cf. intra 3.2), vous êtes redevable de votre Cotisation Foncière des Entreprises.

Attention : afin de bénéficier de l’exonération la première année, pensez à envoyer une déclaration initiale avant le 31 décembre de l’année de début de votre activité.

Votre Cabinet d’expertise comptable en ligne SBA Compta supprime les contraintes de gestion et vous simplifie le quotidien :

  • Nous réalisons vos bilans, vos bulletins de paies, votre juridique, votre trésorerie, vos TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, sur le web ou via votre appli mobile
  • Zéro paperasse, zéro saisie, zéro affectation !
  • Votre Coach de Gestion dédié répond à toutes vos questions

Développez votre chiffre d’affaires, on fait le reste ! 

10 conseils financiers indispensables pour bien gérer votre entreprise

Conseils financiers pour une meilleure gestion d’entreprise

Chez SBA Compta, nous savons que, pour gérer son entreprise avec succès, il est essentiel de jeter chaque jour un coup d’œil sur ses chiffres. Mais pas n’importe lesquels !

Quels sont les conseils financiers à suivre absolument pour réussir son entreprise ?

Mettez toutes les chances de votre côté! Le cabinet de comptabilité en ligne, SBA Compta, vous livre ci-après ses 10 recommandations financières pour éviter les pièges et bien gérer votre business.

1 – Des prévisions financières fiables

Notre premier conseil financier devrait être votre règle d’or: Planifiez!

Votre budget prévisionnel est votre outil de base! Pour bien piloter votre entreprise, savoir où vous mettez les pieds, anticiper vos risques, comparer vos performances, aller voir votre banquier…

Ne vous lancez pas dans un projet d’entreprise sans élaborer au préalable des prévisions financières solides.

Vous devez travailler sur un budget prévisionnel le plus clair et précis possible et anticiper les variations éventuelles d’une période à l’autre.

Chez SBA Compta, votre Coach de Gestion établit avec vous votre budget prévisionnel à chaque début d’exercice. Il est votre interlocuteur privilégié et connaît votre activité et ses problématiques.

Vos données financières prévisionnelles, tout comme votre chiffre d’affaires mensuel ou encore vos comptes de charges, sont autant de sujets abordés régulièrement.

Ainsi vous avez des objectifs clairs, vous planifiez les ressources nécessaires pour les atteindre et vous gagnez en visibilité sur votre activité.

2 – La trésorerie, clef d’une entreprise bien gérée

S’il y a bien un proverbe que les dirigeants d’entreprise doivent garder en tête, c’est bien « KING IS CASH ».

Avant d’évaluer votre performance, de connaître vos marges ou votre seuil de rentabilité… Bien gérer son entreprise, c’est avant tout maintenir l’équilibre financier de son entreprise et maîtriser sa trésorerie.

En effet, votre trésorerie et vos flux de liquidité indiquent beaucoup sur la situation de votre société et sont les premiers signaux à prendre en compte en cas de difficulté.

La trésorerie, clef d’une entreprise bien gérée - Conseils financiers

Pour une bonne gestion d’entreprise, vous devez connaître l’état réel de votre flux de liquidité et la santé de votre société à l’instant T.

Même si les chiffres ne sont pas vos meilleurs amis à la base!

Le traitement exhaustif au fil de l’eau de votre comptabilité permet une gestion en temps réel de votre trésorerie.

L’application SBA Compta vous permet de suivre votre trésorerie de façon simple et lisible, où que vous soyez!

Un graphique vous donne accès aux variations de votre solde prévisionnel et engagé (prévisions des décaissements et encaissements à venir) sur une période de 6 mois.

Les indicateurs financiers indispensables au pilotage de votre business

Une meilleure maîtrise de votre cash garantit le paiement à terme de toutes vos échéances (social, fiscal, fournisseurs, prêts bancaires…).

L’anticipation de votre besoin en Fonds de roulement et de vos besoins de financement sont autant d’atouts clés pour négocier sereinement avec votre banquier un découvert ou un prêt moyen terme.

Vous disposez en temps réel d’une bonne visibilité et d’une information fiable sur vos engagements financiers, vous gérez votre entreprise en étant bien informé.

3 – Vos produits/services au bon prix

Savoir à quel prix vendre ses biens ou ses services est l’une des principales difficultés du chef d’entreprise qui veut apprendre à bien gérer son business.

Étape importante pour assurer la rentabilité de votre entreprise et le développement de votre business, la détermination du prix de vente répond à plusieurs règles (marketing, prix psychologique, concurrence…)

Mais avant tout, un conseil financier important : assurez-vous que vos prestations ou produits ne descendent jamais en dessous du prix qu’ils vous ont coûté.

Pour vous aider à trouver le bon tarif, SBA Compta vous conseille de calculer le plus précisément possible votre coût de revient.

Calculer son coût de revient, c’est déterminer précisément combien va vous coûter la production de votre produit ou service.

Ce prix de revient doit inclure le prix des matières premières, des consommables, de la production (calculez-bien le temps que vous y passez, chaque instant compte), de la livraison, et de la promotion (marketing et communication).

La valeur obtenue détermine le prix minimum en dessous duquel vous ne pouvez pas vendre votre produit.

A ce prix de revient, ajoutez votre marge commerciale, qui représente ce que votre entreprise va réellement gagner lors de la vente des services ou des produits.

4 – Suivez vos retards de paiement

Un trop grand nombre de TPE/PME se laissent déborder par leurs impayés!

Quel conseil financier pour y remédier?

Pour bien gérer son entreprise, un dirigeant doit pouvoir garder un œil sur ses paiements échus, qu’il s’agisse de créances clients ou d’encours fournisseurs.

La gestion commerciale online et l’extraction automatique de vos données bancaires (rapprochements bancaires) permettent un calcul précis de vos soldes dus.

A tout moment, sur votre espace perso, consultez l’ensemble de vos engagements financiers, et vérifiez si vous avez des factures en retard ou des clients à relancer!

Conseil financier : Suivez vos retards de paiement

Avec notre appli, relancez vos clients en toute simplicité d’un simple clic!

Conseil financier pour bien gérer votre business : Relance clients

Oubliez les démarches fastidieuses!

La relance des créances clients devient une simple formalité à partir de l’application mobile de gestion d’entreprise SBA Compta.

5 – Se faire accompagner pour mieux gérer son entreprise

Vous ne pouvez pas tout savoir !

Pour disposer des bonnes infos au bon moment, gagner en sérénité, se concentrer sur son métier… rien ne vaut les conseils financiers et la disponibilité d’un bon expert-comptable!

SBA Compta, votre Expert-comptable en ligne et spécialiste en gestion de trésorerie, offre à ses clients tout le savoir-faire d’experts en gestion d’entreprise, afin de booster leur performance globale et leur rentabilité économique.

Les dirigeants de TPE/PME ont un important besoin en conseils financiers et fiscaux, autant de services généralement peu abordables pour les TPE/PME dans les cabinets de conseil traditionnels.

Un élément incontournable pour bien gérer son business

Attention, ne pas tenir une comptabilité structurée est une grave erreur de gestion (risque fiscal, avec à la clef, perte de temps et pénalités importantes…)

Chez SBA Compta, vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé par un Coach de Gestion d’entreprise, disponible par mail, téléphone, tchat ou en face à face.

Résultat : un interlocuteur accessible, des conseils financiers mais aussi pluridisciplinaires (fiscalité, management, stratégie, RH, …) et un pilotage facilité pour l’entrepreneur.

SBA Compta crée pour vous une plateforme digitale pour vous accompagner au quotidien afin de mieux piloter votre entreprise.

Des conseils financiers personnalisés pour bien gérer votre projet d’entreprise !

SBA Compta invente une solution de Gestion d’entreprise en ligne tout en 1

Tous les services, conseils financiers et devis expert comptable en ligne pour vous simplifier le quotidien :

  • Nous réalisons vos bilans, vos bulletins de paie, votre juridique, votre trésorerie, vos TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, sur le web ou via votre appli mobile
  • Votre Coach de Gestion dédié répond à toutes vos questions

Pensez à votre chiffre d’affaires, on s’occupe du reste !

Via SBA Compta, la première application de gestion en temps réel 100% Innovante, 100% Cloud, 100% mobile, vous disposez d’un outil simple, précis et efficace pour gérer votre entreprise où que vous soyez.

Conseils financiers – Gérez vos pièces comptables

6 – Gérer son entreprise, c’est aussi gérer ses pièces comptables

Une trace écrite de tout ce que vous avez dépensé et gagné

La loi française l’exige : l’ensemble des transactions financières de votre société doit être attestée par des pièces justificatives comptables (factures, bons de commande, bons de livraison, notes de frais, bulletins de paie…).

Chaque entreprise est tenue de conserver et classer ces pièces comptables pendant 10 années à dater de la clôture de l’exercice comptable concerné (même les auto-entrepreneurs).

Cependant, dans la pratique, très peu d’entrepreneurs ont le temps de saisir et classer l’ensemble de leurs pièces au fur et à mesure…

Conséquence : accumulation de retard et pertes de documents.

Endiguez la perte de vos justificatifs

Epargnez-vous la liste interminable de pièces manquantes envoyée par votre comptable au moment de la clôture de votre bilan…

Nous publions en temps réel un état de toutes vos pièces manquantes!

Gérer son entreprise, c’est aussi gérer ses pièces comptables

L’application mobile SBA vous permet de déposer toutes vos pièces dans votre box dédiée en quelques clics (factures fournisseurs, tickets de parking…) au fur et à mesure.

Fini la paperasse qui se perd!

Nos équipes comptables traitent au fil de l’eau vos documents, puis les classent sur votre coffre-fort électronique sécurisé.

Vous pouvez ensuite les consulter à tout moment sur votre espace personnel.

7 – Un conseil financier important: Ne recrutez pas trop tôt

Lorsqu’une entreprise commence à dégager des bénéfices, on se surprend souvent à vouloir recruter des collaborateurs, croyant (parfois à tort) que le chiffre d’affaires va croître linéairement avec le nombre d’employés.

Attention, en recrutant trop tôt, vous risquez de vous charger d’un fardeau bien lourd à porter par la suite…

Il est souvent tentant de vouloir embaucher pour déléguer un certain nombre de tâches qui vous semblent pénibles, mais il faut garder en tête que recruter un salarié est un engagement important que vous ne pouvez pas rompre facilement.

L’embauche d’un salarié doit intervenir quand votre surcharge d’activité ou votre besoin ne peuvent pas être comblé par d’autres moyens.

Son embauche doit donc répondre à un réel besoin, par exemple un besoin de compétences particulières ou un surplus d’activité durable qui vous oblige à refuser des commandes.

Pour tous vos autres besoins, pourquoi ne pas faire appel à un freelance ?

8 – Un tableau de bord pour une meilleure gestion d’entreprise

Un bon tableau de bord de gestion bien conçu vous permet d’allier diagnostic et mesure de performance.

Via votre espace web ou appli, une information en temps réel avec 6 indicateurs-clés : trésorerie engagée, encours clients, échéances fournisseurs, reporting mensuel, notes de frais, pièces manquantes.

Un tableau de bord pour une meilleur gestion d’entreprise - Conseils financiers

En ayant une visibilité optimale sur votre activité, vous connaissez bien vos flux opérationnels. Les bonnes infos au bon moment.

Vous êtes apte à bien gérer votre entreprise.

Et surtout, vous pouvez ENFIN passer plus de temps sur les activités qui génèrent du chiffre d’affaires.

9 – Séparez vos dépenses perso et pro

Voilà bien une erreur à ne pas commettre.

L’entrepreneur qui consacre tout son temps à la réalisation de son idée a tendance à considérer son projet comme sa propriété et à laisser s’immiscer son travail dans sa vie privée et vice versa.

Ne pas faire la part des choses entre dépenses personnelles et dépenses professionnelles est la porte ouverte à toutes sortes de problèmes.

Un conseil financier pour y remédier?

Même si ce n’est pas toujours une obligation légale, dissocier les comptes bancaires pro et perso permet de mieux gérer votre trésorerie d’entreprise, de gagner en clarté et en visibilité, et de protéger votre patrimoine personnel.

10 – Digitalisez-vous !

SBA Compta propose la première appli mobile de gestion d’entreprise 100% en temps réel, destinée aux patrons de TPE et créateurs d’entreprise.

Bénéficiez d’un système 100% Cloud, où tout est dématérialisé et instantané.

Bien gérer son entreprise grâce au digital : Appli mobile de gestion d’entreprise

Gagnez du temps !

  • Envoyez vos documents en quelques clics via votre appli.
  • Faites le choix du “zéro” papier, et mettez fin à la paperasse qui s’accumule
  • Oubliez la saisie manuelle!
  • Évitez les multiples déplacements chez votre comptable!

SBA Compta met fin aux pertes de factures, aux retards de déclaration de TVA, aux balances et grands livres indéchiffrables, aux échanges interminables avec l’administration fiscale…

Misez sur la sécurité

Tous vos documents sont sécurisés dans votre Databox© (coffre-fort électronique).

Vous y accédez quand vous voulez via votre espace personnel.

Notre technologie performante récupère chaque jour les data de votre entreprise, en se connectant directement à votre banque. Pour avoir l’info en instantané!

Une visibilité retrouvée, plus d’agilité, une relation apaisée avec votre banquier, et pour les start-up la confiance des investisseurs. Rejoignez nos 750 clients satisfaits et bénéficiez d’une équipe d’Experts comptables et de Business Coachs expérimentés.

La compta sans tracas au meilleur tarif expert comptable

Guide complet de l’Entreprise Individuelle (EI), création, formalités et gestion

Entreprise Individuelle - Entrepreneurs, faites-vous le bon choix avec l’Entreprise Individuelle?
Entreprise Individuelle – Entrepreneurs, faites-vous le bon choix avec l’Entreprise Individuelle?

 

De l’apport en capital à la responsabilité de l’entreprise face aux dettes, votre mode de rémunération en tant que dirigeant, vos obligations comptables ou encore le régime fiscal auquel vous allez être soumis, le choix du statut juridique influe sur de multiples domaines.

L’Entreprise Individuelle (EI) est le statut le plus souvent choisi par les TPE, puisqu’il concerne environ 70% des créations d’entreprise.

Cependant, il comporte des risques, c’est pourquoi il convient de bien vous informer des particularités de ce statut avant de le choisir.  

Alors, qu’est-ce qu’une Entreprise Individuelle? Comment la créer? Quels en sont les avantages et les inconvénients? A quel type de régime fiscal et social est-elle soumise?

Et surtout, est-ce le bon choix pour vous?

Chez SBA Compta, expert comptable en ligne, on vous résume tout ce qu’il faut savoir en 13 points essentiels.

1. L’entreprise individuelle (EI), définition  

L’entreprise individuelle est la forme juridique la plus souvent choisie par les auto-entrepreneurs (désormais micro-entrepreneurs) qui veulent lancer leur activité et se mettre à leur propre compte.

Il s’agit de la forme la plus simple pour créer son entreprise. La Loi Pinel du 18 juin 2014 a encore simplifié le statut d’entrepreneur individuel.

  • L’entreprise individuelle est une entreprise gérée par une seule personne physique, en son nom et pour son propre compte.
  • Elle ne dispose pas d’une personnalité morale : l’entrepreneur dirige son activité sans avoir à créer une forme juridique distincte.
  • L’entreprise individuelle a un unique associé : les parts sociales sont la propriété absolue d’une seule personne physique.
  • Les bénéfices de l’entreprise constituent la rémunération du dirigeant.
  • Bon à savoir : l’entrepreneur individuel n’a pas à publier de comptes annuels.

Sont considérées entreprises individuelles :

  • les Commerçants,
  • les Artisans,
  • les Agriculteurs,
  • les Professions libérales.

Cette forme juridique est conseillée dans les cas où les risques de l’activité sont minimes et les investissements limités.

2. Quel apport en capital ?

Avec l’Entreprise Individuelle, aucun apport en capital n’est nécessaire.

Entreprise Individuelle - Quel apport en capital ?
Entreprise Individuelle – Quel apport en capital ?

3. Comment créer une Entreprise Individuelle ?

Quelles sont les formalités administratives pour créer son Entreprise Individuelle ?

Pas besoin de rédiger de Statuts!

Il suffit de s’inscrire au CFE (Centre de Formalité des Entreprises) dont vous dépendez, et régler un montant d’inscription raisonnable (de 27 à 140 € selon le type d’activité).

Le CFE auquel vous devez vous adresser est différent en fonction de la nature de l’activité que vous comptez exercer (commerciale, artisanale, agricole ou libérale).

Vous pouvez facilement trouver cette information sur le site : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/cfe-centre-formalites-entreprises

4. Quels sont les avantages de l’Entreprise Individuelle ?

4.1 La simplicité et la rapidité de création!

Vous n’avez pas besoin de vous embarrasser de mille et une paperasses au moment de la création : Pas de statuts, pas de publications au Journal d’annonces légales, pas d’ouverture de compte bancaire séparé….

4.2 La discrétion

Pas de publication de vos comptes annuels… c’est appréciable !

4.3 Vous êtes le seul maître à bord

L’entrepreneur dispose des pleins pouvoirs. Il peut donc prendre toutes les décisions sans rendre de comptes à un associé.

5. Quels sont les inconvénients et risques de l’Entreprise Individuelle?

5.1 Une responsabilité totale et indéfinie

Les biens personnels et professionnels de l’entrepreneur sont fiscalement et juridiquement confondus.

Conséquence : en cas de difficultés financières ou de faillite, l’entrepreneur est donc responsable d’éventuelles dettes de manière illimitée. Même ses biens propres sont sujets à saisie et peuvent être engagés pour rembourser les créanciers.

Par conséquent, une gestion rigoureuse de l’entreprise s’impose, notamment en terme de prévisionnel de budget et de trésorerie.

5.2 Exception : la déclaration d’insaisissabilité des biens immobiliers privés

La Loi Dutreil du 1er août 2003 a annoncé quelques exceptions liées à la limitation de la responsabilité des entrepreneurs individuelsL’entrepreneur individuel peut protéger ses biens fonciers non affectés à son activité professionnelle d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette loi, renforcée par la loi Macron, vise à protéger la résidence principale de l’entrepreneur individuel. La résidence principale est désormais insaisissable de plein droit (sauf bien sur en cas de fraude grave de la part de l’entrepreneur).

En revanche, pour protéger d’autres biens fonciers éventuels, il faut réaliser une déclaration d’insaisissabilité devant un notaire, et ensuite la publier au bureau des hypothèques.

5.3 Comment se protéger des risques de l’Entreprise Individuelle ?

Créer une Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL)

L’entrepreneur individuel peut réduire sa responsabilité à son patrimoine professionnel en optant pour le statut juridique de l’EIRL, à savoir l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée.

Grâce à l’EIRL, les biens personnels de l’entrepreneur sont exclus de la saisie en cas de difficultés financières, et seul le patrimoine professionnel peut-être sujet à saisie par les créanciers.

Ce statut juridique implique obligatoirement l’ouverture d’un compte bancaire exclusivement affecté à l’activité professionnelle, afin de bien séparer les deux patrimoines.

Qu’est ce que l’EIRL?

L’EIRL, acronyme d’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée, est une structure juridique qui repose sur la séparation entre les bien affectés à l’entreprise et le patrimoine personnel de l’entrepreneur individuel.

Pourquoi opter pour l’EIRL?

C’est une option mise à disposition de l’entrepreneur afin de protéger son patrimoine des créanciers en cas de difficultés, en limitant l’étendue de sa responsabilité aux biens qu’il affecte uniquement au fonctionnement de son activité.

Ce choix permet également de :

  • Protéger ses intérêts fiscaux : en optant pour l’impôt sur les Sociétés (IS).
  • Protéger ses intérêts sociaux : en permettant de mieux piloter la base de calcul des cotisations sociales.

Comment transformer son Entreprise Individuelle en EIRL ?

Le passage de l’Entreprise Individuelle vers une EIRL se fait à travers le dépôt d’une déclaration d’affectation.  

Cette déclaration d’affectation doit comprendre :

  • Le nom, nom d’usage, prénom, date, lieu de naissance et domicile de l’entrepreneur individuel,
  • La dénomination utilisée pour l’activité à laquelle les biens sont affectés,
  • L’adresse de l’entreprise où l’activité est exercée ou celle de l’entrepreneur individuel,
  • L’objet de l’activité à laquelle les biens sont affectés,
  • La date de clôture de l’exercice comptable,
  • La mention de l’opposabilité de la déclaration d’affectation aux créanciers dont les droits sont nés antérieurement à son dépôt,
  • Un état descriptif des biens affectés à l’entreprise c’est-à-dire nature, qualité, quantité et valeur de chaque bien (depuis la Loi Macron, la résidence principale de l’entrepreneur est automatiquement protégée),
  • Le numéro unique d’identification de l’entreprise.

La déclaration d’affectation est à déposer, selon l’activité exercée :

  • Au registre du commerce et des sociétés, dans le cas d’une activité commerçante,
  • Au répertoire des métiers, dans le cas d’une activité artisanale,
  • Au greffe du tribunal compétent territorialement, s’il s’agit d’activités libérales dispensées d’immatriculation.

Les formulaires à utiliser pour l’immatriculation dépendent de l’activité exercée :

  • Les formulaires CMB pour les activités commerciales et artisanales.
  • Les formulaires PL pour les activités libérales.
  • Les formulaires agricoles pour les activités liées à l’agriculture.
Entreprise Individuelle - Pourquoi opter pour l’EIRL?
Entreprise Individuelle – Pourquoi opter pour l’EIRL?

6. Le régime social de l’entrepreneur individuel

L’entrepreneur individuel ne peut pas être salarié de son entreprise. Il cotise sur son bénéfice.

Ses cotisations sociales pour la maladie, la famille et la vieillesse sont au Régime des travailleurs non-salariés (TNS).

Depuis le 1er janvier 2018, les travailleurs indépendants relèvent de la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI).

En effet, selon la réforme en cours (suppression du RSI au profit d’un adossement au Régime Social général), les indépendants ont été basculés du RSI vers la Sécurité Sociale des Indépendants, et ce changement devrait prendre sa forme définitive en 2020.

A la fin de cette période transitoire, les travailleurs indépendants devraient pouvoir bénéficier d’un système d’assurance chômage universelle.

La retraite des TNS, quant à elle, est rattachée au régime des professions industrielles et commerciales.

7. Le régime fiscal de l’Entreprise Individuelle

Dans le cas de l’Entreprise Individuelle, ce n’est pas l’Entreprise elle-même qui est soumise à l’impôt, mais l’entrepreneur individuel qui paie l’Impôt sur le Revenu, puisque les bénéfices de l’entreprise constituent les revenus de l’entrepreneur individuel.

Les bénéfices sont donc imposables au titre de l’impôt sur le revenu (IR) et non au titre de l’impôt sur les sociétés (IS).

Ces bénéfices sont imposables selon le type d’activité de l’entreprise, à savoir :

7.1 Bénéfices industriels et commerciaux (BIC)

Les activités concernées :

Artisans, commerçants et activités industrielles.

Calcul :

L’imposition sur les BIC est déterminée de la façon suivante :

  • Régime de micro-entreprise : l’administration fiscale applique un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires déclaré.
  • Régime du bénéfice réel simplifié ou normal : l’imposition se calcule à partir des recettes et charges, c’est-à-dire à partir du bénéfice réel.

7.2 Bénéfices non commerciaux (BNC)

Les activités concernées :

Il s’agit des travailleurs libéraux (experts-comptables, avocats, huissiers, notaires, médecins, vétérinaires, architectes, artistes..) et des agriculteurs.

Calcul :

Le bénéfice imposable des activités non commerciales est calculé selon le chiffre d’affaires annuel.

Il est réparti entre 2 régimes :

  • Régime de la micro-entreprise BNC (simplifié), si le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 33 100 € : l’imposition est calculée après un abattement de 34% sur le chiffre d’affaires.
  • Régime de la déclaration contrôlée, si le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 33 100 €: l’imposition se fait uniquement sur les encaissements et décaissements effectifs de l’exercice.
Entreprise Individuelle -Bénéfices non commerciaux (BNC)
Entreprise Individuelle – Bénéfices non commerciaux (BNC)

8. Les obligations comptables des Entreprises Individuelles

Les obligations comptables d’une entreprise individuelle dépendent du type d’activité (commerciale, artisanale, libérale..) et de son régime fiscal (micro-entreprise, réel simplifié ou réel normal).

8.1 Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BIC

Les obligation comptables de l’entrepreneur individuel qui exerce une activité commerciale, artisanale ou industrielle dépendent du régime d’imposition auquel il est soumis : micro-entreprise, réel simplifié ou réel normal.   

    • Régime de la micro-entreprise : l’entrepreneur individuel sous ce régime a des obligations comptables allégées. Il est dispensé, sur le plan comptable et fiscal, d’établir un bilan.
      Le code de commerce lui impose seulement d’établir des factures, de tenir un livre-recettes et un registre des achats.
    • Régime réel simplifié : l’entrepreneur individuel sous ce régime est dans l’obligation d’établir des comptes annuels sur le plan comptable.
      Cependant, il n’est pas tenu d’établir un bilan si son chiffre d’affaires annuel se situe en-dessous de 54 000€ HT pour les prestataires de services ou de 53 000 € HT pour les autres activités.
    • Régime réel normal (si le chiffre d’affaires dépasse 789 000 euros HT/an) : l’entrepreneur individuel doit tenir une comptabilité complète (établissement de factures, comptabilisation de tous les mouvements et réalisation d’un inventaire au moins une fois par an).
      La tenue de sa comptabilité se décline en plusieurs journaux : journal des achats, journal des ventes, journal de banque, journal des opérations diverses, journal de caisse, journal des salaires, etc.

8.2 Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BNC

Les obligation comptables de l’entrepreneur individuel qui exerce une activité libérale dépendent du régime d’imposition auquel il est soumis : micro-entreprise BNC ou déclaration contrôlée.   

  • Régime du micro-BNC

L’entrepreneur individuel a les mêmes obligations comptables que celles relevant du régime du micro-BIC. Il est dispensé d’établir les états comptables (bilan, compte de résultat et annexe), mais est tenu d’établir un livre des recettes.

  • Régime de la déclaration contrôlée  

L’entrepreneur individuel doit tenir deux journaux : un journal de banque et un journal d’opérations diverses. Le résultat est calculé selon les règles de la comptabilité de trésorerie (encaissements-décaissements), en prenant compte les amortissements.

Votre Expert-Comptable en ligne SBA Compta vous facilite la vie et réalise pour vous toutes vos démarches administratives fastidieuses!

Dites adieu à vos maux de têtes!

Nous réalisons toutes vos déclarations fiscales (IS, TVA, CVAE, CFE, CICE, TVS, taxes sur les salaires), votre saisie comptable, vos liasses de fin d’exercice et vos déclarations sociales.

Pour vous accompagner au quotidien dans votre pilotage d’entreprise, SmallBusinessAct crée la 1ère appli de gestion qui allie comptabilité, gestion de trésorerie et mesure de performance.

100% TEMPS REEL – 100% DIGITAL

Une compta simple et sans tracas au meilleur tarif expert comptable.

Entreprise Individuelle - Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BNC
Entreprise Individuelle – Les obligations comptables d’une Entreprise Individuelle en régime BNC

9. L’Entrepreneur Individuel doit-il s’inscrire à un Organisme de Gestion Agréé (OGA)?

Qu’est ce qu’un OGA ?

Un Organisme de Gestion Agréé est une structure associative, créée à l’initiative :

  • d’experts-comptables et comptables agréés,
  • de chambres consulaires,
  • ou d’organisations professionnelles légalement constituées.

Ils proposent l’accompagnement et l’assistance d’entreprises pour garantir leur conformité fiscale et comptable, et interviennent en amont des difficultés, pour anticiper et prévenir d’éventuelles difficultés.

Il existe deux types d’OGA, à choisir selon la nature de l’activité de l’Entreprise Individuelle :

  • Centre de Gestion Agréé (CGA), pour les BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), c’est-à-dire pour les commerçants et artisans.
  • Association Gestion Agréée (AGA), pour les BNC (Bénéfices Non Commerciaux) c’est-à-dire les professions libérales.

L’adhésion à un OGA est-elle obligatoire?

L’adhésion d’une Entreprise Individuelle à un OGA n’est pas obligatoire, mais elle peut s’avérer avantageuse.

Elle permet entre autre de :

  • éviter 25% de la majoration sur le bénéfice imposable pour les entreprises soumises à l’Impôt sur le Revenu,
  • bénéficier d’une réduction d’impôt, correspondant à 2/3 des frais engagés pour la tenue de leur comptabilité et leur adhésion au CGA (cette réduction est plafonnée à 915 euros par an),
  • ne pas limiter le versement de salaire aux conjoints mariés (salaire déductible des charges),
  • sensibiliser ses adhérents aux problèmes de gestion d’entreprise,
  • développer le civisme fiscal et réduire les conflits entre l’administration fiscale et les petites entreprises,
  • développer la compréhension de sa comptabilité, améliorer sa gestion et réduire les risques de fraude,
  • veiller à la sincérité des résultats que les entreprises portent sur leurs déclarations fiscales,
  • contrôler et sécuriser les revenus des professionnels indépendants, servant de base à l’impôt et aux cotisations sociales.

Les adhérents doivent :

  • Fournir à l’OGA tous les éléments nécessaires à l’élaboration d’une comptabilité sincère de leur entreprise (Bilan, documents annexes, compte de résultat, déclaration de résultat, etc.).
  • Accepter le règlement des sommes dues par chèques libellés à son nom en sa qualité de membre d’un Centre de Gestion agréé par l’administration fiscale ou par carte bancaire.
  • Informer votre clientèle de votre appartenance à un OGA dans votre adresse professionnelle et par une mention dans vos documents ou courrier professionnels.
  • Répondre aux questions de l’organisme.
  • S’acquitter d’une cotisation annuelle dont le montant est déterminé par chaque CGA ou AGA.

10. Entreprise Individuelle ou Société, quelles différences?

La différence fondamentale entre l’Entreprise Individuelle et la Société est la suivante :

  • L’Entreprise Individuelle n’a pas de personnalité morale, elle ne fait qu’un avec son créateur.
    • Le dirigeant exerce alors son activité en son nom propre.
    • La responsabilité de l’entrepreneur est illimitée.
  • La Société est une entité juridique distincte du ou des créateurs.
    • Elle est soumise à davantage de contrôles et formalités, tant au moment de la création qu’au niveau de la gestion ou des publications officielles.
    • La responsabilité de l’entrepreneur exerçant en société est strictement limitée aux apports, sauf faute de gestion grave.  
Entreprise Individuelle - Entreprise Individuelle ou Société, quelles différences ?
Entreprise Individuelle – Entreprise Individuelle ou Société, quelles différences ?

11. Quelle est la différence entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle?

Attention à ne pas confondre ces deux notions, qui sont très différentes.

En effet, le régime Micro-entreprise et le statut de l’Entreprise Individuelle ne sont pas antinomiques :

  • L’Entreprise Individuelle est un statut juridique, au même titre que la SARL, l’EURL, l’EIRL, la SCI…
  • La Micro-entreprise (ou Auto-entreprise) est un régime fiscal particulier.

On peut donc être un Entrepreneur individuel et exercer en Micro-entreprise, ou bien sous un régime fiscal normal, en fonction de son chiffre d’affaires.

12. A quel régime de TVA l’Entreprise individuelle est-elle soumise ?

Il faut savoir qu’en matière d’assujettissement à la TVA, il existe plusieurs régimes différents :

  • Franchise en base

Bénéficier d’une franchise en base de TVA signifie que vous n’êtes pas assujetti à la TVA. Vous ne collectez aucune TVA pour le compte de l’Etat, et en contrepartie, vous ne pouvez pas déduire non plus la TVA sur vos achats.

Vous êtes concerné si vous avez opté pour le régime de la micro-entreprise, ou bien d’une manière générale, si votre entreprise ne dépasse pas certains seuils de chiffre d’affaires sur l’exercice précédent.

        • Les entreprises dont le CA ne dépasse pas certains seuils

        Vous êtes automatiquement en franchise de base de TVA si votre chiffre d’affaires de l’exercice précédent ne dépasse pas les seuils suivants (sauf exploitations agricoles)

        • 82 800 € pour les activités de commerce et d’hébergement.
        • 42 900 € pour les artistes-interprètes, certains droits d’auteurs et certaines activités réglementées d’avocats.
        • 33 200 € pour les activités de services et professions libérales.
      • Les Micro-entreprises

    Le régime des Micro-entrepreneurs (ex Auto-entrepreneurs) vous permet de bénéficier d’une franchise en base de TVA si votre CA HT ne dépasse pas les seuils suivants :

        • 170 000 € pour les activités de commerce et de logement,
        • 70 000 € pour les prestations de service et les professions libérales relevant des BNC ou des BIC.
    • Régime simplifié d’imposition 

      • Le CA de l’entreprise doit être compris entre 32 200 € et 238 000 € pour les prestations de service et les professions libérales ; entre 82 800 € et 789 000 € pour les activités de commerce et d’hébergement.
      • Par ailleurs, le montant annuel de la TVA exigible au cours de l’année précédente ne doit pas dépasser 15 000 €.
      • La déclaration annuelle se fait avec le formulaire n°3517-CA12.
    • Régime réel normal 

      • Le CA de l’entreprise doit être supérieur à 789 000 Euros pour les activités de vente et de fourniture de logement, et supérieur à 238 000 Euros pour les activités de prestations de services.
      • L’entreprise doit fournir chaque mois au fisc une déclaration (le formulaire n°3310-CA3) et procéder au versement de la TVA due sur le mois précédent.
    Entreprise Individuelle - Quelle est la différence entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle?
    Entreprise Individuelle – Quelle est la différence entre Auto-entrepreneur et Entreprise individuelle?

    13. Quelles formalités faut-il accomplir en cas de cessation d’activité?

    Un entrepreneur individuel qui souhaite cesser définitivement son activité doit le déclarer auprès des administrations. Voici les étapes à ne pas négliger :

    • Tout d’abord, remplissez la déclaration Cerfa n°11932*02 – P4, et faites la parvenir au CFE (Centre de formalités des entreprises) dont vous dépendez.
    • Ensuite, faites auprès du fisc une déclaration des revenus générés depuis la clôture du dernier exercice fiscal, et bien sûr, acquittez-vous de l’impôt correspondant.
    • En cas d’assujettissement à la TVA, vous devez également réaliser votre déclaration et régler, le cas échéant, les montants dus à l’Etat.
    • Enfin, concernant le paiement de la CFE (cotisation foncière des entreprises), pensez à solliciter auprès de votre Service des impôts un paiement au prorata-temporis de votre activité pour l’année en cours.

    Si vous êtes micro-entrepreneur : les démarches restent identiques, même si les formulaires sont différents.

    L’entreprise Individuelle, en bref :

    • Particularités : responsabilité financière du dirigeant, aucun plafonnement de chiffre d’affaires.
    • Régime fiscal : Impôt sur le Revenu.
    • Rémunération de l’entrepreneur : non déductible des bénéfices réalisés.
    • Régime social du dirigeant : statut non-salarié (TNS), versement des cotisations sociales au RSI sur une base fixe (même en cas d’absence de chiffre d’affaires), vos charges sociales sont allégées par rapport au régime d’assimilé-salarié et vous bénéficiez d’une couverture sociale minimum, mais vous ne cotisez pas pour l’assurance chômage.
    • TVA : non assujetti / franchise en base.
    • Obligations comptables : pas de compte bancaire séparé, une tenue de comptabilité régulière, édition de comptes annuels mais pas de publication.

Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé pour votre projet d’entreprise !

SBA Compta invente une solution de gestion en ligne tout en 1

Tous les services, conseils et avis expert comptable en ligne pour vous simplifier le quotidien :

  • Nous réalisons vos bilans, vos bulletins de paies, votre juridique, votre trésorerie, vos TVA….
  • Votre Tableau de bord avec vos indicateurs clés, sur le web ou via votre appli mobile
  • Votre Coach de Gestion dédié répond à toutes vos questions

Pensez à votre chiffre d’affaires, on s’occupe du reste ! 

 

Recevez le guide

Recevez le guide

Join our mailing list to receive the latest news and updates from our team.

You have Successfully Subscribed!

Téléchargez notre modele de facture


 Téléchargez et inspirez vous librement de ce modele de facture que vous pouvez adapter a votre convenance.

You have Successfully Subscribed!

Pin It on Pinterest