Quelles sont les nouvelles conditions d’obtention du fonds de solidarité au titre de janvier 2021 ?

Quelles sont les nouvelles conditions d’obtention du fonds de solidarité au titre de janvier 2021 ?

Si vous êtes une TPE, une PME, un micro-entrepreneur, un indépendant ou un professionnel libéral et que vous êtes touché(e) par les conséquences économiques de la COVID 19, sachez que le fonds de solidarité a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021. De plus, le périmètre du fonds de solidarité évolue au titre de janvier 2021.

SBA Compta, expert-comptable en ligne, a élaboré pour vous une infographie qui résume les conditions d’obtention du fonds de solidarité au titre de janvier 2021 et répond à vos principales questions à ce sujet.

Infographie : fonds de solidarité

Comment calculer la baisse de CA ?

Il convient de comparer le chiffre d’affaires (CA) au cours du mois de janvier 2021 et, d’autre part, le CA de référence défini comme :

  • Le CA réalisé durant le mois de janvier 2019, ou le CA mensuel moyen de l’année 2019, si cette option est plus favorable à l’entreprise.
  • Ou, pour les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 30 novembre 2019, le CA mensuel moyen réalisé sur la période comprise entre la date de création de l’entreprise et le 31 décembre 2019.
  • Ou, pour les entreprises créées entre le 1er décembre 2019 et le 30 septembre 2020, le CA mensuel moyen réalisé entre le 1er juillet 2020, ou à défaut la date de création de l’entreprise si elle est postérieure au 1er juillet 2020, et le 31 octobre 2020.
  • Ou, pour les entreprises créées entre le 1er octobre 2020 et le 31 octobre 2020, le CA réalisé durant le mois de décembre 2020.

Comment prendre en compte les ventes à distance ?

Le CA du mois de janvier 2021 exclut la vente à distance avec retrait en magasin ou livraison ou la vente à emporter uniquement pour les sociétés faisant l’objet d’une interdiction de d’accueil au public.

Pour les sociétés des secteurs S1, S1bis et les autres entreprises, ce CA n’est pas exclu et doit être pris en compte.

Montant de l’aide

Le montant de l’aide est à déterminer en fonction de vos cas de figure présentés dans l’infographie (cf. infographie).

Pour les sociétés des secteurs S1, S1bis et les autres entreprises, le montant de la subvention accordée est réduit du montant des pensions de retraite et des indemnités journalières perçues ou à percevoir au titre du mois de janvier 2021.

Comment faire la demande ?

Sur l’espace particulier du site impots.gouv.fr.

Attestation d’expert-comptable

Les activités du secteur Annexe 2 / Secteur S1bis qui sont signalées en rouge nécessitent une attestation d’expert-comptable.

Quelle est la date limite de dépôt de la demande pour janvier 2021 ?

Les entreprises ont 2 mois à compter de la fin de la période considérée pour faire la demande, soit jusqu’au 31 mars 2021.

Annexe 1 – Secteur S1

1.Téléphériques et remontées mécaniques

2. Hôtels et hébergement similaire

3. Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée

4. Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs

5. Restauration traditionnelle

6. Cafétérias et autres libres-services

7. Restauration de type rapide

8. Services de restauration collective sous contrat, de cantines et restaurants d’entreprise

9. Services des traiteurs

10. Débits de boissons

11. Projection de films cinématographiques et autres industries techniques du cinéma et de l’image animée

12. Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision

13. Distribution de films cinématographiques

14. Conseil et assistance opérationnelle apportés aux entreprises et aux autres organisations de distribution de films cinématographiques en matière de relations publiques et de communication

15. Location et location-bail d’articles de loisirs et de sport

16. Activités des agences de voyage

17. Activités des voyagistes

18. Autres services de réservation et activités connexes

19. Organisation de foires, évènements publics ou privés, salons ou séminaires professionnels, congrès

20. Agences de mannequins

21. Entreprises de détaxe et bureaux de change (changeurs manuels)

22. Enseignement de disciplines sportives et d’activités de loisirs

23. Arts du spectacle vivant, cirques

24. Activités de soutien au spectacle vivant

25. Création artistique relevant des arts plastiques

26. Galeries d’art

27. Artistes auteurs

28. Gestion de salles de spectacles et production de spectacles

29. Gestion des musées

30. Guides conférenciers

31. Gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similaires

32. Gestion des jardins botaniques et zoologiques et des réserves naturelles

33. Gestion d’installations sportives

34. Activités de clubs de sports

35. Activité des centres de culture physique

36. Autres activités liées au sport

37. Activités des parcs d’attractions et parcs à thèmes, fêtes foraines

38. Autres activités récréatives et de loisirs

39. Exploitations de casinos

40. Entretien corporel

41. Trains et chemins de fer touristiques

42. Transport transmanche

43. Transport aérien de passagers

44. Transport de passagers sur les fleuves, les canaux, les lacs, location de bateaux de plaisance

45. Transports routiers réguliers de voyageurs

46. Autres transports routiers de voyageurs

47. Transport maritime et côtier de passagers

48. Production de films et de programmes pour la télévision

49. Production de films institutionnels et publicitaires

50. Production de films pour le cinéma

51. Activités photographiques

52. Enseignement culturel

53. Traducteurs-interprètes

54. Prestation et location de chapiteaux, tentes, structures, sonorisation, photographie, lumière et pyrotechnie

55. Transports de voyageurs par taxis et véhicules de tourisme avec chauffeur

56. Location de courte durée de voitures et de véhicules automobiles légers

57. Fabrication de structures métalliques et de parties de structures

58. Régie publicitaire de médias

59. Accueils collectifs de mineurs en hébergement touristique

60. Agences artistiques de cinéma

61. Fabrication et distribution de matériels scéniques, audiovisuels et évènementiels

62. Exportateurs de films

63. Commissaires d’exposition

64. Scénographes d’exposition

65. Magasins de souvenirs et de piété

66. Entreprises de covoiturage

67. Entreprises de transport international de voyageurs

68. Culture de plantes à boissons

69. Culture de la vigne

70. Production de boissons distillées

71. Fabrication de vins effervescents

72. Vinification

73. Fabrication de cidre et de vins de fruits

74. Production d’autres boissons fermentées non distillées

75. Intermédiaire du commerce en vins ayant la qualité d’entrepositaire agréé en application de l’article 302 G du code général des impôts

76.Commerçant de gros en vins ayant la qualité d’entrepositaire agréé en application de l’article 302 G du code général des impôts

77. Intermédiaire du commerce en spiritueux exerçant une activité de distillation

78. Commerçant de gros en spiritueux exerçant une activité de distillation

Annexe 2 – Secteur S1 Bis

1. Supprimé

2. Supprimé

3. Pêche en mer

4. Pêche en eau douce

5. Aquaculture en mer

6. Aquaculture en eau douce

7. Supprimé

8. Supprimé

9. Supprimé

10. Supprimé

11. Supprimé

12. Fabrication de bière

13. Production de fromages sous appellation d’origine protégée ou indication géographique protégée

14. Fabrication de malt

15. Centrales d’achat alimentaires

16. Autres intermédiaires du commerce en denrées et boissons

17. Commerce de gros de fruits et légumes

18. Herboristerie/ horticulture/ commerce de gros de fleurs et plans

19.Commerce de gros de produits laitiers, œufs, huiles et matières grasses comestibles

20. Commerce de gros de boissons

21. Mareyage et commerce de gros de poissons, coquillages, crustacés

22. Commerce de gros alimentaire spécialisé divers

23. Commerce de gros de produits surgelés

24. Commerce de gros alimentaire

25. Commerce de gros non spécialisé

26. Commerce de gros de textiles

27. Intermédiaires spécialisés dans le commerce d’autres produits spécifiques

28.Commerce de gros d’habillement et de chaussures

29. Commerce de gros d’autres biens domestiques

30. Commerce de gros de vaisselle, verrerie et produits d’entretien

31. Commerce de gros de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services

32. Commerce de détail en magasin situé dans

une zone touristique internationale mentionnée à l’article L. 3132-24 du code du travail, à l’exception du commerce alimentaire ou à prédominance alimentaire (hors commerce de boissons en magasin spécialisé), du commerce d’automobiles, de motocyles, de carburants, de charbons et combustibles, d’équipements du foyer, d’articles médicaux et orthopédiques et de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux

33. Blanchisserie-teinturerie de gros

34. Enregistrement sonore et édition musicale

35. Stations-service

36. Editeurs de livres

37. Services auxiliaires des transports aériens

38. Services auxiliaires de transport par eau

39. Boutique des galeries marchandes et des aéroports

40. Autres métiers d’art

41. Paris sportifs

42. Activités liées à la production de matrices sonores originales, sur bandes, cassettes,

CD, la mise à disposition des enregistrements, leur promotion et leur distribution

43. Tourisme de savoir-faire : entreprises réalisant des ventes directement sur leur site de production, aux visiteurs et qui ont obtenu le label : « entreprise du patrimoine vivant » en application du décret n°2006- 595 du 23 mai 2006 relatif à l’attribution du label « entreprise du patrimoine vivant » ou qui sont titulaires de la marque d’Etat « Qualité Tourisme TM » au titre de la visite d’entreprise ou qui utilisent des savoir- faire inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité prévue par la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée à Paris le 17 octobre 2003, dans la catégorie des « savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel »

44. Activités de sécurité privée

45. Nettoyage courant des bâtiments

46. Autres activités de nettoyage des bâtiments et nettoyage industriel

47. Fabrication de foie gras

48. Préparation à caractère artisanal de produits de charcuterie

49. Pâtisserie

50.Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé

51. Commerce de détail de viande, produits à base de viandes sur éventaires et marchés

52. Fabrication de vêtements de travail

53. Reproduction d’enregistrements

54. Fabrication de verre creux

55. Fabrication d’articles céramiques à usage domestique ou ornemental

56. Fabrication de coutellerie

57. Fabrication ménagers

58. Fabrication électriques

59. Fabrication électrique

d’articles métalliques

d’appareils ménagers non

d’appareils d’éclairage

60. Travaux d’installation électrique dans tous

locaux

61. Aménagement de lieux de vente

62. Commerce de détail de fleurs, en pot ou coupées, de compositions florales, de plantes et de graines

63. Commerce de détail de livres sur éventaires et marchés

64. Courtier en assurance voyage

65. Location et exploitation d’immeubles non résidentiels de réception

66. Conseil en relations publiques communication

67. Activités des agences de publicité

68. Activités spécialisées de design

69. Activités spécialisées, scientifiques techniques diverses

70. Services administratifs d’assistance demande de visas

71. Autre création artistique

72. Blanchisserie-teinturerie de détail

73. Construction de maisons mobiles pour les terrains de camping

74. Fabrication de vêtements de cérémonie, d’accessoires de ganterie et de chapellerie

et de costumes pour les grands évènements

75. Vente par automate

76.Commerce de gros de viandes et de produits à base de viande

77. Garde d’animaux de compagnie avec ou sans hébergement

78. Fabrication de dentelle et broderie

79. Couturiers

80. Ecoles de français langue étrangère

81. Commerce des vêtements de cérémonie, d’accessoires de ganterie et de chapellerie et de costumes pour les grands évènements

82. Articles pour fêtes et divertissements, panoplies et déguisements

83. Commerce de gros de vêtements de travail

84. Antiquaires

85. Equipementiers de salles de projection cinématographiques

86. Edition et diffusion de programmes radios à audience locale, éditions de chaînes de télévision à audience locale

87. Correspondants locaux de presse

88. Fabrication de skis, fixations et bâtons pour skis, chaussures de ski

89. Réparation de chaussures et d’articles en cuir

90. Entreprises artisanales et commerçants réalisant au moins 50 % de leur chiffre d’affaires par la vente de leurs produits ou services sur les foires et salons

91. Métiers graphiques, métiers d’édition spécifique, de communication et de conception de stands et d’espaces éphémères réalisant au moins 50 % de leur chiffre d’affaires avec une ou des entreprises du secteur de l’organisation de foires, d’évènements publics ou privés, de salons ou séminaires professionnels ou de congrès

92. Prestation de services spécialisés dans l’aménagement et l’agencement des stands, hôtels, restaurants et lieux lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la production de spectacles, l’organisation de foires, d’évènements publics ou privés, de salons ou séminaires professionnels ou de congrès, de l’hôtellerie et de la restauration

93. Activités immobilières, lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’organisation de foires, d’évènements publics ou privés, de salons ou séminaires professionnels ou de congrès.

94. Entreprises de transport réalisant au moins 50 % de leur chiffre d’affaires avec une ou

des entreprises du secteur de l’organisation de foires, d’évènements publics ou privés, de salons ou séminaires professionnels ou de congrès.

95. Entreprises du numérique réalisant au moins 50 % de leur chiffre d’affaires avec une ou des entreprises du secteur de l’organisation de foires, d’évènements publics ou privés, de salons ou séminaires professionnels ou de congrès

96.Fabrication de linge de lit et de table lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’hôtellerie et de la restauration

97. Fabrication de produits alimentaires lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises des secteurs de l’évènementiel, de l’hôtellerie ou de la restauration

98. Fabrication d’équipements de cuisines lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration

99. Installation et maintenance de cuisines lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration

100. Elevage de pintades, de canards et d’autres oiseaux (hors volaille) lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration

101. Prestations d’accueil lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’événementiel

102. Prestataires d’organisation de mariage lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’événementiel ou de la restauration

103. Location de vaisselle lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaire est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’organisation de foires, d’évènements publics ou privés, de salons ou séminaires professionnels ou de congrès

104. Fabrication des nappes et serviettes de fibres de cellulose lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaire est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration

105. Collecte des déchets non dangereux lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration

106. Exploitations agricoles des filières dites festives lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration ou de la chasse

107. Entreprises de transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques des filières dites festives lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de la restauration

108. Activités des agences de presse lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’événementiel, du tourisme, du sport ou de la culture

109. Edition de journaux, éditions de revues et périodiques lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’évènementiel, du tourisme, du sport ou de la culture

110. Entreprises de conseil spécialisées lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’évènementiel, du tourisme, du sport ou de la culture

111. Commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel électrique lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur du secteur de l’évènementiel, du tourisme, du sport ou de la culture

112. Activités des agents et courtiers d’assurance lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’évènementiel, du tourisme, du sport ou de la culture

113. Conseils pour les affaires et autres conseils de gestion lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’évènementiel, du tourisme, du sport ou de la culture

114. Etudes de marchés et sondages lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises de l’évènementiel, du tourisme, du sport ou de la culture

115. Activités des agences de placement de main-d’œuvre lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’événementiel, de l’hôtellerie ou de la restauration

116. Activités des agences de travail temporaire lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’événementiel, de l’hôtellerie ou de la restauration

117. Autres mises à disposition de ressources humaines lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’événementiel, de l’hôtellerie ou de la restauration

118. Fabrication de meubles de bureau et de magasin lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une ou des entreprises du secteur de l’hôtellerie ou de la restauration

119. Commerce de détail d’articles de sport en magasin spécialisé lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé dans la vente au détail de skis et de chaussures de ski

120. Fabrication de matériel de levage et de manutention lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

121. Fabrication de charpentes et autres menuiseries lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

122. Services d’architecture lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

123. Activités d’ingénierie lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

124. Fabrication d’autres articles en caoutchouc lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

125. Réparation de machines et équipements mécaniques lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

126. Fabrication d’autres machines d’usage général lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

127. Installation de machines et équipements mécaniques lorsqu’au moins 50 % du chiffre d’affaires est réalisé avec une personne morale qui exploite des remontées mécaniques au sens de l’article L. 342-7 du code du tourisme

Apport en nature, apport en industrie : quels avantages ? Quels risques ?

Apport en capital: tout savoir sur l’apport en industrie et l’apport en nature

La définition des ressources utiles au lancement de votre activité est une étape essentielle de la création de votre entreprise.

Cette phase éminemment stratégique de votre projet débute par la définition des apports au capital.

La liste de ces apports, les modalités de leur mise à disposition de la société, la part du capital de la nouvelle société qu’ils représentent et les contreparties qu’ils génèrent pour les associés sont définis dès la rédaction des statuts de votre entreprise.

De nombreux entrepreneurs s’interrogent sur les différents types d’apports, les avantages et inconvénients de chacun, leurs effets sur le capital, les droits qu’ils ouvrent aux associés…

SBA Compta vous propose une synthèse des différentes options qui s’offrent à vous et vous aide à déterminer la mieux adaptée à votre projet.

SBA Compta vous accompagne dans la création de votre entreprise, contactez-nous

Quels sont les différents types d’apports ?

Les apports au capital d’une société peuvent prendre des formes très variées ! Vous pouvez apporter de l’argent, bien sûr, mais également des biens – corporels ou incorporels –, ou encore vos savoir-faire et compétences.

Il existe 3 principaux types d’apports :

– L’apport en numéraire est certainement le plus connu. Il consiste à verser une somme d’argent à l’entreprise.

– L’apport en industrie permet de contribuer à la constitution de l’entreprise en lui apportant ses connaissances, son expertise, son travail…

– L’apport en nature, quant à lui, permet d’apporter des biens, un fonds de commerce, des outils, des locaux, ou tout autre actif utile au démarrage de l’activité.

Apport en nature ou apport en industrie : quelles caractéristiques ?

Si l’apport en numéraire est généralement bien appréhendé par les entrepreneurs, les apports en industrie et en nature sont parfois confondus et souvent méconnus.

Les créateurs de start-up et de PME nous interrogent régulièrement sur les modalités de ces deux types d’apports, sur leurs avantages, mais également sur les risques à anticiper.

L’apport en industrie

Dans le cadre d’un apport en industrie, l’apporteur met à disposition de l’entreprise ses connaissances professionnelles, son travail ou ses services.

1. Apports en industrie : pour quelles sociétés ?

La forme juridique choisie lors de la création de votre entreprise a un impact direct sur la possibilité de réaliser un apport en industrie.

Ainsi, ce type d’apport est notamment possible pour les sociétés suivantes :

SARL : société à responsabilité limitée,

SAS : société par actions simplifiées,

SNC : société en nom collectif.

Les SCS – société en commandite simple – et les SCA – société en commandite par actions – peuvent également en bénéficier s’ils ne sont pas réalisés par les actionnaires commanditaires.

En revanche, les apports en industrie sont exclus pour les sociétés anonymes (SA).

2. Un apport spécifique

L’apport en industrie constitue un type d’apport extrêmement particulier.

En effet, il n’entraîne pas l’augmentation du capital social de l’entreprise.

De plus, les parts attribuées dans le cadre d’un apport en industrie ne peuvent pas être échangées ou cédées puisqu’elles sont indéfectiblement liées aux caractéristiques propres de l’associé – compétences, etc.

3. Un apport à définir précisément dans les statuts

Les statuts de la société qui bénéficie d’un apport en industrie doivent être rédigés avec une précision toute particulière.

Ils doivent notamment inclure :

  • la liste des apports en industrie réalisés,
  • l’identité des associés qui les ont consentis,
  • une description exhaustive des modalités de l’apport : connaissances, services ou travail mis à la disposition de la société,
  • la durée et les modalités d’exécution de chacun des apports,
  • les contreparties accordées aux associés apporteurs.

4. Les avantages de l’apport en industrie

L’apport en industrie permet à l’associé qui le consent :

  • d’obtenir des parts sociales,
  • de participer aux décisions collectives lors des assemblées,
  • de partager les bénéfices ou les pertes de la société.

C’est une forme d’apport qui suscite souvent un vif intérêt chez les porteurs de projet qui cherchent à s’associer car il permet de devenir associé de la société sans avoir à débourser d’importantes sommes d’argent.

Pour autant, l’apport en industrie est complexe et peut être porteur de risques pour l’entreprise, comme pour l’apporteur.

5. Des risques à anticiper

Les contours de l’apport en industrie doivent être très précisément définis en amont avec un conseil spécialisé. En effet, ils doivent respecter un cadre strict pour limiter les risques pour la société comme pour l’apporteur.

Par exemple, dans le cas d’un apport en industrie sous forme de travail, les conditions d’exercice et l’absence de rapport de subordination doivent être clairement explicitées pour éviter la requalification de l’apport en contrat de travail.

Par ailleurs, l’apport en industrie s’accompagne d’un certain nombre de devoirs et de limites pour l’associé apporteur.

Ce dernier doit effectivement réaliser pour la société les services définis dans le cadre de son apport. Ses possibilités d’exercice d’une activité concurrente sont généralement limitées.

Il ne peut pas être rémunéré par la société au titre de son travail ou de ses compétences.

Enfin, dans le cas où il serait dans l’incapacité de continuer à honorer son apport – maladie, interdiction d’exercice, etc. –, l’existence de l’apport peut être remise en cause.

Ces engagements et ces risques doivent être envisagés et traités dès la rédaction des statuts de votre entreprise.

Rappelons à nouveau que l’une des limites majeures à bien prendre en compte avec ce type d’apport est l’impossibilité pour l’associé apporteur de céder ses parts. Lorsqu’il souhaite quitter la société, son engagement disparaît purement et simplement.

En cas de rachat de la société par un acteur de taille critique, comme on le voit souvent pour les projets de start-up à succès, l’associé apporteur n’aura pas la possibilité de bénéficier d’un fort effet de levier lui permettant de capitaliser.

6. Un apport complexe qui doit être évalué

Afin de déterminer les contreparties accordées à l’associé apporteur, il est nécessaire d’évaluer la valeur de son apport en industrie.

Cette analyse intègre de nombreux éléments tels que, par exemple, une estimation des coûts à engager pour acquérir des compétences similaires, du gain de temps réalisé grâce à l’apport…

Elle doit être menée par :

  • un expert indépendant,
  • ou un commissaire aux apports lorsque la valeur de l’apport est supérieure à 30 000 € ou qu’elle représente plus de la moitié du capital social.

L’apport en nature

L’apport en nature, quant à lui, permet d’apporter des biens matériels ou immatériels à la société.

Ainsi, l’apport d’un fonds de commerce, d’outils, d’un immeuble ou de matériel informatique sont des exemples d’apports en nature.

1. Un apport à évaluer

La valeur des apports en nature consentis à la société doit être précisément déterminée. Elle sera inscrite dans les statuts. Nous vous recommandons vivement de recourir à un expert pour procéder à l’évaluation des apports en nature.

Dans de nombreux cas, l’intervention d’un commissaire aux apports est même obligatoire.

C’est le cas, par exemple, pour les SA, les SARL, les SAS et les SASU.

Par exception, les SARL et les SAS peuvent s’affranchir de cette obligation lors de leur constitution si :

  • la valeur de chaque apport en nature est inférieure à 30 000 €,
  • et si la valeur de l’ensemble des apports en nature ne représente pas plus de la moitié du capital social.

Cette étape d’évaluation des apports est déterminante car elle est le fondement de la répartition du capital entre les associés.

De plus, si les associés retiennent une valeur des apports différente de celle déterminée par le commissaire aux apports, ils en sont solidairement responsables vis-à-vis des créanciers pendant une durée de 5 ans.

2. Différents types d’apports en nature

L’apport en nature peut prendre 3 formes principales selon les droits qui sont concédés à la société sur le bien apporté.

  • L’apport en propriété, comme son nom l’indique, transfère la propriété du bien de l’apporteur à la société.
  • L’apport en jouissance permet à la société d’utiliser le bien, mais elle n’en devient pas propriétaire, ce qui signifie que l’apporteur pourra le récupérer ultérieurement.
  • L’apport en usufruit confère à la société le droit d’utiliser le bien et de percevoir les revenus qu’il génère, sans toutefois en être propriétaire.

3. Un formalisme strict

Les apports en nature doivent respecter un formalisme strict.

Tout d’abord, l’apporteur doit pouvoir attester qu’il détient la propriété du bien qu’il souhaite apporter à la société. Il doit également garantir la société contre les vices cachés et contre l’éviction.

Par ailleurs, les apports en nature doivent être inscrits avec précision dans les statuts de la société. La liste des biens apportés doit être détaillée, leur valeur ainsi que le nombre de parts ou d’actions que l’apporteur acquiert en contrepartie doivent figurer de manière claire.

De plus, les apports en nature doivent être intégralement libérés au moment de la constitution de la société, c’est-à-dire que, selon la nature de l’apport, la société doit pouvoir utiliser le bien dès sa création ou en être effectivement propriétaire.

Enfin, l’apport de certains types de biens, tels que les immeubles ou les fonds de commerce, doit faire l’objet d’une publicité avant que la société ne soit immatriculée.

4. Les avantages de l’apport en nature

En contrepartie de l’apport en nature consenti à la société, l’apporteur se voit attribuer des parts sociales ou actions. Leur nombre dépend de la valeur de l’apport.

La phase d’évaluation de l’apport est donc déterminante pour permettre une juste répartition du capital entre les associés.

Comment choisir l’apport le mieux adapté à votre projet ?

Que vous envisagiez de créer votre société ou de vous associer à une entité existante, la question du type et des modalités d’apports mérite une attention toute particulière.

Elle dépend, bien sûr, des biens ou compétences que vous pouvez apporter, mais elle mérite une réflexion bien plus large pour évaluer les implications de chaque option pour vous en tant qu’apporteur, comme pour la société bénéficiaire.

Les risques à anticiper, la détermination des obligations respectives, le formalisme à respecter… sont autant de points techniques qui nécessitent l’appui d’un expert.

SBA Compta, expert de la création d’entreprises et de start-up, vous accompagne et vous conseille dans vos démarches.

Une question sur votre projet ? Besoin d’aide pour déterminer le type d’apport le mieux adapté ? Envie d’un appui pour sécuriser la rédaction de vos statuts ?

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Pour en savoir plus :

Code Civil. Article 1843-3

Code Civil. Article 1835

BOFiP. ENR – Droits dus sur les actes relatifs à la vie des sociétés et assimilés – Apport purs et simples soumis au régime de droit commun

SBA Compta lance son nouveau portail digital qui simplifie le quotidien des entrepreneurs !

Je digitalise mon entreprise

SBA Compta lance son nouveau portail digital qui simplifie le quotidien des entrepreneurs ! 

SBA Compta, acteur pionnier de l’expertise comptable digitale, lance la nouvelle version de son portail digital.

Cette solution unique permet met toute la puissance de l’intelligence artificielle au service des dirigeants de TPE, PME, start-up, conjuguée à l’expertise des Business Coachs qui les conseillent.

Un outil de gestion unique sur le marché 

Cet outil innovant porte une double promesse pour les entrepreneurs : leur faire gagner du temps et simplifier la gestion de leur activité.

Portail Digital SBA Compta:Outil de gestion unique

La dualité de cette ambition s’exprime dans toutes les évolutions du portail SBA Compta :

  • Un design épuré pour une lisibilité optimale
  • Une navigation, simple, intuitive et harmonieuse entre chaque rubrique
  • Un suivi et des échanges simplifiés avec son Business Coach
  • Un support technique dédié et internalisé, disponible par tchat
  • Une gestion dynamique des encours et des relances clients
  • Une fonctionnalité de collecte automatique de leurs factures

Portail SBA :Une solution plébiscitée par les entrepreneurs

Une innovation multiple 

Plus d’un an de développements internes ont été nécessaires pour designer ce nouveau portail qui réunit toute l’expertise des équipes SBA Compta : ingénieurs, développeurs, experts UI/UX, designers, mais aussi experts-comptables et Business Coachs…

Une solution plébiscitée par les entrepreneurs 

Les fonctionnalités de cet outil innovant ont été testées et approuvées par un groupe d’entrepreneurs bêta-testeurs issus de la communauté SBA Compta.

Avec cette nouvelle version de son portail, SBA Compta reste fidèle à son ADN conjuguant expertise métier, puissance du digital et convivialité.

À propos de SBA Compta – www.smallbusinessact.com

SBA Compta, acteur pionnier de l’expertise comptable digitale lancé en 2011, accompagne les start-up, TPE et PME dans la gestion de leur activité.

SBA Compta combine toute la puissance de l’intelligence technologique et la richesse du conseil humain à travers :

  • Une comptabilité de qualité mise à jour au fil de l’eau
  • Des outils numériques modernes, simples et performants pour gérer son activité.
  • Des indicateurs clés pour servir utilement les décisions de gestion des entrepreneurs et sécuriser leur activité
  • Le conseil d’un Business Coach dédié pour piloter et optimiser son activité.
  • L’accompagnement d’un expert-comptable pour renforcer sa croissance.

 

9 tendances qui définiront l’avenir du e-commerce

9 tendances du e-commerce révolutionnant le monde du commerce électronique.

En raison d’une augmentation prévue et de l’avènement de l’effet de 2020 sur le commerce, l’industrie du e commerce prolifère. Chaque jour, de plus en plus d’entrepreneurs se lancent dans le e-commerce et de plus en plus de commerçants se lancent dans la vente en ligne.

  • D’ici 2022, les recettes du e-commerce passeront de 3,53 billions de dollars en 2019 à 6,54 billions de dollars en 2022 (Source : Statista.com)
  • D’ici 2040, on estime que 95% des achats seront effectués en ligne. (Source : Nasdaq)

Ceci dit, le e-commerce est un secteur en constante évolution. Chaque année, plusieurs nouvelles tendances se dessinent et peuvent aider votre entreprise à se développer et à se démarquer de ses concurrents.

Pour vous aider, SBA Compta, expert-comptable en ligne, vous a établi une liste de 9 prévisions de l’évolution du e-commerce pour la prochaine décennie. Ces tendances sont basées sur des éléments qui devraient renforcer votre e-business tout en établissant de meilleures relations avec vos clients.

1. Une meilleure intégration sociale

Le marketing du e-commerce a tendance à suivre les évolutions commerciales et sociales plus larges. Par exemple, les posts d’Instagram qui permettent aux utilisateurs de faire leurs achats presque immédiatement, ont connu un succès considérable.

Ces outils ont aidé les entreprises à accroître leurs capacités générales de e-commerce et à susciter davantage d’intérêt de la part d’un public réceptif.

D’autres canaux sociaux ont également fait des percées à la fin de l’année 2020. Le partenariat de Shopify avec TikTok est une initiative qui attire l’attention des marques et des consommateurs car les publicités peuvent arriver dans le flux d’un utilisateur et sont présentées comme les autres contenus qu’il “consomme”.

Cette tendance pourrait se poursuivre car les utilisateurs restent chez eux jusqu’en 2021, et de nombreuses avancées des médias sociaux de l’année dernière se concrétisent par des habitudes plus pérennes.

Le mobile est un moyen courant de renforcer l’engagement, et l’accent mis par TikTok sur le mobile en fait un élément à surveiller pour l’évolution du e-commerce social.

Les entreprises devront observer quels canaux leur public utilise, mais elles doivent s’attendre à déplacer certaines de leurs dépenses publicitaires plus traditionnelles vers le shopping social et les nouvelles intégrations entre les canaux de vente et les applications sociales.

2. Le développement du commerce vocal

Les gens se fient de plus en plus aux dispositifs d’assistance vocale comme l’Amazon Echo avec Alexa et le Google Home avec Google Assistant pour tout faire, du réveil à l’achat de produits en ligne.

75 % des ménages américains disposeront de haut-parleurs intelligents d’ici 2025. Les ventes du commerce vocal devraient atteindre 40 milliards de dollars d’ici 2022.
(Source : Voicebot)

Une autre raison pour laquelle le commerce vocal est en hausse est la précision et la commodité croissantes de la technologie. Google et Amazon font tous deux la promotion des langues régionales dans leurs assistants virtuels pour aider les consommateurs à faire leurs achats de manière plus pratique.

Il est donc essentiel d’optimiser votre boutique en ligne pour la recherche vocale.

Un moyen simple mais très efficace de capter davantage de trafic organique des recherches vocales vers votre boutique en ligne : optimiser le contenu de votre entonnoir de conversion de haut niveau pour y intégrer les réponses aux questions courantes des consommateurs concernant vos produits ou votre marché.

En attirant, en engageant et en offrant de la valeur aux clients potentiels grâce à un contenu ciblé, vous les faites tomber directement dans votre entonnoir de conversion pour qu’ils puissent acheter plus tard.

Par exemple, ce qui commence par une recherche vocale rapide d’un internaute à la recherche de conseils sur « la manière de réduire les blessures en courant », le conduit à lire votre article de blog basé sur une solution, qui à son tour se traduit par la vente de vos semelles de chaussures de course !

Le commerce vocal est désormais trop important pour être ignoré, alors si vous êtes entrepreneur dans le e-commerce, assurez-vous de profiter de cette nouvelle tendance numérique et de prendre de l’avance avant que d’autres ne vous devancent.

Voici quatre façons de préparer votre site e-commerce aux demandes vocales:

  • Optimisez votre contenu pour augmenter vos chances d’apparaître dans les recherches vocales.
  • Ajoutez une nouvelle compétence sur les assistants vocaux Alexa et Google.
  • Proposez une navigation vocale sur votre site web et votre application mobile.
  • Assurez-vous que vos produits peuvent être achetés avec un flux simple en utilisant la commande vocale.

3. L’intelligence artificielle (IA) et la Réalité augmentée (RA) amélioreront l’expérience du e-commerce

  • Les boutiques en ligne dépenseront 7,3 milliards de dollars pour l’IA d’ici 2022.
  • Plus de 120 000 magasins utiliseront les technologies d’IA pour offrir aux clients une expérience d’achat enrichissante d’ici 2022.

L’intelligence artificielle (IA) agit comme votre associé en ligne dans les magasins en offrant des conseils et des recommandations personnalisés à vos clients. Elle utilise l’historique d’achat des clients et leur comportement de navigation pour leur montrer les produits qu’ils sont le plus susceptibles d’acheter.

Contrairement aux magasins physiques, les acheteurs en ligne ne peuvent pas essayer ou inspecter physiquement le produit qu’ils ont l’intention d’acheter. La réalité augmentée (RA) contribue à éliminer cet obstacle en permettant aux clients de voir à quoi ressemblerait un certain produit sur eux avant même de l’acheter.

En mettant en œuvre l’IA et la RA dans votre magasin de e-commerce, vous constaterez probablement une augmentation des conversions et une diminution du taux de retour.

4. De nouvelles options de paiement vont apparaître

Les options de paiement sont l’une des principales raisons pour lesquelles les clients choisissent une marque spécifique. Si vous ne proposez pas le mode de paiement préféré de vos clients, ils n’achèteront pas dans votre magasin e-commerce.

À l’heure actuelle, la plupart des entreprises de e-commerce acceptent les portefeuilles numériques (comme Google Pay, Samsung ou Apple Pay, et PayPal) en dehors des cartes de débit et de crédit.

Le blockchain, en particulier les bitcoins (monnaie digitale), présentent de nombreux avantages pour les e-commerçants, tels que des frais de transaction moins élevés voire même supprimés ” la suppression des frais de transaction pourrait entraîner une économie de 4 % sur leur chiffre d’affaires. “ (Source : ecommerce-nation).

C’est également un moyen d’attirer de nouveaux clients, en s’ouvrant au marché en plein développement des possesseurs de bitcoins, et d’internationaliser leurs ventes.

A partir de 2021, on pourra voir davantage d’entreprises de e-commerce commencer à accepter les monnaies digitales pour les transactions.

5. Les marques continueront à adopter une tarification dynamique

La tarification dynamique “est un mode de fixation et d’optimisation des prix par lequel les prix varient plus ou moins fréquemment de manière dynamique et automatique (parfois jusqu’à plusieurs fois par jour) en fonction de différents paramètres internes (stock, disponibilité, DLC / DUO, concurrence …). (Source : Définitions Marketing).

Elle permet aux e-commerçants de rester compétitifs et d’attirer davantage de clients.

Même si vous vendez le meilleur produit au monde, si vous n’en fixez pas le prix correctement, vous ne générerez pas assez de ventes.

Veillez à choisir le bon prix pour vos produits. C’est-à dire le montant auquel vous avez le plus de chances de vendre votre produit tout en réalisant le maximum de bénéfices possibles.

Utilisez un logiciel de tarification dynamique (Prisync, Competera, Pricemoov) pour déterminer le meilleur prix pour vos produits. Ces outils fournissent des informations en temps réel sur les prix de vos concurrents, la demande du marché et la valeur perçue de vos produits afin de déterminer le coût optimal.

6. Le commerce mobile dominera le e-commerce

Plus les consommateurs font confiance aux achats en ligne, plus ils se sentent à l’aise pour effectuer des achats à l’aide de leur appareil mobile.

D’ici la fin de 2021, les appareils mobiles devraient représenter près de 73 % du total des ventes en ligne. En outre, 30 % des acheteurs en ligne sont susceptibles d’abandonner leur chariot au milieu de leurs achats s’ils découvrent que votre site web n’est pas adapté à la téléphonie mobile.

En tant que e-commerçant, vous devez vous concentrer sur l’amélioration de l’expérience client pour les utilisateurs mobiles.

Voici quelques bonnes façons de préparer votre site de e-commerce pour les appareils mobiles :

  • Examinez la compatibilité de votre site web avec les appareils mobiles à l’aide du test Google Mobile-Friendly Test. Entrez votre URL dans l’outil, et il vous montrera si votre boutique en ligne est réceptive. Il indique également s’il y a des problèmes de chargement sur votre site web.
  • Créez une application web progressive (PWA) pour votre boutique en ligne. Les PWA se chargent plus rapidement qu’un site web et permettent aux clients de consulter des pages qu’ils ont déjà consultées sans Internet.
  • Mettez en place des pages mobiles accélérées (AMP) pour les acheteurs qui visitent votre site à l’aide de smartphones.
  • Veillez à ce que le processus de paiement sur les appareils mobiles se déroule sans heurts et trouvez des moyens de le simplifier davantage.
  • Testez votre site mobile manuellement. Vérifiez qu’il est facile à naviguer. Examinez s’il est facile de visualiser les produits sur votre mobile et s’il existe une option de zoom.

7. Les pratiques écologiques influenceront les ventes

L’écologisme fait partie des tendances e-commerce les plus en vogue. Le consumérisme vert augmente rapidement. Les marques doivent agir en conséquence pour rester pertinentes et compétitives.

Le consumérisme vert désigne une situation dans laquelle les consommateurs recherchent des produits qui ont été fabriqués d’une manière écologique qui préserve l’environnement ou qui implique un recyclage.

L’accent mis sur le consumérisme vert est un indicateur clair que les marques de e-commerce qui privilégient les pratiques respectueuses de l’environnement domineront le marché dans les années à venir.

Les grandes marques de e-commerce ont déjà commencé à planifier la mise en œuvre de pratiques plus durables dans leurs activités. Par exemple, la première société de e-commerce au monde, Amazon, s’est engagée à ramener ses émissions de carbone à zéro d’ici 2040.

Voici quelques bonnes façons de suivre l’évolution du e-commerce et d’attirer les consommateurs écologiques dans votre e-boutique :

  • Adoptez une position claire en matière de durabilité, décidez de la manière dont vous contribuerez à l’environnement et fixez une date limite. Dites au monde entier quelles sont les pratiques que vous adoptez pour atteindre votre objectif.
  • Adoptez des emballages écologiques. Utilisez des produits qui ont un faible impact sur la consommation d’énergie et sur l’environnement pour l’emballage, comme des feuilles ou des chiffons d’emballage recyclés.
  • N’envoyez des reçus que par email au lieu de bordereaux en papier.
  • Réduisez la consommation d’énergie autant que possible. Cela inclut l’arrêt des équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
  • Cherchez des alternatives écologiques aux produits existants. Vous pouvez également ajouter de nouveaux produits qui encouragent la durabilité.

8. Le reCommerce

“Le recommerce ou commerce inversé, désigne la récupération de biens usagés entre deux entités au moyen d’Internet ou via des réseaux de distribution physiques.” (Source : Wikipédia)

Le ReCommerce, également connu sous le nom de commerce de seconde main, connaîtra une nouvelle renaissance et fera partie des tendances e-commerce.

Le marché de l’occasion doublera au cours des cinq prochaines années, mais si vous pensez qu’on est déjà passés par là et qu’on l’a fait avec eBay et Gumtree, détrompez-vous.

Les consommateurs étant de plus en plus motivés par la durabilité plutôt que par le prix, les ventes d’articles de luxe d’occasion vont bouleverser le secteur du reCommerce. Cela représente une opportunité intéressante pour les marques d’ouvrir leur propre marché de reCommerce et de transformer les achats de seconde main en une expérience d’achat passionnante.

9. Personnalisation poussée

Avez-vous été sur le site de Nike récemment ? Vous pouvez maintenant personnaliser chaque aspect de vos Nike Airs, même le libellé au dos.

La personnalisation des produits n’est pas nouvelle, mais votre capacité à fournir une personnalisation de dernière minute à un coût abordable l’est. L’impression en 3D modifie les processus de fabrication et d’exécution pour permettre des personnalisations rapides vers la fin du parcours du produit.

De plus, les imprimantes 3D devenant plus abordables et plus disponibles, ce n’est qu’une question de temps avant que la personnalisation ne devienne la norme.

Préparez-vous à d’autres changements

En raison de la pandémie, les tendances du e-commerce ont progressé à un rythme incroyablement rapide en 2020. Et il est probable que les changements énumérés ci-dessus continueront à se consolider tout au long de 2021. Soyez prêts à les affronter dès maintenant et à apporter les changements nécessaires pour que votre entreprise de e-commerce reste compétitive.

Neutralisation fiscale des réévaluations libres d’actifs : quelles opportunités pour votre entreprise ?

Neutralisation fiscale des réévaluations libres d’actifs

La loi de finances pour 2021 introduit une mesure porteuse de grandes opportunités pour les entreprises : elle neutralise temporairement les conséquences fiscales des réévaluations libres d’actifs.

Ce dispositif, souvent méconnu des dirigeants de TPE et PME, est particulièrement utile pour renforcer vos capitaux propres, améliorer votre bilan et faciliter le financement de vos activités.

Réévaluations libres d’actifs : qu’est-ce que c’est ?

La réévaluation libre d’actifs est une opération comptable qui permet d’inscrire au bilan d’une entreprise la valeur réelle de ses actifs immobilisés. Cette valeur réelle peut être estimée en fonction du marché, de l’utilité de l’actif pour l’entreprise, etc.

Cette valeur actualisée remplace la valeur historique de ces actifs et permet de représenter plus fidèlement le patrimoine de l’entreprise.

La différence entre la valeur historique et la valeur actualisée – l’écart de réévaluation – est inscrite dans les capitaux propres de l’entreprise.

Quels sont les actifs concernés ?

Ce mécanisme d’actualisation de la valeur des actifs concerne exclusivement les immobilisations corporelles et financières.

En particulier, le dispositif peut permettre de réviser la valeur de biens immobiliers, d’éléments de mobilier, de machines, de gros outils, de matériel informatique… Mais il s’étend également à la valeur de titres de participation, des prêts accordés par l’entreprise…

Les immobilisations incorporelles et les stocks sont donc exclus du dispositif.

L’opération de réévaluation doit nécessairement porter sur l’ensemble des immobilisations corporelles et financières de l’entreprise.

Quels sont les avantages ?

La réévaluation libre d’actifs permet de renforcer les capitaux propres de l’entreprise, donc d’améliorer la présentation de son bilan et de faciliter son accès au financement.

De plus, l’augmentation de la valeur des actifs amortissables entraine une majoration des futures dotations aux amortissements. Ces dernières sont déduites du résultat fiscal de l’entreprise. Leur majoration permet donc une économie d’impôt.

Réévaluations libres d’actifs : quels impacts comptables ?

Une fois la valeur réelle des actifs inscrite au bilan de l’entreprise, l’ensemble des amortissements et des provisions doit être recalculé sur la base de cette nouvelle valeur.

Réévaluations libres d’actifs : quelles conséquences fiscales ?

L’écart de réévaluation constitue généralement une plus-value qui doit, en temps normal, être imposée immédiatement. L’opération entraine donc généralement un gonflement de l’impôt dû au titre de l’exercice au cours duquel elle a été réalisée.

Cette imposition immédiate compense en partie l’économie d’impôt future qui sera réalisée grâce à l’augmentation des dotations aux amortissements.

Les conséquences fiscales du dispositif sont majeures, c’est pourquoi il est souvent utilisé par des entreprises en difficultés. Ces dernières peuvent imputer un important déficit fiscal sur le résultat imposable de l’année de réalisation afin de compenser – ou limiter – la hausse de l’impôt dû.

Loi de finances 2021 : fiscalisation différée des réévaluation libres d’actifs

La loi de finances pour 2021 prévoit une dérogation temporaire à l’imposition immédiate de la plus-value générée par la réévaluation libre des actifs.

Deux cas de figure sont applicables :

– Les plus-values issues de la réévaluation d’immobilisations amortissables peuvent être étalées sur une durée de 5 ans. Cette durée est portée à 15 ans pour les constructions, plantations, agencements et aménagements de terrains.

La réintégration de la plus-value s’effectue par parts égales.

En cas de cession de l’immobilisation avant que l’intégralité de la plus-value ne soit réintégrée, la fraction de l’écart de réévaluation restant à imposer serait soumise immédiatement à l’impôt.

– Les plus-values qui concernent la réévaluation d’immobilisations non-amortissables (terrains, titres de participations, etc.) bénéficient d’un sursis d’imposition jusqu’à leur cession future.

Dans ce cas, les plus-values – ou moins-values – réalisées lors de la cession ultérieure des actifs non-amortissables doivent être calculées sur la base de leur valeur historique, avant réévaluation.

Dans les deux cas, les plus-values seront bien soumises à l’impôt – progressivement ou à une date ultérieure – mais leur impact sur la trésorerie des entreprises est lissé ou reporté.

Ce différé d’imposition peut concerner les opérations réalisées au terme des exercices clos à compter du 31 décembre 2020 et jusqu’au 31 décembre 2022.

Le conseil SBA Compta :

La neutralisation temporaire des conséquences fiscales des réévaluation libres d’actifs peut représenter une réelle opportunité pour votre entreprise.

Elle ouvre la possibilité de réévaluer votre bilan et d’améliorer la présentation de vos comptes, donc d’accroitre votre capacité de financement, sans entrainer d’impact direct sur votre trésorerie lié à une imposition immédiate.

Cette possibilité mérite d’être analysée finement avec votre expert-comptable SBA Compta.

En effet, le différé d’imposition constitue une simple option. Selon votre situation, vous pourriez avoir intérêt à imposer immédiatement la plus-value issue de la réévaluation libre de vos actifs, particulièrement en cas de déficit.

Votre expert-comptable SBA Compta vous accompagne dans votre démarche. Il évalue la valeur actuelle de vos actifs corporels et financiers. Il vous fournit également une projection afin d’évaluer l’impact de l’opération sur votre bilan, comme sur votre fiscalité.

Votre expert-comptable SBA Compta établit pour vous les éléments qui doivent être joints à votre déclaration de résultat : état des éléments utiles au calcul des amortissements, provisions et plus ou moins-values relatives aux immobilisations réévaluées.

N’hésitez pas à nous interroger.

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus :

LOI n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021

Code de commerce. Article L123-18

 

7 raisons pour lesquelles un logo est important pour votre entreprise

Logo entreprise : à quoi sert-il et pourquoi est-il important?

Lorsque vous créez une entreprise florissante, l’un des facteurs clés dont vous devez tenir compte est votre logo. La création d’un logo d’entreprise n’est peut-être pas une priorité, mais elle fait partie intégrante de la réussite de votre marque.

Outre les références positives et les produits de haute qualité, votre logo d’entreprise peut être un excellent moyen de faire une première impression forte, en contribuant à dynamiser votre portefeuille clients.

Si vous êtes sur le point de lancer une entreprise et que vous souhaitez en savoir plus, voici 7 raisons pour lesquelles un logo est important pour une entreprise.

1. Créer une excellente première impression

Votre logo d’entreprise est la première chose que les clients verront. C’est le visage de votre entreprise, il est donc essentiel que vous créiez une première impression forte, sinon les clients risquent d’aller voir ailleurs.

La création d’un design accrocheur attirera l’attention de votre public, c’est pourquoi apprendre à créer un logo d’entreprise efficace devrait être votre première étape.

Vous pouvez créer votre propre logo sur le site Wix en utilisant leur créateur de logo – avec vos propres personnalisations comme le choix des couleurs, les polices et les formes.

2. Être reconnaissable

Pour qu’un logo d’entreprise soit efficace, il doit être facile à reconnaître, tant en gros qu’en petits caractères.

Les gens doivent pouvoir reconnaître facilement votre entreprise, qu’elle soit affichée sur un smartphone, dans une publicité numérique ou sur un panneau d’affichage.

Pour que les consommateurs puissent identifier votre logo d’entreprise, celui-ci doit être conçu de manière simpliste et ne doit pas entrer en concurrence avec d’autres logos commerciaux.

La dernière chose que vous souhaitez est de mener une campagne publicitaire et de trouver des clients confondant des logos de marque avec le vôtre. Vous devez également savoir que le fait d’avoir un logo d’entreprise similaire à une marque déposée pourrait vous attirer des ennuis juridiques.

3. Favoriser la fidélité à la marque

En plus de renforcer la reconnaissance de la marque, un logo d’entreprise peut être un outil efficace pour développer la fidélité à la marque.

Le fait de disposer d’un logo d’entreprise qui accroche les gens mentalement et physiquement transformera les prospects en fidèles adeptes de votre marque.

Selon l’entreprise que vous dirigez, il est possible de distribuer des produits ou des articles promotionnels portant votre logo d’entreprise. De nombreuses entreprises distribuent gratuitement des t-shirts et des stylos à leurs partenaires (clients ou fournisseurs) sur lesquels leur logo d’entreprise est bien visible afin de faire connaître leur marque.

4. Prouver votre professionnalisme

La crédibilité d’une entreprise est essentielle pour s’assurer une clientèle durable. Sans un logo d’entreprise reconnu, il n’y a pas de véritable entreprise. Ainsi, même si un logo peut ne représenter qu’un petit aspect des activités quotidiennes de votre entreprise, il n’en reste pas moins un élément important.

Dans le monde moderne dans lequel nous vivons, les prospects savent ce qu’ils veulent, et un logo d’entreprise bien visible vous aidera à vous présenter comme une entreprise fiable et digne de confiance.

5. Bâtir la confiance

Quel que soit le type d’entreprise que vous dirigez, il est probable que vous ayez un groupe de concurrents qui se battent pour les mêmes clients. La confiance peut contribuer grandement à la réussite d’une entreprise.

Si vous souhaitez attirer un public jeune, par exemple, votre logo d’entreprise doit suivre le même chemin et correspondre au message que vous essayez de transmettre.

Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais le choix de la couleur de votre logo d’entreprise peut avoir un impact sur le succès de votre marque. Le bleu est connu pour susciter la confiance, tandis qu’un jaune excessif peut rendre vos consommateurs anxieux.

Pour que votre public croit au message de votre marque, il est essentiel d’avoir un logo d’entreprise qui suscite la positivité.

6. Créer un lien émotionnel

Quand vous pensez à tous les logos des grandes firmes, quel genre d’émotion ressentez-vous ? Les logos d’entreprise ont tendance à être la première chose qui crée le lien émotionnel que vous avez avec vos marques préférées.

Si les consommateurs peuvent se connecter avec votre logo à un niveau personnel, ils sont beaucoup plus susceptibles de ne jamais oublier votre marque. Et s’ils ont de bons souvenirs de votre entreprise, ils sont susceptibles de rester fidèles à votre entreprise et de continuer à utiliser vos produits et services.

Si un logo d’entreprise est mal conçu, cela peut rebuter les consommateurs et les inciter à aller voir ailleurs une entreprise avec laquelle ils se sentent plus à l’aise.

7. Garantir la cohérence

Nous vivons dans un monde où les entreprises existent sur diverses plateformes, comme les médias sociaux (Facebook, Instagram, Twitter…). Lorsque vous créez un logo pour votre entreprise, vous devez l’estampiller partout pour qu’il fasse bonne impression.

Une certaine cohérence est essentielle pour garantir que votre entreprise soit représentée de manière adéquate et claire, quel que soit l’endroit où elle apparaît. La cohérence permet de maintenir la pertinence de votre entreprise, d’établir votre réputation et de préserver votre message.

Conclusion

Un logo d’entreprise est bien plus qu’une simple image. Un logo réputé et accrocheur est le point de reconnaissance pour les prospects, les clients et un public plus large. Quelle que soit la taille de votre entreprise, un logo constitue une base importante pour l’image de marque de votre entreprise.

Le taux de Turnover : définition, types, calcul et analyse

Turnover et rotation du personnel : types, calcul et analyse

Le taux de turnover d’une entreprise est de loin l’un des meilleurs indicateurs de la réussite à long terme de votre entreprise. Il fournit une évaluation complète de la culture de votre entreprise, des efforts de recrutement et de la marque de l’employeur.

Le suivi de cette mesure est essentiel pour anticiper les principaux revers de l’entreprise.

Dans cet article, Sba Compta, expert-comptable en ligne, vous explique :

  • la notion de taux de turnover,
  • comment le calculer votre taux de turnover
  • et comment en interpréter les résultats.

Taux de turnover, définition

Le taux de turnover ou taux de rotation du personnel ou encore taux de renouvellement du personnel est le pourcentage de salariés qui quittent une entreprise dans un certain laps de temps.

Un taux de turnover élevé peut être coûteux pour une entreprise car les employés qui quittent l’entreprise doivent souvent être remplacés.

Pour les employeurs ou les responsables de l’embauche, pourvoir les postes vacants peut être une activité qui prend beaucoup de temps, et laisser des postes critiques ouverts trop longtemps peut avoir des effets négatifs sur une organisation. C’est pourquoi les entreprises doivent s’efforcer d’éviter des taux de turnover élevés.

Les taux de rotation du personnel peuvent être réduits au minimum en analysant les raisons de la rotation au départ.

Les différents types de turnover

Les deux principaux types de rotation de personnel sont la rotation volontaire et la rotation involontaire, et les deux peuvent être réduits en prenant de meilleures décisions d’embauche.

Le roulement volontaire du personnel

Il se produit lorsque les employés choisissent volontairement de quitter leur poste. Les employés peuvent choisir de le faire :

  • s’ils ne sont pas satisfaits de leur poste,
  • s’ils ont accepté une meilleure offre d’emploi
  • ou s’ils souhaitent changer de carrière.

Une façon de limiter le risque de roulement volontaire du personnel est de soumettre les candidats à un emploi à des tests de personnalité afin de voir dans quelle mesure ils sont susceptibles de se sentir satisfaits de leur poste.

Par exemple, les candidats non agressifs et introvertis peuvent devenir insatisfaits dans un poste de vente et, en fin de compte, choisir de quitter une entreprise.

Le roulement involontaire du personnel

Par ailleurs, un roulement involontaire de personnel se produit lorsqu’un employé est licencié d’un poste. Les employés peuvent être licenciés pour toute une série de raisons, notamment des performances professionnelles insatisfaisantes ou un comportement inapproprié, souvent appelé comportement contre-productif au travail.

La probabilité qu’un employé ne soit pas en mesure de remplir ses fonctions peut être réduite au minimum en soumettant l’employé à des tests d’aptitude ou de compétences lors du processus d’embauche.

De même, certains tests de personnalité peuvent être utilisés pour évaluer la probabilité qu’un employé adopte des comportements professionnels contre-productifs qui peuvent avoir un effet négatif sur une entreprise.

Comment calculer le taux de turnover?

Il est essentiel de mesurer et de suivre régulièrement le taux de turnover, car un taux de turnover élevé peut être extrêmement onéreux pour les employeurs.

La formule de calcul de votre taux de rotation sur une période donnée ne nécessite que trois informations :

  • le nombre de salariés le premier jour,
  • le nombre de salariés le dernier jour
  • et le nombre total de départs de salariés survenus pendant cette période.

Les deux totaux d’effectifs servent à déterminer le nombre moyen de salariés. Ensuite, il suffit de diviser le nombre total de départs par le nombre moyen de salariés pendant cette période.

Étape 1 : Définir la période de temps

La première étape consiste à définir clairement la période que vous souhaitez analyser. Lorsque vous calculez votre taux de rotation annuel, vos dates de début et de fin doivent être respectivement le 1er janvier de l’année précédente et de l’année en cours.

Exemple

Nous cherchons à calculer le taux de rotation d’une Société X pour l’année 2019.

Période de temps = 1er janvier 2019 – 1er janvier 2020

Étape 2 : Déterminer le nombre moyen de salariés pour la période

En moyenne, combien d’employés avez-vous eu pendant la période donnée ? Pour déterminer ce nombre, vous avez besoin de deux données :

  • le nombre total d’employés le premier jour de la période donnée
  • et le nombre total d’employés le dernier jour.

Ces informations sont faciles à obtenir – il suffit de vérifier votre système de paie pour déterminer le nombre de personnes employées les deux jours. Incluez tous les salariés à temps plein, à temps partiel et les salariés intérimaires directement embauchés dans la masse salariale.

N’incluez pas les entrepreneurs indépendants. Leur départ de votre entreprise est le résultat de la fin de leur contrat, et non une forme de turnover. Leur inclusion faussera vos résultats.

À partir de là, additionnez les deux totaux des employés. Ensuite, divisez la somme par deux.

Moyenne des employés = nombre total d’employés le premier jour + nombre total d’employés le dernier jour /2

Exemple

Au 1er janvier de l’année dernière, La Société X comptait 125 employés. Fin 2019, il y avait 135 employés.

La moyenne des employés = (125 + 135) / 2 = 130

Étape 3 : Définir le nombre total de départs

Pour calculer avec précision votre taux de rotation, vous devez tenir compte de chaque départ d’employé. Incluez le nombre total de départs – volontaires et involontaires – qui ont eu lieu entre la date de début et la date de fin de la période fixée.

Ne comptez pas les employés en congé temporaire – parental, médical ou autre – ou en congé sabbatique comme des départs. Ces personnes sont toujours à votre service même si elles ne sont pas des salariés actifs.

En outre, ne comptez pas les promotions et les mutations dans le total de vos cessations d’emploi.

Exemple

15 départs ont eu lieu chez la société X au cours de l’année 2019.

Nombre total de départs d’emploi = 15

Étape 4 : Calculer votre taux de rotation

Pour déterminer votre taux de rotation, divisez le nombre total de départs survenus pendant la période donnée par le nombre moyen d’employés. Multipliez ce nombre par 100 pour obtenir la valeur en pourcentage.

Taux de turnover en % = x 100

 

Exemple

L’entreprise X a connu 15 départs et une moyenne de 130 employés en 2019, ce qui donne à l’entreprise un taux de rotation annuel de 11,54%.

15/130 = 0.1154

0,1154 x 100 = 11,54% de taux de rotation

Étape 5 : Comparez votre taux de turnover par rapport aux normes du secteur

Bien que chaque entreprise soit différente, il est important d’évaluer le succès de votre stratégie de fidélisation des employés par rapport à vos concurrents en comparant votre taux de turnover aux normes du secteur.

Ci-dessous, une étude réalisée en 2019 des mouvements de main d’œuvre par secteur d’activité en 2017 en France. (Source: IDF DIRECCTE)

Statistiques de mouvements de main-d'œuvre par secteur d'activité

Comprendre votre taux de turnover

Les benchmarks sectoriels sont incroyablement utiles pour comprendre votre taux de turnover, mais là encore, chaque entreprise est unique. Par conséquent, il est plus utile de regarder en interne lorsque vous analysez vos données de turnover.

Un faible taux de turnover comparé aux normes du secteur peut sembler impressionnant à première vue, mais que faire si seuls vos meilleurs employés quittent l’entreprise ?

Pour éviter de faire des hypothèses et de négliger des problèmes omniprésents, examinez le contexte de votre taux de turnover en répondant aux trois questions suivantes.

Quand les gens partent-ils?

Tout d’abord, déterminez le moment de la rotation, à la fois dans votre cycle d’activité et dans le cycle de vie des employés.

Y a-t-il eu un changement généralisé – comme une restructuration des équipes – qui a précédé un pic important des départs ? Si c’est le cas, il se peut que la restructuration ait ébouriffé plus de plumes que vous ne le pensiez au départ. Cela pourrait indiquer qu’il est nécessaire d’améliorer les efforts de communication de haut en bas et de créer une culture d’entreprise plus positive.

En même temps, pensez à la durée d’emploi des employés qui quittent l’entreprise. Choisissent-ils de partir après plusieurs années ou une décennie de travail, ou parviennent-ils à peine à atteindre leur premier anniversaire de travail ?

Un taux de turnover élevé des nouvelles recrues est le signe de stratégies de recrutement inefficaces. Vous vous trompez peut-être de candidat, vos descriptions de poste peuvent induire en erreur ou votre processus d’intégration peut laisser à désirer.

Le choix du moment est une information extrêmement importante pour bien comprendre pourquoi le taux de turnover est un problème si répandu dans votre entreprise et comment vous pouvez réagir en conséquence.

Pour calculer votre taux de turnover des nouveaux employés, divisez le nombre d’employés qui partent dans l’année qui suit leur date d’entrée en fonction par le nombre total de départs d’employés au cours de cette même période. Multipliez le nombre par 100 pour obtenir la valeur en pourcentage.

Qui part?

Comme indiqué précédemment, un faible taux de turnover n’est pas forcément une raison de se réjouir – cela dépend de la personne qui quitte votre entreprise. Si la majorité de vos meilleurs éléments partent, c’est un énorme problème et probablement le signe :

  • d’une mauvaise culture d’entreprise,
  • d’une mauvaise gestion
  • ou d’un manque de possibilités d’évolution pour les employés.

Cependant, si les employés désengagés sont la principale source de rotation du personnel, vous n’avez pas besoin de tirer la sonnette d’alarme tout de suite.

L’engagement des employés est important pour la santé de votre entreprise, et les personnes désengagées font plus de mal que de bien. Elles peuvent altérer la culture de votre entreprise, ainsi que démotiver et gâcher l’expérience des personnes que vous voulez garder. Le fait de renvoyer des employés toxiques peut en fait améliorer les résultats de votre engagement.

Pourquoi les employés partent-ils?

Les départs peuvent être frustrants et gênants, mais cela ne signifie pas que vous devez essayer de les gérer le plus rapidement possible. Un employé qui part a une grande connaissance de votre marque employeur et de vos concurrents, alors ne les licenciez pas avant d’avoir fait vos évaluations.

Organisez des entretiens de départ avec les employés engagés qui ont volontairement mis fin à leur emploi afin de recueillir leurs impressions et d’aller au fond des choses en ce qui concerne le turnover volontaire.

Vous constaterez peut-être que plusieurs employés ont eu de graves problèmes avec leur supérieur direct ou ont eu l’impression de stagner dans leur carrière au sein de votre entreprise.

La seule façon de savoir ce qui a réellement incité les employés à vouloir partir est de le leur demander. Une fois que vous l’avez fait, il est absolument essentiel que vous agissiez en fonction de ces informations pour éviter une nouvelle rotation.

Ce qui a frustré un employé risque de gêner son remplaçant et pourrait être le début d’un cercle vicieux de turnover. Combinez les entretiens de départ avec les entretiens de permanence pour compléter votre processus de retour d’information sur les employés.

En conclusion

Le taux de turnover est sans doute l’un des paramètres les plus importants à suivre en matière de ressources humaines et de recrutement. Développez vos propres normes internes en collectant régulièrement des données sur le taux de rotation sur différentes périodes et dans tous les départements de votre entreprise.

Suivez, également, le taux de rotation du personnel par rapport aux différents responsables à différents niveaux.

Grâce à ces informations, vous serez bien préparé à apporter des améliorations et à créer une opportunité d’emploi passionnante que les demandeurs d’emploi souhaitent et que les employés ne veulent pas quitter.

Qu’est-ce que l’intrapreneuriat ? Et comment est-il lié à l’esprit d’entreprise?

L'intrapreneuriat est une situation gagnante pour l'entreprise dans son ensemble.

Contrairement au terme « entrepreneur », qui a une longue et riche histoire dans la littérature et qui a été attribué pour la première fois à Cantillon au XVIIIe siècle, la première publication du terme « intrapreneur » n’a eu lieu qu’à la fin des années 1970, environ 240 ans plus tard.

L’intrapreneuriat : Définition

L’intrapreneuriat est un concept qui consiste à responsabiliser les employés au sein de l’entreprise, en valorisant leurs idées et en les transformant en un modèle de rentabilité pour l’entreprise. Cette dernière assumera les risques et les pertes associés si le projet de l’intrapreneur échouait.

C’est la combinaison des responsabilités de l’employé avec ses compétences en matière d’entrepreneuriat qui crée un intrapreneur. Un intrapreneur est l’employé qui saisit une opportunité, développe une idée et la fait passer au niveau supérieur pour le bien de l’entreprise.

Caractéristiques de l’intrapreneuriat

Les intrapreneurs sont souvent conceptualisés à tort comme des entrepreneurs. Oui, ils sont des entrepreneurs, mais dans la peau des employés.

Découvrons,ci-dessous, les caractéristiques de l’intrapreneuriat pour passer en revue ce concept en détail :

  • Diversification : L’intrapreneuriat promeut les équipes réunissant des personnes de sexe, d’âge, de culture et de domaine différents.
  • Approche innovante : Il s’agit d’une initiative créative pour le progrès de l’employé et de l’entreprise.
  • Concept de valorisation : Un intrapreneur ajoute de la valeur à une entreprise existante en améliorant les produits, les services, les méthodes ou les perceptions.
  • Avantage mutuel : grâce à l‘intrapreneuriat, un employé parvient à se responsabiliser et à se valoriser. L’entreprise connaît également une croissance remarquable.
  • Pas d’investissement de la part de l’intrapreneur : L‘intrapreneur est le cerveau derrière l’idée mais n’a pas besoin de mettre un centime dans le projet. L’entreprise le finance à chaque étape de son activité.
  • Accord de partage des bénéfices : Dans de nombreuses entreprises, un accord de partage des bénéfices est signé entre l’entreprise et le salarié.

Différences entre les intrapreneurs et les entrepreneurs

Les intrapreneurs ressemblent davantage à des entrepreneurs qu’à des managers traditionnels. Il existe généralement quatre différences essentielles entre les entrepreneurs et les intrapreneurs.

Ces différences sont les suivantes :

1. Cadre ou contexte

Les intrapreneurs opèrent au sein d’une structure existante, ayant souvent besoin d’influencer les décideurs internes.

Les entrepreneurs créent une nouvelle structure et lorsqu’un financement ou un autre soutien est nécessaire, ils doivent exercer une influence extérieure.

2. Risque et ressources

Les intrapreneurs utilisent les ressources des employeurs pour mettre en œuvre des décisions risquées.

Les entrepreneurs utilisent soit leurs propres ressources, soit parfois aussi les ressources d‘investisseurs externes pour mettre en œuvre des décisions risquées.

Les intrapreneurs s’exposent à des risques – de réputation, et potentiellement de carrière au niveau individuel s’ils ne réussissent pas – et ils prennent également des risques au nom de leur entreprise.

Avec l’innovation, il y a toujours le risque que les choses ne se passent pas comme prévu et que des pertes en résultent. Le simple fait de demander des ressources supplémentaires pour entreprendre une initiative intrapreneuriale peut être risqué.

Les intrapreneurs recherchent des opportunités au-delà des ressources dont ils disposent déjà et façonnent des activités différentes de la situation actuelle et dans des environnements imprévisibles et changeants.

3. Récompense

Les intrapreneurs ne sont pas toujours récompensés financièrement ou autrement pour leurs succès entrepreneuriaux. Les résultats en matière de récompense dépendent des conditions d’emploi et de la politique organisationnelle.

Les entrepreneurs (ainsi que leurs actionnaires/investisseurs) sont susceptibles de bénéficier directement de leurs efforts, tant financièrement que non financièrement.

4. Infrastructures matérielles et immatérielles

Dans une mesure plus ou moins grande, selon l’initiative, les intrapreneurs utilisent les systèmes, les procédures, les connaissances, les processus et les méthodes de travail qui existent au sein de l’entreprise qui l’emploie pour prendre les décisions nécessaires à la réalisation des objectifs.

Les entrepreneurs doivent soit créer leurs propres systèmes, procédures, connaissances, processus et méthodes de travail, soit y accéder ou les emprunter à des fournisseurs, partenaires, investisseurs ou autres organismes extérieurs potentiels.

Différences entre les intrapreneurs et les entrepreneurs

Où se pratique l’intrapreneuriat ?

On retrouve les expériences d’intrapreneuriat dans les secteurs privé, public, caritatif et gouvernemental.

Différents types d’entreprises encouragent de plus en plus les activités entrepreneuriales au sein de leur personnel et de leurs équipes de direction à mesure que les budgets se resserrent et que les attentes en matière de résultats augmentent.

Que peut faire une entreprise pour encourager l’intrapreneuriat ?

  • Rechercher et encourager l’esprit intrapreneurial
  • Donner aux salariés la possibilité de s’approprier les projets
  • Rendre la prise de risque et l’échec acceptables
  • Former les employés à l’innovation
  • Donner aux employés du temps en dehors des limites de leur job description
  • Encourager la mise en réseau et la collaboration
  • Récompenser la pensée et l’activité intrapreneuriales

Pourquoi l’intrapreneuriat est-il important ?

Le marché actuel est très fluctuant. L’amélioration constante et les apports créatifs sont devenus tout à fait essentiels pour que les entreprises puissent rester dans la course.

Les intrapreneurs ont la solution à de nombreux problèmes de ce type. Voyons maintenant comment l’intrapreneuriat peut aider :

  • Pénétrer de nouveaux marchés : L’idée d’un intrapreneur permet parfois de profiter des opportunités commerciales qui existent sur le marché (nouveau ou existant).
  • Autonomisation des employés : L’entreprise peut renforcer ses liens avec les salariés en leur accordant des pouvoirs et des responsabilités.
  • Utilisation optimale des ressources humaines : L’intrapreneuriat offre aux employés la possibilité de surpasser leur domaine de responsabilité clé.
  • Stabilité économique : Elle vise également à remédier à l’instabilité des marchés et aux ralentissements économiques par une innovation rapide.
  • Croissance innovante : La génération d’idées est la base du développement. Ainsi, pour bien nourrir une entité, les intrapreneurs jouent un rôle important dans l’entreprise.

Les obstacles à l’intrapreneuriat

Lorsqu’une entreprise se dirige vers l’adoption de l’intrapreneuriat comme partie intégrante de sa culture d’entreprise, les obstacles suivants peuvent surgir sur la voie de ces améliorations :

  • Plusieurs Directeurs : Si une entreprise compte plusieurs managers ayant des mentalités différentes, il se peut que le salarié ne bénéficie pas d’un soutien égal de chacun d’entre eux pour la pratique de l‘intrapreneuriat.
  • Questions culturelles : De nombreux autres salariés qui ne prennent pas l’intrapreneuriat au sérieux ou qui se tiennent à l’écart de cette pratique peuvent soulever des problèmes.
  • Problèmes d’acquisition de talents : Identifier un intrapreneur au niveau d’un employé n’est pas toujours une tâche facile pour le département des ressources humaines.
  • Réaction défavorable du marché : Les consommateurs ont parfois l’impression que le produit innovant ne répond pas à leurs exigences.
  • Manque ou déplacement de la ressource appropriée : Un intrapreneur quittant l’organisation ou l’entreprise incapable d’en nommer un, peut conduire à son échec.

Le processus intrapreneurial

Afin d’atteindre le résultat souhaité, c’est-à-dire l’exploitation réussie d’une opportunité appropriée, l’intrapreneur entreprend un processus intrapreneurial.

Le processus d’intrapreneuriat comprend un certain nombre de sous-phases :

  • La phase de stimulation créative – au cours de laquelle l‘intrapreneur absorbe des informations, des connexions et de l’inspiration comme source de la nouvelle idée ou du nouveau concept intrapreneurial potentiel.
  • Reconnaissance de l’opportunité – au cours de laquelle l’intrapreneur fait l’expérience d’un processus cognitif visant à identifier la nouvelle idée et la manière dont celle-ci pourrait être exploitée ou réalisée.
  • Développement créatif – l’intrapreneur développe davantage le nouveau concept pour le rendre plus fiable ou lui conférer une plus grande valeur intrinsèque.
  • Test d’idées – dans lequel l’intrapreneur entreprend des recherches ou des sondages pour tester le potentiel de réussite du nouveau concept.
  • Générer un soutien – influencer pour mobiliser un soutien actif en permettant à des individus ou à des entreprises d’accéder à des ressources, à des financements, à une approbation.
    L’intrapreneur doit être capable de motiver des personnes en interne, dans toutes les fonctions, pour soutenir la mise en œuvre et la réalisation de son initiative et aussi pour diriger une équipe diversifiée de personnes. Cette étape consiste également à influencer et à rassurer sur la réussite et les résultats.
  • Il faut donner le feu vert – c’est-à-dire obtenir l’autorisation finale de lancer le nouveau concept intrapreneurial.
  • Faire en sorte que cela se produise – assurer le lancement et la mise en oeuvre en direct du nouveau concept.
  • Apprendre des résultats – pratique réflexive pour identifier comment renforcer les résultats du projet pour développer et lancer le nouveau concept. Les leçons retenues peuvent également être appliquées à de futurs projets.

Ce processus intrapreneurial n’est pas susceptible d’être complètement linéaire lorsqu’il se déroule dans la réalité. Il est beaucoup plus probable que l’intrapreneur fera des allers-retours entre les étapes à mesure que de nouvelles informations, de nouveaux défis ou de nouvelles opportunités se présenteront.

Compétences intrapreneuriales

Afin de mettre en œuvre ce processus, l’intrapreneur doit posséder une auto-efficacité et une motivation intrapreneuriale spécifiques à son domaine, soutenues par une perception positive de la culture de l’innovation au sein de son entreprise. Il doit également posséder les attributs individuels appropriés s’il veut franchir chaque étape.

Après avoir sélectionné une idée qui présente un potentiel pour l’entreprise, l’intrapreneur qui réussit est susceptible d’entreprendre une série d’activités qui exigent de lui qu’il fasse preuve de différents attributs afin que le processus soit négocié avec succès, pour amener de nouvelles idées jusqu’à la mise en œuvre.

Il est peu probable que tous les employés soient intrapreneuriaux. Il est également probable que certains salariés soient plus enclins que d’autres à s’engager dans des activités intrapreneuriales.

L’intrapreneur qui réussit

L’intrapreneur qui réussit est un individu très motivé lorsqu’il s’agit de repousser les limites pour faire bouger les choses. Il tire son énergie de sources extérieures et qui en fait assez pour s’entendre avec les autres et jouer assez étroitement avec les règles de l’entreprise.

L’intrapreneur qui réussit est ouvert à de nouvelles idées, mais il a aussi une vision claire de ce qu’il faut faire et de la manière de réussir.

L‘intrapreneur est également conscient des risques inhérents à la conduite de l’innovation, ce qui le rend vigilant, concentré et assertif pour éviter l’échec et optimiser les chances de succès de son projet.

L’intrapreneur qui réussit :

  • mène à bien ses initiatives,
  • ne se préoccupe pas trop de s’entendre avec toutes les personnes impliquées dans le processus,
  • ne prête pas trop attention aux règles et à la structure, mais qui travaillera en leur sein si nécessaire,
  • et a une vision raisonnablement ouverte de ce qu’il veut faire et de la manière dont il le fera.

En outre, l’intrapreneur qui réussit est une personne positive, optimiste et sociable (ce qui signifie probablement qu’on lui pardonne de ne se soucier que quelque peu de l’amabilité et de la conscience parfois !)

Pour obtenir des résultats intrapreneuriaux fructueux pour l’entreprise qui l’emploie, l’intrapreneur a besoin que l’entreprise soit :

  • désireuse et capable de changer,
  • intéressée par la génération de nouvelles idées,
  • ouverte à prendre des risques sur de nouvelles initiatives
  • et prête à soutenir les idées de ses intrapreneurs.

Évaluation intrapreneuriale

En outre, si une initiative intrapreneuriale potentielle semble susceptible de ne pas générer la traction organisationnelle nécessaire au développement des activités, l’intrapreneur peut choisir d’abandonner ou de reporter la poursuite de l’initiative à tout moment.

Cela peut être pour remplacer ces initiatives par d’autres qui ont un plus grand potentiel, pour protéger la crédibilité de l’intrapreneur, ou simplement pour attendre un meilleur moment, ainsi que d’autres raisons potentielles de cessation ou de report.

L’intrapreneur qui réussit utilisera son jugement pour déterminer quelles idées doivent être pleinement poursuivies et lesquelles doivent être abandonnées.

Il est peu probable que l’intrapreneur poursuive toutes les idées créatives de croissance qu’il génère, en utilisant un « entonnoir d’innovation » ou un « filtre » personnel, auto-imposé et potentiellement intuitif plutôt que délibéré, qui est analogue aux processus organisationnels, sinon aussi délibéré.

La sélection des nouvelles initiatives intrapreneuriales les plus appropriées pour progresser et l’identification de celles qui doivent être rejetées est susceptible de constituer un facteur de réussite essentiel pour l’intrapreneur.

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