Comment se relever d’un échec entrepreneurial et aller de l’avant ?

Rebondir après un échec entrepreneurial

L’incertitude fait partie intégrante de l’entrepreneuriat : dans la vie comme en affaires, tout ne se déroule pas toujours comme prévu. Les échecs jalonnent souvent le quotidien de tout entrepreneur. Ils peuvent aller de l’échec du lancement d’un nouveau produit à la dissolution d’une entreprise. Dans tous les cas, il n’y a jamais d’échec aisé.

Ces échecs peuvent :

  • ébranler votre estime de vous-même, 
  • freiner votre désir d’aller de l’avant et de poursuivre vos projets,
  • ou alors vous motiver pour réinventer votre entreprise ou vous investir dans un nouveau projet.

L’impact qu’ils peuvent avoir sur votre confiance, votre santé émotionnelle et votre situation financière ne doit donc pas être négligé.

Or, s’il est douloureux, l’échec est normal et n’a rien de définitif. Le phénomène est même plutôt courant puisque, selon l’INSEE, une entreprise sur quatre disparaît après 3 ans d’existence. Nombre d’entrepreneurs à succès ont commencé par échouer, parfois plusieurs fois. L’échec peut même se transformer en une “arme secrète” si vous l’envisagez comme une expérience didactique.

SBA Compta accompagne les entrepreneurs dans toutes les étapes de leur projet. Nous vous livrons notre méthode pour rebondir après un échec entrepreneurial.

1. Acceptez l’échec

La première étape pour apprendre à gérer l’échec consiste à désapprendre la peur qui lui est associée. Il est nécessaire, dès le lancement de votre activité, d’accepter le fait que l’échec peut faire partie de l’aventure entrepreneuriale. 

Nul n’est infaillible ! Des erreurs seront produites, des projets échapperont à votre contrôle et les délais ne seront pas toujours respectés. Ces difficultés sont normales et souvent inéluctables. 

Rares sont les projets qui réussissent du premier coup et personne ne s’attend à ce que vous y parveniez… Il est donc inutile – voire contreproductif – de vous soumettre à une telle pression.

2. Réfléchissez à la cause profonde de l’échec

Bien souvent, les causes de l’échec de votre entreprise sont identifiables et relativement communes. Parmi les principaux obstacles à la pérennité des entreprises, on retrouve notamment le manque de liquidités, un choix de forme juridique inadapté, l’absence d’un business plan… Les facteurs d’échec peuvent également être exogènes; c’est le cas par exemple d’entreprises qui connaissent des difficultés du fait de la crise sanitaire comme la COVID. 

Vous pouvez analyser l’historique de votre entreprise et de voir si vous pouvez reconnaître :

Plus vous parviendrez à les identifier aisément, plus vous serez susceptibles d’identifier ces indicateurs à l’avenir et d’éviter de connaître les mêmes difficultés à l’avenir. 

Le conseil SBA Compta

La gestion de ces difficultés implique que vous, en tant qu’entrepreneur, puissiez les reconnaître et les identifier le plus tôt possible. Plusieurs écueils sont à éviter dans cette démarche : l’aveuglement (ne pas saisir la réalité), le déni (refuser d’admettre la réalité) ou l’excès de confiance en soi (interpréter la réalité de façon trop optimiste).

3. Faites une pause et prenez du recul

L’échec peut être émotionnellement éprouvant. Certainement parce qu’entreprendre n’est pas une sinécure et qu’il faut beaucoup de volonté, de courage et d’abnégation pour oser l’aventure.

En tant qu’entrepreneur, vous avez investi beaucoup de temps, d’efforts et d’argent dans votre entreprise… Reconnaître que ce projet s’essouffle peut être un véritable crève-cœur. 

Par ailleurs, une erreur que beaucoup d’entrepreneurs commettent lorsqu’ils font face à un échec est d’essayer de rebondir le plus rapidement possible. Bien que cela soit louable, cette approche peut s’apparenter à une fuite en avant. Nous vous conseillons donc de prendre un moment pour faire le deuil d’un échec. 

Que vous ayez besoin d’un jour ou de quelques semaines, vous gagnerez toujours à vous donner le temps de digérer ce qui s’est passé. Si vous ne pouvez pas toujours contrôler la situation qui vous entoure, vous pouvez toujours contrôler votre réaction à son égard.

4. Vérifiez votre éligibilité aux procédures collectives

Plusieurs procédures collectives peuvent être actionnées pour stabiliser puis redresser la situation de votre entreprise. Elles s’appliquent selon l’état des difficultés auxquelles vous faites face et peuvent agir comme un véritable levier pour vous aider à rebondir.

Selon le degré de gravité de la situation de votre entreprise, il existe 3 types de procédures collectives :

  • La procédure de sauvegarde
  • La procédure de redressement judiciaire
  • La procédure de liquidation judiciaire.

Pour en savoir plus: https://www.economie.gouv.fr/entreprises/entreprises-difficulte-procedures-collectives

Vous pouvez également parcourir notre article de blog qui traite de la nouvelle procédure de traitement de sortie de crise pour les difficultés liées à la crise covid.

5. Entourez-vous des bonnes personnes

La meilleure façon de rebondir après un échec et d’aller de l’avant est de réunir de nouvelles idées afin de bâtir un nouveau projet.  

À ce stade, vous avez déjà identifié les causes de l’échec de votre précédente entreprise et vous devez vous assurer de ne pas tomber dans les mêmes écueils.

Pour mettre toutes les chances de votre côté avant de passer à la prochaine étape, nous vous conseillons de :

  • Saisir toutes les opportunités d’échanger avec d’autres entrepreneurs et de vous nourrir de leur expérience.
  • Échanger régulièrement avec votre expert-comptable. C’est un allié de choix et une source de solutions opérationnelles tout au long de la vie de votre entreprise, y compris en phase de turbulences.

6. Préparez la prochaine opportunité

Une fois que vous aurez mené une analyse exhaustive des causes de l’échec de votre entreprise et que vous estimerez en avoir tiré des leçons utiles pour l’avenir, vous serez prêt à commencer à préparer votre prochaine opportunité. 

Vous devez être dans une position suffisamment saine – psychologiquement comme économiquement – pour décider de revenir à l’entrepreneuriat ou de vous réorienter vers une carrière traditionnelle.

Quelle que soit votre décision pour rebondir après un échec, commencez à participer à davantage d’événements de réseautage et à parler à des personnes extérieures à votre secteur. Dans le cas d’une carrière traditionnelle, cela pourra ouvrir la porte vers de nouvelles opportunités d’emploi. Si vous optez pour un parcours entrepreneurial, cela pourrait vous conduire à rencontrer des investisseurs ou des partenaires précieux pour la réussite de votre nouvelle entreprise.

Peut-on éviter l’échec entrepreneurial? Les principales causes d’échec des entrepreneurs

L’échec fait très souvent partie du parcours de l’entrepreneur. Néanmoins, le fait de préparer toutes les éventualités dès la création de votre entreprise est une saine décision de gestion.

Certaines mesures préventives peuvent donc être prises en amont pour éviter l’échec entrepreneurial ou en limiter l’impact. Par exemple, chez SBA Compta, nous évaluons systématiquement certaines des options ci-dessous afin de permettre aux entrepreneurs que nous accompagnons de protéger leur patrimoine personnel et leur famille. Parmi ces mesures très importantes, mais souvent négligées, citons :

  • Le choix d’un statut social et d’une structure juridique protecteurs pour garantir le patrimoine de l’entrepreneur et sécuriser sa famille.
  • L’élaboration d’un business plan adéquat.
  • Le choix d’un positionnement clair, cohérent et adapté au marché.
  • La définition d’une stratégie client et d’une stratégie marketing alignées et pertinentes.
  • L’identification de soutiens psychologiques, techniques et opérationnels pour briser l’isolement de l’entrepreneur.
  • Le travail de la confiance en soi de l’entrepreneur, comme de la confiance dans son équipe.
  • L’adoption d’une posture de leadership.
  • Le choix du bon expert-comptable pour vous appuyer sur un véritable partenaire de confiance.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, consultez notre article “Quels sont les facteurs de pérennité des entreprises ?

Ces célèbres entrepreneurs qui ont d’abord échoué

Nelson Mandela a dit un jour « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends« .

Se tromper de direction n’est ni une honte, ni une fatalité. Des personnalités aux parcours divers ont également connu des épreuves entrepreneuriales difficiles et ont pu rebondir et réussir après un échec.

Bill Gates

Après l’abandon de ses études à Harvard et après un premier échec d’entreprise avec Paul Allen, Bill Gates a lancé une nouvelle société, Microsoft, devenu aujourd’hui un empire informatique mondial.

Henry Ford

Avant d’être à la tête d’un des acteurs majeurs de l’industrie automobile, Henry Ford avait connu 2 faillites.

Walt Disney

Au début de sa carrière, Walt Disney a été renvoyé de son poste de rédacteur pour manque d’imagination et de créativité. Cet échec le poussa à continuer et à créer son propre studio d’animation.. qui fit faillite. Ce premier échec ne le découragea cependant pas et il décida de lancer un nouveau studio d’animation, à Hollywood cette fois-ci, avec le succès que l’on connaît.

Faites de votre échec entrepreneurial un tremplin

Le fait d’avoir été à la tête d’une entreprise qui a échoué n’est pas un signe d’échec personnel ; considérez plutôt cette expérience comme une étape importante d’un voyage beaucoup plus long.

En allant de l’avant avec plus d’expérience, plus d’humilité et un nouveau plan, vous aurez plus de chances de réussir dans votre prochaine entreprise.

Chez SBA Compta, nous accompagnons les entrepreneurs dès la phase de lancement de leur entreprise pour leur éviter d’être confrontés à un échec en les aidant à faire les meilleurs choix financiers, juridiques, fiscaux et sociaux. Lorsqu’ils font face à des difficultés, nous les accompagnons également pour finaliser toutes les procédures nécessaires et leur donnons les moyens de rebondir pour préparer leur avenir.

Loi de finances pour 2022 : 11 mesures fiscales pour les entreprises

Les principales mesures fiscales de la loi de finances 2022

La loi de finances pour 2022 (LF 2022) introduit plusieurs dispositions qui ont un impact direct sur la fiscalité des entreprises.

🔎 Zoom sur les principales mesures.

Amortissement des fonds commerciaux

Les fonds commerciaux acquis entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025 peuvent bénéficier d’un régime temporaire d’amortissement qui permet la déduction fiscale des amortissements comptabilisés.

Rappelons que, pour les acquisitions effectuées en dehors de cette période, les amortissements du fonds commercial ne sont jamais déductibles.

Délais d’option pour les régimes d’imposition

Le délai d’option pour un régime réel d’imposition des entreprises qui relèvent de plein droit du régime micro-BIC et le délai de renonciation à cette option sont allongés. En particulier, l’option pour le régime réel doit désormais être exercée par les BIC lors de la déclaration de revenu afférente à l’exercice précédent – et non plus avant le 1er février.

De plus, pour les contribuables relevant des BNC, le délai de renonciation à l’option pour la déclaration contrôlée est repoussé.

Enfin, pour les BA, le délai d’option des exploitations nouvelles pour un régime réel et le délai de renonciation à l’option pour le régime simplifié d’imposition sont également étendus.

Ces nouveaux délais s’appliquent aux options ou renonciations exercées à compter du 1er janvier 2022.

Entrepreneur individuel et impôt sur les sociétés

Les entrepreneurs individuels, dont les bénéfices sont par principe soumis à l’IR dans la catégorie dont relève leur activité (BIC, BNC, BA), pourront opter pour l’impôt sur les sociétés dès lors qu’ils ne bénéficient pas du régime « micro ».

L’option pour l’IS pourra être exercée dans des conditions qui seront définies par décret.

Transmission d’entreprise et plus-values professionnelles

Plusieurs dispositifs fiscaux sont aménagés afin de favoriser la transmission d’entreprise.

Abattement pour départ à la retraite du dirigeant

Le délai pour céder une entreprise après avoir fait valoir ses droits à la retraite est porté de 2 à 3 ans dans le cadre de l’exonération d’impôt sur le revenu des plus-values professionnelles réalisées lors de la vente d’une entreprise pour départ à la retraite du dirigeant.

Par ailleurs, le dispositif est prorogé de 2 ans pour les PME soumises à l’IS. Il est donc applicable aux cessions réalisées jusqu’au 31 décembre 2024

Seuils d’exonération des plus-values de cession d’EI

Les seuils d’exonération pour les plus-values de cession d’entreprise individuelle augmentent.

Le seuil pour bénéficier d’une exonération totale est porté de 300 000 à 500 000 €.

Les seuils applicables pour une exonération partielle s’établissent entre 500 000 € et 1million € – contre 300 000 à 500 000 € jusqu’alors.

Exonération de la cession d’un fonds donné en location-gérance

La cession à un tiers d’un fonds donné en location-gérance peut désormais être exonérée – totalement ou partiellement. Cette exonération était auparavant réservée aux cas où le fonds était cédé au locataire-gérant.

Exigibilité de la TVA sur les livraisons de biens

À compter du 1er janvier 2023, la TVA sur les livraisons de biens sera exigible chez le fournisseur dès l’encaissement des acomptes.

Crédit d’impôt collaboration de recherche

Un crédit d’impôt en faveur de la recherche collaborative est créé.

Il concerne les dépenses facturées aux entreprises par des organismes de recherche dans le cadre d’un contrat de collaboration conclu entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025.

Son montant est égal à 40 % – ou 50 % pour les PME au sens européen – des dépenses facturées, retenues dans la limite de 6 M€.

Durée du statut jeune entreprise innovante

La durée du statut JEI – jeune entreprise innovante – est allongée de 8 à 10 ans.

Crédit d’impôt innovation

Le crédit d’impôt innovation est prorogé jusqu’au 31 décembre 2024.

Le taux du crédit d’impôt est porté à 30 % pour le taux de droit commun – contre 20 % jusqu’alors – et à 60 % pour le taux majoré applicable en outre-mer – contre 40 % auparavant.

Ces aménagements s’appliquent aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2023.

Report en arrière des déficits

Le dispositif de report en arrière des déficits – également appelé « carry-back » – évolue.

Pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2021, les bénéfices qui ont donné lieu à un impôt acquitté au moyen de réduction d’impôts sont exclus de la base d’imputation du report en arrière. Ce modèle est similaire à celui qui s’applique pour les crédits d’impôts.

Le conseil SBA Compta :

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous accompagne pour optimiser la fiscalité de votre entreprise. Il vous conseille également pour tirer le meilleur parti des opportunités ouvertes par la loi de finances pour 2022. N’hésitez pas à nous interroger.

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Pour en savoir plus :

L’aide « renfort » soutient les entreprises interdites d’accueil du public en décembre 2021

Nouvelle aide financière « renfort » pour les discothèques, les restaurants et les bars

Une nouvelle aide « renfort » a été créée en ce début d’année pour compenser certaines charges fixes des entreprises interdites d’accueil du public au mois de décembre 2021.

Le dispositif vise donc à soutenir les discothèques, ainsi que les restaurants et les bars dansants qui ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % au titre du mois de décembre 2021.

Bon à savoir : 
L’aide devrait également avoir cours au mois de janvier 2022. Toutefois, le décret d’application ne dispose que des modalités d’application au titre du mois de décembre 2021.

SBA Compta vous propose une synthèse du dispositif.

Entreprises éligibles à l’aide « renfort »

L’aide est accessible aux entreprises :

  • créées avant le 31 janvier 2021 ;
  • qui ont fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public au cours du mois de décembre 2021 – c’est-à-dire :
    • les salles de danse (discothèques, dancing, ERP de type P),
    • et les restaurants et débits de boisson qui accueillent des activités de danse (ERP de type N) ;
  • et qui ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % sur le mois de décembre 2021 par rapport au mois de décembre 2019.

Pour les entreprises créées après le 1er janvier 2019, la perte de chiffre d’affaires s’apprécie comme la différence entre, d’une part, le chiffre d’affaires constaté au cours du mois de décembre 2021 et, d’autre part, le chiffre d’affaires de référence défini comme :

  • pour les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 mai 2019, le chiffre d’affaires mensuel moyen de l’année 2019 ;
  • pour les entreprises créées entre le 1er juin 2019 et le 31 janvier 2020, le chiffre d’affaires mensuel moyen sur la période comprise entre la date de création de l’entreprise et le 29 février 2020 ;
  • pour les entreprises créées entre le 1er février 2020 et le 29 février 2020, le chiffre d’affaires réalisé en février 2020 et ramené sur un mois ;
  • pour les entreprises créées après le 1er mars 2020, le chiffre d’affaires réalisé jusqu’au 15 mars 2020 et ramené sur un mois.
Remarque :
Les entreprises qui ont fait l’objet d’une fermeture pour non-respect des obligations sanitaires et celles qui se trouvaient en situation de liquidation judiciaire au 1er mars 2020 sont exclues du dispositif.

Modalités de calcul et montant de l’aide

L’aide au titre du mois de décembre 2021 est égale à 100 % du montant total des charges dites « renfort ».

Les charges « renfort » sont calculées de la manière suivante :

Charges renfort = achats consommés + consommations en provenance de tiers + charges de personnels + impôts et taxes et versements assimilés

En pratique, il convient donc d’additionner les comptes suivants : compte 60 + compte 61 + compte 62 + compte 63 + compte 64.

Le montant de l’aide est limité, conformément au plafond européen de l’encadrement temporaire, à 2,3 M€.

Bon à savoir :
Le plafond européen de l’encadrement temporaire prend en compte l’ensemble des aides versées depuis mars 2020 au titre de ce régime, notamment le fonds de solidarité.

De plus, le montant de l’aide ne peut excéder le montant du chiffre d’affaires de référence – en général celui du mois de décembre 2019.

Modalités d’obtention de l’aide

Les demandes d’aide doivent être déposées par voie dématérialisée sur le site impots.gouv.fr entre le 6 janvier 2022 et le 6 mars 2022.

Toutes les demandes doivent être accompagnées d’une attestation de l’expert-comptable et de l’ensemble des pièces justificatives :

  • une déclaration sur l’honneur attestant que l’entreprise remplit les conditions d’éligibilité,
  • le fichier de calcul des charges renforts,
  • la balance générale pour le mois de décembre 2021,
  • le RIB de l’entreprise.

Le conseil SBA Compta :

Notons que les entreprises qui sollicitent l’aide « renfort » au titre du mois de décembre 2021 ne pourront pas bénéficier du fonds de solidarité au titre de ce même mois.

Il convient donc d’analyser les deux options et d’identifier le dispositif le plus favorable à votre entreprise.

Votre expert-comptable SBA Compta vous accompagne dans cet arbitrage, vous conseille la solution la mieux adaptée à votre situation et réalise avec vous vos démarches de demande d’aide. Un expert SBA Compta vous appelle pour en parler : contactez-nous.

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Pour en savoir plus :

 

Alcool en entreprise : il est interdit d’interdire !

Alcool en entreprise : il est interdit d’interdire ! 

La consommation d’alcool en entreprise est strictement encadrée par le Code du travail. Seuls le vin, la bière, le cidre et le poiré sont tolérés sur le lieu de travail.

Alcool au travail et sécurité des salariés

En tant qu’employeur, vous êtes tenu d’assurer « la sécurité et de protéger la santé physique et mentale » des salariés. Dans cette optique, vous pouvez adopter des mesures plus restrictives pour limiter, voire interdire, la consommation d’alcool dans l’entreprise. Cette limitation peut notamment être introduite dans le règlement intérieur.

Néanmoins, les mesures restrictives que vous mettez en place doivent être proportionnées.  

Restrictions et règlement intérieur : quelles règles respecter ? 

Des limites justifiées et proportionnées 

L’employeur doit respecter certaines précautions lorsqu’il introduit des mesures visant à restreindre la consommation d’alcool au travail dans le règlement intérieur de l’entreprise :

  • Les mesures restrictives doivent être justifiées par la nature de l’activité – pour des impératifs de sécurité par exemple.
     
  • Elles doivent également être proportionnées au but recherché et ne pas porter une atteinte démesurée aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives. 

Des restrictions précises et spécifiques 

L’interdiction de consommer de l’alcool au travail qui figure dans le règlement intérieur de l’entreprise doit viser des postes spécifiques. Elle ne peut pas être étendue à tous les salariés occupant des « postes de sûreté, de sécurité ou à risque ».

En effet, l’entreprise doit pouvoir prouver le caractère proportionné des restrictions introduites, c’est-à-dire apporter la preuve de « l’existence d’une situation particulière de danger ou de risque liée à la consommation faible d’alcool par le personnel exerçant ces missions ». Pour ce faire, l’entreprise doit pouvoir fournir les fiches de poste correspondantes aux postes visés. 

Le règlement intérieur d’entreprise – Le conseil de SBA Compta 

Le règlement intérieur de votre entreprise est un document écrit qui vous permet de définir les droits, mais aussi les obligations qui s’imposent aux salariés sur leur lieu de travail.

Il vous permet, notamment, de fixer les mesures d’application de la réglementation en matière de santé et de sécurité, les dispositions relatives à la discipline – notamment l’échelle des sanctions que vous pouvez prendre –, ou encore celles au droit de la défense des salariés…  Les mesures prises dans le règlement intérieur d’entreprise peuvent aller au-delà des dispositions du Code du travail – en matière de consommation d’alcool par exemple.

Pour rappel, le règlement intérieur d’entreprise est obligatoire si le seuil de 50 salariés est atteint pendant 12 mois consécutifs. Il est facultatif en dessous de ce seuil, mais fortement conseillé.

Le contenu du règlement intérieur de votre entreprise doit respecter la réglementation. Il ne doit pas contenir de clause illicite, discriminatoire, ou portant une atteinte démesurée aux droits et libertés des salariés de l’entreprise. En cas de manquement, le règlement intérieur peut être modifié ou invalidé pour tout ou partie par l’inspecteur du travail.

L’élaboration même du règlement intérieur de votre entreprise doit respecter une procédure strictement définie : consultation des instances de représentation du personnel, transmission à l’inspection du travail, formalités de publicités, diffusion à tous les salariés de l’entreprise…

Le service social de votre cabinet SBA Compta vous accompagne dans la rédaction de ce document clé de la vie de votre entreprise. N’hésitez pas à nous interroger ou à nous appeler directement au 01 86 95 38 10. 

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Les différents types d’organigramme d’entreprise

Organigrammes d’entreprise: Types, utilité et création
L’organigramme d’entreprise est un outil de structuration et d’information sur l’organisation de votre entreprise. Il n’est pas uniquement réservé aux grandes multinationales ! Dès que les effectifs de votre société commencent à se compter par dizaines, il devient primordial de clarifier le rôle et la nature des rapports entre chaque service, voire chaque personne.

L’organigramme d’entreprise permet de présenter de manière synthétique la structure organisationnelle de votre entreprise.

Qu’est ce qu’un organigramme d’entreprise?

Un organigramme d’entreprise est un diagramme qui traduit visuellement la structure interne d’une entreprise. Il détaille les différents emplois, départements et responsabilités qui relient les employés de l’entreprise entre eux, comme à l’équipe de direction.

Les organigrammes d’entreprises ont des usages variés. Ils peuvent être utilisés :

  • comme un outil de gestion,
  • à des fins de planification,
  • ou comme un annuaire du personnel.

En examinant l’organigramme de votre entreprise, chacun doit pouvoir rapidement comprendre les types de liens qui régissent les rapports entre les différents acteurs :

  • relations hiérarchiques,
  • relations fonctionnelles,

Il n’y a donc pas de modèle unique d’organigramme qui convienne à toutes les sociétés. Alors quels sont les principaux types d’organigrammes d’entreprises ? lequel est le mieux adapté à votre entreprise ?

Quels sont les différents types d’organigrammes d’entreprises ?

1. L’organigramme hiérarchique (en pyramide)

Il s’agit du type d’organigramme d’entreprise le plus conventionnel, car il est souvent structuré par rang. Il commence par les postes de superviseurs ou de managers au sommet et s’étend vers le bas comme un arbre généalogique.

L’organigramme hiérarchique est le plus souvent organisé par département – ventes, marketing, ingénierie, etc. – mais il peut aussi être organisé :

  • par fonction,
  • par zone géographique (utile pour les entreprises internationales ou celles qui ont plusieurs sites),
  • ou par produit (pour les entreprises qui proposent plusieurs biens ou services).

L’organigramme hiérarchique (en pyramide) - organigramme d’entreprise

Avantages de l’organigramme hiérarchique

  • Mise en forme facile à comprendre.
  • Distingue mieux les niveaux de compétence et de responsabilité.
  • Indique à qui chaque employé se réfère ou à qui s’adresser pour des projets particuliers.
  • Motive les employés grâce à des parcours de carrière cohérents.
  • Offre une spécialisation à chaque employé.
  • Développe un sentiment de communauté entre les employés d’une même unité.

Inconvénients de l’organigramme hiérarchique

  • Peut ralentir les progrès ou les ajustements importants en raison de niveaux de validation supplémentaires.
  • Peut conduire les employés à travailler pour le département plutôt que pour l’ensemble de l’entreprise
  • Peut donner aux employés du bas de l’échelon le sentiment d’être sous-estimés et leur laisser penser que les perspectives d’évolution sont complexes.
  • Lorsqu’il existe plusieurs niveaux dans la chaîne de commandement, il peut sembler difficile de savoir quand et avec quelle personne communiquer, surtout en cas de problème ou de nouvelle idée.

2. L’organigramme plat/horizontal

Une structure organisationnelle plate ou horizontale présente peu ou pas de niveaux hiérarchiques intermédiaires entre les cadres et tous les autres employés.

De nombreuses entreprises récemment créées utilisent une structure organisationnelle horizontale. Certaines d’entre elles conservent cette structure à plus long terme car elle implique moins de supervision et une interaction plus importante entre tous les employés.

Avantages d’un organigramme horizontal

  • Offre plus de responsabilités aux employés
  • Favorise une interaction plus transparente
  • Permet une communication fluide et une prise de décision rapide
  • Améliore le travail d’équipe et le rythme d’exécution des nouveaux projets.

Inconvénients d’un organigramme horizontal

  • Cela peut engendrer de l’incertitude lorsque les employés n’ont pas de supérieur précis à qui rendre des comptes.
  • Lorsque l’entreprise dépasse le stade de la start-up, elle peut être difficile à gérer.
  • Cette structure n’est pas évolutive.
  • Cette structure peut encourager les luttes de pouvoir.
  • Les managers peuvent facilement être à bout de souffle dans cette structure.

Organigramme plat: structure organisationnelle horizontale

3. La structure divisionnelle

Une structure organisationnelle divisionnelle est un système dans lequel une entreprise s’organise par centre de profit, en fonction de ses produits ou de ses marchés par exemple.

Cette typologie d’organisation est surtout utile aux grandes entreprises qui sont très diversifiées et ont intérêt à organiser leur personnel en groupes relativement indépendants.

Par exemple, dans une entreprise automobile, les divisions peuvent représenter les SUV, les berlines et les voitures électriques.

Contrairement aux départements, les divisions sont plus autonomes, chacune ayant son propre cadre supérieur et gérant généralement ses propres recrutements, son budget et sa publicité.

Organigramme d’entreprise :La structure divisionnelle

Avantages d’une structure divisionnelle

  • Créer plus de responsabilité et de transparence.
  • Gagner un avantage concurrentiel local.
  • Améliorer la culture d’entreprise.
  • Créer des opportunités de développement de carrière.
  • Favoriser l’expertise.
  • Offrir des opportunités de développement de carrière.

Inconvénients d’une structure divisionnelle

  • Ne convient pas aux petites entreprises
  • Utilise des économies d’échelle
  • Peut inciter aux rivalités
  • Favorise la mentalité de silo
  • Risque de négliger l’objectif commun de l’entreprise.
  • Risque de coordination confuse ou inefficace entre la direction et ses services.

4. La structure matricielle

Une structure organisationnelle matricielle est un modèle de travail dans lequel les employés rendent compte à deux ou plusieurs responsables plutôt qu’à un responsable unique qui supervise tous les aspects d’un projet.

Par exemple, un employé peut avoir un responsable principal auquel il rend compte, ainsi qu’un ou plusieurs chefs de projet sous lesquels il travaille. Ce type de structure est souvent utile lorsque des compétences doivent être partagées entre plusieurs services pour mener à bien une tâche et permet aux entreprises d’utiliser un large éventail de talents et de forces.

Il existe trois types de structures organisationnelles matricielles :

Organisation matricielle faible

Ce type de structure matricielle ressemble le plus à une hiérarchie traditionnelle. Un manager fonctionnel supervise tous les aspects d’un projet et agit comme la principale source de prise de décision. Bien qu’un chef de projet fasse également office de responsable, il relève en dernier ressort du directeur fonctionnel.

Organisation matricielle équilibrée

Dans ce type de structure matricielle, une plus grande autorité est accordée au chef de projet. Bien qu’il y ait toujours un manager fonctionnel qui représente l’autorité principale, les employés relèvent également du chef de projet.

Organisation matricielle forte

Une organisation matricielle forte donne au chef de projet un pouvoir égal ou supérieur à celui du directeur fonctionnel. Le chef de projet a le contrôle principal des ressources et de la répartition des tâches.

Organisation matricielle forte - Organigramme d’entreprise

Avantages d’une structure matricielle

  • Améliorer la prise de décision, puisqu’il existe deux chaînes de commandement.
  • Contribuer à faire tomber les barrières traditionnelles du « silo ».
  • Améliorer la communication au sein de l’entreprise.
  • Permettre au personnel d’appliquer ses compétences dans différents rôles.
  • Favoriser le partage des meilleures pratiques et des idées entre les équipes.
  • Accroître l’efficacité grâce au partage des ressources entre les départements.

Inconvénients d’une structure matricielle

  • En raison de sa complexité et de la nécessité pour les employés de rendre compte à deux patrons, elle peut conduire à :
  • Une confusion concernant les rôles, les responsabilités et les priorités.
  • Des loyautés partagées entre les équipes de projet.
  • Des lignes de responsabilité floues.
  • Des difficultés à coordonner les tâches ou les fonctions.
  • Une lutte de pouvoir entre le chef de projet et le responsable fonctionnel.
  • Des frais généraux importants, en raison de la multiplicité des responsables.

5. L’organigramme fonctionnel classique

Un organigramme fonctionnel classique est structuré avec quelques managers en haut et la plupart des employés en bas. Son objectif est de visualiser rapidement la fonction de chaque employé, sa mission et ses relations fonctionnelles. C’est une traduction schématique de sa fiche de poste.

Les organigrammes fonctionnels sont surtout utiles pour les grandes entreprises.

Comment créer un organigramme d’entreprise?

Pour créer votre organigramme d’entreprise, vous pouvez utiliser plusieurs outils gratuits. Il ne faut cependant pas oublier que l’essentiel est de penser l’organisation de l’entreprise en amont avant de la représenter.

  • Word

Comment créer un organigramme d’entreprise avec Word?

  • Excel

Comment créer un organigramme d’entreprise avec Excel?

  • PowerPoint

Comment créer un organigramme d’entreprise avec PowerPoint?

Création d'organigramme d’entreprise avec Gitmind

  • Canva : version gratuite complète

Création d'organigramme d’entreprise avec Canva

Vous pouvez également confier à une Agence web la création d’un organigramme dynamique qui facilite la navigation et améliore l’expérience utilisateur de vos équipes.

L’organigramme d’entreprise est un outil efficace mais ..

D’une manière générale, un organigramme d’entreprise :

  • vous aidera à mieux gérer vos employés,
  • se révèlera un outil très efficace pour cerner le fonctionnement global d’une structure,
  • donnera une vision d’ensemble de votre organisation qui en facilite la compréhension et l’appropriation pour les salariés

Néanmoins, cet outil est insuffisant à la compréhension totale de votre organisation en interne. Malgré son utilité, cette représentation de la structure de votre entreprise est un outil figé et très peu flexible. Il ne met pas en évidence la polyvalence d’un métier, la transversalité des missions rattachées à chaque poste et certains modes de fonctionnement comme l’externalisation de certains emplois ou certaines tâches. Il mérite donc d’être complété par des actions de communication interne sur les champs d’intervention de chacun.

Découvrez la nouvelle aide « coûts fixes rebond »

Tout savoir sur la nouvelle aide coûts fixes rebond Une nouvelle aide dite « coûts fixes rebond » a été créée dans le but de compenser les coûts fixes non couverts des entreprises, quel que soit leur chiffre d’affaires, pour la période de janvier à octobre 2021. Cette aide est ouverte aux entreprises dont l’activité est particulièrement affectée par les conséquences de la crise sanitaire et qui ont un niveau de charges fixes particulièrement élevé. Les entreprises doivent en principe avoir été créées avant le 1er janvier 2019. L’aide s’étend également à celles créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021 sous la forme d’une « aide nouvelle entreprise rebond ».

Entreprises éligibles

Sont éligibles au dispositif les entreprises qui :

  • subissent une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % durant la période éligible – soit de janvier à octobre 2021 – et remplissent une des quatre conditions suivantes :
    • elles ont été interdites d’accueil du public de manière ininterrompue au cours d’au moins un mois calendaire de la période éligible,
    • elles exercent leur activité principale en S1 / S1 bis,
    • elles relèvent du régime « centres commerciaux »,
    • ou elles relèvent du régime « commerce de détail des stations dites de montagne »,
  • ont un EBE coûts fixes négatif au cours de la période éligible,
  • et, pour le mois d’octobre 2021, justifient d’avoir réalisé au moins 5 % de leur chiffre d’affaires de référence.
Remarque : La perte de CA pour la période éligible – c’est-à-dire de janvier à octobre 2021 – est définie comme la somme des pertes de CA de chacun des 10 mois de la période éligible.La perte de CA au titre d’1 mois est la différence entre :

  • d’une part, le CA constaté au cours du mois
  • et, d’autre part, le CA de référence défini comme le CA réalisé le même mois de l’année 2019.

Les entreprises qui exercent à titre principal une activité de sociétés de holding ne sont pas éligibles à ce nouveau dispositif.

Montant de l’aide

L’aide prend la forme d’une subvention dont le montant s’élève à :

  • 70 % du montant de l’EBE négatif « coûts fixes » constaté au cours de la période éligible,
  • ou, par dérogation, à 90 % de ce montant pour les entreprises de moins de 50 salariés et dont le CA annuel ou le total du bilan n’excède pas 10 M€.
Bon à savoir : L’excédent brut d’exploitation coûts fixes est calculé ou vérifié, pour la période éligible, par un expert-comptable ou par un commissaire aux comptes, tiers de confiance. Notons que les aides perçues au titre du fonds de solidarité sont incluses dans le calcul de l’EBE.

Le montant de l’aide est plafonné à :

  • 10 millions d’euros calculé au niveau du groupe pour les entreprises créées avant le 1er janvier 2019,
  • et 1,8 million d’euros pour les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021.

Il est, le cas échéant, minoré du montant des « aides coûts fixes » déjà perçues.

Modalités d’obtention de l’aide

Les demandes sont déposées, par voie dématérialisée sur le site impôts.gouv.fr, entre le 1er décembre 2021 et le 31 janvier 2022 et sont accompagnées des justificatifs suivants :

  • Une déclaration sur l’honneur qui atteste que l’entreprise remplit les conditions prévues par le décret et l’exactitude des informations déclarées.
  • Une attestation d’un expert-comptable, tiers de confiance.
  • Le calcul de l’excédent brut d’exploitation coûts fixes sur la période éligible.
  • La balance générale 2021 pour la période éligible et la balance générale 2019 pour la période de référence.
  • Les coordonnées bancaires de l’entreprise.

Traitement des dossiers

Pour accélérer le traitement des dossiers, un système de « coupe-file » est instauré pour les entreprises dont le montant d’aide demandé est inférieur à 30 000 euros, sous réserve de la complétude du dossier, afin de permettre un versement de l’aide dans un délai de 20 jours ouvrés.

Remarque : Le versement de l’aide « coûts fixes rebond » a pour effet d’annuler les demandes d’aide déposées dans le cadre du dispositif « coûts fixes » classique au titre d’une des périodes éligibles de janvier 2021 à septembre 2021 qui n’ont pas encore été instruites par l’administration.

Tout savoir sur la nouvelle aide coûts fixes rebond

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Indemnité inflation : 100 € d’aide pour les indépendants et les salariés

Versement d’une Indemnité inflation pour les indépendants et les salariés

L’indemnité inflation, qui prend la forme d’une prime exceptionnelle d’un montant de 100 €, a été instaurée par le gouvernement pour limiter les conséquences de l’inflation sur le pouvoir d’achat des Français.

Cette aide sera versée en une seule fois à compter du mois de décembre 2021 aux salariés et travailleurs indépendants éligibles.

Pouvez-vous en bénéficier ? Comment devez-vous traiter cette aide dans les paies de vos salariés ?

🔎 Zoom sur le fonctionnement de l’indemnité inflation.

Qui peut bénéficier de l’indemnité inflation ?

La prime inflation concerne les personnes éligibles et résidantes en France dont les revenus d’activité ou de remplacement sont inférieurs à 2 000 € net par mois.

Les catégories de bénéficiaires sont les suivantes :

  • les salariés – y compris les apprentis et les bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation –,
  • les travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs,
  • les agents publics,
  • les demandeurs d’emploi,
  • les retraités – y compris ceux qui bénéficient du minimum vieillesse –,
  • les bénéficiaires de minimas sociaux (RSA, ASS, AAH, RSO, PreParE à taux plein, ASI…), y compris les travailleurs handicapés en ESAT.
  • les jeunes de plus de 16 ans, notamment les étudiants boursiers ou non boursiers percevant des aides au logement.
Bon à savoir :
Cette aide est individualisée. Si les deux membres d’un foyer gagnent moins de 2 000 € nets par mois, ils bénéficieront tous deux de l’aide.

Prime inflation : quelles sont les conditions à respecter ?

L’indemnité inflation sera versée à toute personne éligible au regard de sa situation sur le mois d’octobre 2021, dans des conditions définies par un décret à paraître.

  • Pour les salariés, l’indemnité sera versée s’ils ont exercé une activité au mois d’octobre 2021 et si leurs rémunérations moyennes perçues sont inférieures à 2 000 € nets par mois – avant impôt sur le revenu – sur la période du 1er janvier au 31 octobre 2021 – soit en moyenne 2 600 € bruts par mois sur la période.

Notons qu’un décret à paraître précisera les modalités de mise en œuvre pour les salariés qui auraient quitté l’entreprise au mois d’octobre 2021.

Par ailleurs, l’employeur n’a pas à verser l’indemnité inflation aux salariés embauchés après le 31 octobre 2021, même s’ils sont présents dans l’entreprise à la date de versement de l’indemnité.

  • Pour les travailleurs indépendants, l’indemnité sera versée s’ils ont été en activité au cours du mois d’octobre 2021 et si leurs revenus d’activité moyens perçus sont inférieurs à 2 000 € nets par mois pour l’année 2020.
  • Pour les auto-entrepreneurs, l’indemnité sera versée s’ils ont réalisé, entre le 1er janvier 2021 et le 30 septembre 2021, un montant de chiffre d’affaires ou de recette au moins égal à 900 € sur cette période de 9 mois – soit en moyenne, 100 € par mois de chiffre d’affaires. Ce montant, après abattement fiscal selon la nature de l’activité, ne devra pas excéder un revenu moyen net de 2 000 € par mois.
Remarque :
Dans les cas où les travailleurs indépendants ou les auto-entrepreneurs cumuleraient par ailleurs une activité salariée, ils sont tenus de signaler à leur employeur qu’ils bénéficieront de l’indemnité au titre de leur activité non salariée.

 

Bon à savoir :
Les gérants minoritaires de SARL, les dirigeants de SAS ou SA percevront l’indemnité s’ils remplissent les conditions de revenus et ne sont pas susceptibles de la recevoir au titre d’un contrat de travail.

Indemnité inflation : quelles modalités et dates de versement ?

Montant de l’indemnité inflation

L’aide prend la forme d’une indemnité forfaitaire d’un montant de 100 €.

Ce montant n’est pas modulé selon la durée du contrat de travail ou de la durée de travail prévue dans le contrat.

Modalités de versement

L’indemnité inflation sera versée en une seule fois aux bénéficiaires par l’employeur ou l’organisme partenaire de l’État qui verse habituellement une pension ou une prestation sociale (Pôle Emploi, Urssaf, caisse de retraite, CAF…).

Pour les travailleurs indépendants et les salariés des particuliers employeurs, l’aide sera versée directement par l’Urssaf.

Bon à savoir :
Les bénéficiaires n’ont pas besoin de formuler une demande d’aide.

Modalités de remboursement

Les employeurs seront intégralement remboursés par l’Etat du montant des indemnités versées.

Pour cela, ils devront déclarer à l’Urssaf ou à la MSA le versement des indemnités et les déduire du montant des cotisations sociales dues au titre de la même paie, dès l’échéance de paiement suivante.

Si le montant des indemnités excède le montant des cotisations dues, l’Urssaf procèdera à un remboursement

Dates de versement

L’indemnité inflation sera versée en une seule fois à chacun des bénéficiaires. Elle ne sera perçue qu’une seule fois.

  • Pour les salariés du secteur privé, l’indemnité sera versée par l’employeur à partir de décembre 2021.

Rappelons que l’employeur devra ensuite déduire le montant des indemnités inflation versées aux salariés des cotisations sociales dues à l’Urssaf – ou à la MSA – au titre de l’échéance suivant immédiatement le versement de l’indemnité.

  • Pour les travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs, l’indemnité sera versée par l’Urssaf ou la caisse MSA dont ils relèvent à partir de décembre 2021.
  • Pour les agents publics, l’aide sera versée par les employeurs publics en janvier 2022.

Régime social et fiscal de l’indemnité inflation

Le montant de cette aide ne sera soumis à aucun prélèvement fiscal ou social, et ne sera pas pris en compte pour l’impôt sur le revenu ni dans les conditions de ressources pour bénéficier d’aides sociales.

Le conseil SBA Compta :

En tant qu’employeur, vous devez déclarer l’indemnité inflation sur la DSN et déduire son montant des cotisations sociales dues au titre de l’échéance qui suit immédiatement le versement de l’indemnité.

Ainsi, pour un versement avec la paie de décembre 2021, l’indemnité pourra être déclarée en DSN au plus tard le 5 ou le 15 janvier 2022.

Soulignons qu’un léger décalage est donc à prévoir entre le paiement de l’indemnité à la fin du mois de décembre et la déduction des cotisations sociales qui interviendra entre le 5 et le 15 du mois suivant.

Le service social de votre cabinet d’expertise comptable SBA Compta réalise ces démarches pour vous afin de sécuriser la gestion sociale de votre entreprise. N’hésitez pas à nous interroger.

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Employeurs, tout ce que vous devez connaître sur la période d’essai

Période d'essai : avantages, renouvellement, délai, rupture...

L’embauche d’un salarié est une étape importante de la vie d’une entreprise, particulièrement dans les TPE et PME où chaque membre de l’équipe joue un rôle déterminant. Prévoir une période d’essai est un excellent moyen de valider le candidat choisi et de sécuriser l’embauche

Comment fonctionne une période d’essai ? Est-il possible de la renouveler ? Dans quelles conditions ?

🔍 Zoom sur les règles à respecter pour tirer le meilleur parti de ce dispositif.

Période d’essai : quels avantages ?

La période d’essai constitue une première étape dans la relation de travail, au cours de laquelle l’employeur comme le salarié peuvent rompre le contrat

Elle peut s’appliquer, quelle que soit la nature du contrat signé – CDI ou CDD.

La période d’essai présente un intérêt pour chacune des parties : 

  • Elle permet à l’employeur d’évaluer les compétences du nouveau salarié et de s’assurer que son profil correspond à l’entreprise.
  • Pour le salarié, elle est un moyen d’assurer que son nouvel emploi correspond à ses attentes et que la culture d’entreprise lui convienne. 

Comment mettre en place une période d’essai ?

Le recours à une période d’essai est extrêmement fréquent, mais il n’est pas obligatoire et encore moins automatique !

La période d’essai doit être prévue par le contrat de travail ou la lettre d’engagement.

Son renouvellement doit, lui aussi, être expressément prévu dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement. 

Durée maximale d’une période d’essai 

La durée maximale de la période d’essai est fixée par le Code du travail, la convention collective applicable, ou encore le contrat de travail. 

Pour un CDI, la période d’essai peut durer au maximum : 

  • 2 mois pour les ouvriers et les employés,
  • 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens,
  • et 4 mois pour les cadres.

Pour un CDD, sa durée maximale est de : 

  • 1 jour par semaine dans la limite de 2 semaines si le CDD dure 6 mois ou moins, 
  • 1 mois si le contrat dure plus de 6 mois.
Important:
La période d’essai se décompte de manière calendaire, c’est-à-dire que tous les jours sont pris en compte pour évaluer son exécution, y compris les dimanches et jours fériés.

Renouvellement de la période d’essai

Dans le cadre d’un CDI, la période d’essai peut être renouvelée une fois si :

  • un accord de branche étendu prévoit cette possibilité, 
  • le contrat de travail ou la lettre d’engagement la prévoit également,
  • et les deux parties y consentent. 

Le Code du travail limite la durée totale de la période d’essai, renouvellement compris, à :

  • 4 mois pour les ouvriers et employés,
  • 6 mois pour les agents de maîtrise et techniciens,
  • 8 mois pour les cadres.

Rupture de la période d’essai

Au cours de la période d’essai, l’employeur comme le salarié peuvent mettre fin au contrat librement et sans justification. Dans ce cas, le versement d’indemnité n’est pas requis et les règles relatives à la procédure de licenciement ne s’appliquent pas. 

Les parties doivent toutefois respecter un délai de prévenance.

  • L’employeur qui met fin à la période d’essai doit prévenir le salarié dans un délai minimum de :
    • 24 heures en deçà de 8 jours de présence dans l’entreprise,
    • 48 heures entre 8 jours et 1 mois de présence,
    • 2 semaines après 1 mois de présence,
    • 1 mois après 3 mois de présence.

Le non-respect de ce délai de prévenance entraîne le versement au salarié d’une indemnité compensatrice – sauf si ce dernier a commis une faute grave. 

  • Le salarié qui met fin à la période d’essai doit respecter un délai de prévenance de 48 heures. Ce délai est ramené à 24 heures si la durée de présence du salarié dans l’entreprise est inférieure à 8 jours.

La période d’essai ne peut pas être rompue sur la base d’un motif discriminatoire ou économique. Elle risquerait d’être considérée comme abusive.

Par ailleurs, si un motif disciplinaire est invoqué pour y mettre fin, l’employeur doit respecter la procédure disciplinaire classique. 

Le conseil SBA Compta :

Inclure une période d’essai dans vos contrats de travail est une bonne décision de gestion qui vous permet de limiter les risques liés à l’embauche

Il faut toutefois être vigilant dans sa mise en œuvre. 

Premièrement, vous devez vous assurer que vous pouvez inclure une période d’essai dans le contrat de travail et déterminer sa durée. 

Pensez à contrôler les dispositions prévues dans votre convention collective. Par ailleurs, des règles spécifiques peuvent s’appliquer. C’est le cas, par exemple, pour l’embauche d’une personne qui a déjà travaillé dans l’entreprise à un même poste en tant que stagiaire, en apprentissage, en CDD ou en mission d’intérim.   

Veillez à faire figurer les dispositions relatives à la période d’essai dans une clause spécifique du contrat de travail. 

Prévoyez également la possibilité de la renouveler. Pour ce faire, consultez attentivement les accords de branche applicables : permettent-ils le renouvellement de la période d’essai ? Dans quelles conditions ? Les durées prévues par la convention collective sont-elles applicables ? Ça n’est pas le cas, par exemple, lorsque leur durée est inférieure au droit commun.

En effet, le contrat de travail ne peut pas être moins favorable au salarié que la convention collective. 

Si la convention collective ne prévoit pas le renouvellement de la période d’essai, toute clause du contrat de travail qui le ferait serait nulle. Dans ce cas, la rupture du contrat de travail peut être requalifiée en licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse. 

Enfin, assurez-vous de conserver une preuve de l’accord de votre salarié pour le renouvellement de la période d’essai

SBA Compta vous conseille dans la gestion sociale de votre entreprise. N’hésitez pas à nous interroger

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Qu’est-ce que la connaissance client et comment l’améliorer ?

Connaissance client : définition, enjeux et méthodes

« Un investissement dans la connaissance rapporte toujours les meilleurs intérêts. » – Benjamin Franklin

La connaissance client est la clé de voûte du succès de votre entreprise. Savoir qui sont vos clients est absolument nécessaire pour personnaliser vos actions marketing, pour faciliter votre développement commercial – donc pour augmenter vos ventes –, pour augmenter le niveau de satisfaction de vos clients… 

Cela peut également vous permettre d’anticiper leurs besoins futurs et de stimuler l’innovation au sein de votre entreprise. 

La connaissance client vous permet de passer d’une approche centrée sur vos produits et services à une logique customer centric. C’est une véritable mue stratégique…

Mais qu’est-ce que la connaissance du client ? Comment pouvez-vous la développer au sein de votre entreprise ? Et pour quels impacts sur votre performance ?  

Tout d’abord, définissons la connaissance du client.

Qu’est-ce que la connaissance client ? 

La connaissance client consiste à comprendre qui sont vos clients. Cela implique de récolter et d’analyser des données relatives à vos clients afin de comprendre:

  • Leurs désirs et leurs besoins
  • Comment ils se comportent et ce qui les motive
  • Leurs goûts et leurs aversions
  • Comment ils effectuent leurs achats 

La connaissance du client implique également de comprendre comment ce dernier perçoit votre marque. A-t-il une attitude positive ou négative envers votre marque ?

Cela inclut le processus d’analyse de vos bases de données, du marché cible, du comportement sur le web et de tout autre outil analytique que vous pouvez utiliser. 

Pourquoi la connaissance du client est-elle importante ?

La connaissance client joue un rôle essentiel dans la croissance de votre entreprise. En effet, lorsque vous comprenez vos clients, vous pouvez prendre des décisions qui peuvent :

Par exemple, une bonne connaissance client peut vous permettre :

  • une meilleure communication sur les valeurs de la marque,
  • plus de transparence sur la chaîne de production,
  • une expérience client fluide et agréable sur tous les canaux, etc.

Comment développer la connaissance du client au sein de votre entreprise ?

Le processus de développement d’une connaissance claire du client est composé de plusieurs étapes. En voici les principales : 

1. Créer un poste dédié à la “connaissance client”

Pour améliorer la connaissance client – notamment pour s’assurer que la collecte, la catégorisation et le transfert des informations sont bien assurés – une ou plusieurs personnes doivent assumer la responsabilité de cette activité stratégique.

En fonction de la taille de votre entreprise, vous pouvez créer un poste ou un département dédié, ou confier cette responsabilité à une personne ou un service déjà existant.

Étant donné qu’une grande partie du processus est liée à la recherche d’information, son analyse et sa diffusion, le département marketing peut être le mieux armé pour tenir ce rôle. Ce dernier pourrait également relever du service à la clientèle ou du département commercial.

2. Définir le type de connaissance client

Afin de structurer et clarifier vos actions et pour que vos efforts soient ciblés et coordonnées, il est préférable de définir le type de connaissances client que vous allez recueillir.

Les données clients se présentent sous de nombreuses formes et proviennent également de sources variées. Elles sont donc souvent classées en groupes :

  • Données de base : le nom, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone et la fonction sont des exemples de données client de base. Les données démographiques, telles que le sexe et le revenu, ou les données relatives à l’entreprise, telles que le CA annuel ou le secteur d’activité, sont également des données client de base.
  • Données d’interaction : parfois appelées données d' »engagement », les données d' »interaction » comprennent les nombreux points de contact que les clients ont avec votre marque. Les consultations de pages, les téléchargements d’ebooks, les partages sociaux, les demandes de renseignements par e-mail et les demandes de démonstrations en sont des exemples courants.
  • Données comportementales : elles vous offrent un aperçu de l’suis  avec votre produit ou service réel telles que les inscriptions à des essais gratuits, les connexions à des comptes d’utilisateurs, l’utilisation des fonctionnalités et les ajouts.
  • Données « attitudinales » : elles vous aident à comprendre ce que les clients pensent de votre entreprise et des solutions que vous proposez. Les critiques en ligne, les commentaires sur les tickets de support et les enquêtes de satisfaction sont des sources de données attitudinales.

3. Utiliser un CRM efficace pour gérer la connaissance clients

La mise en place d’un logiciel de CRM (gestion de la relation client) est l’un des meilleurs moyens de gérer votre clientèle. Il vous permet d’identifier les utilisateurs/acheteurs les plus engagés auprès de votre marque. 

Un logiciel CRM bien conçu vous permettra de recueillir des données précieuses sur vos clients, que vous pourrez utiliser pour améliorer votre connaissance de la clientèle

Il y a de nombreux avantages à avoir un CRM comme :

  • La centralisation des données clients
  • L’automatisation de la collecte des données
  • Une meilleure utilisation des données clients
  • L’amélioration de la qualité de vos données clients

4. Recueillir les informations sur vos clients auprès de vos employés

Vos employés de terrain sont votre lien direct avec les clients. Ils sont en contact permanent avec vos clients et sont donc les premiers à connaître :

  • leurs besoins, 
  • leurs difficultés 
  • et leurs souhaits.

De même, vos équipes de support client sont une précieuse source d’informations à mobiliser. 

Le plus souvent, personne n’est chargé d’analyser les différentes sources de feedbacks clients (conversations avec le service d’assistance, appels téléphoniques, commentaires, etc.). Ces éléments sont pourtant une mine d’or pour alimenter votre connaissance client

La formalisation de ce processus de collecte des connaissances tacites (connaissances acquises par l’expérience personnelle) permet le partage de ces mêmes connaissances avec le reste de votre entreprise :

  • Recueillir les connaissances des employés. Par le biais d’enquêtes et d’entretiens. En particulier, à travers les employés qui sont dans votre entreprise depuis longtemps et qui ont beaucoup de connaissances sur vos clients et sur les améliorations à apporter à votre produit ou votre service.
  • Créer une culture de partage des connaissances. Lorsque les fondateurs et les dirigeants partagent activement des informations, que ce soit dans le cadre de réunions d’entreprise, de newsletters ou de discussions informelles, les employés sont susceptibles de faire de même. Une autre façon d’encourager vos employés à partager leurs idées et leurs préoccupations est d’introduire une plateforme de partage des connaissances. Asana, par exemple, est un outil qui permet de recueillir les idées de vos employés sur tous les aspects de la vie de l’entreprise. Cela permet aux différentes équipes de collaborer et vous offre l’opportunité de donner la parole à tout le monde, du PDG aux stagiaires.
  • Créer des opportunités de partage informel des connaissances. Le partage des connaissances ne doit pas seulement avoir lieu de manière formelle. Les employés partagent souvent entre eux des pensées, des idées et des préoccupations sur des canaux de communication internes. Pour promouvoir un dialogue ouvert dans l’ensemble de l’entreprise, vous pouvez mettre en place un canal de connaissances des clients dans Slack ou Microsoft Teams.

5. Collecter des informations auprès de vos clients

Vos clients ont des besoins, des désirs et des préférences uniques. La collecte d’informations auprès de vos clients vous permet d’apprendre à les connaître individuellement. 

Les données ainsi récoltées peuvent vous aider à orienter vos efforts de marketing, de vente, de service à la clientèle et de développement de produits.

Le meilleur moyen d’en savoir plus sur vos clients et de les comprendre est de collecter l’information à la source en les interrogeant directement.

  • Les entretiens. Les entretiens individuels vous permettent de recueillir des informations sur les motivations de vos clients, leurs désirs et leurs difficultés. 
  • Les enquêtes. Associées aux entretiens, les enquêtes sont un moyen efficace de tester ou de prouver des hypothèses. Par exemple, si vous avez découvert lors d’un entretien qu’une caractéristique particulière d’un de vos produits pose des problèmes, la conduite d’une enquête auprès de vos clients peut vous permettre de vérifier si d’autres clients partagent les mêmes préoccupations.
  • Les focus group (ou groupes de discussion). C’est une forme d’étude qualitative qui prend forme au sein d’un groupe spécifique. Ils peuvent être utiles pour obtenir un large éventail d’opinions sur votre produit ou service.
  • Les événements. Ils vous permettent d’apprendre à connaître vos clients en dehors du cadre de l’entreprise. Prendre un repas avec vos clients est un excellent moyen de briser la glace et de préparer le terrain pour un dialogue ouvert et honnête.
  • Les réseaux sociaux. Grâce à une écoute sociale active, vous pouvez vous engager auprès de vos clients, affiner votre connaissance de leur activité et de leurs préoccupations, voire répondre à leurs besoins par anticipation.
  • Les plateformes d’évaluation. Les avis en ligne relatifs à votre entreprise peuvent faire ou défaire la décision d’achat d’un client. En fonction de votre activité, vous pouvez consulter Amazon, Yelp ou TrustPilot.

Comment améliorer la connaissance client?

Quels outils marketing utiliser pour améliorer votre connaissance client ?

Exploitez les outils de Web Analytics  

Google Analytics est l’un des meilleurs outils gratuits que vous puissiez utiliser pour suivre et analyser les données relatives au trafic sur votre site Web. Vous pouvez identifier les mots-clés qui attirent le plus de visiteurs sur vos pages et quels aspects de votre contenu les dissuadent ou les rebutent. 

Cet outil génère un rapport dynamique sur votre site Web qui comprend des informations sur :

  • vos visiteurs, 
  • vos sources de trafic – réseaux sociaux, publicités, etc. –, 
  • vos objectifs, 
  • votre contenu – pages les plus consultées par exemple –,
  • et la vente en ligne le cas échéant. 

Si l’analyse des données vous semble complexe ou si vous souhaitez optimiser vos stratégies, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un freelance webmarketing. Un expert pourra vous aider à interpréter ces données et à mettre en place des actions concrètes pour améliorer votre visibilité et votre performance.

Convertissez le selfcare en allié de votre connaissance client

Le selfcare est une méthode qui vise à donner aux clients et prospects d’une entreprise la possibilité d’avoir des ressources en ligne et/ou des espaces collaboratifs pour trouver des réponses immédiates et précises à leurs questions.” (Source : Blog Smart Tribune)

Le selfcare représente un nouvel usage en matière de relation client. Il s’appuie sur des ressources en ligne (base de données, FAQ, Chatbot, espace communautaire) sur un site internet ou une application mobile. Ces éléments aident les clients dans leur recherche d’informations, les rendent plus efficaces et autonomes.

Cette méthode de selfcare permet également de désengorger votre service client, donc d’améliorer l’efficacité de vos conseillers ainsi que le parcours client proposé par votre entreprise.

Réalisez des enquêtes de satisfaction

Rien n’est plus efficace lorsqu’il s’agit d’en savoir plus sur votre clientèle que de mener directement une enquête auprès de vos clients. Les enquêtes clients offrent aux utilisateurs de vos produits et services l’occasion d’exprimer leur opinion sur les solutions que vous leur proposez, sur les différents services de votre entreprise…

Pour créer une enquête client efficace, vous devez : 

1. Définir l’objectif de votre enquête

  • Qu’est-ce que j’essaie d’apprendre ? 
  • Pourquoi est-ce que je veux l’apprendre ? 
  • Que vais-je faire de ces connaissances ?

2. Envoyer votre enquête au bon public 

Votre CRM contient une multitude de contacts et cliquer sur « tout sélectionner » a généralement peu de sens… Vous devez segmenter votre clientèle pour diffuser vos messages clés (et vos enquêtes) de manière plus précise, ce qui vous permet de mieux communiquer avec votre public cible et de développer un engagement durable avec vos clients.

3. Poser les bonnes questions

La formulation utilisée, pour poser chaque question de votre enquête de satisfaction, peut influencer le résultat obtenu. Les questions trop longues créent de la lassitude et les questions sans rapport direct avec l’objet de l’enquête déroutent souvent le client. 

Par exemple, le Net Promoter Score est l’un des types d’enquêtes les plus utilisés au monde. Cette méthode ne repose que sur une seule question : compte tenu de votre récente expérience d’achat, quelle serait la probabilité que vous recommandiez notre entreprise à un ami ou un collègue ? (0 signifie pas du tout probable, 10 signifie extrêmement probable).

4. Déployer votre enquête au bon moment

Quel est le bon moment pour envoyer une enquête ? La réponse à cette question dépend fortement de l’objectif de votre enquête. 

  • Pour les enquêtes de feedback client, les taux de réponse sont plus élevés et plus précis lorsque l’enquête est envoyée dans les 24 heures qui suivent l’interaction avec le client. 
  • Si vous envoyez une enquête liée à l’utilisation d’un produit ou d’un service, donnez à vos clients quelques jours pour l’essayer avant de leur demander leur avis.

5. Prendre des mesures immédiates après l’enquête 

Vous devez agir rapidement à compter de la réception, l’analyse et la synthèse des résultats de vos enquêtes. Si l’un de vos clients exprimait une certaine insatisfaction quant à vos produits et services, vous pourriez par exemple déclencher automatiquement une alerte à son gestionnaire de compte afin qu’il puisse résoudre la situation dans les meilleurs délais.

Autres outils et méthodes marketing pour développer votre connaissance client

  • Proposer des contenus téléchargeables
  • Organiser des jeux-concours
  • Utiliser les cookies lors de la consultation de votre site internet

Quelques chiffres clés sur la connaissance client 

  • 70 % des entreprises comptent améliorer les interactions client en développant la connaissance client à 360° quand seulement 28 % d’entre elles en ont développé une. (PWC)
  • Seulement 2 entreprises sur 10 affirment avoir un très bon niveau de connaissance client. (Reachfive)
  • Plus de 60 % des entreprises n’interagissent pas avec leurs clients de manière personnalisée. (Salesforce)
  • 86 % des Français ont le sentiment que les marques leur envoient trop d’informations qui ne les intéressent pas. (OpinionWay)
  • 93 % des entreprises de taille intermédiaire ont déclaré collecter les coordonnées de leurs clients finaux telles que leurs noms, prénom, email, téléphone et nom de l’entreprise.

Type de données collectées sur les clients par les entreprises de
taille intermédiaire (ETI) en France 2018

Type de données collectées sur les clients

Source : Statista 2021

Le RGPD remet-il en cause la connaissance client ?

Depuis l’entrée en vigueur du RGPD le 25 mai 2018, les données récoltées pour alimenter la connaissance client doivent être limitées. Ce cadre réglementaire strict peut entraver les pratiques des marques en matière de développement de leur connaissance client. 

En effet, le RGPD encadre les pratiques en matière de traitement des données à caractère personnel, de la collecte à l’exploitation des données, en passant par leur stockage et la gestion des accès.

Mise en conformité RGPD : les étapes-clés

Le strict respect du RGPD doit vous inciter à engager en interne un véritable plan de mise en conformité, et ce dans les plus brefs délais. Les étapes-clés du processus dépendent bien sûr de votre secteur d’activité et des particularités de votre entreprise, mais incluent notamment :

  • Une action de formation et de sensibilisation de l’ensemble du personnel aux questions sur le RGPD ;
  • Une analyse approfondie et, au besoin, une épuration de votre base de données client ;
  • Le recours à un consultant extérieur spécialisé si vous rencontrez des difficultés dans votre mise en conformité RGPD ;
  • La désignation d’un expert RGPD, ou « délégué à la protection des données », au sein de votre personnel.

Réflexions finales

Votre connaissance client peut être améliorée en recueillant les informations nécessaires auprès de vos clients. Cette démarche vous permettra de comprendre qui sont vos clients, comment ils agissent et ce dont ils ont besoin. Elle est un préalable à la création d’une expérience client personnalisée.

En intégrant la connaissance client dans votre stratégie, vous mettez toutes les chances de votre côté pour :

  • conserver vos clients durement acquis, 
  • augmenter vos ventes 
  • et rester compétitif.

L’analyse et des informations relatives à vos clients et leur exploitation peut être un véritable catalyseur pour revoir votre offre, faire évoluer votre discours commercial, ou encore développer un nouveau produit ou service innovant. L’engagement dans cette démarche est invariablement une saine décision de gestion. 

SBA Compta, expert-comptable en ligne, a une connaissance pointue de l’activité de ses clients, de leurs modèles et de leurs secteurs économiques. Ces connaissances client à 360 degrés nous permettent de déceler au plus tôt d’éventuelles menaces sur la santé de votre entreprise, et d’être force de propositions.

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