Vagues de chaleur : nouvelles obligations pour les employeurs au 1er juillet 2025 

Vagues de chaleur : nouvelles obligations pour les employeurs au 1er juillet 2025

Alors que les vagues de chaleur se multiplient cet été, les obligations des employeurs en matière d’évaluation et de préventions des risques sont renforcées à compter du 1er juillet 2025 

Vague de chaleur : mise à jour du DUERP 

Les risques liés à l’exposition des travailleurs à des épisodes de chaleur intense doivent être évalués par l’employeur à compter du 1er juillet 2025.  

Ils sont déterminés en lien avec le dispositif de vigilance de météo France pour les niveaux de vigilance jaune, orange ou rouge.  

Le DUERP – Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels – doit être mis à jour pour intégrer ces risques.  

Mesures concrètes de prévention 

En tant qu’employeur, vous êtes également tenu de prendre des mesures concrètes de prévention pour répondre aux risques associés aux vagues de chaleur :  

  • éviter ou réduire l’exposition à la chaleur, 
  • adapter l’organisation du travail et des horaires, 
  • aménager les postes de travail, 
  • fournir un accès renforcé à l’eau potable fraiche : au moins trois litres par jour en l’absence d’eau courante, 
  • fournir des équipements de protection individuelle adaptés, 
  • mener des actions d’information et de formation à destination des salariés. 

Les travailleurs particulièrement vulnérables – particulièrement en raison de leur âge ou de leur état de santé fragile – doivent faire l’objet de mesures de protection renforcées. Ces dernières doivent être établies en lien avec le service de prévention et de santé au travail. 

Enfin, vous devez définir les modalités de signalement de toute apparition d’indice physiologique préoccupant, de situation de malaise ou de détresse, ainsi que celles destinées à porter secours, dans les meilleurs délais, à tout travailleur et, plus particulièrement, aux travailleurs isolés ou éloignés. Vous devez les communiquer aux travailleurs et au service de prévention et de santé au travail. 

Le conseil SBA Compta : 

La prévention des risques liés aux épisodes de fortes chaleurs est désormais une obligation pour les employeurs – et non plus une simple préconisation. La définition des épisodes de chaleur intense est également précisée. 

Veillez à actualiser votre DUERP afin d’intégrer votre analyse des risques thermiques. Nous vous recommandons également d’être particulièrement attentif aux obligations relatives à la fourniture d’eau potable fraîche en quantité suffisante – a minima 3L par jour et par personne en l’absence d’accès à l’eau courante.  

Les pouvoirs de l’inspection du travail en matière de contrôle relatifs aux risques liés aux épisodes de chaleur ont été renforcés. En effet, elle peut mettre en demeure l’employeur de se conformer sous huit jours à ses obligations en matière de prévention.  

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous accompagne dans la réponse à vos obligations d’employeur et la sécurisation de votre gestion sociale. N’hésitez pas à nous interroger. 

  CONTACTEZ-NOUS  

Pour en savoir plus :

Décret n° 2025-482 du 27 mai 2025 relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à la chaleur 

Réactiver vos anciens prospects : une stratégie sous-estimée pour accélérer votre croissance

Réactiver vos anciens prospects

Ils ont visité votre site, pris rendez-vous, téléchargé une ressource ou échangé avec vous lors d’un événement. À l’époque, aucun projet concret n’a émergé. Puis plus rien.

Et si ces contacts dormants étaient aujourd’hui vos meilleurs leviers de croissance ?

Les bases de prospects « non convertis » sont souvent négligées. Pourtant, elles regorgent d’opportunités. Ce sont des contacts qualifiés, informés, parfois même engagés… mais laissés de côté par manque de temps, de méthode ou de priorisation. 

Réactiver intelligemment ces prospects, c’est souvent générer des résultats rapides, avec un nouveau coût d’acquisition faible.

Qu’est-ce que l’on entend par relancer un prospect ?

Relancer un prospect, c’est reprendre contact avec une personne ou une entreprise avec laquelle vous avez déjà échangé, dans l’objectif de réengager la conversation, de revenir avec une proposition plus adaptée ou une réponse personnalisée et de faire avancer la relation vers une décision d’achat. 

Cette relance peut prendre différentes formes : un email personnalisé, un appel, un message LinkedIn ou une invitation à un événement. L’essentiel est de montrer que vous êtes à l’écoute de ses besoins — qu’ils aient évolué ou non depuis le dernier échange — que votre solution reste pertinente, et que vous êtes là pour l’accompagner, sans être insistant.

Une relance efficace respecte le rythme du prospect, s’appuie sur un nouvel argument ou une actualité et propose un échange utile plutôt qu’une simple relance commerciale. En résumé, il s’agit d’entretenir un dialogue commercial porteur, pour transformer un contact en client durable.

Pourquoi relancer vos anciens prospects peut booster vos ventes ?

Le fait qu’un prospect ne se soit pas engagé il y a quelques mois ne signifie pas qu’il a perdu tout intérêt. Plusieurs éléments peuvent faire évoluer sa situation et le rendre désormais réceptif :

  • Un nouveau cycle budgétaire qui libère des ressources

  • Une actualité interne (croissance, recrutement, rachat) qui accélère la prise de décision

  • L’évolution de votre offre, mieux adaptée à ses besoins actuels

  • Un nouveau canal ou un contexte facilitant l’accès à votre solution

Relancer, c’est donc saisir ces nouvelles opportunités, avec un message pertinent et au bon moment, pour réactiver un intérêt latent et maximiser vos chances de conclure.

7 étapes clés pour réussir votre relance prospect

1. Identifiez vos prospects pour adapter vos relances

Relancer efficacement, c’est d’abord savoir à qui vous vous adressez, et pourquoi. Chaque prospect a une histoire, un degré d’intérêt, et un potentiel différent. Vous ne pouvez pas les relancer tous de la même manière.

1.1 Segmentez vos prospects selon leur niveau de maturité

Commencez par classer/segmenter votre base en trois grandes catégories :

  • Les prospects chauds : ils avaient un besoin identifié, un budget défini, et semblaient proches de la décision. Relancez-les en priorité avec un message personnalisé.

  • Les prospects tièdes : ils ont manifesté un intérêt mais n’étaient pas prêts à passer à l’action. Un contenu à valeur ajoutée ou une offre spéciale peut raviver leur attention.

  • Les prospects froids : souvent passifs ou en veille, ils méritent un traitement moins direct (newsletter, webinaire, contenu inspirant).

1.2 Analysez l’historique de vos échanges

Avant toute prise de contact, retournez dans vos échanges passés :

  • Quelles objections avaient été formulées ?

  • Quel était le principal besoin du prospect ?

  • Pourquoi la vente n’a-t-elle pas abouti à l’époque ?

Cette étape évite les relances maladroites ou génériques. Elle vous permet aussi de réactiver la conversation là où elle s’était arrêtée — ce qui donne une impression de continuité et non de spam.

1.3 Priorisez selon votre potentiel commercial

Tous les prospects ne méritent pas le même niveau d’effort. Certains peuvent sembler prometteurs à première vue, mais ne correspondent pas à votre cœur de cible (secteur, taille, localisation) ou à vos priorités opérationnelles. D’autres, bien que plus alignés, ont un cycle de décision long. À vous de prioriser selon le potentiel commercial réel et votre capacité à y répondre efficacement.

Pour affiner vos efforts, évaluez notamment :

  • Leur niveau de maturité dans le parcours d’achat,

  • Leur intérêt réel pour votre offre,

  • Le rapport entre le temps investi et les retombées potentielles.

Bon à savoir
Une PME locale, bien ciblée et déjà sensibilisée à votre solution, peut représenter une opportunité bien plus rapide et rentable qu’un grand compte géographiquement éloigné, au processus de décision complexe et lent.  

1.4 Utilisez les bons outils pour structurer votre approche

Un CRM bien alimenté vous permet de scorer vos prospects selon des critères simples : dernier contact, niveau d’engagement, budget estimé, etc. Même un simple fichier Excel peut suffire au départ, à condition d’avoir une méthode rigoureuse.

Mais pour aller plus loin, plusieurs outils vous permettent de structurer efficacement vos relances et de visualiser d’un coup d’œil qui relancer, quand et comment :

  • HubSpot CRM : gratuit dans sa version de base, il permet de suivre les interactions avec chaque prospect, de programmer des tâches de relance et de visualiser vos opportunités commerciales dans un pipeline simple et clair. Très adapté aux TPE/PME.

  • Folk : CRM nouvelle génération, très visuel et axé sur la relation. Idéal pour les indépendants et les petites équipes qui souhaitent relancer leurs prospects sans s’encombrer.

  • noCRM.io : un outil français pensé pour la prospection commerciale. Simple, rapide à prendre en main, avec un focus sur l’action plutôt que sur la saisie de données.

  • Sellsy : CRM français complet avec des fonctionnalités de suivi, scoring, automatisation des relances et reporting. Très utilisé dans les PME.
     
  • Monday Sales CRM : pour ceux qui aiment la flexibilité de Monday.com, leur CRM offre un bon suivi des leads avec des automatisations visuelles et des tableaux personnalisables. 

L’important n’est pas d’avoir l’outil le plus sophistiqué, mais celui qui s’intègre naturellement à vos habitudes et à votre fréquence de relance. Choisissez un CRM que vous prendrez réellement le temps d’utiliser. Pour cela, nous ne pouvons que vous conseiller de prendre le temps de comparer les outils en consultant l’article de Pme-web.com sur les logiciels CRM.

2. Créez un plan de relance clair et progressif

Relancer un prospect ne s’improvise pas. Sans méthode claire, vous risquez de passer à côté d’opportunités ou, à l’inverse, de sur-solliciter certains contacts au détriment de votre crédibilité.

Bon à savoir

Une étude menée par Brevet révèle que 80 % des ventes nécessitent en moyenne cinq relances commerciales. Pourtant, moins d’un commercial sur deux (44 %) prend le temps d’effectuer ce suivi, et 94 % abandonnent après quatre tentatives. Autrement dit, la majorité laisse filer des opportunités… juste avant la conversion.

Ce chiffre illustre un vrai décalage entre les efforts fournis et les résultats attendus. En structurant votre relance, vous faites déjà partie de ceux qui vont plus loin — là où les autres s’arrêtent.

Élaborez un plan de relance prospect simple, progressif et adapté à votre cible. Il ne s’agit pas d’enchaîner mécaniquement les messages, mais de maintenir une présence utile, en créant des points de contact qui apportent à chaque fois une valeur nouvelle.

Exemple de séquence sur trois semaines :

  • J ou J+1 : message de remerciement et rappel des enjeux évoqués

  • J+4 : envoi d’un contenu pertinent (étude de cas, article, vidéo, actu du secteur)

  • J+9 : proposition d’un échange rapide pour faire le point

  • J+15 : partage d’un témoignage client ou d’un élément rassurant (preuve sociale, succès similaire)

  • J+21 : message de clôture, ou repositionnement si le prospect n’est pas encore prêt.

Chaque interaction doit permettre de faire un pas de plus, en s’appuyant sur l’intérêt du prospect plutôt que sur votre besoin de conclure.

3. Choisissez le bon canal pour chaque profil

Tous vos prospects ne consultent pas leur boîte mail de la même façon. Certains privilégient les appels téléphoniques. D’autres sont très actifs sur LinkedIn. Votre rôle est d’identifier le bon canal selon le profil du prospect, ainsi que le type de message à lui adresser.

  • Email : adapté aux contenus détaillés ou à un suivi non intrusif

  • Téléphone : utile pour désamorcer une objection ou avancer vite

  • LinkedIn : parfait pour une relance douce ou relationnelle

  • SMS/WhatsApp : à réserver aux contacts déjà établis, pour une relance directe

Conseil pratique : Vous pouvez même demander lors du premier contact : « Quel est votre canal de prédilection pour qu’on garde le lien ? » — simple, efficace, professionnel.

4. Relancez au bon moment grâce à des déclencheurs

Le bon message au mauvais moment… ne sert à rien. En revanche, profiter d’un signal faible peut faire toute la différence :

  • Un post LinkedIn sur une actualité interne
    Exemple : un prospect publie qu’il ouvre une nouvelle antenne à Lyon. Saisissez l’occasion pour le féliciter et lui proposer un accompagnement adapté à cette phase d’expansion.

  • Une visite récente de votre site (si vous avez un tracking activé)
    Exemple : un ancien contact revient consulter votre page « Tarifs » ou « Solutions ». C’est le moment idéal pour lui envoyer un message ciblé, en lui demandant s’il souhaite échanger à nouveau.

  • L’annonce d’un changement d’équipe ou d’un recrutement
    Exemple : l’entreprise recrute un nouveau directeur des opérations. Vous pouvez repositionner votre offre en fonction de cette nouvelle organisation interne.

  • Un nouveau besoin exprimé sur un canal public
    Exemple : dans un groupe LinkedIn ou sur X (Twitter), le prospect pose une question liée à votre expertise. Vous pouvez rebondir avec une réponse utile, sans démarche commerciale directe.

Servez-vous de ces « déclencheurs » comme occasions légitimes de reprendre contact. Vous montrez ainsi que vous suivez l’évolution de l’entreprise, que vous n’êtes pas juste là « pour vendre ».

5. Apportez de la valeur à chaque relance

Une bonne relance n’est pas une répétition. C’est une progression du dialogue, avec à chaque fois un nouvel élément utile pour votre interlocuteur :

  • Une ressource ciblée (guide, étude, vidéo)

  • Un retour d’expérience client proche de son secteur

  • Une nouveauté ou un changement dans votre offre

  • Une suggestion personnalisée selon ses enjeux

Exemple : un consultant peut proposer un mini-diagnostic gratuit. Un éditeur logiciel peut proposer une démo rapide ou une version d’essai adaptée.

Faites en sorte que votre relance donne envie de vous répondre — même pour dire « ce n’est pas le moment ».

6. Sachez clôturer la relance sans fermer la porte

Après plusieurs tentatives restées sans réponse, il est souvent préférable de mettre fin poliment à la relance, sans rompre le lien pour autant.

Un simple message peut suffire :

« Je me permets de mettre cette conversation en pause, estimant que ce n’est pas le bon moment. Je reste bien sûr à votre disposition si vos priorités évoluent. »

Résultat : vous gagnez en crédibilité, et vous laissez une trace positive. Certains prospects vous recontacteront plus tard d’eux-mêmes — simplement parce que vous avez su faire preuve de respect.

7. Analysez vos retours pour progresser

Une bonne relance propspect est aussi un levier d’apprentissage commercial. À chaque campagne, suivez quelques indicateurs clés :

  • Taux de réponse par segment : observez quelles catégories de prospects (anciens clients, leads froids, profils décisionnaires…) réagissent le mieux.
    Exemple : vos prospects dans le secteur de la santé répondent deux fois plus que ceux de l’industrie.

  • Conversion selon le canal utilisé: identifiez les canaux qui convertissent le mieux : email, téléphone, LinkedIn…
    Exemple : dans vos relances auprès de PME, les appels téléphoniques génèrent 30 % de conversions en plus que les emails.

  • Temps moyen entre relance et signature : mesurez combien de jours (ou de relances) il faut en moyenne pour transformer un prospect relancé.
    Exemple : un prospect réactivé signe en moyenne 18 jours après la première relance personnalisée.

  • Objections les plus fréquentes : notez les freins exprimés pour mieux les anticiper dans vos messages futurs.
    Exemple : « Ce n’est pas le bon moment » revient souvent ? Intégrez un message orienté flexibilité ou timing.

Intégrez ces retours dans votre prochain cycle. Vous gagnerez en efficacité, en justesse et en confort.

Conclusion

Relancer vos anciens prospects, c’est capitaliser sur ce que vous avez déjà construit. C’est aussi une manière intelligente de générer du chiffre sans dépendre uniquement de l’acquisition.

En structurant vos relances, en adaptant votre message et en dosant votre approche, vous transformez une base dormante en un levier actif de développement.

SBA Compta accompagne les dirigeants et entrepreneurs dans leurs stratégies commerciales et financières.

Vous avez une base de contacts dormants ? Parlons-en.

SCI & remboursement de crédit anticipé : attention aux pénalités ! 

SCI et crédit : les risques du remboursement anticipé

Le remboursement anticipé d’un crédit immobilier peut permettre de réduire le coût total de l’emprunt. Cette option mérite d’être étudiée, particulièrement si vous avez bénéficié d’une entrée d’argent… Elle emporte des conséquences financières qu’il faut anticiper.  

Remboursement anticipé de crédit immobilier 

Le remboursement par anticipation de votre crédit immobilier peut être total ou partiel.  

Quelle que soit la solution envisagée, votre contrat de prêt prévoit certainement le versement d’indemnités en cas de remboursement anticipé (IRA) 

Pour un particulier, la loi encadre ces indemnités. Elles ne peuvent dépasser le double plafond suivant : 

  • 6 mois d’intérêts sur le capital remboursé au taux moyen du prêt, 
  • et 3 % du capital restant dû avant le remboursement. 

Mais quelles sont les indemnités applicables si le prêt a été contracté par votre SCI ? 

SCI et indemnités de remboursement anticipé 

Dans le cas où votre SCI a contracté un prêt pour l’achat du bien immobilier qu’elle détient, un remboursement anticipé peut également être envisagé.  

Toutefois, votre SCI bénéficie généralement d’un prêt professionnel, particulièrement si son objet social est la mise en location de biens immobiliers.  

Or, pour un crédit professionnel, les indemnités de remboursement anticipé sont contractuelles et ne sont pas plafonnées. Le montant des indemnités de remboursement anticipé peut donc s’avérer très élevé.  

Le conseil SBA Compta : 

Avant de conclure un emprunt professionnel pour l’achat d’un bien immobilier par votre SCI, nous vous conseillons de négocier les indemnités de remboursement anticipés avec votre établissement bancaire 

En effet, des indemnités plus basses réduiront les frais en cas de vente du bien immobilier par votre SCI et de remboursement anticipé de l’emprunt correspondant.  

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous accompagne dans l’optimisation de vos investissements immobiliers et vous alerte sur les points d’attention à ne pas négliger. N’hésitez pas à nous interroger. 

  CONTACTEZ-NOUS  

Pour en savoir plus :

Articles L313-47 à L313-49 du Code de la consommation 

Article R312-2 du Code de la consommation 

Attirer les meilleurs talents en PME : les leviers qui font la différence en 2025

Recrutement en tension en PME

Entre la pénurie de talents, les attentes croissantes des candidats et l’accélération technologique, recruter devient un véritable défi pour les PME françaises. 

En 2025, 50,1 % des projets d’embauche sont jugés difficiles, selon l’enquête BMO de France Travail, Ce chiffre reste élevé, bien qu’en baisse de 7,3 points par rapport à 2024. Il témoigne d’un marché de l’emploi encore sous tension, malgré des signes d’amélioration.

Si vous dirigez une petite ou moyenne entreprise, vous êtes sans doute confronté à cette réalité. Aujourd’hui, le salaire n’est plus le seul facteur déterminant. L’image de votre entreprise, la qualité de l’expérience employé que vous offrez et la flexibilité dont vous faites preuve jouent un rôle tout aussi crucial.

Dans un environnement où toutes les entreprises cherchent à se démarquer, il vous faut faire face à des contraintes uniques en tant que PME, mais aussi saisir l’opportunité de continuer à attirer des talents compétents et motivés.


« Dans un contexte de pénurie de talents, les PME doivent repenser leur stratégie RH pour rester
compétitives et attractives. Les études récentes de l’OMECAet de l’Ordre des Experts-Comptables (OEC) montrent que certains leviers, souvent négligés, font pourtant la différence sur le terrain
du recrutement et de la fidélisation
« .

Aria Lazard, Directrice des Ressources Humaines chez SBA Compta

Pourquoi les PME françaises peinent-elles à recruter aujourd’hui ?

D’après les chiffres relayés par France Travail et la Banque des Territoires, 85 % des recruteurs potentiels évoquent une pénurie de candidats, tandis que 76 % pointent une inadéquation des profils. Par ailleurs, plus d’un établissement sur deux anticipe des difficultés d’embauche liées à la nature du poste ou aux conditions d’exercice (horaires, localisation, contraintes physiques, etc.). Ces chiffres confirment l’ampleur des tensions que rencontrent les entreprises, et en particulier les PME.

Les principales difficultés de recrutement envisagées par les employeurs

SourceBanque des Territoires et France Travail 

Mais au-delà de ces données globales, les petites et moyennes structures doivent aussi composer avec des freins plus spécifiques : faible notoriété, ressources RH limitées, manque de temps pour structurer une vraie stratégie de recrutement, ou encore processus d’onboarding peu formalisés. Autant de leviers internes sur lesquels les PME peuvent agir pour améliorer leur attractivité.

1. Concurrence accrue des grandes entreprises

Les grandes entreprises disposent de ressources financières et humaines considérables, leur permettant de proposer des salaires compétitifs, des avantages sociaux attractifs et des programmes de formation internes. 

Face à cette puissance d’attractivité, il devient difficile, pour une PME, de rester compétitive face à ces acteurs majeurs — surtout dans des secteurs très demandés comme le numérique ou l’ingénierie, où la pénurie de profils est particulièrement marquée.

2. Une visibilité encore trop limitée

Contrairement aux grandes structures, il est possible que votre PME bénéficie d’une visibilité plus restreinte sur les canaux de recrutement classiques. Sur les plateformes professionnelles ou dans les réseaux de diffusion d’offres, votre présence peut passer inaperçue si elle n’est pas suffisamment valorisée.

Sans une stratégie claire de marque employeur, vous risquez de ne pas captiver l’attention des profils que vous ciblez, même si votre proposition est pertinente et que vos valeurs ont du sens.

3. Des ressources internes parfois limitées pour recruter efficacement

Il n’est pas rare, en PME, que les fonctions RH soient encore peu formalisées. Il vous revient alors de gérer directement les recrutements, ce qui demande du temps, de l’organisation et une bonne maîtrise des enjeux humains. 

Dans le cas des très petites entreprises (TPE), cette gestion peut devenir particulièrement exigeante. Selon une étude de la Dares publiée en mai 2024, ces structures concentrent à elles seules 40 % des postes vacants dans le secteur privé salarié, soit près de 247 000 emplois non pourvus sur un total de 615 000.

4. L’évolution rapide des attentes des candidats

Les candidats d’aujourd’hui ne se contentent plus d’un poste attractif : ils recherchent une expérience employé engageante, un environnement de travail équilibré, un quotidien professionnel porteur de sens, et des valeurs qu’ils peuvent réellement partager.

Vous avez l’opportunité, en tant que PME, de valoriser une culture d’entreprise authentique et une relation plus humaine, à condition d’aligner votre proposition avec ces nouvelles attentes.

5. Des compétences qui évoluent plus vite que le marché 

Les compétences évoluent rapidement, et en tant que dirigeant de PME, vous êtes souvent confronté à la difficulté de suivre le rythme. Les technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle ou l’automatisation, transforment les besoins des entreprises, mais il n’est pas toujours facile d’anticiper ces changements avec des ressources limitées.

Dans ce contexte, vos critères de recrutement deviennent vite obsolètes, et les profils disponibles ne correspondent pas toujours aux exigences nouvelles du marché.

Comment relever les défis du recrutement pour les PME?

Recruter aujourd’hui ne consiste plus à simplement publier une offre : vous devez vous positionner comme un employeur attractif, capable de faire la différence. 

En 2025, un projet d’embauche sur deux est jugé difficile, avec 2,4 millions de projets de recrutement recensés, soit une baisse de 12,5 % par rapport à 2024, selon l’enquête BMO de France Travail

Ces freins sont bien réels, mais ils ne sont pas insurmontables. Voici comment les PME peuvent reprendre la main sur leur stratégie de recrutement.

1. Faites de votre culture d’entreprise un levier d’attractivité

Votre culture d’entreprise est l’un des atouts les plus puissants pour séduire les bons profils. Les candidats, en particulier dans les PME, ne cherchent plus seulement un poste : ils veulent rejoindre un environnement où ils se sentent alignés, écoutés, valorisés. En mettant en avant vos valeurs, vos modes de collaboration et votre fonctionnement quotidien, vous créez un lien de confiance dès le premier contact.

Concrètement :

  • Créez une page “Carrières” sur votre site, même simple, pour raconter qui vous êtes :

    • Témoignages de salariés (ex. : « Ici, la communication est directe, et chacun peut contribuer aux décisions importantes »),

    • Photos authentiques de la vie d’équipe (projets, moments informels, réussites),

    • Une présentation vivante de vos engagements (ex. : bienveillance, initiative, progression continue).

  • Utilisez LinkedIn ou Welcome to the Jungle pour donner vie à cette culture :

    • Montrez les coulisses de votre quotidien (un chantier, un service client, un atelier),

    • Présentez vos collaborateurs via des portraits ou interviews courtes,

    • Partagez vos engagements concrets (RSE, formation interne, implication locale…).

  • Rédigez une charte d’engagement à afficher sur votre site ou dans vos offres :

    • « Chaque candidature reçoit une réponse sous 7 jours. »

    • « Tout nouvel arrivant bénéficie d’un vrai parcours d’intégration sur 30 jours. »

2. Offrez une expérience candidat personnalisée et fluide

Un processus de recrutement fluide et réactif est un véritable levier de différenciation. En tant que PME, votre agilité vous permet d’offrir une approche plus humaine, plus directe, et souvent plus chaleureuse. De la prise de contact à l’entretien, chaque étape est l’occasion de refléter vos valeurs et de personnaliser la relation avec vos candidats.

Concrètement :

  • Utilisez un outil de gestion comme Taleez, Flatchr ou HelloWork pour assurer des réponses rapides, suivre chaque candidat sans erreur, et offrir un parcours clair dès la première prise de contact.

  • Personnalisez vos mails de réponse, même en cas de refus. Par exemple : « Merci pour votre candidature. Bien que nous n’ayons pas retenu votre profil pour ce poste, nous avons apprécié votre parcours et restons attentifs à d’éventuelles futures opportunités. »

  • Proposez un retour constructif aux candidats non retenus : une phrase ou deux sur leurs points forts et une piste d’amélioration (ex. : “Nous avons apprécié votre énergie et votre engagement, mais nous recherchons un profil avec plus d’expérience sur [outil/projet]”).

  • Répondez rapidement, idéalement en moins d’une semaine, pour montrer votre réactivité. Une réponse rapide, même concise, témoigne de votre agilité en tant que PME, contrairement aux grandes entreprises qui peuvent prendre plus de temps à se décider.

3. Valorisez l’agilité et les perspectives d’évolution

L’environnement d’une PME offre souvent aux collaborateurs une vision d’ensemble des projets et des opportunités de prise de responsabilités plus rapides. 

Contrairement à certaines structures plus hiérarchisées, vous avez la capacité d’impliquer directement vos talents dans la stratégie, les décisions et la conduite des projets. Cette proximité est un atout pour les profils qui cherchent du sens et un réel impact dans leur quotidien professionnel.

Concrètement :

  • Proposez un parcours d’intégration adapté, même court. Ex. : une journée d’accueil avec un binôme référent, une présentation des équipes et des outils, un déjeuner d’équipe, un point de suivi au bout de 15 jours.

  • Présentez les perspectives et donnez des repères concrets dès l’entretien. Par exemple : « Ce poste peut évoluer vers un rôle plus transversal » ou « certains collaborateurs ont élargi leur périmètre après un an »

  • Créez des rôles transverses pour favoriser l’apprentissage continu et révéler des talents insoupçonnés : par exemple, un développeur peut participer à des ateliers UX, ou un assistant commercial contribuer aux actions marketing.

  • Planifiez des points d’étape réguliers (tous les 3 à 6 mois) pour recueillir les envies d’évolution et ajuster les responsabilités sans attendre l’entretien annuel.

4. Adaptez votre entreprise aux nouvelles attentes des talents

Les attentes des candidats évoluent : équilibre vie pro/perso, autonomie et environnement humain sont devenus centraux. En tant que PME, vous pouvez souvent faire preuve de plus de souplesse que les grandes structures pour répondre à ces aspirations, avec des solutions concrètes et adaptées à votre réalité.

Cette flexibilité devient un véritable argument si elle est bien présentée et bien mise en œuvre — y compris dans des secteurs comme le BTP ou la restauration, où les marges de manœuvre sont plus réduites mais bien réelles.

Concrètement :

  • Proposez des horaires aménagés quand c’est possible : par exemple, une arrivée entre 8 h 30 et 10 h 00 pour les postes administratifs, ou des journées compactées (ex. : 8h00 – 15h30) pour certains profils.

  • Mettez en place 1 à 2 jours de télétravail pour les postes qui s’y prêtent, même partiellement (ex. : le mardi et le jeudi).

  • Répartissez le temps de travail sur l’année pour coller aux pics et aux creux d’activité (par exemple, plus d’heures en haute saison, moins en période creuse). Cela permet de préserver un équilibre sans recourir aux RTT.

  • Stabilisez les plannings autant que possible : publiez-les à l’avance, évitez les changements de dernière minute. Cela améliore la conciliation vie pro/perso, même dans les métiers de terrain.

  • Offrez davantage d’autonomie avec des outils simples et accessibles :  Notion pour la gestion de projet, Trello pour le suivi d’équipe, Slack pour fluidifier la communication, même sans service IT dédié.

  • Pensez aussi à vos bureaux : un espace bien conçu, modulable, à la bonne échelle, peut faire toute la différence dans l’engagement des équipes. C’est exactement ce que permet l’approche de Spliit : proposer aux entreprises des bureaux alignés avec leur culture, leurs contraintes opérationnelles… et les attentes concrètes de leurs collaborateurs. Flexibilité, ambiance, localisation, services : chaque critère compte pour faire du lieu de travail un véritable levier d’attractivité RH.

Cette flexibilité — au sens large — peut devenir un véritable levier d’attractivité, si elle est bien pensée, bien présentée, et alignée avec le quotidien de vos équipes.

5. Améliorez votre visibilité sur les plateformes pertinentes

Être visible auprès des bons candidats ne nécessite pas un budget conséquent, mais une présence bien ciblée. Vous avez tout à gagner à montrer qui vous êtes : vos valeurs, votre quotidien, vos réussites. Cela renforce la crédibilité de votre entreprise et attire des profils en phase avec votre culture.

Concrètement :

  • Optimisez votre page entreprise LinkedIn avec :

    • une bannière engageante,

    • une description claire de vos valeurs,

    • des publications régulières : portraits d’équipe, coulisses d’un projet, célébration d’un succès client.

  • Participez à des salons ou forums emploi locaux (ex. : salons CMA, évènements avec les CCI, job datings étudiants). Préparez un stand simple mais chaleureux avec un flyer clair sur vos métiers.

  • Travaillez vos offres d’emploi :

    • Intégrez un ton humain pour créer une connexion plus directe et authentique avec les candidats. Utilisez le “vous”, montrez l’esprit d’équipe et évitez le jargon RH.

    • Décrivez clairement les missions et l’environnement. En étant transparent, vous rassurez les candidats et augmentez vos chances d’attirer ceux qui se projettent vraiment chez vous.

    • Ajoutez une note en fin d’annonce pour rassurer et encourager les candidatures hésitantes : « Vous hésitez à postuler ? Parlons-en. Un message suffit. » 

6. Faites de la formation continue un levier d’attractivité

Les talents cherchent aujourd’hui plus qu’un poste : ils veulent évoluer, apprendre, progresser. Même sans un service formation dédié, vous pouvez créer une dynamique d’apprentissage attractive. Cela montre que vous investissez dans vos équipes, un message fort sur le marché actuel.

Concrètement :

  • Offrez des formations accessibles pour donner à chacun la possibilité de progresser facilement, sans lourdeur administrative ni budget élevé.

    • OpenClassrooms, Coursera pour les fondamentaux : ces plateformes permettent d’acquérir ou renforcer des compétences clés à son rythme, avec des formats clairs et structurés.

    • Digiforma pour les PME françaises (souvent finançable par votre OPCO), un outil conçu pour les besoins des petites structures, avec un accès simplifié à la formation professionnelle grâce aux financements existants.

    • Moins formel ? Des chaînes YouTube expertes (par ex. Marketing Mania, Le Designer du Web…) : idéales pour apprendre sur des sujets concrets en quelques minutes, dans un format dynamique et accessible à tous.

  • Mobilisez votre OPCO pour co-financer tout ou partie (ex. : plan de développement des compétences, alternance, tutorat…).

  • Encouragez le partage interne pour valoriser les compétences en interne, renforcer la cohésion d’équipe et créer une culture d’apprentissage entre pairs

    • Organisation d’ateliers métiers : un collaborateur forme les autres sur un outil qu’il maîtrise, ce qui stimule la montée en compétences sans coût supplémentaire.

    • système de mentorat : facilite l’intégration, favorise la transmission des savoirs et crée des liens durables dans l’équipe.

  • Fixez des mini-objectifs d’apprentissage à chaque point d’étape : cela permet de structurer la progression, de motiver vos collaborateurs et de valoriser leurs acquis. Par exemple :

    • Suivre une formation de 2 h 00 sur Canva pour renforcer la créativité visuelle sans mobiliser trop de temps.

    • Apprendre à piloter un budget sur Excel afin de gagner en autonomie sur la gestion financière au quotidien.

Les leviers RH différenciants à activer

Pour aider les PME à construire une politique RH cohérente et performante, Aria Lazard propose une synthèse des leviers les plus efficaces, accompagnés de bonnes pratiques immédiatement activables.

Levier RH Pourquoi il fait la différence Exemples de bonnes pratiques
Marque employeur Attirer des profils rares, réduire le turnover, valoriser la culture, l’ambiance, la progression interne. Communication sur les valeurs, témoignages collaborateurs, parcours internes valorisés.
Avantages immatériels & flexibilité Répondre aux attentes modernes : télétravail, horaires adaptés, QVT, reconnaissance, autonomie. Politique de télétravail, gestion du temps, moments conviviaux, équilibre vie pro/perso.
Cooptation Accélérer les recrutements, renforcer l’engagement, s’appuyer sur le réseau interne. Programme de cooptation, valorisation des recommandations internes, suivi des intégrations.
Formation & partenariats écoles Adapter les compétences aux évolutions du métier (digital, conseil, RSE), miser sur alternance et reconversion. Parcours d’intégration, tutorat, partenariats écoles/CFA, formation digitale.
Conformité RH & gestion des risques Sécuriser la paie, les contrats, la conformité sociale, rassurer candidats et équipes, limiter les litiges. Outils paie modernes, audits internes, veille réglementaire, formation continue des équipes RH.
Fidélisation Réduire le turnover, sécuriser l’expertise, renforcer l’engagement et la stabilité des équipes. Plans de carrière personnalisés, enquêtes d’engagement, mobilité interne, reconnaissance individuelle.
Digitalisation RH Moderniser l’environnement de travail, gagner en efficacité, attirer les jeunes talents, faciliter la mobilité et la formation. Plateformes de gestion comptable, outils de paie, gestion interne, reporting RH, accès à la formation digitale.
Pilotage RH & égalité professionnelle Mesurer et piloter la performance RH, garantir l’équité et la conformité, anticiper les besoins. Tableaux de bord RH, reporting égalité professionnelle, plans d’action, implication du management.
Dialogue social & CSE Favoriser l’écoute, la co-construction, l’amélioration continue des conditions de travail. Dialogue régulier avec le CSE, consultation sur les projets RH, formation des élus, gestion des ASC.

Des engagements structurants pour renforcer votre politique RH

Pour compléter ces leviers, Aria Lazard recommande d’ancrer certaines pratiques RH dans une logique structurante et durable. Ces engagements forment le socle d’une stratégie pérenne, cohérente et humaine.

  • Entretiens professionnels structurés : moments clés pour écouter, accompagner et bâtir des parcours évolutifs.

  • Formation continue : indispensable pour anticiper les mutations du métier et sécuriser la montée en compétences.

  • Politique salariale attractive : se positionner dans la fourchette haute du marché, offrir des avantages différenciants.

  • Charte de déconnexion et QVT : garantir le respect des temps de repos et la santé mentale.

  • Charte de bonne conduite managériale : formaliser l’exemplarité, l’écoute et l’équité.

  • Digitalisation des outils RH : plateformes collaboratives, gestion du temps, reporting RH, paie et conformité sociale.

  • Dialogue social renforcé : impliquer le CSE dans la co-construction des politiques RH, la QVT, la formation et l’égalité professionnelle.

Ces engagements, intégrés à la stratégie RH de l’entreprise, forment un socle structurant pour attirer et fidéliser durablement les collaborateurs, même dans un contexte de forte tension sur le marché du travail.

Ce que les talent attendent vraiment en 2025 

Aria Lazard rappelle que comprendre les nouvelles attentes des salariés est une condition essentielle pour bâtir une politique RH efficace. Voici les dimensions qui comptent aujourd’hui :

  • Qualité de vie au travail et équilibre vie pro/perso : télétravail, horaires flexibles, droit à la déconnexion, prévention des risques psychosociaux.

  • Reconnaissance et sens au travail : feedbacks réguliers, valorisation des réussites, implication dans des projets porteurs de sens (RSE, innovation).

  • Développement professionnel : formation continue, mobilité interne, accompagnement personnalisé, entretiens professionnels structurés.

  • Rémunération et avantages compétitifs : politique salariale transparente, avantages annexes (mutuelle, épargne salariale, congés supplémentaires).

  • Management humain et climat de confiance : managers accessibles, charte de bonne conduite, prévention des conflits.

  • Outils digitaux et environnement moderne : digitalisation des process, accès à la formation en ligne, plateformes collaboratives.

Conclusion : vous avez résolument votre carte à jouer en tant que PME

Même si vous ne disposez pas des mêmes moyens que les grands groupes, vous avez des atouts uniques : agilité, proximité, authenticité. En structurant votre démarche, en valorisant votre culture, et en restant à l’écoute des talents, vous pouvez continuer à séduire les meilleurs profils.

Comme le résume Aria Lazard : « C’est cette approche globale, humaine et innovante, alignée sur les attentes réelles des salariés et les meilleures pratiques du secteur, qui permet d’attirer, d’intégrer et de fidéliser durablement les meilleurs profils, même dans un marché sous tension. »

Chez SBA Compta, nous vous accompagnons à chaque étape de votre développement, y compris sur les enjeux humains : recrutement, fidélisation, structuration RH. Parlons-en.

 

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