Qu’est-ce que la connaissance client et comment l’améliorer ?

Connaissance client : définition, enjeux et méthodes

« Un investissement dans la connaissance rapporte toujours les meilleurs intérêts. » – Benjamin Franklin

La connaissance client est la clé de voûte du succès de votre entreprise. Savoir qui sont vos clients est absolument nécessaire pour personnaliser vos actions marketing, pour faciliter votre développement commercial – donc pour augmenter vos ventes –, pour augmenter le niveau de satisfaction de vos clients… 

Cela peut également vous permettre d’anticiper leurs besoins futurs et de stimuler l’innovation au sein de votre entreprise. 

La connaissance client vous permet de passer d’une approche centrée sur vos produits et services à une logique customer centric. C’est une véritable mue stratégique…

Mais qu’est-ce que la connaissance du client ? Comment pouvez-vous la développer au sein de votre entreprise ? Et pour quels impacts sur votre performance ?  

Tout d’abord, définissons la connaissance du client.

Qu’est-ce que la connaissance client ? 

La connaissance client consiste à comprendre qui sont vos clients. Cela implique de récolter et d’analyser des données relatives à vos clients afin de comprendre:

  • Leurs désirs et leurs besoins
  • Comment ils se comportent et ce qui les motive
  • Leurs goûts et leurs aversions
  • Comment ils effectuent leurs achats 

La connaissance du client implique également de comprendre comment ce dernier perçoit votre marque. A-t-il une attitude positive ou négative envers votre marque ?

Cela inclut le processus d’analyse de vos bases de données, du marché cible, du comportement sur le web et de tout autre outil analytique que vous pouvez utiliser. 

Pourquoi la connaissance du client est-elle importante ?

La connaissance client joue un rôle essentiel dans la croissance de votre entreprise. En effet, lorsque vous comprenez vos clients, vous pouvez prendre des décisions qui peuvent :

Par exemple, une bonne connaissance client peut vous permettre :

  • une meilleure communication sur les valeurs de la marque,
  • plus de transparence sur la chaîne de production,
  • une expérience client fluide et agréable sur tous les canaux, etc.

Comment développer la connaissance du client au sein de votre entreprise ?

Le processus de développement d’une connaissance claire du client est composé de plusieurs étapes. En voici les principales : 

1. Créer un poste dédié à la “connaissance client”

Pour améliorer la connaissance client – notamment pour s’assurer que la collecte, la catégorisation et le transfert des informations sont bien assurés – une ou plusieurs personnes doivent assumer la responsabilité de cette activité stratégique.

En fonction de la taille de votre entreprise, vous pouvez créer un poste ou un département dédié, ou confier cette responsabilité à une personne ou un service déjà existant.

Étant donné qu’une grande partie du processus est liée à la recherche d’information, son analyse et sa diffusion, le département marketing peut être le mieux armé pour tenir ce rôle. Ce dernier pourrait également relever du service à la clientèle ou du département commercial.

2. Définir le type de connaissance client

Afin de structurer et clarifier vos actions et pour que vos efforts soient ciblés et coordonnées, il est préférable de définir le type de connaissances client que vous allez recueillir.

Les données clients se présentent sous de nombreuses formes et proviennent également de sources variées. Elles sont donc souvent classées en groupes :

  • Données de base : le nom, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone et la fonction sont des exemples de données client de base. Les données démographiques, telles que le sexe et le revenu, ou les données relatives à l’entreprise, telles que le CA annuel ou le secteur d’activité, sont également des données client de base.
  • Données d’interaction : parfois appelées données d' »engagement », les données d' »interaction » comprennent les nombreux points de contact que les clients ont avec votre marque. Les consultations de pages, les téléchargements d’ebooks, les partages sociaux, les demandes de renseignements par e-mail et les demandes de démonstrations en sont des exemples courants.
  • Données comportementales : elles vous offrent un aperçu de l’suis  avec votre produit ou service réel telles que les inscriptions à des essais gratuits, les connexions à des comptes d’utilisateurs, l’utilisation des fonctionnalités et les ajouts.
  • Données « attitudinales » : elles vous aident à comprendre ce que les clients pensent de votre entreprise et des solutions que vous proposez. Les critiques en ligne, les commentaires sur les tickets de support et les enquêtes de satisfaction sont des sources de données attitudinales.

3. Utiliser un CRM efficace pour gérer la connaissance clients

La mise en place d’un logiciel de CRM (gestion de la relation client) est l’un des meilleurs moyens de gérer votre clientèle. Il vous permet d’identifier les utilisateurs/acheteurs les plus engagés auprès de votre marque. 

Un logiciel CRM bien conçu vous permettra de recueillir des données précieuses sur vos clients, que vous pourrez utiliser pour améliorer votre connaissance de la clientèle

Il y a de nombreux avantages à avoir un CRM comme :

  • La centralisation des données clients
  • L’automatisation de la collecte des données
  • Une meilleure utilisation des données clients
  • L’amélioration de la qualité de vos données clients

4. Recueillir les informations sur vos clients auprès de vos employés

Vos employés de terrain sont votre lien direct avec les clients. Ils sont en contact permanent avec vos clients et sont donc les premiers à connaître :

  • leurs besoins, 
  • leurs difficultés 
  • et leurs souhaits.

De même, vos équipes de support client sont une précieuse source d’informations à mobiliser. 

Le plus souvent, personne n’est chargé d’analyser les différentes sources de feedbacks clients (conversations avec le service d’assistance, appels téléphoniques, commentaires, etc.). Ces éléments sont pourtant une mine d’or pour alimenter votre connaissance client

La formalisation de ce processus de collecte des connaissances tacites (connaissances acquises par l’expérience personnelle) permet le partage de ces mêmes connaissances avec le reste de votre entreprise :

  • Recueillir les connaissances des employés. Par le biais d’enquêtes et d’entretiens. En particulier, à travers les employés qui sont dans votre entreprise depuis longtemps et qui ont beaucoup de connaissances sur vos clients et sur les améliorations à apporter à votre produit ou votre service.
  • Créer une culture de partage des connaissances. Lorsque les fondateurs et les dirigeants partagent activement des informations, que ce soit dans le cadre de réunions d’entreprise, de newsletters ou de discussions informelles, les employés sont susceptibles de faire de même. Une autre façon d’encourager vos employés à partager leurs idées et leurs préoccupations est d’introduire une plateforme de partage des connaissances. Asana, par exemple, est un outil qui permet de recueillir les idées de vos employés sur tous les aspects de la vie de l’entreprise. Cela permet aux différentes équipes de collaborer et vous offre l’opportunité de donner la parole à tout le monde, du PDG aux stagiaires.
  • Créer des opportunités de partage informel des connaissances. Le partage des connaissances ne doit pas seulement avoir lieu de manière formelle. Les employés partagent souvent entre eux des pensées, des idées et des préoccupations sur des canaux de communication internes. Pour promouvoir un dialogue ouvert dans l’ensemble de l’entreprise, vous pouvez mettre en place un canal de connaissances des clients dans Slack ou Microsoft Teams.

5. Collecter des informations auprès de vos clients

Vos clients ont des besoins, des désirs et des préférences uniques. La collecte d’informations auprès de vos clients vous permet d’apprendre à les connaître individuellement. 

Les données ainsi récoltées peuvent vous aider à orienter vos efforts de marketing, de vente, de service à la clientèle et de développement de produits.

Le meilleur moyen d’en savoir plus sur vos clients et de les comprendre est de collecter l’information à la source en les interrogeant directement.

  • Les entretiens. Les entretiens individuels vous permettent de recueillir des informations sur les motivations de vos clients, leurs désirs et leurs difficultés. 
  • Les enquêtes. Associées aux entretiens, les enquêtes sont un moyen efficace de tester ou de prouver des hypothèses. Par exemple, si vous avez découvert lors d’un entretien qu’une caractéristique particulière d’un de vos produits pose des problèmes, la conduite d’une enquête auprès de vos clients peut vous permettre de vérifier si d’autres clients partagent les mêmes préoccupations.
  • Les focus group (ou groupes de discussion). C’est une forme d’étude qualitative qui prend forme au sein d’un groupe spécifique. Ils peuvent être utiles pour obtenir un large éventail d’opinions sur votre produit ou service.
  • Les événements. Ils vous permettent d’apprendre à connaître vos clients en dehors du cadre de l’entreprise. Prendre un repas avec vos clients est un excellent moyen de briser la glace et de préparer le terrain pour un dialogue ouvert et honnête.
  • Les réseaux sociaux. Grâce à une écoute sociale active, vous pouvez vous engager auprès de vos clients, affiner votre connaissance de leur activité et de leurs préoccupations, voire répondre à leurs besoins par anticipation.
  • Les plateformes d’évaluation. Les avis en ligne relatifs à votre entreprise peuvent faire ou défaire la décision d’achat d’un client. En fonction de votre activité, vous pouvez consulter Amazon, Yelp ou TrustPilot.

Comment améliorer la connaissance client?

Quels outils marketing utiliser pour améliorer votre connaissance client ?

Exploitez les outils de Web Analytics  

Google Analytics est l’un des meilleurs outils gratuits que vous puissiez utiliser pour suivre et analyser les données relatives au trafic sur votre site Web. Vous pouvez identifier les mots-clés qui attirent le plus de visiteurs sur vos pages et quels aspects de votre contenu les dissuadent ou les rebutent. 

Cet outil génère un rapport dynamique sur votre site Web qui comprend des informations sur :

  • vos visiteurs, 
  • vos sources de trafic – réseaux sociaux, publicités, etc. –, 
  • vos objectifs, 
  • votre contenu – pages les plus consultées par exemple –,
  • et la vente en ligne le cas échéant. 

Si l’analyse des données vous semble complexe ou si vous souhaitez optimiser vos stratégies, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un freelance webmarketing. Un expert pourra vous aider à interpréter ces données et à mettre en place des actions concrètes pour améliorer votre visibilité et votre performance.

Convertissez le selfcare en allié de votre connaissance client

Le selfcare est une méthode qui vise à donner aux clients et prospects d’une entreprise la possibilité d’avoir des ressources en ligne et/ou des espaces collaboratifs pour trouver des réponses immédiates et précises à leurs questions.” (Source : Blog Smart Tribune)

Le selfcare représente un nouvel usage en matière de relation client. Il s’appuie sur des ressources en ligne (base de données, FAQ, Chatbot, espace communautaire) sur un site internet ou une application mobile. Ces éléments aident les clients dans leur recherche d’informations, les rendent plus efficaces et autonomes.

Cette méthode de selfcare permet également de désengorger votre service client, donc d’améliorer l’efficacité de vos conseillers ainsi que le parcours client proposé par votre entreprise.

Réalisez des enquêtes de satisfaction

Rien n’est plus efficace lorsqu’il s’agit d’en savoir plus sur votre clientèle que de mener directement une enquête auprès de vos clients. Les enquêtes clients offrent aux utilisateurs de vos produits et services l’occasion d’exprimer leur opinion sur les solutions que vous leur proposez, sur les différents services de votre entreprise…

Pour créer une enquête client efficace, vous devez : 

1. Définir l’objectif de votre enquête

  • Qu’est-ce que j’essaie d’apprendre ? 
  • Pourquoi est-ce que je veux l’apprendre ? 
  • Que vais-je faire de ces connaissances ?

2. Envoyer votre enquête au bon public 

Votre CRM contient une multitude de contacts et cliquer sur « tout sélectionner » a généralement peu de sens… Vous devez segmenter votre clientèle pour diffuser vos messages clés (et vos enquêtes) de manière plus précise, ce qui vous permet de mieux communiquer avec votre public cible et de développer un engagement durable avec vos clients.

3. Poser les bonnes questions

La formulation utilisée, pour poser chaque question de votre enquête de satisfaction, peut influencer le résultat obtenu. Les questions trop longues créent de la lassitude et les questions sans rapport direct avec l’objet de l’enquête déroutent souvent le client. 

Par exemple, le Net Promoter Score est l’un des types d’enquêtes les plus utilisés au monde. Cette méthode ne repose que sur une seule question : compte tenu de votre récente expérience d’achat, quelle serait la probabilité que vous recommandiez notre entreprise à un ami ou un collègue ? (0 signifie pas du tout probable, 10 signifie extrêmement probable).

4. Déployer votre enquête au bon moment

Quel est le bon moment pour envoyer une enquête ? La réponse à cette question dépend fortement de l’objectif de votre enquête. 

  • Pour les enquêtes de feedback client, les taux de réponse sont plus élevés et plus précis lorsque l’enquête est envoyée dans les 24 heures qui suivent l’interaction avec le client. 
  • Si vous envoyez une enquête liée à l’utilisation d’un produit ou d’un service, donnez à vos clients quelques jours pour l’essayer avant de leur demander leur avis.

5. Prendre des mesures immédiates après l’enquête 

Vous devez agir rapidement à compter de la réception, l’analyse et la synthèse des résultats de vos enquêtes. Si l’un de vos clients exprimait une certaine insatisfaction quant à vos produits et services, vous pourriez par exemple déclencher automatiquement une alerte à son gestionnaire de compte afin qu’il puisse résoudre la situation dans les meilleurs délais.

Autres outils et méthodes marketing pour développer votre connaissance client

  • Proposer des contenus téléchargeables
  • Organiser des jeux-concours
  • Utiliser les cookies lors de la consultation de votre site internet

Quelques chiffres clés sur la connaissance client 

  • 70 % des entreprises comptent améliorer les interactions client en développant la connaissance client à 360° quand seulement 28 % d’entre elles en ont développé une. (PWC)
  • Seulement 2 entreprises sur 10 affirment avoir un très bon niveau de connaissance client. (Reachfive)
  • Plus de 60 % des entreprises n’interagissent pas avec leurs clients de manière personnalisée. (Salesforce)
  • 86 % des Français ont le sentiment que les marques leur envoient trop d’informations qui ne les intéressent pas. (OpinionWay)
  • 93 % des entreprises de taille intermédiaire ont déclaré collecter les coordonnées de leurs clients finaux telles que leurs noms, prénom, email, téléphone et nom de l’entreprise.

Type de données collectées sur les clients par les entreprises de
taille intermédiaire (ETI) en France 2018

Type de données collectées sur les clients

Source : Statista 2021

Le RGPD remet-il en cause la connaissance client ?

Depuis l’entrée en vigueur du RGPD le 25 mai 2018, les données récoltées pour alimenter la connaissance client doivent être limitées. Ce cadre réglementaire strict peut entraver les pratiques des marques en matière de développement de leur connaissance client. 

En effet, le RGPD encadre les pratiques en matière de traitement des données à caractère personnel, de la collecte à l’exploitation des données, en passant par leur stockage et la gestion des accès.

Mise en conformité RGPD : les étapes-clés

Le strict respect du RGPD doit vous inciter à engager en interne un véritable plan de mise en conformité, et ce dans les plus brefs délais. Les étapes-clés du processus dépendent bien sûr de votre secteur d’activité et des particularités de votre entreprise, mais incluent notamment :

  • Une action de formation et de sensibilisation de l’ensemble du personnel aux questions sur le RGPD ;
  • Une analyse approfondie et, au besoin, une épuration de votre base de données client ;
  • Le recours à un consultant extérieur spécialisé si vous rencontrez des difficultés dans votre mise en conformité RGPD ;
  • La désignation d’un expert RGPD, ou « délégué à la protection des données », au sein de votre personnel.

Réflexions finales

Votre connaissance client peut être améliorée en recueillant les informations nécessaires auprès de vos clients. Cette démarche vous permettra de comprendre qui sont vos clients, comment ils agissent et ce dont ils ont besoin. Elle est un préalable à la création d’une expérience client personnalisée.

En intégrant la connaissance client dans votre stratégie, vous mettez toutes les chances de votre côté pour :

  • conserver vos clients durement acquis, 
  • augmenter vos ventes 
  • et rester compétitif.

L’analyse et des informations relatives à vos clients et leur exploitation peut être un véritable catalyseur pour revoir votre offre, faire évoluer votre discours commercial, ou encore développer un nouveau produit ou service innovant. L’engagement dans cette démarche est invariablement une saine décision de gestion. 

SBA Compta, expert-comptable en ligne, a une connaissance pointue de l’activité de ses clients, de leurs modèles et de leurs secteurs économiques. Ces connaissances client à 360 degrés nous permettent de déceler au plus tôt d’éventuelles menaces sur la santé de votre entreprise, et d’être force de propositions.

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Le mini guide de la société civile immobilière (SCI)

Bien comprendre la société civile immobilière et ses avantages.

La société civile immobilière (SCI) est une structure juridique particulièrement utile pour gérer et optimiser votre patrimoine immobilier professionnel comme privé. 

En effet, elle permet une grande souplesse ce qui la rend adaptée à de nombreuses situations. Créer une société civile immobilière peut vous permettre de protéger votre patrimoine immobilier, d’en faciliter la transmission future, d’optimiser votre fiscalité, de préparer la cession de votre entreprise, de générer des revenus fonciers complémentaires – notamment en préparation de la retraite… 

Constituer et gérer un patrimoine à plusieurs peut très vite devenir fastidieux. Créer une société civile immobilière (SCI) est une alternative qui vous apporte de la flexibilité et vous permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, notamment dans le cadre d’une succession. 

  • Qu’est ce qu’une société civile immobilière ? 
  • Quels sont les différents types d’une SCI ?
  • Quelles différences entre une SCI et une indivision ?
  • Quels sont les avantages et inconvénients de la SCI ?
  • Quel régime d’imposition choisir pour votre SCI ?
  • Comment fonctionne une SCI ?
  • Comment constituer une SCI ? 
  • Comment dissoudre une SCI ? 

SBA Compta vous répond !

La SCI : qu’est-ce que c’est ?

La société civile immobilière (SCI) est une société civile qui regroupe au minimum deux associés et dont l’objet est la gestion d’un patrimoine immobilier.

Les règles de fonctionnement de la SCI sont régies par les articles 1832 et suivants du Code civil ainsi que par les articles 1845 et suivants qui établissent des règles générales applicables aux sociétés, et plus précisément aux sociétés civiles.

Comme toute société, la SCI requiert l’établissement de statuts qui déterminent :

  • l’objet social de la société – c’est-à-dire son activité –,
  • l’identité de chaque associé (au minimum deux), le montant de leurs apports et les contreparties accordées – notamment le nombre de parts sociales –,
  • la raison sociale de la SCI, 
  • le siège social, 
  • le capital social (aucun montant minimum), 
  • la durée de vie de la SCI (au maximum 99 ans), 
  • et les modalités de son fonctionnement.

Les statuts de votre SCI doivent respecter un formalisme strict et être parfaitement adaptés à votre situation, aux enjeux auxquels vous faites face et à votre projet futur. 

Par exemple, si vous envisagez d’acquérir des locaux professionnels, la SCI peut être un excellent outil pour héberger votre patrimoine immobilier et le mettre à disposition de votre entreprise par le biais d’une location. Ainsi, en cas de difficultés futures dans votre activité et dans l’éventualité d’une procédure collective, votre immobilier professionnel peut être préservé. 

C’est pourquoi, votre expert-comptable digital SBA Compta vous conseille toujours un montage sur-mesure afin de sécuriser votre patrimoine professionnel et privé. 

Quels sont les différents types de SCI ?

Rappelons que la SCI est une forme de société destinée à la gestion de biens immobiliers. On en distingue plusieurs types, adaptés à des enjeux différents. 

La SCI de location

Constituée par deux personnes a minima, la société civile de location permet aux associés de gérer un ou plusieurs biens immobiliers et de les louer. Dans ce cas de figure, la SCI est propriétaire des biens et chacun des associés détient des parts en fonction de ses apports au capital. 

  • Le bien à louer peut être nu ou meublé – notons que la location meublée via une SCI mérite une attention et une analyse particulières –, à usage professionnel ou d’habitation.
  • La location peut avoir un caractère permanent ou saisonnier.
  • Les bénéfices de la société seront divisés entre les associés le cas échéant en fonction de leur nombre de parts. En cas de dettes, les associés engagent leur patrimoine personnel en fonction de la part du capital social qu’ils détiennent. 

SCI familiale

La SCI familiale est une SCI constituée par les membres d’une même famille jusqu’au 4e  degré : enfant, parent, petit-enfant, frère/soeur, arrière-grand-parent, oncle/tante, neveu/nièce, etc.

Assez répandue, ce type de SCI permet aux membres d’une même famille de gérer ensemble un ou plusieurs biens immobiliers. Là encore, la société est propriétaire du bien et chacun des membres de la famille reçoit des parts sociales de la SCI en fonction de ses apports.

Les SCI familiales peuvent avoir un ou plusieurs gérants. Néanmoins, les grandes décisions sont généralement votées en assemblée, en fonction de la majorité définie par les statuts.

Il faut noter qu’une SCI perd son caractère familial dès l’entrée dans la SCI d’un associé qui n’a pas de lien de parenté avec les autres associés.

SCI d’attribution (SCIA)

On parle de SCI d’attribution pour désigner une société civile immobilière qui a pour objet la construction ou l’achat de biens immobiliers dont la division est prévue par les statuts en fonction des parts de chaque associé. 

Le bien immobilier en question peut être divisé par fractions attribuées :

  • en nue-propriété, 
  • en jouissance, 
  • ou en pleine propriété à chaque associé.

L’objet social de ce type de SCI est extrêmement spécifique. Il comprend généralement : l’achat ou la construction d’un immeuble, l’entretien de ce dernier, et le fractionnement des parts entre les associés. Une fois l’objet social réalisé, la SCIA est dissoute.

Société civile de construction-vente (SCCV)

La SCI de construction-vente se distingue du reste des catégories de SCI en ce qu’elle est la seule qui permet la construction ou l’achat d’un bien immobilier dans le but de le revendre et de réaliser un bénéfice

Les associés sont rémunérés à proportion de leur quote-part dans le capital social de la société.

Ce type de SCI, à l’instar de la SCI d’attribution, est généralement dissoute lorsque l’objet social est réalisé, c’est-à-dire une fois que le bien acquis en commun est revendu.

SCI de jouissance à temps partagé

La SCI de jouissance à temps partagé est basée sur l’idée de « time share ». Elle permet à ses associés de partager l’usage d’un bien immobilier. 

En d’autres termes, chaque associé a droit à une période d’occupation du bien dont la SCI est propriétaire. Cette période est calculée en fonction du nombre de parts qu’il possède.

Ce type de SCI permet, par exemple, d’acheter une résidence secondaire à plusieurs. 

Société civile immobilière et régime de l’indivision : quelles différences ?

Être propriétaire d’un bien immobilier à plusieurs se fait souvent par le biais du régime de l’indivision, qui s’applique par défaut dans le cadre d’une succession par exemple. La création d’une SCI permet de s’y soustraire de manière simple. 

L’indivision est une solution très simple à mettre en œuvre  pour acheter un bien à plusieurs : elle ne nécessite aucune démarche ou formalité particulière. Ce régime est celui qui s’applique par défaut dans le cadre d’une succession par exemple.

Dans ce cadre, chaque indivisaire est propriétaire du bien à hauteur de sa contribution financière lors de l’achat et a des droits sur la totalité du bien. Les décisions les plus importantes doivent donc être prises à l’unanimité.

Par ailleurs, chaque indivisaire est tenu de contribuer aux dettes de l’indivision – travaux sur le logement par exemple – à proportion de sa quote-part.

Enfin le régime de l’indivision est provisoire. Si l’un des indivisaires décide de mettre en vente sa quote-part, les autres, qui ne peuvent s’y opposer, disposent d’un droit de préemption sur la quote-part cédée. Si cette quote-part n’est pas rachetée – par un autre indivisaire ou par un tiers – le bien doit être vendu.

Le régime de l’indivision comporte donc de nombreux risques, particulièrement en cas de conflit entre indivisaires. Ces inconvénients peuvent être limités par le biais d’une convention d’indivision. Toutefois, ce type de convention doit respecter un formalisme strict et ne permet d’envisager la gestion d’un bien immobilier que pour une durée déterminée – 5 ans au maximum.

La constitution d’une SCI permet également de se soustraire au régime de l’indivision et de sécuriser la gestion de votre patrimoine immobilier.

Quels sont les avantages et inconvénients de la SCI ?

Le statut juridique de la SCI présente des avantages certains, mais également quelques contraintes à anticiper avant de constituer une société sous cette forme sociale.

Avantages d’une SCI Inconvénients d’une SCI
  • Protection du patrimoine immobilier.
  • Transmission simplifiée du patrimoine immobilier.
  • Possibilités d’optimisation du régime fiscal.
  • Formalisme administratif et coûts liés à la constitution. 
  • Responsabilité indéfinie des associés qui exposent leur patrimoine personnel pour contribuer aux dettes et au passif social. Cette responsabilité n’est toutefois pas solidaire.
  • Obligations liées au fonctionnement de la société : assemblées, comptabilité pour les SCI à l’IS, etc. 

Votre expert-comptable SBA Compta vous conseille pour choisir le montage le mieux adapté à votre projet et votre situation professionnelle comme personnelle. 

Le mini guide de la société civile immobilière (SCI)

Quel régime d’imposition pour quelle fiscalité ?

La SCI permet une réelle flexibilité quant à la détermination du régime fiscal. Si elle relève en principe du régime d’imposition des sociétés de personnes (IR), les associés ont la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS).

SCI à l’IR

Par défaut, le régime fiscal de la SCI est celui de l’impôt sur le revenu. La SCI est dite « transparente » fiscalement, c’est-à-dire que les associés sont imposés personnellement dans la catégorie de revenus de capitaux mobiliers, sur la quote-part de résultat qui lui revient. Les revenus fonciers sont également soumis aux prélèvements sociaux – CSG, CRDS, etc. – pour un taux global de 17,2 %.

En l’absence de bénéfices, le déficit foncier peut être imputé sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Il peut également être imputé sur le revenu global de l’associé dans la limite annuelle de 10 700 €. Ce mécanisme peut être un levier intéressant d’optimisation fiscale. 

Les plus-values liées à la cession de biens immobiliers sont imposées selon les règles des plus-values des particuliers. Les associés sont concernés sur la quote-part qui leur revient. 

Rappelons que les plus-values immobilières sont soumises à l’IR au taux de 19 % ainsi qu’aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. 

La plus-value immobilière est diminuée par un abattement en fonction de la durée de détention du bien. Au titre de l’impôt sur le revenu, un abattement progressif s’applique à compter de la 6e année de détention. Au-delà de 22 ans de détention, la plus-value est totalement exonérée.

En matière de prélèvements sociaux, un abattement progressif s’applique à compter de la 6e année de détention. Au-delà de 30 ans de détention, la plus-value est totalement exonérée.

De plus, une taxe supplémentaire s’applique en cas de plus-value imposable supérieure à 50 000 euros.

Pour les associés personnes morales, le régime des plus-values professionnelles s’applique.

Enfin, dans les cas des SCI à l’IR, la société peut déduire certaines dépenses par une gestion des frais professionnels. On peut également citer les taxes foncières et les dépenses liées aux travaux parmi ces dépenses.

SCI à l’IS

Les associés ont la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés. Dans ce cas, ils font peser la fiscalité des bénéfices et des plus-values directement sur la SCI. À titre personnel, les associés ne sont donc imposés que sur les dividendes qu’ils décideraient de s’octroyer.

Les éventuels déficits peuvent être reportés sur les bénéfices réalisés au cours des 10 prochaines années par la société.

Les éventuelles plus-values sur les cessions de biens immobiliers sont imposées selon les règles des plus-values professionnelles. Elles ne bénéficient d’aucun abattement pour durée de détention.  

Les SCI à l’IS peuvent déduire de leur résultat les frais d’acquisition de leur bien, les frais de gestion, la taxe foncière, mais également la rémunération du gérant associé et les amortissements. 

Enfin, rappelons que les SCI à l’IS ont l’obligation de tenir une comptabilité d’engagement et de déposer leurs comptes au greffe du Tribunal de commerce à la clôture de leur exercice. 

Comment fonctionne une SCI ?

Le fonctionnement d’une SCI doit répondre à plusieurs règles et respecter un certain formalisme :

  • Les associés doivent obligatoirement désigner un gérant qui peut être, ou non, un associé de votre société civile immobilière.
  • Le gérant est désigné soit dans les statuts soit dans un procès-verbal de nomination de la gérance. Les statuts définissent l’étendue des pouvoirs de ce gérant.

  • Le gérant cesse ses fonctions par expiration de son mandat, révocation à la majorité en assemblée, démission ou décès.
  • Les décisions les plus importantes (modification de certaines clauses des statuts, dissolution…) doivent être prises en assemblée générale extraordinaire des associés convoquée sur décision du gérant ou sur demande d’un des associés.
  • Au terme de chaque exercice social, le gérant convoque une assemblée générale ordinaire au cours de laquelle il présente aux associés les comptes annuels pour approbation. À la suite de cette assemblée, un procès-verbal sera établi.
  • Dans le cas d’une SCI qui ne peut honorer une dette, ce sont les associés qui sont responsables du remboursement, à proportion de leurs parts sociales.

Comment créer une SCI ?

Pour constituer une société civile immobilière, vous devez :

Comment mettre fin à la SCI ?

Plusieurs motifs peuvent être à l’origine de la dissolution d’une société civile immobilière comme une mésentente entre associés, le décès du gérant, une liquidation judiciaire, l’expiration de la durée de vie de la SCI…

Afin de mettre fin à une SCI, il convient de respecter un certain nombre d’étapes permettant d’officialiser la dissolution puis la liquidation de la société :

  • Organiser une assemblée générale extraordinaire. Une convocation doit être adressée à la demande d’un des associés par le gérant. Lors de l’assemblée générale, les associés votent en faveur – ou non – de la dissolution de la SCI.
  • Nommer un liquidateur. Un liquidateur doit être nommé à l’unanimité par les associés pour procéder à la liquidation de la société. En cas de désaccord, un liquidateur est désigné par le tribunal compétent.
  • Rédiger le procès-verbal de dissolution de la SCI. Cet acte permet au liquidateur de faire enregistrer la dissolution de la SCI auprès du service des impôts et du greffe du tribunal de commerce.
  • Publier l’avis de dissolution de la SCI. Un avis de dissolution doit être publié dans un journal d’annonces légales (JAL), ainsi qu’auprès du BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales).
  • Radiation de la SCI. Une fois ces étapes accomplies, le liquidateur procède à la radiation de la SCI auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Un dossier de radiation devra être adressé au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) ou auprès du greffe du Tribunal de commerce dans un délai de 30 jours, avec les éléments suivants :
  • Le formulaire M4 dûment complété et signé
  • Une attestation de parution dans un journal d’annonces légales
  • Un acte de clôture des opérations de liquidation
  • Un exemplaire des comptes de clôture.
  • Une fois la radiation de la SCI actée, la personnalité juridique de la société n’existe plus.

Dissoudre et liquider une SCI sont des actes juridiques qui nécessitent une bonne connaissance de la réglementation en vigueur et un strict respect des procédures. Nous vous conseillons de vous appuyer sur votre expert-comptable SBA Compta afin de sécuriser la gestion de votre patrimoine immobilier. 

Pour finir…

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Violaine Ricard a créé Graffigny pour accompagner les entreprises comme les particuliers dans l’expression de leurs projets et de leur vision. 

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SBA Compta s’offre – et vous offre ! – le plaisir d’un entretien empreint de justesse et de poésie avec Violaine Ricard, dirigeante et fondatrice de Graffigny

Graffigny

SBA Compta : Pouvez-vous vous présenter et partager brièvement votre parcours ?

Violaine Ricard : Oui ! J’ai étudié longtemps la philosophie, entre Bruxelles, la Suisse, Rome et Paris, tout en me familiarisant avec la vie publique grâce à des stages. Sans surprise, mon premier mémoire a porté sur le Politiquement Correct – c’est dire si j’étais déjà passionnée par la puissance des discours et de la rhétorique, que je continue d’enseigner à la fac. Ma passion, c’est aussi l’art sous toutes ses formes et, bien sûr, ma famille. 

SBA Compta : Quel est votre cœur de métier ? 

Violaine Ricard : C’est de mettre en mots des projets, des idées et de trouver la phrase qui fait mouche et illustre toute la singularité d’une personnalité. En fait, tout ce qui est important, et qu’on n’a pas toujours le temps de mettre au clair. Ce que j’aime particulièrement, c’est aider les petites entreprises qui cherchent le bon angle pour présenter leur produit phare, réécrire leur site ou publier dans la presse pour faire reconnaître leur métier. C’est comme ça que j’ai l’impression d’être utile, et j’aime vraiment ça ! 

SBA Compta : À quoi ressemble votre quotidien d’entrepreneuse ?

Violaine Ricard : Il ressemble à des litres de café ! Concrètement, j’enquête, je rédige des brouillons jusqu’à trouver le ton juste et le bon mot pour chaque projet. Les personnalités publiques que j’accompagne m’appellent quand elles cherchent un angle pour s’exprimer dans les médias ou devant un auditoire. En fait, chaque jour est différent des autres, mais toujours très bien rempli – et passionnant, puisque dans une même journée, je peux : mettre en forme une campagne de communication pour une maison de parfum, écrire des lettres de candidature pour un architecte, travailler sur l’ouvrage d’une entreprise qui fête ses dix ans, rédiger une tribune pour un élu… Heureusement, je ne suis pas seule ! 

SBA Compta : Quels sont vos plus grands défis d’entrepreneuse au quotidien ? 

Violaine Ricard : Je pense que mon plus grand défi, c’est, comme beaucoup d’entrepreneurs… l’agenda ! Il faut tous les jours trouver l’équilibre entre les missions, les déplacements, la famille et la lecture – parce que c’est ma conviction, pour bien écrire, il faut beaucoup lire ! 

SBA Compta : Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ? Quels sont vos projets de développement ?

Violaine Ricard : J’espère continuer à rencontrer des personnes inspirantes et passionnantes, et, avec l’équipe – Violaine (notre stagiaire que j’ai embauchée, oui jolie coïncidence, on s’appelle pareil !), Irène, Emerentienne, Herveline et Marie-Charlotte, aider toujours plus d’entreprises à trouver les mots et les images de leur ambition. Avec elles, j’espère faire grandir la partie « formation » de notre offre pour donner toujours plus de sens en entreprise, comme dans les associations et les collectivités. 

SBA Compta : Qu’est-ce que SBA Compta vous a apporté ? Comment décririez-vous notre relation de conseil ?

Violaine Ricard : Patricia va me gronder mais SBA Compta, pour moi, ça a été un peu comme Samantha dans la série Ma Sorcière Bien-Aimée! A chaque fois que j’ai eu une question sur les statuts, les comptes mais aussi la domiciliation de mon entreprise ou les recrutements, j’ai pu compter sur une équipe hyper réactive, qui faisait disparaître en un tour de main tous les obstacles qui me paraissaient d’abord insurmontables. Inutile donc de vous confirmer que la relation de conseil est TOP – et d’ailleurs, j’ai envoyé ma propre sœur chez SBA

SBA Compta : Comment conciliez-vous travail et vie privée ?

Violaine Ricard : Grâce à une organisation assez bien huilée, où j’évite simplement de prendre des rendez-vous entre 18h et 20h pour pouvoir profiter un peu de mes enfants ! Je travaillais avant en cabinet, et je souffrais de ne pouvoir organiser mon temps comme je l’entendais. Je pense vraiment que l’entrepreneuriat offre des possibilités pour conjuguer les deux. Mais oui, je travaille beaucoup, et mes journées commencent tôt ! 

SBA Compta : Votre conseil aux futurs entrepreneurs ?

Violaine Ricard : Lancez-vous ! C’est tellement épanouissant de faire ce que l’on aime et d’en vivre ! Cette liberté, je ne la soupçonnais pas avant d’avoir lancé Graffigny, et maintenant, je sais que j’aurais du mal à retourner au salariat. Et surtout, mon deuxième conseil c’est : entourez-vous, demandez conseil autour de vous et prenez des cafés avec d’autres entrepreneurs : c’est hyper important de ne pas s’isoler. 

SBA Compta : Pouvez-vous nous raconter une anecdote, un accomplissement récent, une fierté ?

Violaine Ricard : J’ai une anecdote que je raconte beaucoup en ce moment aux femmes qui entreprennent. Je me souviens qu’à la sortie d’un entretien, la personne qui m’avait reçue m’a demandé « sinon, ça va aller avec le travail et deux enfants ? » je lui ai répondu « vous auriez demandé la même chose à un homme – non, bien sûr ! » Ce n’est pas pour jeter de l’huile sur le feu que je vous raconte cela, mais simplement vous dire que mon mari est le meilleur père qui soit, et après une décennie à étudier discours et grands textes, je suis très heureuse de me mettre au service de belles idées. 

SBA Compta : Un livre favori que chaque entrepreneur devrait avoir dans sa bibliothèque ?

Violaine Ricard : UN SEUL ! Mais c’est une torture ! Alors, pour surmonter les rendez-vous décevants ou simplement sourire, je vous recommande Croquis de Mémoire de Jean Cau. C’est un petit ouvrage dans lequel l’ancien secrétaire d’un philosophe de renom s’amuse à relever les petits défauts des personnalités qu’il a fréquentées, dans un style inimitable ! Promis, ça rassure sur les petites contrariétés que l’on rencontre au quotidien… (ed. Le Petit vermillon, 2018) 

>> Consulter le site de Graffigny

Le business case : un outil d’aide à la décision

Evaluez la pertinence de votre projet avec un business case

Vous êtes porteur d’une idée de projet et vous souhaitez convaincre les parties prenantes de la pertinence de ce projet, de son potentiel et de ses bénéfices pour l’entreprise ? Vous pouvez dès lors vous lancer dans l’élaboration d’un business case, et ce, dès la phase de l’avant-projet.

Qu’est-ce qu’un business case ?

Un business case (ou étude d’opportunité en français) est une étude réalisée en amont d’un projet pour :

  • démontrer sa pertinence,
  • évaluer sa rentabilité
  • et justifier sa réalisation.

Il vise à convaincre les principaux décideurs du bien-fondé d’un projet en décrivant :

  • le pourquoi,
  • le quoi,
  • le comment
  • et le qui.

Quelle forme prend un business case ?

Les business cases peuvent être réalisés sur plusieurs supports, numériques comme physiques.

Un business case peut être rédigé sous plusieurs formats :

  • PDF,
  • Diaporama,
  • e-mail
  • ou écrit à la main sur un tableau blanc.

Un business case doit être aussi court que possible et ne comporter que les informations les plus importantes pour la compréhension de votre projet.

De cette façon, il évite le superflu et ne fournit aux décideurs que les informations qui leur permettent de prendre les décisions les plus judicieuses.temc

Que doit comporter un business case?

Il n’existe pas de modèle type de business case. Chaque entreprise possède ses propres pratiques.

SBA Compta vous propose un plan de business case structuré en 7 parties.

1. L’executive summary (le résumé du projet)

Cette section explique, sous une forme condensée et dans un langage clair, la raison d’être du projet :

  • le problème que le projet proposé vise à résoudre,
  • les solutions possibles,
  • le résultat souhaité,
  • les ressources nécessaires pour atteindre le résultat souhaité,
  • et le retour sur investissement (ROI) prévu.

2. L’énoncé du problème

Cette section répond à la question “quoi” et identifie clairement le problème à résoudre.

C’est l’occasion de :

  • mettre en évidence l’opportunité à saisir,
  • et de donner plus de contexte sur la problématique à laquelle vous envisagez de répondre à travers la réalisation de votre projet.

3. L’analyse de la situation

Cette section répond à la question “pourquoi”. Elle fournit davantage de contexte, expliquant comment le problème est apparu et quelles seraient les répercussions si aucune mesure n’était prise.

Exemple
Une nouvelle contrainte réglementaire, un besoin de se démarquer de la concurrence ou encore les recommandations suite à un audit interne ou externe, etc. sont autant de raisons contraignantes vous obligeant à trouver des solutions.

Pour ce faire, vous pouvez utiliser le diagramme d’Ishikawa : appelée aussi méthode des 5M pour identifier les racines du problème ou de la situation problématique.

Le diagramme d’Ishikawa

4. Les pistes de solutions

Dans cette partie, l’auteur :

  • liste les solutions potentielles au problème,
  • présente la solution retenue
  • explique les critères de choix (économiques, stratégiques, organisationnels…)

Exemple
Lancement d’une nouvelle offre commerciale, changement de CRM, etc.

5. Les gains prévus

Cette section détaille les gains potentiels générés par le projet. Ces gains peuvent être qualitatifs et quantitatifs, financiers (chiffre d’affaires, réduction des coûts…) ou non financiers (satisfaction client, meilleure compétitivité…).

6. Les coûts et moyens engagés

Cette partie est un résumé des ressources (humaines, budgétaires, matérielles…) nécessaires pour piloter le projet.

Exemple
Coût d’acquisition du logiciel CRM, formation, temps d’adoption des équipes, coûts liés à la migration..

7. Les risques et contraintes du projet

Tout projet présente une part de risque. Cette section a pour vocation de :

  • recenser les risques potentiels et les contraintes liés au projet,
  • présenter l’impact probable de ces risques et contraintes sur le projet et sur l’entreprise,
  • proposer des alternatives et un plan de gestion des risques.

Exemple
Manque de ressources en interne, surcharge des équipes concernées par la mise en œuvre, coûts élevés

La planification du projet

Cette section fournit au lecteur des détails sur la manière dont la solution recommandée sera mise en place, telles que :

  • la date de mise en œuvre,
  • les réunions liées au lancement du projet,
  • la période d’exécution,
  • la période de réalisation des bénéfices,
  • etc.

Quelle différence entre business case et business plan ?

Le business plan est très similaire au business case puisqu’il présente lui aussi une opportunité. Il est donc important d’identifier ce qui les différencie.

Business Case Business plan 
Le business case permet de décider du lancement ou non d’un projet. Le business plan porte sur un projet d’entreprise global.
Le business case adopte une approche à court et moyen termes. Le business plan adopte une approche globale et à long terme.
Le business case porte sur la viabilité d’un projet au sein d’une entreprise, dans un département (marketing, commercial,..). Le business plan traite d’un plan de croissance et de pérennité de l’entreprise.
Le business case démontre le potentiel de rentabilité d’une idée ou d’une opportunité commerciale. Le business plan aide l’entrepreneur à mobiliser l’investissement de lancement nécessaire auprès des investisseurs.  
Le business case est très terre à terre car basé sur une opportunité très concrète à court ou moyen terme. Le business plan comporte une part d’ombre : il est bâti sur des hypothèses et un calendrier à long terme et donc soumis à des aléas.
Le business case est un document tactique. Le business plan est un document stratégique.

Pour finir…

Le business case est un document qui aide les parties prenantes d’un projet à prendre une décision éclairée et à s’assurer d’atteindre les résultats escomptés.

Il est important d’avoir le réflexe de le préparer avant de mettre en place un projet et d’assurer sa mise à jour régulière.

Bien que la préparation d’un business case semble simple de prime abord, il est important de garder ces derniers conseils à l’esprit :

  • Veillez à soigner tous les détails tant sur la forme (mise en page aérée, etc.) que sur le fond (aller à l’essentiel, vocabulaire accessible, etc.) ;
  • Mettez en avant les bénéfices de votre projet ;
  • Mettez l’accent sur l’alignement entre votre projet et les objectifs stratégiques de l’entreprise.

Ces quelques conseils peuvent vous aider à mettre toutes les chances de votre côté et à montrer que votre projet mérite d’être lancé.

Les équipes parisiennes de SBA Compta déménagent !

Les équipes parisiennes de SBA Compta déménagent !

SBA Compta ouvre ses nouveaux bureaux parisiens au 15 rue du Faubourg Montmartre – Paris 9 – Métro Grands Boulevards.

Nous aurons plaisir à vous y accueillir à compter de lundi 11 octobre et à vous présenter ce nouvel espace de travail qui nous ressemble :

  •  Digital

Notre culture est résolument digitale et ces nouveaux bureaux le matérialisent encore un peu plus : 0 papier, 100 % sans câble, serveurs 100 % cloud, téléphonie en voix sur IP…

  • Collaboratif

Un plateau ouvert de plus de 300m2 pour favoriser la libre coopération entre nos équipes.

  • Agile

Nos équipes adoptent le « flex office » et évoluent dans un espace de travail adaptatif et dynamique.

SBA Compta Paris : espace de travail dynamique et organisation digitale

« Nous construisons un nouveau modèle dans l’expertise comptable qui s’appuie sur une stratégie cross-canal.
Ainsi, nous allions toute la force des outils technologiques pour une comptabilité 100 % digitale et la richesse d’une relation humaine de proximité grâce à un business coach 100 % dédié.
Nous sommes bien plus qu’un expert-comptable en ligne, c’est pourquoi nous avons à cœur d’accueillir nos clients dans nos locaux et de leur présenter notre culture résolument digitale au travers de notre organisation de travail. » François Mihelic, président du Groupe SBA Compta.

SBA Compta Paris déménage - Cabinet d’expert-comptable en ligne

Ces nouveaux locaux cristallisent notre culture de l’innovation, notre volonté de toujours évoluer et marquent une nouvelle étape dans notre croissance.

Rendez-nous visite ! Nous serons heureux de vous offrir un café, de vous présenter nos nouveaux locaux et notre organisation digitale !

Naturellement, vos interlocuteurs ainsi que nos coordonnées téléphoniques restent inchangés.

*

Les 9 avantages du recrutement collaboratif

Le recrutement collaboratif : principes et avantages

Traditionnellement, l’embauche est gérée presque exclusivement par les départements des RH et du recrutement. Mais cette approche “cloisonnée” n’est pas la seule façon d’embaucher. Aujourd’hui, un nombre croissant d’entreprises s’intéressent à un modèle de recrutement collaboratif.

D’après un récent Baromètre APEC, l’utilisation des divers outils collaboratifs par les diverses divisions au sein d’une société (dont celle des RH) est passée de 43 à 65 %,
depuis la crise du coronavirus.

Bien que ce modèle de recrutement puisse sembler complexe au premier abord, il améliore sensiblement l’ensemble du processus de recrutement et conduit à de meilleurs résultats. Il est également très bénéfique pour tous les acteurs concernés : votre équipe RH, vos employés et vos candidats.

Qu’est-ce que le recrutement collaboratif?

Le recrutement collaboratif est un processus de recrutement en équipe. Comme son nom l’indique, il implique la collaboration des équipes des RH et des autres départements dans le processus de recrutement.

Généralement, l’équipe de recrutement collaboratif se constitue de :

  • Un ou des recruteurs internes,
  • Le responsable des RH,
  • Des managers,
  • Des employés ou collaborateurs de l’équipe.

À quoi ressemble un entretien collaboratif ?

Un entretien collaboratif peut prendre de nombreuses formes et la composition des membres de l’équipe peut changer à chaque entrevue.

Généralement, lors des premiers rendez-vous, un entretien collaboratif peut inclure le recruteur, le responsable du recrutement et le candidat. Ils se concentrent principalement sur le fait d’évaluer la qualification et la motivation du candidat pour occuper le poste.

Aux stades ultérieurs, l’entretien collaboratif peut inclure un autre membre de l’équipe qui travaillera directement avec le candidat.

Dans les deux cas et quel que soit le nombre de membres de l’équipe impliqués, des fiches d’entretien doivent être utilisées pour évaluer correctement le candidat.

Voici les principaux éléments à faire figurer sur la fiche d’entretien :

    • Le contexte du recrutement : titre du poste, type de contrat, nom du futur manager,..
    • Les informations personnelles des candidats : nom et prénom, numéro de téléphone, adresse email, adresse postale, permis de conduire, ..
    • L’évaluation des compétences du candidat : diplômes, expériences pertinentes pour le poste et leurs durées, maîtrise d’outils, maîtrise de langues,…)
    • L’évaluation du savoir-être du candidat : il s’agit de savoir si la personne en face de vous pourrait bien s’intégrer dans une équipe et apporter quelque chose à votre entreprise. Quelques critères à observer : les motivations, le comportement lors de l’entretien, la communication non verbale, la communication par téléphone et par email (réactivité, politesse, courtoisie, etc.), la capacité à s’exprimer oralement, si le poste le requiert, la capacité d’écoute, pour un poste de management notamment, le dynamisme, etc.
    • Informations RH à retenir :disponibilité de la personne, rémunération souhaitée, avantages souhaités.

Les essais professionnels peuvent également être considérés comme des entretiens collaboratifs complémentaires.

9 raisons d’adopter le recrutement collaboratif

Conséquence directe de l’implication d’un plus grand nombre de membres de l’équipe dans le processus de recrutement, le recrutement collaboratif présente 9 avantages pour ceux qui choisissent d’adopter cette méthode.

Moins de stress pour le recruteur

Si le stress des candidats est souvent admis et reconnu, il peut également concerner le recruteur. En effet, la maîtrise des enjeux de recrutement demeure souvent la seule responsabilité du recruteur qui peut craindre de se tromper, d’être le seul représentant à pouvoir montrer la meilleure image de l’entreprise…

Dès lors qu’il y’a une collaboration entre les recruteurs et les différents intervenants de l’entreprise, la responsabilité du recrutement s’en trouve partagée. Le recrutement collaboratif place ainsi le recruteur dans un rôle plus proche de celui de coordinateur. S’il continue à mener la plupart des entretiens et à rechercher des candidats, les membres de l’équipe participent :

  • aux évaluations,
  • à l’analyse des CV,
  • et à l’élaboration des questions de présélection.

Bien entendu, le recrutement collaboratif varie d’une entreprise à l’autre. Il n’y a pas de répartition fixe des responsabilités au sein d’une équipe. Mais cela signifie que le recrutement devient une responsabilité d’un groupe plutôt que du seul recruteur, ce qui peut favoriser une diminution des niveaux de stress chez les recruteurs.

Améliorer la qualité des recrutements

Le recrutement collaboratif peut sembler un peu compliqué au premier abord, mais il peut améliorer sensiblement l’ensemble du processus d’embauche.

  • La multiplicité des intervenants apporte des perspectives diverses qui permettent de mieux évaluer les candidats et de réduire les risques de faire une erreur de casting.
  • Le candidat est évalué par différents acteurs aux compétences et expériences différentes et doit réussir toutes les étapes du processus.
  • Réussir à convaincre plusieurs personnes peut aussi être le gage d’une meilleure candidature.

Améliorer l’expérience candidat

L’un des principaux avantages du recrutement collaboratif est l’amélioration de l’expérience du candidat. Le fait de rencontrer différents membres de l’équipe donne aux candidats un aperçu plus large de votre entreprise et les aide à se faire une idée plus globale de l’organisation.

Le recrutement collaboratif peut également faciliter le processus d’intégration une fois que le candidat a accepté un poste, car il sera plus familier avec l’équipe, ce qui l’aidera à s’installer dans son rôle.

L’expérience du candidat est en outre la clé de la réussite d’une marque employeur.

Favoriser une meilleure compatibilité culturelle

Il n’existe pas de formule spécifique pour définir l’adéquation culturelle, car chaque entreprise a sa propre culture. Chaque employé a également sa propre vision de la culture de l’entreprise. Le fait qu’une seule personne mène tous les entretiens d’embauche peut donc entraîner une inadéquation culturelle.

C’est là que le recrutement collaboratif entre en jeu. Le processus de recrutement collaboratif aide les nouvelles recrues à mieux comprendre et analyser la culture de l’entreprise avant qu’une offre ne leur soit faite ou qu’ils ne l’acceptent.

Embaucher des candidats dont la culture correspond bien à celle de votre entreprise vous permettra d’engager des professionnels qui :

  • s’épanouiront dans leurs nouvelles fonctions,
  • favoriseront la croissance et la réussite à long terme de votre entreprise
  • et, en fin de compte, vous feront gagner du temps et de l’argent.

Réduire les préjugés inconscients et promouvoir la diversité

Le recrutement collaboratif est une excellente solution pour limiter l’impact des préjugés inconscients. Chaque membre de votre équipe de recrutement est susceptible d’avoir ses propres préférences et préjugés, mais un processus de recrutement collaboratif en limite fortement l’impact.

Le recrutement collaboratif garantit un processus de recrutement plus équitable pour tous.

Augmenter la rétention et l’engagement des employés

Faire participer davantage votre équipe au processus d’embauche peut être un excellent moyen de lui confier plus de responsabilités. Grâce au recrutement collaboratif, vous favorisez la valorisation et l’engagement de vos employés.

En outre, si votre équipe participe à la sélection des candidats, elle peut s’assurer que ses futurs collègues sont déjà pré-approuvés par elle. À long terme, cela peut contribuer à une meilleure cohésion des équipes et par conséquent… à plus de productivité !

Créer un processus d’embauche plus transparent

La transparence du processus de recrutement est essentielle pour attirer et retenir les meilleurs talents. L’implication d’autres membres de l’équipe peut rendre le processus plus ouvert et transparent pour les candidats.

Grâce à la méthode du recrutement collaboratif, les candidats pourront identifier le type de personnes avec lesquelles ils vont travailler. Les interactions de votre équipe avec les candidats peuvent rendre le processus beaucoup plus engageant et faire en sorte que toutes les personnes impliquées soient sur la même longueur d’onde.

Dans l’ensemble, le recrutement collaboratif est une stratégie efficace pour attirer les meilleurs candidats et renforcer l’engagement des employés actuels.

Exploiter des perspectives diverses

La participation de plusieurs personnes au processus de sélection permet à l’équipe d’avoir accès à divers points de vue, chaque personne apportant son analyse propre.

Cela permet d’aborder l’évaluation des candidats sous différents angles et d’affiner le processus de recrutement et de sélection pour s’assurer que les candidats possèdent les qualifications requises.

Gagner du temps

Inévitablement, avec plus de personnes impliquées dans le processus de recrutement et le partage des calendriers de disponibilité, le délai alloué au processus d’embauche diminue.

Une enquête d’Officevibe a révélé que 60 % des candidats interrogés ont déjà abandonné un processus de recrutement car il était trop long.

Adopter le recrutement collaboratif signifie que les membres de vos équipes peuvent prendre la responsabilité de certaines parties du processus, en fonction de leur disponibilité. Tant que les processus sont coordonnés de manière appropriée, vous pouvez gagner beaucoup de temps en matière de recrutement !

Et si vous passiez au recrutement collaboratif ?

Adopter le recrutement collaboratif dans votre processus d’embauche présente plusieurs avantages :

  • Moins de stress pour le recruteur
  • Des recrutements plus pertinents
  • Une expérience candidat améliorée
  • Une marque employeur valorisée
  • Une meilleure adéquation avec votre culture d’entreprise
  • Une amélioration de l’engagement et de la rétention des employés
  • Un gain de temps
  • etc..

Néanmoins, il est important de rappeler que le recrutement collaboratif n’est efficace que sous certaines conditions :

  • une bonne organisation,
  • une bonne communication,
  • et une bonne répartition des rôles.

 

Pourquoi et comment qualifier un prospect ?

Comment et pourquoi qualifier un prospect?

La qualification des prospects est l’une des étapes les plus importantes du processus de vente. Bien qu’il puisse être tentant de suivre tous les prospects qui expriment un intérêt pour votre produit, il est souvent préférable de concentrer vos efforts commerciaux sur certains d’entre eux.

Afin d’optimiser vos ressources – humaines, temporelles comme financières – pour développer efficacement votre affaire, nous vous recommandons d’identifier les prospects qui se convertissent en clients payants en amont de votre processus de vente.

Cette identification nécessite de qualifier les prospects grâce à une méthode rigoureuse et impartiale d’évaluation.

Qu’est-ce que la prospection commerciale ?

La prospection commerciale est la première étape de votre cycle de ventes. Elle est le processus de recherche et d’identification de clients potentiels

L’objectif de la prospection commerciale est de constituer une base de données de prospects, puis de les qualifier dans l’optique de conclure une vente et de les transformer en clients.

La prospection commerciale est donc l’un des leviers de développement de votre business et d’accroissement de votre chiffre d’affaires.

Qu’est ce que la qualification d’un prospect ?

La qualification des prospects – aussi appelés leads – est une étape essentielle pour optimiser vos ressources et améliorer votre performance commerciale. En effet, tous les prospects ne sont pas nécessairement au même niveau de maturité et certains peuvent ne pas correspondre à votre client cible.

Qualifier un prospect vous permet d’éviter de perdre du temps et de l’argent à travailler un prospect qui n’est pas en mesure d’investir dans votre produit ou service, n’est pas prêt à changer de solution ou dont le besoin n’est pas tout à fait aligné avec votre offre.

Qu’est ce qu’un prospect qualifié ?

Un prospect qualifié pour la vente est un prospect qui correspond étroitement à l’un des profils – on les appelle également « persona » – de votre client cible idéal.

Chacun de ces profils fait face à des « points de douleur » – c’est-à-dire des inquiétudes ou problèmes spécifiques – auxquels votre produit ou service répond. Ces points de douleur peuvent être résolus par l’achat d’un produit ou d’un service qui y réponde.

Ainsi, vous gagnerez assurément à vous concentrer sur les personas qui font face à des points de douleur que votre produit ou service peut résoudre. Ils sont prioritaires car ils ont de meilleures chances d’être convertis en clients.

Afin de qualifier les prospects efficacement, vous devez nécessairement dresser le portrait de votre client cible au préalable. Si vous ne réalisez pas cette étape en amont, vos commerciaux risquent d’accorder trop d’attention à des prospects moins susceptibles d’être convertis en clients et de ne pas mobiliser leurs efforts sur ceux qui pourraient être les plus précieux pour le développement de votre entreprise.

La qualification des prospects est-elle importante ?

La qualification des leads est fondamentale, notamment pour :

  • déterminer si un prospect correspond à votre profil de client idéal,
  • savoir si votre prospect se trouve dans le bon secteur et le bon territoire pour bénéficier de votre produit ou service,
  • identifier le besoin de votre prospect,
  • évaluer rapidement si vous parlez à l’interlocuteur qui dispose du budget et du pouvoir nécessaires pour acheter votre produit ou service,
  • accélérer le processus de vente et augmenter vos taux de conversion,
  • améliorer l’efficacité, la productivité et la motivation de votre équipe commerciale,
  • et, in fine, augmenter vos revenus.

Leads qualifiés vs leads non qualifiés

En fonction de leur position dans l’entonnoir de vente, les prospects peuvent être divisés en deux groupes principaux.

Les prospects non qualifiés

Ces prospects n’ont pas encore été suffisamment préparés pour acheter. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les leads peuvent être considérés comme non qualifiés :

  • ils ne sont pas convaincus par vos offres,
  • ils trouvent vos prix trop élevés,
  • ou ils ne savent tout simplement pas ce qu’ils recherchent.

Les prospects qualifiés

Ils sont conscients des avantages que votre produit peut leur apporter. Il existe trois types de prospects qualifiés dans l’entonnoir de conversion :

  • Les leads qualifiés pour l’information (IQL). Un IQL, également appelé prospect « froid », est une personne qui se trouve à la première étape du parcours de l’acheteur : la phase de recherche. Ces prospects peuvent être alimentés et engagés dans le processus de vente en leur fournissant des informations utiles.
  • Les leads qualifiés pour le marketing (MQL). Le deuxième type, MQL, également appelé lead « tiède », est celui qui se trouve au milieu de l’entonnoir des ventes. Ce sont les prospects qui ont montré de l’intérêt pour votre marque et continuent à s’engager avec elle. Ils visitent souvent votre site, consultent fréquemment votre newsletter, téléchargent vos eBooks, s’inscrivent à vos webinaires, etc.
  • Les leads qualifiés pour la vente (SQL). Le troisième type, SQL, également appelé prospect « chaud », est une personne qui a été contactée par vos équipes commerciales et pour laquelle ces dernières ont estimé qu’il existait une opportunité de conclure une vente. L’attention de vos équipes commerciales mérite d’être focalisée sur ce type de leads.

Maintenant que vous connaissez la différence entre ces deux principaux groupes de prospects, découvrons comment fonctionne la qualification des prospects.

Comment qualifier un prospect pour la vente ?

Le processus de qualification des prospects vise à recueillir toutes les informations dont vous avez besoin pour contacter votre prospect et évaluer l’adéquation entre votre produit et son besoin, et augmenter ainsi vos chances de réussite de la conversion.

Sans une qualification adéquate, vous ne disposerez pas des connaissances nécessaires pour conclure la vente avec succès.

Voici les 3 étapes pour qualifier un prospect :

  • Identifier le besoin
  • Connaître le budget
  • Définir le processus de prise de décision

Qualification d’un prospect – Étape 1 : identifier le besoin

« Nous devons apprendre ce que les clients veulent vraiment, et non pas ce qu’ils disent vouloir ou ce que nous pensons qu’ils devraient vouloir. » – Eric Ries

La première étape pour qualifier vos prospects consiste à comprendre ce qu’ils veulent, même s’ils ne le savent pas encore vraiment.

Commencez par prêter attention à la façon dont ils s’expriment plutôt qu’à ce qu’ils disent. Faites attention aux indices non verbaux – posez-leur des questions de clarification pour stimuler la conversation et découvrez exactement ce qu’ils veulent.

Les meilleurs commerciaux savent comment faire durer la conversation ; ils savent comment continuer à poser des questions jusqu’à ce qu’ils obtiennent les réponses qu’ils recherchent. Plus le client en dit sur ses problèmes, plus vous pouvez découvrir ce dont il a besoin exactement et si vous pouvez répondre à ce besoin.

Il est inutile de consacrer beaucoup de temps à des prospects qui n’ont pas besoin de vos produits ou services.

Qualification d’un prospect – Étape 2 : connaître l’investissement / budget

Votre prospect a-t-il le budget nécessaire pour acheter votre produit ou adopter votre solution ?

Lors de l’évaluation du budget, il est important de tenir compte de la valeur perçue de votre produit ou service.

Pour savoir de quel budget dispose votre prospect, vous pouvez le lui demander directement ou faire vos propres recherches :

  • A-t-il un budget prévu pour ce produit ou service ? Si oui, quel est ce budget ?
  • S’agit-il d’un besoin hautement prioritaire pour lequel il prévoit d’allouer des fonds ?
  • Quels sont les autres projets pour lesquels il engage des dépenses concomitamment ?
  • Sa capacité de financement et le temps disponible pour la prise de décision sont-ils affectés par la saisonnalité ?

Qualification d’un prospect – Étape 3 : définir le processus de prise de décision

Un autre élément crucial du processus de qualification des prospects consiste à déterminer si votre prospect est bien la personne qui prendra la décision d’achat finale ou si elle est simple prescriptrice dans ce processus de décision.

Vos équipes commerciales doivent rapidement déterminer si la personne avec laquelle ils traitent est un décideur ayant l’autorité et le budget pour conclure la vente.

Voici une liste de questions qui permettent de définir le rôle de votre interlocuteur dans le processus de décision :

  • Comment le prospect prend-il ses décisions ?
  • Combien de personnes sont impliquées dans le processus d’achat ?
  • À quoi ressemble le processus d’achat typique de votre prospect?
  • Combien de temps leur faut-il pour acheter un produit ?
  • Quand prévoit-il d’acheter ?

Disqualifier un prospect

Il peut sembler contre-intuitif de disqualifier des prospects. Néanmoins, être sélectif quant aux personnes que vous laissez entrer dans votre entonnoir de vente peut vous permettre d’optimiser significativement votre performance commerciale.

En effet, tenter de convertir tous les prospects entrants peut limiter fortement la productivité de vos équipes commerciales. Ces dernières auraient alors trop de prospects non qualifiés à traiter.

En concentrant vos efforts sur l’acquisition de prospects hautement qualifiés qui ont réellement besoin de votre produit, votre entreprise peut se développer plus efficacement, avec un coût d’acquisition des clients (CAC) plus faible, une fidélisation des clients nettement améliorée et une valeur à vie des clients (CLTV) plus élevée.

D’autres méthodes de qualification commerciale

Votre processus de qualification des prospects doit être mis en place de manière systématique et doit s’appuyer sur des données précises.

Voici quelques techniques courantes de qualification des prospects pour distinguer les prospects qualifiés des prospects non qualifiés.

  • Méthode SPANCO (Suspect, Prospect, Approach, Negotiations, Closure, Order)
  • FAINT (Funds, Authority, Interest, Need, Timing)
  • ANUM (Authority, Need, Urgency, Money)
  • GPCT (Goals, Plans, Challenges, Timelines, traduit par Objectifs, Plans d’actions, Défis et Temporalité)
  • MEDDIC (Metrics, Economic Buyer, Decision Criteria, Decision Process, Identify Pain, Champion)
  • Technique de vente SONCAS pour vendre mieux et plus
  • La méthode de vente BANT
  • Méthode SIMAC pour réussir ses entretiens commerciaux
  • La méthode SPIN Selling pour améliorer la conversion de vos prospects

Pour finir…

Chaque lead qualifié représente une opportunité de vente solide, réaliste et projetable – notamment sur la base des ventes moyennes de votre entreprise à des clients présentant un profil idéal.

Votre capacité à trouver, qualifier et convertir les bons prospects est à l’origine du succès de votre entreprise. Vendre aux bons clients ne signifie pas seulement plus de revenus, mais aussi des ventes par recommandation et des clients plus heureux.

Poser les bonnes questions, écouter attentivement et se concentrer sur les défis et les besoins de vos prospects sont les éléments les plus importants d’une stratégie commerciale réussie.

Loi climat et résilience : les principales mesures pour les entreprises et les particuliers

Loi climat-résilience : les principales mesures pour les entreprises et les particuliers

La loi climat et résilience a récemment été publiée. Elle porte une série de mesures qui peuvent avoir un impact direct sur l’activité de votre entreprise, comme sur la gestion de votre patrimoine professionnel et personnel.

SBA Compta vous propose un tour d’horizon des principales mesures.

Immobilier : vers une éradication des passoires thermiques

Gel des loyers

À compter de 2023, les loyers des logements les plus mal isolés – c’est-à-dire avec un diagnostic de performance énergétique (DPE) classé F ou G – seront gelés jusqu’à ce que les propriétaires réalisent des travaux de rénovation énergétique.

Interdiction de la mise en location

Les logements aux performances énergétiques les plus faibles seront progressivement interdits à la location jusqu’à la réalisation de travaux énergétiques.

  • À compter de 2025, les logements classés G dans le DPE – diagnostic de performance énergétique – seront interdits à la location tant qu’ils ne seront pas rénovés.
  • L’interdiction sera étendue aux logements classés F dès 2028.
  • Les logements classés E seront concernés, quant à eux, dès 2034.

Nouvelles règles pour la construction de centres commerciaux

À compter du 1er janvier 2023, les bâtiments commerciaux neufs de plus de 500 m² et les immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² devront végétaliser ou installer des panneaux photovoltaïques sur 30 % de leur surface.

De même, à partir du 1er janvier 2024, les nouveaux parcs de stationnement de plus de 500 m² devront végétaliser ou installer des panneaux solaires sur 50 % de leur surface et 100 % des ombrières le cas échéant.

Interdiction des terrasses chauffées

Les terrasses extérieures chauffées seront interdites dans les bars et les restaurants dès 2022. Un décret d’application viendra préciser les contours de la mesure.

Affichages environnementaux

Les publicités pour les voitures et les produits électroménagers devront intégrer un affichage environnemental à compter du 1er semestre 2022.

Cette obligation sera étendue aux produits alimentaires et textiles en 2023.

Publicités dans les vitrines

Le pouvoir des maires est augmenté afin de leur offrir une plus grande latitude dans la réglementation des espaces publicitaires et, en particulier, des écrans dans les vitrines.

Mesures pour des automobiles plus propres

  • Un prêt à taux zéro dédié aux ménages les plus modestes sera expérimenté à compter de 2023 et pour une durée de 2 ans. Il aura pour objectif d’aider ceux d’entre eux qui vivent dans des zones à faibles émissions à financer le changement de leur véhicule.
  • La publicité pour les véhicules les plus polluants sera interdite à compter de 2028.
  • Dès 2030, la vente des véhicules qui émettent plus de 95g/km de CO2 sera proscrite.

Grandes et moyennes surfaces : vers une augmentation de la vente en vrac

D’ici 2030, les supermarchés dont l’espace de vente dépasse 400 m2 devront consacrer 20 % de leur surface commerciale à la vente de produits en vrac.

Secteur du transport : transition environnementale

L’avantage fiscal dont bénéficie le transport de marchandises pour le gazole sera supprimé progressivement d’ici 2030.

Les poids lourds neufs qui utilisent principalement des énergies fossiles ne seraient plus commercialisés à compter de 2040.

Loi Climat et dialogue social

En matière de dialogue social, le CSE pourra s’exprimer sur l’impact environnemental des décisions stratégiques de leur entreprise.

La BDES – base de données économiques et sociales – intègre désormais des données sur les conséquences environnementales de l’activité de l’entreprise. Elle devient ainsi la BDESE : « base de données économiques, sociales et environnementales ».

Le conseil SBA Compta :

La loi climat et résilience marque un tournant important quant à la place des questions environnementales dans la vie économique française.

Elle porte de nombreuses mesures qui ont un impact direct sur les modes de consommation, de production, les déplacements ou encore le logement…

Elle fait également entrer les questions environnementales au sein des entreprises par le biais du dialogue social.

De nombreux décrets d’application doivent être publiés prochainement pour expliciter les modalités de mise en œuvre de ces mesures.

Votre Business Coach SBA Compta est à vos côtés pour évaluer l’impact de la loi climat sur votre activité.

CONTACTEZ-NOUS

 

Pour en savoir plus :

Loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets

 

 

La règle des 5 heures des entrepreneurs qui réussissent

Comment fonctionne la règle des cinq heures?

Plus tu liras, plus tu sauras de choses. Plus tu apprendras, plus tu iras dans des endroits différents. » Dr. Seuss

Saviez-vous que Bill Gates lit environ 50 livres par an ?

Pourquoi fait-il cela ?

Bill Gates dit que la lecture lui permet de tester ses connaissances et que c’est la principale façon dont il apprend de nouvelles choses. Un livre peut également l’aider à voir quelque chose de familier sous un angle différent.

Être un lecteur assidu est un trait de caractère de nombreux grands chefs d’entreprise, dont Elon Musk (PDG de la société SpaceX et directeur général de la société Tesla) ou encore Jack Ma (Président du Groupe Alibaba).

Tout dirigeant d’entreprise gagnerait à suivre les traces de ces dirigeants et à consacrer une partie de son temps libre à développer sa psyché et à apprendre de nouvelles choses.

Une méthode utile pour adopter ces habitudes vertueuses est la règle des cinq heures.

Comment fonctionne la règle des cinq heures?

La règle des cinq heures est un concept simple qui a été inventé par Michael Simmons, fondateur de Empact. Elle consiste à consacrer cinq heures par semaine ou une heure par jour ouvrable à l’apprentissage.

Cet apprentissage peut prendre différentes formes qui peuvent être panachées pour vous permettre d’obtenir l’expérience la plus complète.

Les trois volets de la règle des cinq heures

1. La lecture

La lecture est une habitude commune à de nombreux entrepreneurs qui ont réussi et c’est une pratique simple et économique pour apprendre de nouvelles compétences. N’hésitez pas à toujours garder un livre sous la main ou dans votre sac et à vous fixer des objectifs de lecture chaque semaine.

Vous pouvez vous fixer pour objectif de lire un chapitre par jour ou un certain nombre de livres par mois. Si vous êtes un utilisateur de Kindle, vous pouvez installer l’application sur votre smartphone. La grande disponibilité des livres numériques permet de lire sur presque tous les sujets, où que vous soyez.

2. La réflexion

La réflexion est un élément clé du processus d’apprentissage et un facteur d’amélioration des performances. Analyser vos actions et accomplissements passés vous permet d’identifier les forces que vous avez mobilisées dans ces projets, mais également vos zones de progression à l’avenir.

Tenir un journal peut être une bonne démarche pour organiser et formaliser votre réflexion sur ce que vous avez appris au cours de vos lectures. Cela vous donnera également l’occasion de réfléchir aux leçons professionnelles que vous avez récemment apprises et de développer vos idées pour l’avenir.

Pourquoi ne pas essayer de réserver chaque jour un moment dans votre agenda dédié à ce travail de réflexion – même si ce n’est que 10 à 15 minutes pour commencer ?

3. L’expérimentation

L’innovation n’est possible que par le biais de la prise de risques et l’essai de nouvelles méthodes, c’est pourquoi “l’expérimentation » est considérée comme le troisième et dernier volet de la règle des 5 heures.

Réservez un peu de temps chaque semaine pour tester de nouvelles théories ou idées, aussi folles soient-elles.

Certains des produits les plus performants au monde sont nés de l’expérimentation. L’innovation ne vient jamais en faisant toujours la même chose. Même si votre expérience échoue, vous en aurez tiré de précieuses leçons.

Google, par exemple, est célèbre pour avoir autorisé ses employés à expérimenter de nouveaux projets pendant 20 % de leur temps de travail. L’une des façons d’expérimenter est de vous astreindre à mettre en œuvre dans un scénario réel ce que vous avez appris en lisant.

Consacrez du temps à l’apprentissage

Les exigences de la gestion d’entreprise nous conduisent souvent à mettre l’accent sur la productivité et l’efficacité, au détriment du temps consacré à l’apprentissage.

L’apprentissage continu est indéniablement une pratique positive et un facteur clé de succès à titre personnel, comme professionnel. De fait, devez-vous définir un temps minimum pour l’apprentissage ?

La règle des cinq heures ne consiste pas à aller au travail en espérant apprendre quelque chose de nouveau, mais à réserver du temps pour le développement personnel et l’apprentissage ciblé.

Explorez une grande variété de sujets

Outre les livres, les blogs et les sites d’information, vous pouvez également assimiler des connaissances à travers les livres audio et les podcasts. Ces supports peuvent constituer une excellente option pour ceux qui sont souvent en déplacement ou qui passent beaucoup de temps dans les transports.

N’hésitez pas à vous concentrer sur les domaines qui sont actuellement ou vont devenir très importants pour votre activité : expertise technique, développement commercial, gestion…

Mais nous vous conseillons de ne pas vous concentrer uniquement sur les sujets directement liés à votre rôle ou vos enjeux actuels. En explorant une variété de sujets, vous pouvez élargir votre champ de réflexion.

LA RÈGLE DES 5 HEURES NE CONSISTE PAS À GAGNER DE L’ARGENT, MAIS À ATTEINDRE VOS OBJECTIFS.

Quand Benjamin Franklin passait cinq heures par semaine à la bibliothèque, il ne visait pas l’obtention d’un gain financier direct. Il avait l’ambition d’apprendre et de “cultiver son jardin” afin de mettre toutes les chances de son côté pour atteindre les objectifs ambitieux qu’il s’était fixé.

En adoptant ces quelques bonnes habitudes quotidiennes de lecture, de réflexion et d’expérimentation, votre approche des défis auxquels vous faites face deviendra de plus en plus instructive, innovante et intelligente.

Conclusion

L’apprentissage est certainement l’un des meilleurs investissements de temps que vous puissiez faire, tant pour vous-même que pour votre entreprise. En faisant de ces principes d’apprentissage une habitude, vous deviendrez plus performant et plus productif.

En appliquant la règle des 5 heures, vous ne verrez peut-être pas de retour sur investissement en matière pécuniaire, mais en réservant une heure de votre journée de travail à l’apprentissage ciblé, vous acquerrez de nouvelles compétences et connaissances qui vous seront utiles à long terme.

 

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