Pourquoi créer une holding ? Quels avantages et enjeux ?

Les sociétés holdings : définition, catégories avantages fiscaux ...

« Holding », « Société faîtière », « Groupe », « Trust », « Société mère », ou « Société consolidante » sont autant de termes qui désignent une entité (personne morale) dont la fonction n’est pas toujours comprise de tous.

Le statut et la dénomination d’une société holding varient selon le pays mais tournent tous autour du même principe.

Aujourd’hui, votre expert-comptable en ligne SBA Compta fait le point sur les sociétés Holding.

1. Qu’est ce qu’une holding : définition 

La holding est une société qui détient des participations financières dans d’autres sociétés pour en diriger et contrôler l’activité dans une structure “mère”. C’est la définition la plus simple que l’on puisse formuler à propos d’une holding.

Ainsi, une société holding permet à une personne ou un groupe de personnes de contrôler plusieurs sociétés nationales et internationales, sans pour autant figurer comme dirigeants des sociétés détenues.

La holding est généralement créée lorsque plusieurs sociétés sont détenues par certains actionnaires communs qui partagent le même intérêt.

Un seul et même actionnaire ou plusieurs personnes physiques qui détiennent des parts dans plusieurs sociétés peuvent s’associer pour créer cette forme de personne morale. L’objectif est de consolider leurs parts au sein d’une même entité et d’augmenter leur pouvoir de décision dans les sociétés qui appartiennent au Groupe.

Une société holding peut détenir des titres ou des actions dans plusieurs entreprises tant au niveau national qu’international. Ces entreprises peuvent également relever de différents secteurs.

Créer une société « Mère » a pour finalité d’unifier leur direction. L’objectif étant généralement d’ordre stratégique.

Afin de pouvoir exercer ce contrôle, la société holding doit être majoritaire et détenir plus de la moitié des participations dans les entreprises qu’elle souhaite contrôler.

2. Pourquoi créer une holding ?

Des personnes peuvent s’associer en vue de créer une holding pour différentes raisons :

Une restructuration d’entreprises 

Dans ce cas, une société holding peut être formée à partir de l’apport en actions transférées par les entreprises vers la société mère.

L’instauration de la société mère rendra la gestion des entreprises participantes plus facile car certains processus décisionnels se retrouveront centralisés.

Par exemple, ces entreprises pourront améliorer la gestion de leur trésorerie ou leur comptabilité en les transférant à la société mère.

Une reprise d’entreprise 

Dans ce cas, créer une holding permettra de financer le rachat d’une ou de plusieurs sociétés.

Plusieurs sociétés mettent en commun leur capitaux afin de concrétiser l’acquisition d’une (ou de plusieurs) entreprises car seules, elles ne disposent pas de liquidités suffisantes pour en financer l’acquisition.

Dans cette situation, les entreprises qui s’associent vont transférer des capitaux à la société mère qui achètera la majorité du capital de la ou des sociétés achetées en ayant éventuellement recours à une dette bancaire.

Une transmission d’entreprise 

Dans ce cas, la holding créée est généralement familiale. Elle permet à un chef d’entreprise de pouvoir transmettre ses parts ou ses actions dans l’entreprise ainsi que la direction de celle-ci à ses enfants (ou à ses héritiers de façon générale) et même éventuellement à ses salariés.

Le principal avantage conféré par la constitution d’une holding est la possibilité, à partir d’un capital réduit, de contrôler une entreprise grâce à un système relativement simple.

Pour qu’une personne morale puisse en contrôler une autre, il faut qu’elle détienne la majorité des participations c’est-à-dire 50% des actions plus une action de la seconde.

Or, si une société holding détient la majorité des parts dans une autre holding qui, elle, détient à son tour la majorité des parts de l’entreprise qu’elles souhaite contrôler alors la première holding pourra contrôler la cible en ne détenant en fin de compte que le quart des actions requises.

Il s’agit d’effets de levier : en ajoutant une autre holding entre les deux niveaux, on divise la part du capital minimum nécessaire pour contrôler la cible par deux à chaque fois.

Ce mécanisme revêt un inconvénient non négligeable, à savoir qu’il faut trouver, pour chaque niveau, des holdings ou des partenaires qui veuillent bien se contenter des « miettes » qui restent à chaque niveau de la hiérarchie.

Le cas échéant, une société holding peut faire appel à l’emprunt bancaire pour le reste des participations, c’est-à-dire les 50% moins une action restante.

Bien évidemment, si une holding détient la majorité des parts de sa filiale, le Président-Directeur Général de la holding est de facto le supérieur hiérarchique des PDG des filiales de la holding.

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3. Quels sont les avantages fiscaux dont bénéficie une holding ?

Une société holding bénéficie d’une fiscalité avantageuse dans la majorité des pays de l’Union Européenne.

Créer une société holding permet de bénéficier de 2 principaux avantages fiscaux :

Le régime mère-fille

Si la société holding (société mère) détient des participations dans une autre société (société fille), elle sera exonérée de retenue d’impôt pour les dividendes reçus par cette dernière.

C’est ce que prévoit l’article 216 du Code général des impôts. L’objectif étant d’éviter qu’elles ne soient soumises à une double imposition en termes d’impôts sur les sociétés.

Néanmoins, il faudra réunir 3 conditions pour pouvoir bénéficier de cet avantage :

  • La société Holding doit avoir au moins 5% du capital social de sa filiale,
  • Être dans cette situation depuis au moins 24 mois,
  • La société mère et la société fille doivent être toutes les deux soumises à l’IS.

Le régime d’intégration fiscale

Par ailleurs, une holding bénéficie, sous certaines conditions, de ce que l’on appelle l’intégration fiscale.

Ceci veut dire que les sociétés intégrées sont imposées en même temps. Ceci permet de compenser les pertes des unes par les bénéfices des autres et de payer par conséquent moins d’impôts.

Cette intégration fiscale permet à la holding de mieux gérer son patrimoine et d’optimiser sa fiscalité.

4. Quels sont les types de holdings ?

Il existe deux grandes catégories de holdings  :

Les sociétés holdings passives

Une holding passive est une société mère qui n’exerce aucune activité industrielle, commerciale ou de service.

Ce type de holding est exclusivement constitué pour gérer les entreprises qui font partie de son portefeuille.

Les sociétés holdings animatrices

Une holding animatrice est une société mère qui détient et conserve une activité (industrielle, commerciale, administrative, juridique, comptable, etc.) en plus de la gestion exclusive des sociétés qu’elle intègre.

5. Dans quels secteurs trouve-t-on des holdings ?

De façon générale, une holding est créée à partir du groupement de plusieurs sociétés qui opèrent dans le même secteur. L’objectif est de créer une certaine synergie entre les différentes unités qui constituent le Groupe.

Ainsi, il existe un grand nombre de holdings :

  • dans le secteur financier,
  • dans le secteur bancaire,
  • dans le secteur du transport aérien et ferroviaire,
  • dans le secteur des TIC (technologies d’information et de communication),
  • ou dont les sociétés « filles » appartiennent à plusieurs secteurs différents (agroalimentaire, banques, transport, etc.).

6. Exemples de holdings de par le monde

De par sa nature consolidatrice, une société holding a souvent vocation à traverser les frontières géographiques afin d’asseoir une stratégie de développement à l’international.

En Belgique et au Canada, le terme utilisé pour caractériser une holding est « Société de portefeuille ».

Au duché du Luxembourg, qui à une époque hébergeait un nombre important de holdings, a remplacé en 2011 le statut de holding par le régime de la Soparfi (Société de Participation Financière). Ce dernier autorise le transfert des dividendes des sociétés « filles » vers la société « mère » sans taxation.

Cette dernière doit, en contrepartie, détenir au moins 10% de chaque société fille et conserver cette part pendant la durée de l’exercice d’un an.

Une Soparfi est exonérée de l’impôt sur la plus-value en cas de cession d’une de ses filiales.

Il existe toujours au Luxembourg d’autres régimes encore plus favorables, par exemple :

  • les SICAR, ou Sociétés d’Investissements à Capital risque,
  • les SIL, sociétés immobilières Luxembourgeoises.

Elles sont totalement exonérées d’impôts au duché pour toutes leurs opérations à l’extérieur du territoire luxembourgeois.

En France, on dénombre plusieurs holdings dont l’activité dépasse le cadre national.

Par exemple, le groupe LVMH est spécialisé dans le luxe et détient plusieurs marques de parfums, produits cosmétiques, ou qui opèrent dans le secteur de la maroquinerie ou des vins.

Le groupe Vivendi est quant à lui spécialisé dans l’audiovisuel et détient entre autres le groupe Canal+, Universal Music Group et NBC Universal.

Alphabet Inc. est une holding américaine parmi les plus connues dans le monde. Cette dernière est basée dans la région de San Francisco. Elle détient Google et est dirigée par Larry Page. Hormis le géant de la Silicon Valley, elle est propriétaire de plusieurs autres sociétés qui opèrent dans:

  • les technologies de l’information,
  • la recherche fondamentale et appliquée,
  • la finance,
  • les biotechnologies.

Un autre exemple de holding spécialisée dans le secteur financier cette fois, est Citigroup. Il s’agit d’une multinationale spécialisée dans les investissements bancaires et les services financiers.

Initialement issue de la fusion du géant bancaire Citicorp et de Travelers Group, cette holding est spécialisée dans le domaine de la finance, son siège est à Manhattan et elle détient, entre autres, Citibank, Citi Private Bank, Sedna Finance ou encore CitiMortgage.

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Si vous souhaitez en savoir davantage sur les holdings, nos experts SBA Compta se feront un plaisir de vous répondre.

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7 méthodes pour améliorer la culture d’entreprise de votre organisation

Renforcer la culture d’entreprise : 7 astuces à connaître

Une culture d’entreprise adaptée peut avoir un fort impact sur la confiance et les habitudes de travail de vos employés. Voici quelques moyens d’améliorer efficacement cette caractéristique fondamentale.

L’un des nombreux facteurs de bien-être et de productivité sur le lieu de travail est lié à la culture d’entreprise. Mais pourquoi est-elle si importante ?

Les gens passent une grande partie de leur temps sur leur lieu de travail : 8 à 9 heures quotidiennes de leur vie sont consacrées au travail ou à des activités professionnelles connexes.

Cela n’inclut pas les temps de déplacement, qui peuvent aller de cinq minutes à quatre heures, durant lesquels les gens répondent généralement aux e-mails professionnels ou réfléchissent à leur journée de travail.

En d’autres termes, les gens ont très peu de temps à consacrer à des activités de détente à la maison. C’est pourquoi le lieu de travail d’une entreprise doit répondre à une culture d’entreprise adaptée et relaxante.

Si vous êtes un dirigeant, un responsable ou un membre de l’équipe des ressources humaines et que vous remarquez une baisse de confiance et de positivisme chez vos employés, vous aurez peut-être besoin de réexaminer la culture d’entreprise de votre organisation.

Le lieu de travail n’est pas exclusivement destiné à concevoir des idées de présentation pour la prochaine grande réunion ou conférence. C’est aussi un endroit qui doit faciliter et promouvoir l’épanouissement personnel et les relations interpersonnelles.

Certains mythes populaires de cultures d’entreprise vantent les mérites d’avantages insolites ou de valeurs à l’ancienne pour améliorer les conditions de travail. Mais ces directives ne sont pas toujours efficaces.

Suivez les 7 méthodes suivantes pour améliorer activement la culture d’entreprise de votre organisation et créer un environnement de travail favorable pour vos employés.

Facilitez les communications interservices

Un élément essentiel de l’amélioration de la culture d’entreprise consiste à faciliter la communication entre les différents acteurs de l’entreprise (dirigeants, responsables, ressources humaines et employés).

Informez vos employés de la mission et des objectifs de votre entreprise. Expliquez-leur le rôle et les tâches qu’ils peuvent entreprendre pour participer à l’évolution de l’entreprise. Partagez vos roadmaps et frises chronologiques avec eux.

Il est important que vos employés ne se sentent pas isolés et n’aient pas l’impression d’être de simples exécutants. Ils doivent avoir l’impression de faire partie intégrante des différents processus de l’entreprise.

Chaque employé doit avoir le sentiment de contribuer à l’essor de l’entreprise, quel que soit son poste ou ses responsabilités.

Informez vos employés des succès et des échecs de l’entreprise, mais soyez prudent(e) quant à la manière dont vous le faites. Ne grossissez pas les succès d’un employé ou d’une équipe aux dépens d’autres employés.

Évitez également de relater publiquement les échecs d’un employé ou d’une équipe, ou de blâmer certains employés. Les échecs font partie de la vie d’entreprise. Clarifiez ce qui ne va pas, puis cherchez des moyens de résoudre les problèmes et d’améliorer les processus.

La communication doit toujours être à double sens. Acceptez les critiques et les commentaires de vos employés. Après tout, ils sont au cœur des processus de votre entreprise et ils ont une connaissance plus intime de ce qui fonctionne et ne fonctionne pas.

Faites preuve de transparence

La transparence n’a pas toujours été un élément prépondérant sur le lieu de travail, mais elle est aujourd’hui un facteur de motivation important pour les employés.

Est-ce que les changements majeurs qui doivent être implémentés seront initiés dans la ligne de management ou dans votre système de points de vente au détail ? Les employés doivent savoir à quoi s’attendre et dans quels délais.

La pire chose à faire est de parler des changements de manière évasive et sans transparence. Cela aura pour effet de créer un nuage de craintes dans l’esprit de vos employés.

Ce manque de transparence aura un impact négatif sur l’ambiance du lieu de travail et réduira la confiance et la motivation des employés.

Informez vos équipes des avancées et directives hebdomadaires via les outils de chat en direct de votre entreprise, afin qu’elles soient au fait des activités de l’entreprise et des changements à venir.

Créez des connexions inter-employés

Isoler les employés les uns des autres pourrait sembler être une bonne idée : moins il y a d’interactions, plus les employés sont productifs.

Mais toute personne qui a déjà travaillé dans un bureau sait que cette théorie du passé est totalement contre-productive. Le manque d’interactions peut être extrêmement démotivant pour les employés, et le sentiment d’isolement réduit significativement la productivité.

Créez des opportunités de connexions entre les employés pendant les heures de travail, sans chaperonnage des managers et des dirigeants.

De simples programmes de mentorat peuvent suffire à connecter les employés : par ex. les experts en tendances marketing auront la possibilité de partager leurs points de vue avec des employés plus jeunes qui sont intéressés par une carrière dans le marketing digital.

Le point important à noter est que les employés doivent se sentir à l’aise pour échanger entre eux et progresser ensemble.

Octroyez des récompenses significatives

Tout comme il est nécessaire de satisfaire sa clientèle, n’oubliez pas de récompenser vos employés. La reconnaissance est très importante en entreprise. Les employés doivent avoir l’impression que leurs efforts sont reconnus par leurs supérieurs hiérarchiques.

Rétribuez les employés qui ont atteint les objectifs fixés et dépassé les attentes. Récompensez les personnes qui le méritent.

Certaines entreprises pensent que les récompenses spéciales, telles que les espaces de détente et la possibilité d’amener son animal de compagnie sur le lieu de travail, rendent les employés plus heureux au travail. Mais ce n’est pas toujours le cas.

La plupart des employés souhaitent bénéficier d’avantages standard tels que des assurances et des jours de vacances, et non d’un espace de détente ou d’une table de baby-foot.

Les employés préfèrent de loin les récompenses financières ou les jours de congé supplémentaires, car ces récompenses ont un impact direct sur leur bien-être. C’est un type de récompense idéal pour toute entreprise car elle bénéficiera de leur notoriété sur le long terme.

Encouragez le développement professionnel

Un employé qui a l’impression de stagner dans ses fonctions connaîtra probablement une baisse de motivation et de productivité. Pour combattre cela, vous devez cultiver une atmosphère de développement professionnel à l’aide de la culture d’entreprise de votre organisation.

Nous avons mentionné la manière dont les programmes de mentorat peuvent créer des liens entre les employés. Pour booster la motivation de vos employés, vous pouvez par exemple les envoyer à des conférences ou à des formations, sans impacter les budgets de l’entreprise.

L’apprentissage de nouvelles compétences est non seulement bénéfique aux employés (en leur donnant la possibilité d’une progression horizontale ou verticale dans l’entreprise), mais aussi à l’entreprise sur le long terme.

Faites preuve de flexibilité

Le quotidien des gens devient chaque jour plus compliqué et plus exigeant.

Les gens doivent souvent cumuler les emplois et les projets pour arriver à joindre les deux bouts : par ex. un employé qui tente d’écrire un livre pendant son temps libre ou qui prépare simultanément un projet d’ouverture de restaurant.

En plus, les employés doivent s’occuper de leurs enfants voire de leurs parents ou grands-parents. Un employé peut avoir de lourdes responsabilités extérieures.

Dans ce type d’atmosphère chargée, il est important que la culture d’entreprise de votre organisation donne la possibilité à vos employés de respirer sur leur lieu de travail. Ils ne doivent pas être terrifiés à l’idée de s’éloigner de leur ordinateur pendant quelques instants.

Faites preuve de souplesse concernant les horaires de travail de vos employés : ils n’arriveront peut-être pas toujours à 9 h, mais ils pourront rester après 17 h certains jours.

Lorsque les employés ne sont pas terrifiés à l’idée d’arriver précisément à 9 h et de finir exactement à 17 h, les choses ont tendance à s’équilibrer naturellement.

Vous devez également être flexible par rapport aux événements inattendus : un enfant qui tombe malade, un membre de la famille qui nécessite une attention particulière, un parent ou un grand-parent qui a besoin de voir un spécialiste, etc.

La culture d’entreprise de votre organisation doit être suffisamment flexible pour que les employés aient le sentiment de pouvoir vivre leur vie tout en travaillant.

Adoptez des outils technologiques (sans excès)

Les technologies facilitent grandement les conditions de travail en entreprise. Nous avons déjà mentionné les logiciels de chat en direct, mais il existe de nombreux autres moyens de faciliter les tâches de vos employés.

Adoptez des outils d’optimisation du taux de conversion pour automatiser le travail de vos employés.

Toutefois, évitez d’utiliser trop d’outils car cela risquerait de stresser davantage les employés, qui se sentiront obligés d’apprendre des techniques qui dépassent leurs compétences.

Améliorez dès aujourd’hui la culture d’entreprise de votre organisation

Une culture d’entreprise adaptée peut améliorer le bien-être et la productivité de vos employés. Mais n’oubliez pas que ce processus prend du temps : il n’y a pas de succès immédiat dans ce domaine.

Commencez à réfléchir à la culture d’entreprise de votre organisation dès que possible. Ouvrez un dialogue avec vos employés et vos équipes pour en apprendre davantage sur leurs attentes, et créez la différence !

Cession d’un fonds de commerce – Guide pratique

Cession de fonds de commerce : formalités, déclarations, contrat ….

Chez SBA Compta, cabinet d’expertise comptable en ligne inscrit à l’Ordre des experts-comptables, nous guidons les entrepreneurs durant toute la vie de leur entreprise. En particulier au sujet de leurs obligations comptables, fiscales et juridiques. Dans ce qui suit, vous trouverez tout ce qu’il faut savoir sur la cession d’un fond de commerce.

Fonds de commerce : définition

Un fonds de commerce est un ensemble d’éléments corporels (marchandise, équipement…) et incorporels (clientèle, droit au bail, réputation, nom commercial…) permettant à un individu (ou à une personne morale) d’exercer une activité commerciale.

Au sens juridique du terme, un fonds de commerce est considéré comme un « bien meuble incorporel ». Il doit être distingué de tous les autres éléments le constituant.

Exploitation du fonds de commerce 

Un fonds commercial peut être exploité par le propriétaire des lieux mais dans la plupart des cas, le propriétaire du fonds de commerce est le locataire de l’établissement.

Ce dernier bénéficie alors de ce que l’on appelle la « propriété commerciale » qui le protège contre son éviction du local à condition qu’il n’ait pas d’impayés à son actif.

Si l’exploitation du fonds de commerce n’est pas assurée par le propriétaire lui-même, il peut confier son exploitation à un « locataire-gérant » ou à un « gérant-salarié » sans que cela ne soit considéré comme une sous-location.

Les éléments du fonds de commerce

La valeur d’un fonds de commerce est liée à sa clientèle et au type d’activité qu’il propose.

Les éléments inclus dans le fonds de commerce sont définis par le Code de Commerce et peuvent appartenir à deux catégories :

  • La première catégorie concerne les éléments corporels (biens matériels) tels que :
    • Matériel, mobilier, outillage,
    • Marchandises,
    • Equipements,
  • La seconde catégorie regroupe les éléments incorporels (biens immatériels) tels que :
    • Clientèle,
    • Enseigne,
    • Nom commercial,
    • Achalandage (c’est la part de la clientèle de passage qui est plus retenue par l’emplacement du fonds de commerce que par le commerçant ou l’activité qu’il exerce),
    • Droit au bail,
    • Certaines autorisations administratives, contrats de travail, d’assurance et d’édition,
    • Droits de propriété industrielle ou brevets, droits de propriété littéraire, marques et logiciels.

Eléments faisant partie du fonds commercial qui peuvent être cédés

Tous les éléments du fonds de commerce peuvent être cédés dans le cadre d’une transaction. Par contre, le local où est exercée l’activité commerciale ne fait pas partie du fonds de commerce, même si l’exploitant du fonds commercial est le propriétaire du local.

En outre, étant donné que le fonds professionnel est une universalité de fait, seuls des actifs le constituent. Par conséquent, les éléments suivants (saufs cas particuliers) ne peuvent être transmis au cessionnaire :

  • Les créances et les dettes,
  • Les contrats,
  • Les documents comptables,
  • Les immeubles,
  • Le droit de terrasse d’un restaurant ou d’un débit de boissons.

Contrat de cession du fonds de commerce 

La cession d’un fonds de commerce est l’acte, matérialisé par un contrat, par lequel la propriété du fonds commercial est transférée en contrepartie d’un prix de vente.

Pour une personne morale, le fonds de commerce peut être cédé indépendamment des autres actifs d’exploitation.

En effet, la cession du fonds de commerce est à distinguer de la vente des éléments du fonds : la distinction entre les deux opérations dépend du fait que la clientèle soit incluse ou non dans la vente.

La cession du fonds de commerce est établie soit par un acte authentique notarié, soit par un acte sous seing privé.

Etant donné qu’il regroupe plusieurs éléments corporels et incorporels qui lui confèrent une valeur commerciale, la cession d’un fonds de commerce est régie par plusieurs règles.

Votre comptable en ligne a listé pour vous les cinq mentions obligatoires sur l’acte de cession de fonds de commerce selon le Code de Commerce :

  1. Le prix de vente du fonds de commerce,
  2. Le nom du précédent vendeur ainsi que la date, la nature et le prix de l’acquisition pour les éléments incorporels, les marchandises et le matériel,
  3. L’état des privilèges et nantissements qui accompagnent le fonds de commerce,
  4. Les chiffres d’affaires et les bénéfices commerciaux réalisés durant les trois exercices qui précèdent celui de la vente du fonds de commerce,
  5. Les éléments relatifs au bail du fonds de commerce (date, durée, nom et adresse du bailleur et du cédant).

Si ces mentions font défaut, la nullité de la vente peut être demandée.

D’autres mentions, notamment celles qui garantissent la transmission de la clientèle (comme une clause de non concurrence ou des clauses de règlement des différends) peuvent y être ajoutées.

Il est également possible de signer une promesse avant la vente effective. Cette promesse de vente fond de commerce doit alors être accompagnée des mêmes mentions obligatoires.

Déclarations de l’acte de cession de fonds de commerce, taxes et séquestre notaire

1. Information préalable des salariés 

Dans le cas des entreprises de moins de 250 salariés, l’information de ces derniers est obligatoire au moins deux mois avant la signature du contrat.

Le texte prévu dans la Loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 permet ainsi aux salariés de proposer une offre de rachat tout en étants soumis à une obligation de discrétion.

2. Déclaration à la mairie 

Dans le cas où le fonds commercial cédé est localisé dans une zone de sauvegarde des commerces et de l’artisanat de proximité, le cédant doit adresser à la mairie une déclaration obligatoire préalable. Le risque étant qu’il puisse faire l’objet de ce que l’on appelle un « droit de préemption de la commune ».

Il s’agit d’une priorité accordée à la commune pour acquérir le bien afin de le rétrocéder à un autre commerçant / artisan.

Le cas échéant, la mairie disposera de deux mois pour exercer ce droit.

3. Enregistrement de l’acte de cession et déclarations fiscales 

Droits d’enregistrement 

L’enregistrement de l’acte de cession se fait par l’acquéreur (cessionnaire) auprès du bureau de l’enregistrement du service des impôts, avec un délai d’un mois après la signature de l’acte de cession.

Il permettra de déterminer le montant des droits d’enregistrement du fonds de commerce (ou de mutation) dont devra s’acquitter l’acquéreur, à moins qu’il n’ait, avec le cédant, prévu d’autres dispositions dans l’acte de vente du fond de commerce.

Les droits d’enregistrement sont proportionnels au prix de vente (0% du prix de vente de 0 à 23 000€, 3% de 23 000 à 200 000€ et 5% au-delà de 200 000€).

Imposition immédiate des bénéfices 

A cette occasion, le cédant doit clôturer ses comptes et faire plusieurs déclarations fiscales.

En effet, la cession du fonds de commerce entraîne l’imposition immédiate des bénéfices non encore taxés à la date de la signature du contrat :

  • bénéfices d’exploitation réalisés depuis la fin du dernier exercice taxé,
  • bénéfices en sursis d’imposition,
  • plus-values de cession d’éléments d’actifs immobilisés soumis à certaines spécificités dans la détermination et les modalités d’imposition.

Impôt sur le revenu 

L’impôt sur le revenu est perçu par voie de rôle et peut être exigé (en principe) dès la mise en recouvrement de ce rôle.

Cette imposition immédiate est provisoire et déductible de l’impôt ultérieurement établi au titre des revenus qui auront été perçus par le cédant durant l’année de la cession.

Par ailleurs, si l’exercice en cours au moment de la cession s’avérait être déficitaire, le déficit peut être déduit du revenu global d’exploitation.

Contribution économique territoriale (CET)

Si le contrat est conclu en milieu d’année, le cédant reste néanmoins redevable de la cotisation CET pour l’année toute entière. Toutefois, les parties peuvent ajouter une clause dans l’acte de cession du fonds de commerce qui prévoit que l’acquéreur supporte une partie de la cotisation.

Par contre, si la vente prend effet le 1er janvier de la nouvelle année, le cessionnaire sera imposé sur les bases d’impositions déclarées par le cédant.

L’acquéreur devra faire une déclaration provisoire avant le 1er janvier de l’année qui suit l’année de la vente du fonds de commerce et l’ancien exploitant devra également informer l’administration fiscale du changement d’exploitation dans ces délais.

TVA 

La cession du fonds de commerce suppose le paiement de la TVA due. L’exploitant, qui est redevable de la TVA et qui cède son activité, doit déposer dans un délai de 30 jours une déclaration de TVA au service des impôts dont il dépend.

S’il est inscrit sous le régime RSI, ce délai est de soixante jours.

L’opération est exonérée de la TVA quand la vente du fond commercial porte sur la globalité du fonds de commerce et quand l’acquéreur est lui-même redevable de cette taxe.

4. Déclaration au CFE 

L’acquéreur devra de facto créer une nouvelle société, ou bien, s’il exerce déjà une activité, déclarer un établissement secondaire.

Pour cela, il devra s’adresser au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) dont il dépend pour réaliser les déclarations légales et administratives requises comme, par exemple :

  • au registre du commerce et des sociétés (RCS),
  • au répertoire national des entreprises (SIREN),
  • aux services fiscaux ou au régime social des indépendants (RSI) selon le cas.

5. Publicité 

La cession d’un fonds de commerce doit être officialisée. La publication au Bodacc (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) de la cession du fonds de commerce doit être faite par l’acquéreur dans les trente jours qui suivent la conclusion du contrat.

Les créanciers peuvent faire opposition à la vente dans un délai de 10 jours à compter de la publication dans le Bodacc.

6. Séquestre notaire

Lors de la cession d’un fonds de commerce, le prix de vente est fixé pendant 3 à 5 mois, le temps que puissent être accomplies toutes les formalités nécessaires.

Cette disposition permet de protéger l’acquéreur d’éventuelles dettes fiscales ou dette fournisseurs, et d’éviter qu’il ne soit tenu pour solidairement responsable au cas où le cédant serait insolvable.

Un avocat ou un notaire peut être désigné comme intermédiaire pour conserver le produit de la vente bloquée et ainsi recevoir les éventuelles oppositions des créanciers.

Vous vous posez encore des questions à propos de la cession d’un fonds de commerce ? Vous souhaitez que SBA Compta s’occupe de cette démarche à votre place ? Contactez nos Business coachs et obtenez immédiatement votre devis gratuit Expert Comptable online.

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