Comment se relever d’un échec entrepreneurial et aller de l’avant ?

Rebondir après un échec entrepreneurial

L’incertitude fait partie intégrante de l’entrepreneuriat : dans la vie comme en affaires, tout ne se déroule pas toujours comme prévu. Les échecs jalonnent souvent le quotidien de tout entrepreneur. Ils peuvent aller de l’échec du lancement d’un nouveau produit à la dissolution d’une entreprise. Dans tous les cas, il n’y a jamais d’échec aisé.

Ces échecs peuvent :

  • ébranler votre estime de vous-même, 
  • freiner votre désir d’aller de l’avant et de poursuivre vos projets,
  • ou alors vous motiver pour réinventer votre entreprise ou vous investir dans un nouveau projet.

L’impact qu’ils peuvent avoir sur votre confiance, votre santé émotionnelle et votre situation financière ne doit donc pas être négligé.

Or, s’il est douloureux, l’échec est normal et n’a rien de définitif. Le phénomène est même plutôt courant puisque, selon l’INSEE, une entreprise sur quatre disparaît après 3 ans d’existence. Nombre d’entrepreneurs à succès ont commencé par échouer, parfois plusieurs fois. L’échec peut même se transformer en une “arme secrète” si vous l’envisagez comme une expérience didactique.

SBA Compta accompagne les entrepreneurs dans toutes les étapes de leur projet. Nous vous livrons notre méthode pour rebondir après un échec entrepreneurial.

1. Acceptez l’échec

La première étape pour apprendre à gérer l’échec consiste à désapprendre la peur qui lui est associée. Il est nécessaire, dès le lancement de votre activité, d’accepter le fait que l’échec peut faire partie de l’aventure entrepreneuriale. 

Nul n’est infaillible ! Des erreurs seront produites, des projets échapperont à votre contrôle et les délais ne seront pas toujours respectés. Ces difficultés sont normales et souvent inéluctables. 

Rares sont les projets qui réussissent du premier coup et personne ne s’attend à ce que vous y parveniez… Il est donc inutile – voire contreproductif – de vous soumettre à une telle pression.

2. Réfléchissez à la cause profonde de l’échec

Bien souvent, les causes de l’échec de votre entreprise sont identifiables et relativement communes. Parmi les principaux obstacles à la pérennité des entreprises, on retrouve notamment le manque de liquidités, un choix de forme juridique inadapté, l’absence d’un business plan… Les facteurs d’échec peuvent également être exogènes; c’est le cas par exemple d’entreprises qui connaissent des difficultés du fait de la crise sanitaire comme la COVID. 

Vous pouvez analyser l’historique de votre entreprise et de voir si vous pouvez reconnaître :

Plus vous parviendrez à les identifier aisément, plus vous serez susceptibles d’identifier ces indicateurs à l’avenir et d’éviter de connaître les mêmes difficultés à l’avenir. 

Le conseil SBA Compta

La gestion de ces difficultés implique que vous, en tant qu’entrepreneur, puissiez les reconnaître et les identifier le plus tôt possible. Plusieurs écueils sont à éviter dans cette démarche : l’aveuglement (ne pas saisir la réalité), le déni (refuser d’admettre la réalité) ou l’excès de confiance en soi (interpréter la réalité de façon trop optimiste).

3. Faites une pause et prenez du recul

L’échec peut être émotionnellement éprouvant. Certainement parce qu’entreprendre n’est pas une sinécure et qu’il faut beaucoup de volonté, de courage et d’abnégation pour oser l’aventure.

En tant qu’entrepreneur, vous avez investi beaucoup de temps, d’efforts et d’argent dans votre entreprise… Reconnaître que ce projet s’essouffle peut être un véritable crève-cœur. 

Par ailleurs, une erreur que beaucoup d’entrepreneurs commettent lorsqu’ils font face à un échec est d’essayer de rebondir le plus rapidement possible. Bien que cela soit louable, cette approche peut s’apparenter à une fuite en avant. Nous vous conseillons donc de prendre un moment pour faire le deuil d’un échec. 

Que vous ayez besoin d’un jour ou de quelques semaines, vous gagnerez toujours à vous donner le temps de digérer ce qui s’est passé. Si vous ne pouvez pas toujours contrôler la situation qui vous entoure, vous pouvez toujours contrôler votre réaction à son égard.

4. Vérifiez votre éligibilité aux procédures collectives

Plusieurs procédures collectives peuvent être actionnées pour stabiliser puis redresser la situation de votre entreprise. Elles s’appliquent selon l’état des difficultés auxquelles vous faites face et peuvent agir comme un véritable levier pour vous aider à rebondir.

Selon le degré de gravité de la situation de votre entreprise, il existe 3 types de procédures collectives :

  • La procédure de sauvegarde
  • La procédure de redressement judiciaire
  • La procédure de liquidation judiciaire.

Pour en savoir plus: https://www.economie.gouv.fr/entreprises/entreprises-difficulte-procedures-collectives

Vous pouvez également parcourir notre article de blog qui traite de la nouvelle procédure de traitement de sortie de crise pour les difficultés liées à la crise covid.

5. Entourez-vous des bonnes personnes

La meilleure façon de rebondir après un échec et d’aller de l’avant est de réunir de nouvelles idées afin de bâtir un nouveau projet.  

À ce stade, vous avez déjà identifié les causes de l’échec de votre précédente entreprise et vous devez vous assurer de ne pas tomber dans les mêmes écueils.

Pour mettre toutes les chances de votre côté avant de passer à la prochaine étape, nous vous conseillons de :

  • Saisir toutes les opportunités d’échanger avec d’autres entrepreneurs et de vous nourrir de leur expérience.
  • Échanger régulièrement avec votre expert-comptable. C’est un allié de choix et une source de solutions opérationnelles tout au long de la vie de votre entreprise, y compris en phase de turbulences.

6. Préparez la prochaine opportunité

Une fois que vous aurez mené une analyse exhaustive des causes de l’échec de votre entreprise et que vous estimerez en avoir tiré des leçons utiles pour l’avenir, vous serez prêt à commencer à préparer votre prochaine opportunité. 

Vous devez être dans une position suffisamment saine – psychologiquement comme économiquement – pour décider de revenir à l’entrepreneuriat ou de vous réorienter vers une carrière traditionnelle.

Quelle que soit votre décision pour rebondir après un échec, commencez à participer à davantage d’événements de réseautage et à parler à des personnes extérieures à votre secteur. Dans le cas d’une carrière traditionnelle, cela pourra ouvrir la porte vers de nouvelles opportunités d’emploi. Si vous optez pour un parcours entrepreneurial, cela pourrait vous conduire à rencontrer des investisseurs ou des partenaires précieux pour la réussite de votre nouvelle entreprise.

Peut-on éviter l’échec entrepreneurial? Les principales causes d’échec des entrepreneurs

L’échec fait très souvent partie du parcours de l’entrepreneur. Néanmoins, le fait de préparer toutes les éventualités dès la création de votre entreprise est une saine décision de gestion.

Certaines mesures préventives peuvent donc être prises en amont pour éviter l’échec entrepreneurial ou en limiter l’impact. Par exemple, chez SBA Compta, nous évaluons systématiquement certaines des options ci-dessous afin de permettre aux entrepreneurs que nous accompagnons de protéger leur patrimoine personnel et leur famille. Parmi ces mesures très importantes, mais souvent négligées, citons :

  • Le choix d’un statut social et d’une structure juridique protecteurs pour garantir le patrimoine de l’entrepreneur et sécuriser sa famille.
  • L’élaboration d’un business plan adéquat.
  • Le choix d’un positionnement clair, cohérent et adapté au marché.
  • La définition d’une stratégie client et d’une stratégie marketing alignées et pertinentes.
  • L’identification de soutiens psychologiques, techniques et opérationnels pour briser l’isolement de l’entrepreneur.
  • Le travail de la confiance en soi de l’entrepreneur, comme de la confiance dans son équipe.
  • L’adoption d’une posture de leadership.
  • Le choix du bon expert-comptable pour vous appuyer sur un véritable partenaire de confiance.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, consultez notre article “Quels sont les facteurs de pérennité des entreprises ?

Ces célèbres entrepreneurs qui ont d’abord échoué

Nelson Mandela a dit un jour « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends« .

Se tromper de direction n’est ni une honte, ni une fatalité. Des personnalités aux parcours divers ont également connu des épreuves entrepreneuriales difficiles et ont pu rebondir et réussir après un échec.

Bill Gates

Après l’abandon de ses études à Harvard et après un premier échec d’entreprise avec Paul Allen, Bill Gates a lancé une nouvelle société, Microsoft, devenu aujourd’hui un empire informatique mondial.

Henry Ford

Avant d’être à la tête d’un des acteurs majeurs de l’industrie automobile, Henry Ford avait connu 2 faillites.

Walt Disney

Au début de sa carrière, Walt Disney a été renvoyé de son poste de rédacteur pour manque d’imagination et de créativité. Cet échec le poussa à continuer et à créer son propre studio d’animation.. qui fit faillite. Ce premier échec ne le découragea cependant pas et il décida de lancer un nouveau studio d’animation, à Hollywood cette fois-ci, avec le succès que l’on connaît.

Faites de votre échec entrepreneurial un tremplin

Le fait d’avoir été à la tête d’une entreprise qui a échoué n’est pas un signe d’échec personnel ; considérez plutôt cette expérience comme une étape importante d’un voyage beaucoup plus long.

En allant de l’avant avec plus d’expérience, plus d’humilité et un nouveau plan, vous aurez plus de chances de réussir dans votre prochaine entreprise.

Chez SBA Compta, nous accompagnons les entrepreneurs dès la phase de lancement de leur entreprise pour leur éviter d’être confrontés à un échec en les aidant à faire les meilleurs choix financiers, juridiques, fiscaux et sociaux. Lorsqu’ils font face à des difficultés, nous les accompagnons également pour finaliser toutes les procédures nécessaires et leur donnons les moyens de rebondir pour préparer leur avenir.

Loi de finances pour 2022 : 11 mesures fiscales pour les entreprises

Les principales mesures fiscales de la loi de finances 2022

La loi de finances pour 2022 (LF 2022) introduit plusieurs dispositions qui ont un impact direct sur la fiscalité des entreprises.

🔎 Zoom sur les principales mesures.

Amortissement des fonds commerciaux

Les fonds commerciaux acquis entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025 peuvent bénéficier d’un régime temporaire d’amortissement qui permet la déduction fiscale des amortissements comptabilisés.

Rappelons que, pour les acquisitions effectuées en dehors de cette période, les amortissements du fonds commercial ne sont jamais déductibles.

Délais d’option pour les régimes d’imposition

Le délai d’option pour un régime réel d’imposition des entreprises qui relèvent de plein droit du régime micro-BIC et le délai de renonciation à cette option sont allongés. En particulier, l’option pour le régime réel doit désormais être exercée par les BIC lors de la déclaration de revenu afférente à l’exercice précédent – et non plus avant le 1er février.

De plus, pour les contribuables relevant des BNC, le délai de renonciation à l’option pour la déclaration contrôlée est repoussé.

Enfin, pour les BA, le délai d’option des exploitations nouvelles pour un régime réel et le délai de renonciation à l’option pour le régime simplifié d’imposition sont également étendus.

Ces nouveaux délais s’appliquent aux options ou renonciations exercées à compter du 1er janvier 2022.

Entrepreneur individuel et impôt sur les sociétés

Les entrepreneurs individuels, dont les bénéfices sont par principe soumis à l’IR dans la catégorie dont relève leur activité (BIC, BNC, BA), pourront opter pour l’impôt sur les sociétés dès lors qu’ils ne bénéficient pas du régime « micro ».

L’option pour l’IS pourra être exercée dans des conditions qui seront définies par décret.

Transmission d’entreprise et plus-values professionnelles

Plusieurs dispositifs fiscaux sont aménagés afin de favoriser la transmission d’entreprise.

Abattement pour départ à la retraite du dirigeant

Le délai pour céder une entreprise après avoir fait valoir ses droits à la retraite est porté de 2 à 3 ans dans le cadre de l’exonération d’impôt sur le revenu des plus-values professionnelles réalisées lors de la vente d’une entreprise pour départ à la retraite du dirigeant.

Par ailleurs, le dispositif est prorogé de 2 ans pour les PME soumises à l’IS. Il est donc applicable aux cessions réalisées jusqu’au 31 décembre 2024

Seuils d’exonération des plus-values de cession d’EI

Les seuils d’exonération pour les plus-values de cession d’entreprise individuelle augmentent.

Le seuil pour bénéficier d’une exonération totale est porté de 300 000 à 500 000 €.

Les seuils applicables pour une exonération partielle s’établissent entre 500 000 € et 1million € – contre 300 000 à 500 000 € jusqu’alors.

Exonération de la cession d’un fonds donné en location-gérance

La cession à un tiers d’un fonds donné en location-gérance peut désormais être exonérée – totalement ou partiellement. Cette exonération était auparavant réservée aux cas où le fonds était cédé au locataire-gérant.

Exigibilité de la TVA sur les livraisons de biens

À compter du 1er janvier 2023, la TVA sur les livraisons de biens sera exigible chez le fournisseur dès l’encaissement des acomptes.

Crédit d’impôt collaboration de recherche

Un crédit d’impôt en faveur de la recherche collaborative est créé.

Il concerne les dépenses facturées aux entreprises par des organismes de recherche dans le cadre d’un contrat de collaboration conclu entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025.

Son montant est égal à 40 % – ou 50 % pour les PME au sens européen – des dépenses facturées, retenues dans la limite de 6 M€.

Durée du statut jeune entreprise innovante

La durée du statut JEI – jeune entreprise innovante – est allongée de 8 à 10 ans.

Crédit d’impôt innovation

Le crédit d’impôt innovation est prorogé jusqu’au 31 décembre 2024.

Le taux du crédit d’impôt est porté à 30 % pour le taux de droit commun – contre 20 % jusqu’alors – et à 60 % pour le taux majoré applicable en outre-mer – contre 40 % auparavant.

Ces aménagements s’appliquent aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2023.

Report en arrière des déficits

Le dispositif de report en arrière des déficits – également appelé « carry-back » – évolue.

Pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2021, les bénéfices qui ont donné lieu à un impôt acquitté au moyen de réduction d’impôts sont exclus de la base d’imputation du report en arrière. Ce modèle est similaire à celui qui s’applique pour les crédits d’impôts.

Le conseil SBA Compta :

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous accompagne pour optimiser la fiscalité de votre entreprise. Il vous conseille également pour tirer le meilleur parti des opportunités ouvertes par la loi de finances pour 2022. N’hésitez pas à nous interroger.

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus :

L’aide « renfort » soutient les entreprises interdites d’accueil du public en décembre 2021

Nouvelle aide financière « renfort » pour les discothèques, les restaurants et les bars

Une nouvelle aide « renfort » a été créée en ce début d’année pour compenser certaines charges fixes des entreprises interdites d’accueil du public au mois de décembre 2021.

Le dispositif vise donc à soutenir les discothèques, ainsi que les restaurants et les bars dansants qui ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % au titre du mois de décembre 2021.

Bon à savoir : 
L’aide devrait également avoir cours au mois de janvier 2022. Toutefois, le décret d’application ne dispose que des modalités d’application au titre du mois de décembre 2021.

SBA Compta vous propose une synthèse du dispositif.

Entreprises éligibles à l’aide « renfort »

L’aide est accessible aux entreprises :

  • créées avant le 31 janvier 2021 ;
  • qui ont fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public au cours du mois de décembre 2021 – c’est-à-dire :
    • les salles de danse (discothèques, dancing, ERP de type P),
    • et les restaurants et débits de boisson qui accueillent des activités de danse (ERP de type N) ;
  • et qui ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % sur le mois de décembre 2021 par rapport au mois de décembre 2019.

Pour les entreprises créées après le 1er janvier 2019, la perte de chiffre d’affaires s’apprécie comme la différence entre, d’une part, le chiffre d’affaires constaté au cours du mois de décembre 2021 et, d’autre part, le chiffre d’affaires de référence défini comme :

  • pour les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 mai 2019, le chiffre d’affaires mensuel moyen de l’année 2019 ;
  • pour les entreprises créées entre le 1er juin 2019 et le 31 janvier 2020, le chiffre d’affaires mensuel moyen sur la période comprise entre la date de création de l’entreprise et le 29 février 2020 ;
  • pour les entreprises créées entre le 1er février 2020 et le 29 février 2020, le chiffre d’affaires réalisé en février 2020 et ramené sur un mois ;
  • pour les entreprises créées après le 1er mars 2020, le chiffre d’affaires réalisé jusqu’au 15 mars 2020 et ramené sur un mois.
Remarque :
Les entreprises qui ont fait l’objet d’une fermeture pour non-respect des obligations sanitaires et celles qui se trouvaient en situation de liquidation judiciaire au 1er mars 2020 sont exclues du dispositif.

Modalités de calcul et montant de l’aide

L’aide au titre du mois de décembre 2021 est égale à 100 % du montant total des charges dites « renfort ».

Les charges « renfort » sont calculées de la manière suivante :

Charges renfort = achats consommés + consommations en provenance de tiers + charges de personnels + impôts et taxes et versements assimilés

En pratique, il convient donc d’additionner les comptes suivants : compte 60 + compte 61 + compte 62 + compte 63 + compte 64.

Le montant de l’aide est limité, conformément au plafond européen de l’encadrement temporaire, à 2,3 M€.

Bon à savoir :
Le plafond européen de l’encadrement temporaire prend en compte l’ensemble des aides versées depuis mars 2020 au titre de ce régime, notamment le fonds de solidarité.

De plus, le montant de l’aide ne peut excéder le montant du chiffre d’affaires de référence – en général celui du mois de décembre 2019.

Modalités d’obtention de l’aide

Les demandes d’aide doivent être déposées par voie dématérialisée sur le site impots.gouv.fr entre le 6 janvier 2022 et le 6 mars 2022.

Toutes les demandes doivent être accompagnées d’une attestation de l’expert-comptable et de l’ensemble des pièces justificatives :

  • une déclaration sur l’honneur attestant que l’entreprise remplit les conditions d’éligibilité,
  • le fichier de calcul des charges renforts,
  • la balance générale pour le mois de décembre 2021,
  • le RIB de l’entreprise.

Le conseil SBA Compta :

Notons que les entreprises qui sollicitent l’aide « renfort » au titre du mois de décembre 2021 ne pourront pas bénéficier du fonds de solidarité au titre de ce même mois.

Il convient donc d’analyser les deux options et d’identifier le dispositif le plus favorable à votre entreprise.

Votre expert-comptable SBA Compta vous accompagne dans cet arbitrage, vous conseille la solution la mieux adaptée à votre situation et réalise avec vous vos démarches de demande d’aide. Un expert SBA Compta vous appelle pour en parler : contactez-nous.

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Pour en savoir plus :

 

Alcool en entreprise : il est interdit d’interdire !

Alcool en entreprise : il est interdit d’interdire ! 

La consommation d’alcool en entreprise est strictement encadrée par le Code du travail. Seuls le vin, la bière, le cidre et le poiré sont tolérés sur le lieu de travail.

Alcool au travail et sécurité des salariés

En tant qu’employeur, vous êtes tenu d’assurer « la sécurité et de protéger la santé physique et mentale » des salariés. Dans cette optique, vous pouvez adopter des mesures plus restrictives pour limiter, voire interdire, la consommation d’alcool dans l’entreprise. Cette limitation peut notamment être introduite dans le règlement intérieur.

Néanmoins, les mesures restrictives que vous mettez en place doivent être proportionnées.  

Restrictions et règlement intérieur : quelles règles respecter ? 

Des limites justifiées et proportionnées 

L’employeur doit respecter certaines précautions lorsqu’il introduit des mesures visant à restreindre la consommation d’alcool au travail dans le règlement intérieur de l’entreprise :

  • Les mesures restrictives doivent être justifiées par la nature de l’activité – pour des impératifs de sécurité par exemple.
     
  • Elles doivent également être proportionnées au but recherché et ne pas porter une atteinte démesurée aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives. 

Des restrictions précises et spécifiques 

L’interdiction de consommer de l’alcool au travail qui figure dans le règlement intérieur de l’entreprise doit viser des postes spécifiques. Elle ne peut pas être étendue à tous les salariés occupant des « postes de sûreté, de sécurité ou à risque ».

En effet, l’entreprise doit pouvoir prouver le caractère proportionné des restrictions introduites, c’est-à-dire apporter la preuve de « l’existence d’une situation particulière de danger ou de risque liée à la consommation faible d’alcool par le personnel exerçant ces missions ». Pour ce faire, l’entreprise doit pouvoir fournir les fiches de poste correspondantes aux postes visés. 

Le règlement intérieur d’entreprise – Le conseil de SBA Compta 

Le règlement intérieur de votre entreprise est un document écrit qui vous permet de définir les droits, mais aussi les obligations qui s’imposent aux salariés sur leur lieu de travail.

Il vous permet, notamment, de fixer les mesures d’application de la réglementation en matière de santé et de sécurité, les dispositions relatives à la discipline – notamment l’échelle des sanctions que vous pouvez prendre –, ou encore celles au droit de la défense des salariés…  Les mesures prises dans le règlement intérieur d’entreprise peuvent aller au-delà des dispositions du Code du travail – en matière de consommation d’alcool par exemple.

Pour rappel, le règlement intérieur d’entreprise est obligatoire si le seuil de 50 salariés est atteint pendant 12 mois consécutifs. Il est facultatif en dessous de ce seuil, mais fortement conseillé.

Le contenu du règlement intérieur de votre entreprise doit respecter la réglementation. Il ne doit pas contenir de clause illicite, discriminatoire, ou portant une atteinte démesurée aux droits et libertés des salariés de l’entreprise. En cas de manquement, le règlement intérieur peut être modifié ou invalidé pour tout ou partie par l’inspecteur du travail.

L’élaboration même du règlement intérieur de votre entreprise doit respecter une procédure strictement définie : consultation des instances de représentation du personnel, transmission à l’inspection du travail, formalités de publicités, diffusion à tous les salariés de l’entreprise…

Le service social de votre cabinet SBA Compta vous accompagne dans la rédaction de ce document clé de la vie de votre entreprise. N’hésitez pas à nous interroger ou à nous appeler directement au 01 86 95 38 10. 

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