Employeurs, tout ce que vous devez connaître sur la période d’essai

Période d'essai : avantages, renouvellement, délai, rupture...

L’embauche d’un salarié est une étape importante de la vie d’une entreprise, particulièrement dans les TPE et PME où chaque membre de l’équipe joue un rôle déterminant. Prévoir une période d’essai est un excellent moyen de valider le candidat choisi et de sécuriser l’embauche

Comment fonctionne une période d’essai ? Est-il possible de la renouveler ? Dans quelles conditions ?

🔍 Zoom sur les règles à respecter pour tirer le meilleur parti de ce dispositif.

Période d’essai : quels avantages ?

La période d’essai constitue une première étape dans la relation de travail, au cours de laquelle l’employeur comme le salarié peuvent rompre le contrat

Elle peut s’appliquer, quelle que soit la nature du contrat signé – CDI ou CDD.

La période d’essai présente un intérêt pour chacune des parties : 

  • Elle permet à l’employeur d’évaluer les compétences du nouveau salarié et de s’assurer que son profil correspond à l’entreprise.
  • Pour le salarié, elle est un moyen d’assurer que son nouvel emploi correspond à ses attentes et que la culture d’entreprise lui convienne. 

Comment mettre en place une période d’essai ?

Le recours à une période d’essai est extrêmement fréquent, mais il n’est pas obligatoire et encore moins automatique !

La période d’essai doit être prévue par le contrat de travail ou la lettre d’engagement.

Son renouvellement doit, lui aussi, être expressément prévu dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement. 

Durée maximale d’une période d’essai 

La durée maximale de la période d’essai est fixée par le Code du travail, la convention collective applicable, ou encore le contrat de travail. 

Pour un CDI, la période d’essai peut durer au maximum : 

  • 2 mois pour les ouvriers et les employés,
  • 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens,
  • et 4 mois pour les cadres.

Pour un CDD, sa durée maximale est de : 

  • 1 jour par semaine dans la limite de 2 semaines si le CDD dure 6 mois ou moins, 
  • 1 mois si le contrat dure plus de 6 mois.
Important:
La période d’essai se décompte de manière calendaire, c’est-à-dire que tous les jours sont pris en compte pour évaluer son exécution, y compris les dimanches et jours fériés.

Renouvellement de la période d’essai

Dans le cadre d’un CDI, la période d’essai peut être renouvelée une fois si :

  • un accord de branche étendu prévoit cette possibilité, 
  • le contrat de travail ou la lettre d’engagement la prévoit également,
  • et les deux parties y consentent. 

Le Code du travail limite la durée totale de la période d’essai, renouvellement compris, à :

  • 4 mois pour les ouvriers et employés,
  • 6 mois pour les agents de maîtrise et techniciens,
  • 8 mois pour les cadres.

Rupture de la période d’essai

Au cours de la période d’essai, l’employeur comme le salarié peuvent mettre fin au contrat librement et sans justification. Dans ce cas, le versement d’indemnité n’est pas requis et les règles relatives à la procédure de licenciement ne s’appliquent pas. 

Les parties doivent toutefois respecter un délai de prévenance.

  • L’employeur qui met fin à la période d’essai doit prévenir le salarié dans un délai minimum de :
    • 24 heures en deçà de 8 jours de présence dans l’entreprise,
    • 48 heures entre 8 jours et 1 mois de présence,
    • 2 semaines après 1 mois de présence,
    • 1 mois après 3 mois de présence.

Le non-respect de ce délai de prévenance entraîne le versement au salarié d’une indemnité compensatrice – sauf si ce dernier a commis une faute grave. 

  • Le salarié qui met fin à la période d’essai doit respecter un délai de prévenance de 48 heures. Ce délai est ramené à 24 heures si la durée de présence du salarié dans l’entreprise est inférieure à 8 jours.

La période d’essai ne peut pas être rompue sur la base d’un motif discriminatoire ou économique. Elle risquerait d’être considérée comme abusive.

Par ailleurs, si un motif disciplinaire est invoqué pour y mettre fin, l’employeur doit respecter la procédure disciplinaire classique. 

Le conseil SBA Compta :

Inclure une période d’essai dans vos contrats de travail est une bonne décision de gestion qui vous permet de limiter les risques liés à l’embauche

Il faut toutefois être vigilant dans sa mise en œuvre. 

Premièrement, vous devez vous assurer que vous pouvez inclure une période d’essai dans le contrat de travail et déterminer sa durée. 

Pensez à contrôler les dispositions prévues dans votre convention collective. Par ailleurs, des règles spécifiques peuvent s’appliquer. C’est le cas, par exemple, pour l’embauche d’une personne qui a déjà travaillé dans l’entreprise à un même poste en tant que stagiaire, en apprentissage, en CDD ou en mission d’intérim.   

Veillez à faire figurer les dispositions relatives à la période d’essai dans une clause spécifique du contrat de travail. 

Prévoyez également la possibilité de la renouveler. Pour ce faire, consultez attentivement les accords de branche applicables : permettent-ils le renouvellement de la période d’essai ? Dans quelles conditions ? Les durées prévues par la convention collective sont-elles applicables ? Ça n’est pas le cas, par exemple, lorsque leur durée est inférieure au droit commun.

En effet, le contrat de travail ne peut pas être moins favorable au salarié que la convention collective. 

Si la convention collective ne prévoit pas le renouvellement de la période d’essai, toute clause du contrat de travail qui le ferait serait nulle. Dans ce cas, la rupture du contrat de travail peut être requalifiée en licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse. 

Enfin, assurez-vous de conserver une preuve de l’accord de votre salarié pour le renouvellement de la période d’essai

SBA Compta vous conseille dans la gestion sociale de votre entreprise. N’hésitez pas à nous interroger

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Pour en savoir plus : 

 

Qu’est-ce que la connaissance client et comment l’améliorer ?

Connaissance client : définition, enjeux et méthodes

« Un investissement dans la connaissance rapporte toujours les meilleurs intérêts. » – Benjamin Franklin

La connaissance client est la clé de voûte du succès de votre entreprise. Savoir qui sont vos clients est absolument nécessaire pour personnaliser vos actions marketing, pour faciliter votre développement commercial – donc pour augmenter vos ventes –, pour augmenter le niveau de satisfaction de vos clients… 

Cela peut également vous permettre d’anticiper leurs besoins futurs et de stimuler l’innovation au sein de votre entreprise. 

La connaissance client vous permet de passer d’une approche centrée sur vos produits et services à une logique customer centric. C’est une véritable mue stratégique…

Mais qu’est-ce que la connaissance du client ? Comment pouvez-vous la développer au sein de votre entreprise ? Et pour quels impacts sur votre performance ?  

Tout d’abord, définissons la connaissance du client.

Qu’est-ce que la connaissance client ? 

La connaissance client consiste à comprendre qui sont vos clients. Cela implique de récolter et d’analyser des données relatives à vos clients afin de comprendre:

  • Leurs désirs et leurs besoins
  • Comment ils se comportent et ce qui les motive
  • Leurs goûts et leurs aversions
  • Comment ils effectuent leurs achats 

La connaissance du client implique également de comprendre comment ce dernier perçoit votre marque. A-t-il une attitude positive ou négative envers votre marque ?

Cela inclut le processus d’analyse de vos bases de données, du marché cible, du comportement sur le web et de tout autre outil analytique que vous pouvez utiliser. 

Pourquoi la connaissance du client est-elle importante ?

La connaissance client joue un rôle essentiel dans la croissance de votre entreprise. En effet, lorsque vous comprenez vos clients, vous pouvez prendre des décisions qui peuvent :

Par exemple, une bonne connaissance client peut vous permettre :

  • une meilleure communication sur les valeurs de la marque,
  • plus de transparence sur la chaîne de production,
  • une expérience client fluide et agréable sur tous les canaux, etc.

Comment développer la connaissance du client au sein de votre entreprise ?

Le processus de développement d’une connaissance claire du client est composé de plusieurs étapes. En voici les principales : 

1. Créer un poste dédié à la “connaissance client”

Pour améliorer la connaissance client – notamment pour s’assurer que la collecte, la catégorisation et le transfert des informations sont bien assurés – une ou plusieurs personnes doivent assumer la responsabilité de cette activité stratégique.

En fonction de la taille de votre entreprise, vous pouvez créer un poste ou un département dédié, ou confier cette responsabilité à une personne ou un service déjà existant.

Étant donné qu’une grande partie du processus est liée à la recherche d’information, son analyse et sa diffusion, le département marketing peut être le mieux armé pour tenir ce rôle. Ce dernier pourrait également relever du service à la clientèle ou du département commercial.

2. Définir le type de connaissance client

Afin de structurer et clarifier vos actions et pour que vos efforts soient ciblés et coordonnées, il est préférable de définir le type de connaissances client que vous allez recueillir.

Les données clients se présentent sous de nombreuses formes et proviennent également de sources variées. Elles sont donc souvent classées en groupes :

  • Données de base : le nom, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone et la fonction sont des exemples de données client de base. Les données démographiques, telles que le sexe et le revenu, ou les données relatives à l’entreprise, telles que le CA annuel ou le secteur d’activité, sont également des données client de base.
  • Données d’interaction : parfois appelées données d' »engagement », les données d' »interaction » comprennent les nombreux points de contact que les clients ont avec votre marque. Les consultations de pages, les téléchargements d’ebooks, les partages sociaux, les demandes de renseignements par e-mail et les demandes de démonstrations en sont des exemples courants.
  • Données comportementales : elles vous offrent un aperçu de l’suis  avec votre produit ou service réel telles que les inscriptions à des essais gratuits, les connexions à des comptes d’utilisateurs, l’utilisation des fonctionnalités et les ajouts.
  • Données « attitudinales » : elles vous aident à comprendre ce que les clients pensent de votre entreprise et des solutions que vous proposez. Les critiques en ligne, les commentaires sur les tickets de support et les enquêtes de satisfaction sont des sources de données attitudinales.

3. Utiliser un CRM efficace pour gérer la connaissance clients

La mise en place d’un logiciel de CRM (gestion de la relation client) est l’un des meilleurs moyens de gérer votre clientèle. Il vous permet d’identifier les utilisateurs/acheteurs les plus engagés auprès de votre marque. 

Un logiciel CRM bien conçu vous permettra de recueillir des données précieuses sur vos clients, que vous pourrez utiliser pour améliorer votre connaissance de la clientèle

Il y a de nombreux avantages à avoir un CRM comme :

  • La centralisation des données clients
  • L’automatisation de la collecte des données
  • Une meilleure utilisation des données clients
  • L’amélioration de la qualité de vos données clients

4. Recueillir les informations sur vos clients auprès de vos employés

Vos employés de terrain sont votre lien direct avec les clients. Ils sont en contact permanent avec vos clients et sont donc les premiers à connaître :

  • leurs besoins, 
  • leurs difficultés 
  • et leurs souhaits.

De même, vos équipes de support client sont une précieuse source d’informations à mobiliser. 

Le plus souvent, personne n’est chargé d’analyser les différentes sources de feedbacks clients (conversations avec le service d’assistance, appels téléphoniques, commentaires, etc.). Ces éléments sont pourtant une mine d’or pour alimenter votre connaissance client

La formalisation de ce processus de collecte des connaissances tacites (connaissances acquises par l’expérience personnelle) permet le partage de ces mêmes connaissances avec le reste de votre entreprise :

  • Recueillir les connaissances des employés. Par le biais d’enquêtes et d’entretiens. En particulier, à travers les employés qui sont dans votre entreprise depuis longtemps et qui ont beaucoup de connaissances sur vos clients et sur les améliorations à apporter à votre produit ou votre service.
  • Créer une culture de partage des connaissances. Lorsque les fondateurs et les dirigeants partagent activement des informations, que ce soit dans le cadre de réunions d’entreprise, de newsletters ou de discussions informelles, les employés sont susceptibles de faire de même. Une autre façon d’encourager vos employés à partager leurs idées et leurs préoccupations est d’introduire une plateforme de partage des connaissances. Asana, par exemple, est un outil qui permet de recueillir les idées de vos employés sur tous les aspects de la vie de l’entreprise. Cela permet aux différentes équipes de collaborer et vous offre l’opportunité de donner la parole à tout le monde, du PDG aux stagiaires.
  • Créer des opportunités de partage informel des connaissances. Le partage des connaissances ne doit pas seulement avoir lieu de manière formelle. Les employés partagent souvent entre eux des pensées, des idées et des préoccupations sur des canaux de communication internes. Pour promouvoir un dialogue ouvert dans l’ensemble de l’entreprise, vous pouvez mettre en place un canal de connaissances des clients dans Slack ou Microsoft Teams.

5. Collecter des informations auprès de vos clients

Vos clients ont des besoins, des désirs et des préférences uniques. La collecte d’informations auprès de vos clients vous permet d’apprendre à les connaître individuellement. 

Les données ainsi récoltées peuvent vous aider à orienter vos efforts de marketing, de vente, de service à la clientèle et de développement de produits.

Le meilleur moyen d’en savoir plus sur vos clients et de les comprendre est de collecter l’information à la source en les interrogeant directement.

  • Les entretiens. Les entretiens individuels vous permettent de recueillir des informations sur les motivations de vos clients, leurs désirs et leurs difficultés. 
  • Les enquêtes. Associées aux entretiens, les enquêtes sont un moyen efficace de tester ou de prouver des hypothèses. Par exemple, si vous avez découvert lors d’un entretien qu’une caractéristique particulière d’un de vos produits pose des problèmes, la conduite d’une enquête auprès de vos clients peut vous permettre de vérifier si d’autres clients partagent les mêmes préoccupations.
  • Les focus group (ou groupes de discussion). C’est une forme d’étude qualitative qui prend forme au sein d’un groupe spécifique. Ils peuvent être utiles pour obtenir un large éventail d’opinions sur votre produit ou service.
  • Les événements. Ils vous permettent d’apprendre à connaître vos clients en dehors du cadre de l’entreprise. Prendre un repas avec vos clients est un excellent moyen de briser la glace et de préparer le terrain pour un dialogue ouvert et honnête.
  • Les réseaux sociaux. Grâce à une écoute sociale active, vous pouvez vous engager auprès de vos clients, affiner votre connaissance de leur activité et de leurs préoccupations, voire répondre à leurs besoins par anticipation.
  • Les plateformes d’évaluation. Les avis en ligne relatifs à votre entreprise peuvent faire ou défaire la décision d’achat d’un client. En fonction de votre activité, vous pouvez consulter Amazon, Yelp ou TrustPilot.

Comment améliorer la connaissance client?

Quels outils marketing utiliser pour améliorer votre connaissance client ?

Exploitez les outils de Web Analytics  

Google Analytics est l’un des meilleurs outils gratuits que vous puissiez utiliser pour suivre et analyser les données relatives au trafic sur votre site Web. Vous pouvez identifier les mots-clés qui attirent le plus de visiteurs sur vos pages et quels aspects de votre contenu les dissuadent ou les rebutent. 

Cet outil génère un rapport dynamique sur votre site Web qui comprend des informations sur :

  • vos visiteurs, 
  • vos sources de trafic – réseaux sociaux, publicités, etc. –, 
  • vos objectifs, 
  • votre contenu – pages les plus consultées par exemple –,
  • et la vente en ligne le cas échéant. 

Si l’analyse des données vous semble complexe ou si vous souhaitez optimiser vos stratégies, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un freelance webmarketing. Un expert pourra vous aider à interpréter ces données et à mettre en place des actions concrètes pour améliorer votre visibilité et votre performance.

Convertissez le selfcare en allié de votre connaissance client

Le selfcare est une méthode qui vise à donner aux clients et prospects d’une entreprise la possibilité d’avoir des ressources en ligne et/ou des espaces collaboratifs pour trouver des réponses immédiates et précises à leurs questions.” (Source : Blog Smart Tribune)

Le selfcare représente un nouvel usage en matière de relation client. Il s’appuie sur des ressources en ligne (base de données, FAQ, Chatbot, espace communautaire) sur un site internet ou une application mobile. Ces éléments aident les clients dans leur recherche d’informations, les rendent plus efficaces et autonomes.

Cette méthode de selfcare permet également de désengorger votre service client, donc d’améliorer l’efficacité de vos conseillers ainsi que le parcours client proposé par votre entreprise.

Réalisez des enquêtes de satisfaction

Rien n’est plus efficace lorsqu’il s’agit d’en savoir plus sur votre clientèle que de mener directement une enquête auprès de vos clients. Les enquêtes clients offrent aux utilisateurs de vos produits et services l’occasion d’exprimer leur opinion sur les solutions que vous leur proposez, sur les différents services de votre entreprise…

Pour créer une enquête client efficace, vous devez : 

1. Définir l’objectif de votre enquête

  • Qu’est-ce que j’essaie d’apprendre ? 
  • Pourquoi est-ce que je veux l’apprendre ? 
  • Que vais-je faire de ces connaissances ?

2. Envoyer votre enquête au bon public 

Votre CRM contient une multitude de contacts et cliquer sur « tout sélectionner » a généralement peu de sens… Vous devez segmenter votre clientèle pour diffuser vos messages clés (et vos enquêtes) de manière plus précise, ce qui vous permet de mieux communiquer avec votre public cible et de développer un engagement durable avec vos clients.

3. Poser les bonnes questions

La formulation utilisée, pour poser chaque question de votre enquête de satisfaction, peut influencer le résultat obtenu. Les questions trop longues créent de la lassitude et les questions sans rapport direct avec l’objet de l’enquête déroutent souvent le client. 

Par exemple, le Net Promoter Score est l’un des types d’enquêtes les plus utilisés au monde. Cette méthode ne repose que sur une seule question : compte tenu de votre récente expérience d’achat, quelle serait la probabilité que vous recommandiez notre entreprise à un ami ou un collègue ? (0 signifie pas du tout probable, 10 signifie extrêmement probable).

4. Déployer votre enquête au bon moment

Quel est le bon moment pour envoyer une enquête ? La réponse à cette question dépend fortement de l’objectif de votre enquête. 

  • Pour les enquêtes de feedback client, les taux de réponse sont plus élevés et plus précis lorsque l’enquête est envoyée dans les 24 heures qui suivent l’interaction avec le client. 
  • Si vous envoyez une enquête liée à l’utilisation d’un produit ou d’un service, donnez à vos clients quelques jours pour l’essayer avant de leur demander leur avis.

5. Prendre des mesures immédiates après l’enquête 

Vous devez agir rapidement à compter de la réception, l’analyse et la synthèse des résultats de vos enquêtes. Si l’un de vos clients exprimait une certaine insatisfaction quant à vos produits et services, vous pourriez par exemple déclencher automatiquement une alerte à son gestionnaire de compte afin qu’il puisse résoudre la situation dans les meilleurs délais.

Autres outils et méthodes marketing pour développer votre connaissance client

  • Proposer des contenus téléchargeables
  • Organiser des jeux-concours
  • Utiliser les cookies lors de la consultation de votre site internet

Quelques chiffres clés sur la connaissance client 

  • 70 % des entreprises comptent améliorer les interactions client en développant la connaissance client à 360° quand seulement 28 % d’entre elles en ont développé une. (PWC)
  • Seulement 2 entreprises sur 10 affirment avoir un très bon niveau de connaissance client. (Reachfive)
  • Plus de 60 % des entreprises n’interagissent pas avec leurs clients de manière personnalisée. (Salesforce)
  • 86 % des Français ont le sentiment que les marques leur envoient trop d’informations qui ne les intéressent pas. (OpinionWay)
  • 93 % des entreprises de taille intermédiaire ont déclaré collecter les coordonnées de leurs clients finaux telles que leurs noms, prénom, email, téléphone et nom de l’entreprise.

Type de données collectées sur les clients par les entreprises de
taille intermédiaire (ETI) en France 2018

Type de données collectées sur les clients

Source : Statista 2021

Le RGPD remet-il en cause la connaissance client ?

Depuis l’entrée en vigueur du RGPD le 25 mai 2018, les données récoltées pour alimenter la connaissance client doivent être limitées. Ce cadre réglementaire strict peut entraver les pratiques des marques en matière de développement de leur connaissance client. 

En effet, le RGPD encadre les pratiques en matière de traitement des données à caractère personnel, de la collecte à l’exploitation des données, en passant par leur stockage et la gestion des accès.

Mise en conformité RGPD : les étapes-clés

Le strict respect du RGPD doit vous inciter à engager en interne un véritable plan de mise en conformité, et ce dans les plus brefs délais. Les étapes-clés du processus dépendent bien sûr de votre secteur d’activité et des particularités de votre entreprise, mais incluent notamment :

  • Une action de formation et de sensibilisation de l’ensemble du personnel aux questions sur le RGPD ;
  • Une analyse approfondie et, au besoin, une épuration de votre base de données client ;
  • Le recours à un consultant extérieur spécialisé si vous rencontrez des difficultés dans votre mise en conformité RGPD ;
  • La désignation d’un expert RGPD, ou « délégué à la protection des données », au sein de votre personnel.

Réflexions finales

Votre connaissance client peut être améliorée en recueillant les informations nécessaires auprès de vos clients. Cette démarche vous permettra de comprendre qui sont vos clients, comment ils agissent et ce dont ils ont besoin. Elle est un préalable à la création d’une expérience client personnalisée.

En intégrant la connaissance client dans votre stratégie, vous mettez toutes les chances de votre côté pour :

  • conserver vos clients durement acquis, 
  • augmenter vos ventes 
  • et rester compétitif.

L’analyse et des informations relatives à vos clients et leur exploitation peut être un véritable catalyseur pour revoir votre offre, faire évoluer votre discours commercial, ou encore développer un nouveau produit ou service innovant. L’engagement dans cette démarche est invariablement une saine décision de gestion. 

SBA Compta, expert-comptable en ligne, a une connaissance pointue de l’activité de ses clients, de leurs modèles et de leurs secteurs économiques. Ces connaissances client à 360 degrés nous permettent de déceler au plus tôt d’éventuelles menaces sur la santé de votre entreprise, et d’être force de propositions.

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Le mini guide de la société civile immobilière (SCI)

Bien comprendre la société civile immobilière et ses avantages.

La société civile immobilière (SCI) est une structure juridique particulièrement utile pour gérer et optimiser votre patrimoine immobilier professionnel comme privé. 

En effet, elle permet une grande souplesse ce qui la rend adaptée à de nombreuses situations. Créer une société civile immobilière peut vous permettre de protéger votre patrimoine immobilier, d’en faciliter la transmission future, d’optimiser votre fiscalité, de préparer la cession de votre entreprise, de générer des revenus fonciers complémentaires – notamment en préparation de la retraite… 

Constituer et gérer un patrimoine à plusieurs peut très vite devenir fastidieux. Créer une société civile immobilière (SCI) est une alternative qui vous apporte de la flexibilité et vous permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, notamment dans le cadre d’une succession. 

  • Qu’est ce qu’une société civile immobilière ? 
  • Quels sont les différents types d’une SCI ?
  • Quelles différences entre une SCI et une indivision ?
  • Quels sont les avantages et inconvénients de la SCI ?
  • Quel régime d’imposition choisir pour votre SCI ?
  • Comment fonctionne une SCI ?
  • Comment constituer une SCI ? 
  • Comment dissoudre une SCI ? 

SBA Compta vous répond !

La SCI : qu’est-ce que c’est ?

La société civile immobilière (SCI) est une société civile qui regroupe au minimum deux associés et dont l’objet est la gestion d’un patrimoine immobilier.

Les règles de fonctionnement de la SCI sont régies par les articles 1832 et suivants du Code civil ainsi que par les articles 1845 et suivants qui établissent des règles générales applicables aux sociétés, et plus précisément aux sociétés civiles.

Comme toute société, la SCI requiert l’établissement de statuts qui déterminent :

  • l’objet social de la société – c’est-à-dire son activité –,
  • l’identité de chaque associé (au minimum deux), le montant de leurs apports et les contreparties accordées – notamment le nombre de parts sociales –,
  • la raison sociale de la SCI, 
  • le siège social, 
  • le capital social (aucun montant minimum), 
  • la durée de vie de la SCI (au maximum 99 ans), 
  • et les modalités de son fonctionnement.

Les statuts de votre SCI doivent respecter un formalisme strict et être parfaitement adaptés à votre situation, aux enjeux auxquels vous faites face et à votre projet futur. 

Par exemple, si vous envisagez d’acquérir des locaux professionnels, la SCI peut être un excellent outil pour héberger votre patrimoine immobilier et le mettre à disposition de votre entreprise par le biais d’une location. Ainsi, en cas de difficultés futures dans votre activité et dans l’éventualité d’une procédure collective, votre immobilier professionnel peut être préservé. 

C’est pourquoi, votre expert-comptable digital SBA Compta vous conseille toujours un montage sur-mesure afin de sécuriser votre patrimoine professionnel et privé. 

Quels sont les différents types de SCI ?

Rappelons que la SCI est une forme de société destinée à la gestion de biens immobiliers. On en distingue plusieurs types, adaptés à des enjeux différents. 

La SCI de location

Constituée par deux personnes a minima, la société civile de location permet aux associés de gérer un ou plusieurs biens immobiliers et de les louer. Dans ce cas de figure, la SCI est propriétaire des biens et chacun des associés détient des parts en fonction de ses apports au capital. 

  • Le bien à louer peut être nu ou meublé – notons que la location meublée via une SCI mérite une attention et une analyse particulières –, à usage professionnel ou d’habitation.
  • La location peut avoir un caractère permanent ou saisonnier.
  • Les bénéfices de la société seront divisés entre les associés le cas échéant en fonction de leur nombre de parts. En cas de dettes, les associés engagent leur patrimoine personnel en fonction de la part du capital social qu’ils détiennent. 

SCI familiale

La SCI familiale est une SCI constituée par les membres d’une même famille jusqu’au 4e  degré : enfant, parent, petit-enfant, frère/soeur, arrière-grand-parent, oncle/tante, neveu/nièce, etc.

Assez répandue, ce type de SCI permet aux membres d’une même famille de gérer ensemble un ou plusieurs biens immobiliers. Là encore, la société est propriétaire du bien et chacun des membres de la famille reçoit des parts sociales de la SCI en fonction de ses apports.

Les SCI familiales peuvent avoir un ou plusieurs gérants. Néanmoins, les grandes décisions sont généralement votées en assemblée, en fonction de la majorité définie par les statuts.

Il faut noter qu’une SCI perd son caractère familial dès l’entrée dans la SCI d’un associé qui n’a pas de lien de parenté avec les autres associés.

SCI d’attribution (SCIA)

On parle de SCI d’attribution pour désigner une société civile immobilière qui a pour objet la construction ou l’achat de biens immobiliers dont la division est prévue par les statuts en fonction des parts de chaque associé. 

Le bien immobilier en question peut être divisé par fractions attribuées :

  • en nue-propriété, 
  • en jouissance, 
  • ou en pleine propriété à chaque associé.

L’objet social de ce type de SCI est extrêmement spécifique. Il comprend généralement : l’achat ou la construction d’un immeuble, l’entretien de ce dernier, et le fractionnement des parts entre les associés. Une fois l’objet social réalisé, la SCIA est dissoute.

Société civile de construction-vente (SCCV)

La SCI de construction-vente se distingue du reste des catégories de SCI en ce qu’elle est la seule qui permet la construction ou l’achat d’un bien immobilier dans le but de le revendre et de réaliser un bénéfice

Les associés sont rémunérés à proportion de leur quote-part dans le capital social de la société.

Ce type de SCI, à l’instar de la SCI d’attribution, est généralement dissoute lorsque l’objet social est réalisé, c’est-à-dire une fois que le bien acquis en commun est revendu.

SCI de jouissance à temps partagé

La SCI de jouissance à temps partagé est basée sur l’idée de « time share ». Elle permet à ses associés de partager l’usage d’un bien immobilier. 

En d’autres termes, chaque associé a droit à une période d’occupation du bien dont la SCI est propriétaire. Cette période est calculée en fonction du nombre de parts qu’il possède.

Ce type de SCI permet, par exemple, d’acheter une résidence secondaire à plusieurs. 

Société civile immobilière et régime de l’indivision : quelles différences ?

Être propriétaire d’un bien immobilier à plusieurs se fait souvent par le biais du régime de l’indivision, qui s’applique par défaut dans le cadre d’une succession par exemple. La création d’une SCI permet de s’y soustraire de manière simple. 

L’indivision est une solution très simple à mettre en œuvre  pour acheter un bien à plusieurs : elle ne nécessite aucune démarche ou formalité particulière. Ce régime est celui qui s’applique par défaut dans le cadre d’une succession par exemple.

Dans ce cadre, chaque indivisaire est propriétaire du bien à hauteur de sa contribution financière lors de l’achat et a des droits sur la totalité du bien. Les décisions les plus importantes doivent donc être prises à l’unanimité.

Par ailleurs, chaque indivisaire est tenu de contribuer aux dettes de l’indivision – travaux sur le logement par exemple – à proportion de sa quote-part.

Enfin le régime de l’indivision est provisoire. Si l’un des indivisaires décide de mettre en vente sa quote-part, les autres, qui ne peuvent s’y opposer, disposent d’un droit de préemption sur la quote-part cédée. Si cette quote-part n’est pas rachetée – par un autre indivisaire ou par un tiers – le bien doit être vendu.

Le régime de l’indivision comporte donc de nombreux risques, particulièrement en cas de conflit entre indivisaires. Ces inconvénients peuvent être limités par le biais d’une convention d’indivision. Toutefois, ce type de convention doit respecter un formalisme strict et ne permet d’envisager la gestion d’un bien immobilier que pour une durée déterminée – 5 ans au maximum.

La constitution d’une SCI permet également de se soustraire au régime de l’indivision et de sécuriser la gestion de votre patrimoine immobilier.

Quels sont les avantages et inconvénients de la SCI ?

Le statut juridique de la SCI présente des avantages certains, mais également quelques contraintes à anticiper avant de constituer une société sous cette forme sociale.

Avantages d’une SCI Inconvénients d’une SCI
  • Protection du patrimoine immobilier.
  • Transmission simplifiée du patrimoine immobilier.
  • Possibilités d’optimisation du régime fiscal.
  • Formalisme administratif et coûts liés à la constitution. 
  • Responsabilité indéfinie des associés qui exposent leur patrimoine personnel pour contribuer aux dettes et au passif social. Cette responsabilité n’est toutefois pas solidaire.
  • Obligations liées au fonctionnement de la société : assemblées, comptabilité pour les SCI à l’IS, etc. 

Votre expert-comptable SBA Compta vous conseille pour choisir le montage le mieux adapté à votre projet et votre situation professionnelle comme personnelle. 

Le mini guide de la société civile immobilière (SCI)

Quel régime d’imposition pour quelle fiscalité ?

La SCI permet une réelle flexibilité quant à la détermination du régime fiscal. Si elle relève en principe du régime d’imposition des sociétés de personnes (IR), les associés ont la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS).

SCI à l’IR

Par défaut, le régime fiscal de la SCI est celui de l’impôt sur le revenu. La SCI est dite « transparente » fiscalement, c’est-à-dire que les associés sont imposés personnellement dans la catégorie de revenus de capitaux mobiliers, sur la quote-part de résultat qui lui revient. Les revenus fonciers sont également soumis aux prélèvements sociaux – CSG, CRDS, etc. – pour un taux global de 17,2 %.

En l’absence de bénéfices, le déficit foncier peut être imputé sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Il peut également être imputé sur le revenu global de l’associé dans la limite annuelle de 10 700 €. Ce mécanisme peut être un levier intéressant d’optimisation fiscale. 

Les plus-values liées à la cession de biens immobiliers sont imposées selon les règles des plus-values des particuliers. Les associés sont concernés sur la quote-part qui leur revient. 

Rappelons que les plus-values immobilières sont soumises à l’IR au taux de 19 % ainsi qu’aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. 

La plus-value immobilière est diminuée par un abattement en fonction de la durée de détention du bien. Au titre de l’impôt sur le revenu, un abattement progressif s’applique à compter de la 6e année de détention. Au-delà de 22 ans de détention, la plus-value est totalement exonérée.

En matière de prélèvements sociaux, un abattement progressif s’applique à compter de la 6e année de détention. Au-delà de 30 ans de détention, la plus-value est totalement exonérée.

De plus, une taxe supplémentaire s’applique en cas de plus-value imposable supérieure à 50 000 euros.

Pour les associés personnes morales, le régime des plus-values professionnelles s’applique.

Enfin, dans les cas des SCI à l’IR, la société peut déduire certaines dépenses par une gestion des frais professionnels. On peut également citer les taxes foncières et les dépenses liées aux travaux parmi ces dépenses.

SCI à l’IS

Les associés ont la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés. Dans ce cas, ils font peser la fiscalité des bénéfices et des plus-values directement sur la SCI. À titre personnel, les associés ne sont donc imposés que sur les dividendes qu’ils décideraient de s’octroyer.

Les éventuels déficits peuvent être reportés sur les bénéfices réalisés au cours des 10 prochaines années par la société.

Les éventuelles plus-values sur les cessions de biens immobiliers sont imposées selon les règles des plus-values professionnelles. Elles ne bénéficient d’aucun abattement pour durée de détention.  

Les SCI à l’IS peuvent déduire de leur résultat les frais d’acquisition de leur bien, les frais de gestion, la taxe foncière, mais également la rémunération du gérant associé et les amortissements. 

Enfin, rappelons que les SCI à l’IS ont l’obligation de tenir une comptabilité d’engagement et de déposer leurs comptes au greffe du Tribunal de commerce à la clôture de leur exercice. 

Comment fonctionne une SCI ?

Le fonctionnement d’une SCI doit répondre à plusieurs règles et respecter un certain formalisme :

  • Les associés doivent obligatoirement désigner un gérant qui peut être, ou non, un associé de votre société civile immobilière.
  • Le gérant est désigné soit dans les statuts soit dans un procès-verbal de nomination de la gérance. Les statuts définissent l’étendue des pouvoirs de ce gérant.

  • Le gérant cesse ses fonctions par expiration de son mandat, révocation à la majorité en assemblée, démission ou décès.
  • Les décisions les plus importantes (modification de certaines clauses des statuts, dissolution…) doivent être prises en assemblée générale extraordinaire des associés convoquée sur décision du gérant ou sur demande d’un des associés.
  • Au terme de chaque exercice social, le gérant convoque une assemblée générale ordinaire au cours de laquelle il présente aux associés les comptes annuels pour approbation. À la suite de cette assemblée, un procès-verbal sera établi.
  • Dans le cas d’une SCI qui ne peut honorer une dette, ce sont les associés qui sont responsables du remboursement, à proportion de leurs parts sociales.

Comment créer une SCI ?

Pour constituer une société civile immobilière, vous devez :

Comment mettre fin à la SCI ?

Plusieurs motifs peuvent être à l’origine de la dissolution d’une société civile immobilière comme une mésentente entre associés, le décès du gérant, une liquidation judiciaire, l’expiration de la durée de vie de la SCI…

Afin de mettre fin à une SCI, il convient de respecter un certain nombre d’étapes permettant d’officialiser la dissolution puis la liquidation de la société :

  • Organiser une assemblée générale extraordinaire. Une convocation doit être adressée à la demande d’un des associés par le gérant. Lors de l’assemblée générale, les associés votent en faveur – ou non – de la dissolution de la SCI.
  • Nommer un liquidateur. Un liquidateur doit être nommé à l’unanimité par les associés pour procéder à la liquidation de la société. En cas de désaccord, un liquidateur est désigné par le tribunal compétent.
  • Rédiger le procès-verbal de dissolution de la SCI. Cet acte permet au liquidateur de faire enregistrer la dissolution de la SCI auprès du service des impôts et du greffe du tribunal de commerce.
  • Publier l’avis de dissolution de la SCI. Un avis de dissolution doit être publié dans un journal d’annonces légales (JAL), ainsi qu’auprès du BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales).
  • Radiation de la SCI. Une fois ces étapes accomplies, le liquidateur procède à la radiation de la SCI auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Un dossier de radiation devra être adressé au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) ou auprès du greffe du Tribunal de commerce dans un délai de 30 jours, avec les éléments suivants :
  • Le formulaire M4 dûment complété et signé
  • Une attestation de parution dans un journal d’annonces légales
  • Un acte de clôture des opérations de liquidation
  • Un exemplaire des comptes de clôture.
  • Une fois la radiation de la SCI actée, la personnalité juridique de la société n’existe plus.

Dissoudre et liquider une SCI sont des actes juridiques qui nécessitent une bonne connaissance de la réglementation en vigueur et un strict respect des procédures. Nous vous conseillons de vous appuyer sur votre expert-comptable SBA Compta afin de sécuriser la gestion de votre patrimoine immobilier. 

Pour finir…

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