Entrepreneurs, pourquoi dédier 5 heures par semaine à votre développement personnel ?

 Augmentez votre productivité avec la règle des 5 heures !

Pourquoi est-ce que les leaders les plus débordés de la planète parviennent à consacrer 1 heure par jour à l’apprentissage délibéré – la règle des 5 heures – tandis que d’autres trouvent des excuses pour expliquer à quel point elles n’ont pas le temps?

La réponse est simple : l’apprentissage est la meilleure façon d’investir son temps ! Ou comme le disait Benjamin Franklin : “la connaissance est le meilleur des investissements”.

Cette perception est fondamentale pour comprendre notre modèle économique, bien que peu de gens s’en rendent compte. Heureusement, une fois que vous comprenez la valeur du savoir, vous verrez qu’il est simple d’acquérir de nouvelles connaissances : il suffit de vous livrer à un apprentissage régulier.

Votre Expert-Comptable en ligne SmallBusinessAct se penche aujourd’hui sur la question du développement personnel de l’entrepreneur, en particulier pourquoi et comment appliquer dans sa vie quotidienne la règle des 5 heures.

1. Pourquoi miser sur le développement personnel ?

1.1 La démonétisation

Nous sommes entrés dans une période de démonétisation rapide : peu à peu, la technologie rend moins coûteux – voire gratuits – les produits ou les services qui jusque là étaient chers.

La plupart des produits et de services qu’on achetait au prix de l’or entre 1969 et 1989 sont devenus gratuits : GPS, outils de visioconférence, caméras numériques…. Autant d’objets qui valaient jusqu’à plusieurs milliers d’euros à l’époque et qui sont aujourd’hui disponibles gratuitement ou presque.

Et cette démonétisation va s’accélérer dans l’avenir. Par exemple, des flottes de véhicules automatisés et connectés remplaceront peu à peu l’un des biens de consommation le plus important, la voiture.

2.2 La valeur ajoutée du savoir

Lorsque les biens et services deviennent démonétisés, le savoir devient de plus en plus précieux.

«Le capital intellectuel l’emporte toujours sur le capital financier» – P. Tudor Jones, entrepreneur milliardaire et investisseur autodidacte.

Et cette règle ne s’applique pas uniquement aux compétences techniques extrêmement rares et lucratives. Les personnes qui identifient les compétences requises pour les emplois et business du futur, tels les secteurs de la nanomédecine, technologies spatiales, imprimantes 3D – et qui les apprennent rapidement, sont toujours les mieux placées pour prospérer.

Les entrepreneurs qui travaillent très dur mais qui ne consacrent pas du temps à part pour leur développement personnel et leur formation continue, constituent un groupe « à risque ».

Ils risquent de rester coincés à l’échelon le plus bas de la concurrence mondiale et de perdre leurs emplois en faveur de l’automatisation, comme était le cas des cols bleus entre 2000 et 2010, lorsque les robots ont remplacé 85% des emplois dans le secteur manufacturier.

Pourquoi ?

Le paradoxe du marché de l’emploi

2. Le paradoxe du marché de l’emploi

Les gens placés au bas de l’échelon économique sont de plus en plus exploités et de moins en moins rémunérés, tandis que ceux se trouvant au sommet ont plus d’opportunités et sont mieux payés que jamais.

L’ironie réside dans le fait que le problème ne se manifeste pas dans le manque d’emplois !

Il s’agit plutôt du manque de personnes dotées des compétences et des connaissances adéquates pour combler les postes vacants. Bref, le savoir et la formation sont devenus progressivement une forme de richesse importante et unique dans le monde entrepreneurial.

3. L’éducation est la nouvelle richesse

L’acquisition de savoir est amusante, elle améliore le fonctionnement de votre cerveau, élargit votre vocabulaire et fait de vous un meilleur communiquant. Elle vous aide également à réfléchir sur une plus grande échelle et au-delà de vos conditions. Elle vous connecte à des communautés de personnes dont vous ignorez l’existence. Cela donne à votre vie d’autres dimensions en vous aidant essentiellement à vivre plusieurs vies en une seule vie, grâce aux expériences et à la sagesse d’autrui.

Le savoir peut être converti en plusieurs choses dont celles que l’argent ne peut pas acheter, telles que des relations authentiques et les niveaux élevés du bien-être subjectif.

L’éducation et le savoir vous aident à réaliser vos objectifs plus rapidement et plus efficacement. L’acquisition de nouvelles compétences est un important levier de performance ! Développement personnel et business sont indissociables.

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De nos jours, il existe de nombreuses solutions de gestion d’entreprise qui peuvent vous aider à gérer au mieux votre temps.

La  finance et la comptabilité  font partie des fonctions qui sont de plus en plus externalisées et cette tendance s’accentue ! Il est temps d’envisager d’externaliser vos fonctions comptables et financières.

Par exemple, chez SmallBusinessAct, nous prenons totalement en charge votre comptabilité, votre trésorerie ou encore vos déclarations réglementaires.

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4. Comment tirer son épingle du jeu dans cette nouvelle économie du savoir ?

« Les analphabètes du 21ème siècle ne seront pas ceux qui ne savent pas lire ou écrire, ce seront plutôt ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre » – Alvin Toffler

Alors, comment l’entrepreneur peut-il mettre en place une stratégie de développement personnel en continu ? Les six points ci-dessous servent de cadre pour vous aider à répondre à cette question :

4.1 Identifier les compétences les plus recherchées au bon moment

La valeur du savoir n’est pas statique. Elle change en fonction de sa rareté et des besoins des entreprises.

Vu que les nouvelles technologies évoluent et remodèlent les industries en permanence, il y a souvent un déficit de personnes dotées des compétences requises sur le marché du travail.

C’est cela qui crée du potentiel pour une rémunération élevée, et c’est pourquoi la stratégie business rime avec le développement personnel du dirigeant d’entreprise.

4.2 Apprendre à apprendre

Notre taux d’apprentissage détermine la rapidité de l’acquisition de connaissances au fil du temps.

Cela augmente de manière exponentielle la valeur de chaque heure consacrée à l’apprentissage et au développement personnel (notre taux d’apprentissage).

Prenez l’exemple d’un entrepreneur qui lit (et assimile) un livre par semaine, par rapport à une autre qui a besoin de 10 jours pour lire un livre.

Au bout d’une année, on note une différence de 30% entre les deux !

4.3 Acquérir rapidement des connaissances

Par définition, les opportunités sont temporaires. Les entrepreneurs doivent en profiter dès l’instant où ils en prennent conscience.

Il faut être capable d’apprendre de nouvelles compétences rapidement.

Entrepreneurs, votre réussite est intimement liée à votre développement personnel. En effet, la compréhension et l’utilisation de nouveaux modèles ou paradigmes est l’une des compétences les plus précieuses que chaque être humain devrait pouvoir acquérir. Cela permet de fournir une capacité d’analyse qui s’applique à tous les domaines.

Ainsi, lorsque vous vous lancez dans un nouveau domaine, vous disposez d’une aptitude à comprendre de nouveaux modèles, donc vous apprenez bien plus rapidement.

4.4 Mettre en valeur votre savoir-faire

Des entrepreneurs dotées des mêmes compétences peuvent avoir des salaires et des honoraires extrêmement différents en fonction de leur capacité à communiquer et à persuader les autres.

Cette capacité qui convainc les autres que vos compétences sont précieuses s’appelle «compétence multiplicatrice».

De nombreux chefs d’entreprise passent des années à maîtriser une compétence technique sous-jacente, sans pratiquement avoir le temps pour maîtriser cette compétence multiplicatrice.

4.5 Convertir son développement personnel en résultats sonnants et trébuchants

Il y a plusieurs façons pour transformer le savoir en valeur dans sa vie. Comme par exemple trouver et décrocher un contrat très bien rémunéré, monter un projet prospère, vendre son savoir en tant que consultant ou encore bâtir sa réputation en devenant un leader d’opinion.

4.6 Bien choisir son mode de développement personnel

En fonction de vos objectifs, à vous de chercher quelle gamme de livres, de cours en ligne (MOOC – Massive Online Open Courses – par exemple) et de programmes certifiants peuvent vous aider, dans les limites de votre budget.

Pour cela, pensez à bien prendre en compte les conditions financières (telles que retour sur investissement, taux de rendement minimal, diversification) dans votre réflexion par rapport à l’investissement dans votre développement personnel.

comment appliquer la règle des 5 heures pour votre développement personnel ?

5. Entrepreneurs, comment appliquer la règle des 5 heures pour votre développement personnel ?

Pour réussir à notre époque, on ne peut pas dissocier entrepreneuriat et développement personnel.

Pour commencer, il faut arrêter de croire que l’acquisition du savoir ne peut avoir lieu qu’entre 5 ans et 22 ans.On doit apprendre en permanence. Et cela, à tout âge !

Tout comme nous avons des doses minimales recommandées en termes de vitamines, de nombre de pas par jour et de minutes d’exercice physique pour préserver notre santé, il convient d’être rigoureux quant à la dose minimale de formation continue pour maintenir notre bien-être économique (et mental).

Les effets à long terme de la complaisance intellectuelle sont aussi insidieux que les effets à long terme engendrés par l’absence d’exercice, le manque de nourriture ou encore de sommeil.

5.1 Ne vous cherchez pas d’excuses : faites-le !

«Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours» – Mahatma Gandhi

Que vous soyez un solopreneur débutant ou un chef d’entreprise totalement expérimenté, ne cherchez pas d’excuses, cherchez un moyen de réserver une plage horaire.

Vous pouvez trouver des périodes courtes que vous dédierez à l’apprentissage pendant vos temps d’arrêt (trajets quotidiens, pauses-déj, le soir avant de s’endormir…).

Même un quart d’heure par jour totalisent près de 100 heures / an !

Le temps et l’énergie sont des défis difficiles mais surmontables. Dirigeants d’entreprise, le développement personnel n’est pas un luxe ; c’est une nécessité.

Pour aider l’entrepreneur à gagner en efficacité et bien s’organiser pour se libérer du temps, SBA invente l’Expertise-Comptable du futur !

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5.2 3 Démarrez votre développement personnel tout de suite

Même les personnes les plus occupées du monde consacrent au moins une heure CHAQUE JOUR à leur développement personnel.

Les grands leaders savent que la force de leur leadership repose sur leur capacité à s’adapter à un environnement en perpétuelle évolution, et à saisir les opportunités qui peuvent survenir dans des circonstances changeantes.

L’apprentissage repose sur l’acquisition d’aptitudes à la pensée critique, l’acceptation de l’incertitude, l’intelligence sociale et émotionnelle, ainsi que le désir et la détermination de progresser.

Faire preuve d’une curiosité insatiable alimentera votre désir d’apprendre et de vous développer continuellement.

Entrepreneurs, voici trois clés pour créer votre propre rituel de développement personnel :

  1. Lisez et apprenez tous les jours, même si vous êtes très occupé et débordé.
  2. Soyez réguliers quant à l’utilisation de ce “temps réservé”, sans procrastination.
  3. Optimisez votre investissement en appliquant ce que vous avez appris de la manière la plus concrète possible.

Et dites-vous que si Barack Obama a trouvé le temps de le faire pendant son mandat présidentiel… vous pouvez le faire aussi !

Rupture du contrat de travail : les procédures à suivre pour éviter les litiges

Employeurs : tout savoir sur la rupture du contrat de travail

La vie d’entreprise comporte parfois des situations délicates, et il peut arriver que la cessation d’un contrat de travail soit la seule option possible.

On peut mettre fin au contrat de travail pendant la période d’essai, ce qui est le cas de figure le plus simple, ou en dehors. Et dans ce cas, les choses sont différentes s’il s’agit d’un contrat à durée déterminée ou non, et bien sûr, quel partie en est à l’origine.

En effet, la rupture du contrat de travail peut avoir lieu à l’initiative du salarié ou de l’employeur, elle peut être unilatérale ou bien décidée d’un commun accord entre les parties.

Employeurs, quel type de rupture du contrat de travail vaut-il mieux privilégier ?

Comment éviter les litiges lors de la rupture du contrat de travail ?

Afin d’être en conformité avec la loi, votre Expert Comptable en Ligne SBA Compta passe en revue les possibilités de rompre un contrat de travail, et vous aide à bien comprendre l’ensemble de vos obligations employeurs pour passer cette étape délicate avec succès !

1. La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai

Au cours de la période d’essai, l’employeur comme l’employé peuvent mettre fin au contrat de travail à tout moment, sans justification précise.

Il faut acter cette décision par une lettre de rupture, remise à l’autre partie en main propre ou par courrier recommandé avec accusé de réception.

Quel préavis pour mettre fin à une période d’essai ?

Quelle que soit la partie qui souhaite procéder à une rupture du contrat de travail, un délai de prévenance doit être respecté.

Si la rupture du contrat du travail est à l’initiative de l’employé

Sachez que le délai de prévenance est de 24h pour l’employé qui rompt la période après au plus sept jours de présence dans l’entreprise et de 48h sinon.

Si la rupture du contrat du travail est à l’initiative de l’employeur

L’employeur peut décider d’interrompre la période d’essai à condition qu’un délai suffisant permettant d’apprécier les qualités de l’employé ait été respecté et que le motif de la rupture concerne les éléments qui ont fait l’objet de l’essai en premier lieu.

Il peut le faire sans justifier sa décision et n’a aucune autre disposition à prendre, sauf si la convention collective l’impose.

Le délai de prévenance que l’employeur doit respecter varie entre 24h et 1 mois en fonction du nombre de jours de présence de l’employé dans votre entreprise :

  • Le délai de prévenance est de 24h si l’employé a passé moins de 8 jours dans l’entreprise,
  • Le délai de prévenance est de 48h si l’employé a passé entre 8 jours et 1 mois dans l’entreprise,
  • Le délai de prévenance est de 2 semaines si l’employé a passé entre 1 et 3 mois dans l’entreprise,
  • Enfin, le délai de prévenance est d’1 mois si l’employé est resté plus de 3 mois dans l’entreprise.

Si vous ne respectez pas ces délais légaux, vous vous exposez à devoir verser une indemnité compensatrice de préavis, calculée sur la base de ce que votre salarié aurait perçu si le délai de prévenance avait été respecté.

Le conseil de votre Expert-Comptable en ligne

Afin d’apprécier les qualités de sa nouvelle recrue, pensez à procéder à des évaluations. Il est souhaitable que ces évaluations soient réalisées régulièrement, sans attendre la fin de la période d’essai.

Ces évaluations peuvent porter sur les performances de l’employé en termes de quantité, de qualité ainsi que sur tout autre critère qui puisse être considéré comme important pour le poste occupé.

2. Rupture du contrat de travail : préférez la solution à l’amiable !

Si vous ne parvenez pas à trouver votre compte et que vous envisagez de rompre le contrat de travail (dans le cas où il s’agit d’un CDI), sachez que la seule façon de procéder tout en douceur est ce que l’on appelle la rupture conventionnelle du contrat de travail, qui est la seule forme de rupture à l’amiable prévue par le droit du travail français.

2.1 Qu’est-ce que la rupture conventionnelle du Contrat de travail ?

La rupture conventionnelle est une manière de formaliser un accord amiable entre l’employeur et le salarié pour mettre fin au contrat de travail qui les lie.

Pour bien se protéger, il faut surtout respecter à la lettre les différentes étapes prévues par la loi.

Les entretiens de rupture conventionnelle du contrat de travail

Avant toute chose, assurez-vous d’organiser au minimum 1 entretien avec votre salarié. Au cours de cet entretien, veillez à vous mettre d’accord sur les principales conditions de la rupture conventionnelle du contrat de travail.

Votre salarié et vous-même pourrez vous faire assister au cours de ces entretiens. C’est même recommandé, afin qu’une tierce personne puisse témoigner que la rupture conventionnelle a bien été décidée pas consentement libre, et non imposée d’une quelconque manière.

La convention de rupture conventionnelle du contrat de travail

L’employeur et l’employé doivent ensuite signer une convention de rupture conventionnelle du contrat de travail qui formalise toutes les conditions de la rupture, incluant la date de la rupture, la durée de préavis, le montant de l’indemnité, etc.

L’employé doit absolument recevoir une copie de cet accord mutuel, et les deux parties disposent à partir de la signature de l’accord d’un délai de rétractation de 15 jours calendaires.

Envoyez donc de préférence la convention de rupture conventionnelle à votre salarié par un courrier par LRAR (Lettre recommandée avec accusé de réception).

L’homologation de la rupture conventionnelle

Passé le délai de rétractation de quinze jours, l’une des deux parties (généralement l’employeur) transmet par LRAR une demande d’homologation à la DIRECCTE (Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) dont dépend votre entreprise.

Vous trouverez le formulaire et tous les détails de la démarche d’homologation ici.

La DIRECCTE dispose d’une quinzaine de jours pour décider de l’homologation ou non de la rupture du contrat de travail.

Passé ce délai, si elle ne répond pas, l’homologation est par défaut considérée comme acquise.

Employeurs : tout savoir sur la rupture du contrat de travail

2.2 Obligations de l’employeur en cas de rupture conventionnelle

Les documents légaux à remettre au salarié

A la fin du contrat de travail, l’employeur a l’obligation de remettre à son employé 3 documents légaux :

  • un certificat de travail,
  • Une attestation pôle emploi
  • Et son reçu pour solde de tout compte.

Quelles indemnités en cas de rupture à l’amiable ?

Quant au volet de l’indemnisation, le salarié qui convient d’une rupture conventionnelle avec son employeur a droit à une indemnité qui doit être supérieur ou égale à l’indemnité légale de licenciement ou celle prévue par la convention sectorielle si cette dernière est plus avantageuse.

2.3 Les avantages de la rupture conventionnelle

Une rupture conventionnelle du contrat de travail permet à l’employeur d’éviter les conflits, litiges, et autre risque de prud’hommes.

  • Vous restez en bon terme avec votre salarié, grâce à une situation gagnant-gagnant,
  • Vous gagnez en sécurité et en sérénité, car la procédure est relativement simple et rapide (l’employé n’a même pas besoin de réaliser un préavis),
  • Vous évitez les procédures prud’homales qui coûtent cher,
  • Vous évitez de plomber l’ambiance de toute l’équipe, et c’est mieux pour tout le monde.

Pour l’employé aussi, une séparation à l’amiable présente un certain nombre d’avantages, comme la possibilité de choisir sa date de départ de la société ou de bénéficier de l’assurance chômage, chose qui s’avère presque impossible s’il démissionne de son poste.

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3. Rupture à l’initiative de l’employé : comment gérer une démission ?

La démission ne s’applique qu’aux Contrats de type CDI. Pour les CDD, on parle d’une “rupture anticipée de contrat CDD”, et elle est soumise à des conditions particulières.

Du point de vue de l’employeur, bien entendu, la démission d’un salarié ne peut être refusée.

Par contre, il y a quelques aspects de ce type de rupture du contrat de travail que les parties doivent connaître :

  • La démission peut être signifiée de 3 manières : à l’oral, par courrier remis en main propre ou par courrier recommandé avec accusé de réception.
  • Le respect du préavis : le salarié doit respecter les délais de préavis prévus par le droit du travail.
  • Sinon, il est possible de trouver un point d’accord entre les parties pour ne pas réaliser le préavis, mais sachez que dans ce cas, l’employé a droit au versement d’une indemnité compensatrice.

Dans tous les cas, en tant qu’employeur, vous devriez :

  • Prévoir un ou plusieurs entretiens avec votre salarié,
  • Essayer de comprendre les motifs réels de sa démission,
  • Assurer une transition aussi douce que possible en communiquant avec vos équipes,
  • Prévoir un recrutement au plus tôt.

4. Sinon… le licenciement

Si la solution à l’amiable n’a pas abouti et que vous avez décidé de vous séparer de votre employé quand même, ayez conscience que le licenciement est un sujet hautement sensible.

Un licenciement doit être motivé par une cause réelle et sérieuse, et l’entrepreneur qui s’y risque doit être conscient qu’il s’expose à des indemnités conséquentes en cas d’erreur.

4.1 Quels sont les différents types de licenciement ?

En droit du travail français, il existe 2 sortes de licenciement :

  • Le licenciement pour motif personnel, qui peut se produire :
    • En cas de faute du salarié : ce type de licenciement doit s’inscrire dans le cadre d’une procédure disciplinaire et s’appuyer sur des faits grave, précis et vérifiables.
    • En cas d’insuffisance professionnelle : insuffisance de résultats, incompétence, manque de qualification… la liste n’est pas exhaustive. Il faut pouvoir prouver le préjudice subi par l’entreprise, et là encore, s’appuyer sur des faits exacts et facilement vérifiables.
    • En cas d’inaptitude, par exemple suite à une maladie ou un accident, et si le reclassement de l’employé est impossible.
  • Le licenciement économique, en cas de difficultés financières graves de l’entreprise.

Dans tous les cas, les procédures à suivre sont très strictes, et vous devez les respecter pour être bien protégé.

Employeurs : tout savoir sur la rupture du contrat de travail

4.2 Les étapes à suivre lors d’un licenciement

Voici les étapes à suivre absolument dans le cadre d’une procédure de licenciement :

  1. Le licenciement ne peut pas être soudain, votre salarié doit avoir été averti de ses fautes ou manquements par écrit, et bien sûr, vous devez lui laisser suffisamment de temps pour y remédier.
  2. Si malgré vos avertissements, la situation se dégrade, et que vous optez pour le licenciement, vous devez envoyer par LRAR une lettre de convocation à l’entretien préalable (incluant date, motif, lieu et l’accompagnement dont peut bénéficier l’employé),
  3. Réaliser l’entretien préalable minimum cinq jours ouvrables après que la lettre ait été remise pour clarifier le motif de renvoi et négocier les termes du licenciement,
  4. Envoyer la lettre de licenciement signée par LRAR deux jours après l’entretien,
  5. Respecter la période de préavis qui dépend de l’ancienneté de l’employé et de la convention collective le cas échéant
  6. Enfin, remettre à son employé les 3 documents légaux obligatoires : certificat de travail, attestation pôle emploi et reçu pour solde de tout compte.

4.3 Rédiger une lettre de licenciement

Le licenciement doit être notifié à l’employé deux jours ouvrables au moins après l’entretien préalable. 

Dans le cas d’un renvoi pour motif personnel (par opposition au licenciement économique), vous devez envoyer la lettre de licenciement par LRAR dans un délai d’un mois.

Cette lettre doit expliciter les raisons du licenciement (raisons qui doivent pouvoir être démontrées de manière concrète) et qui vont fixer la tournure que pourront prendre les événements par la suite.

Si vous ne respectez pas la procédure à suivre, vous risquez de vous retrouver devant le tribunal des Prud’hommes.

4.4 Quelles indemnités prévoir en cas de licenciement ?

Quant aux indemnités de licenciement, un barème a été établi par le conseil des Prud’hommes afin de pouvoir les estimer plus facilement.

Par exemple, pour moins d’un an d’ancienneté, l’employé pourra bénéficier de deux mois de salaires, et un employé qui aura plus de trente années d’expérience pourra bénéficier de 24 salaires :

– Montant de l’indemnité pour moins d’un an d’ancienneté : 2 mois de salaire

– Montant de l’indemnité pour 1 à 8 ans d’ancienneté : 3 mois de salaire + 1 mois de salaire par année après la première année

– Montant de l’indemnité pour 8 à 12 ans d’ancienneté : 10 mois de salaire

– Montant de l’indemnité pour 12 à 15 ans d’ancienneté : 12 mois de salaire

– Montant de l’indemnité pour 15 à 19 ans d’ancienneté : 14 mois de salaire

– Montant de l’indemnité pour 19 à 23 ans d’ancienneté : 16 mois de salaire

– Montant de l’indemnité pour 23 à 26 ans d’ancienneté : 18 mois de salaire

– Montant de l’indemnité pour 26 à 30 ans d’ancienneté : 20 mois de salaire

– Montant de l’indemnité pour plus de 30 ans d’ancienneté : 24 mois de salaire

Cette indemnité viendra s’ajouter aux indemnités versées (ou restantes) de licenciement légales ou conventionnelles, aux indemnités de licenciement compensatrices (congés payés, préavis, etc.) et aux indemnités de non-concurrence telles que définies dans le contrat.

5. En cas de difficultés financières : le licenciement économique individuel

Le licenciement économique individuel doit être distingué de la procédure de licenciement économique collective, soumise à d’autres procédures.

Tout d’abord, penchons-nous sur la définition légale du motif économique.

5.1 Difficultés économiques, une notion à préciser

La loi El Khomri, dite Loi Travail, a apporté des précisions à l’article L.1233-3 du Code du Travail, en ajoutant de nouveaux critères de difficultés économiques autorisant le recours au licenciement économique.

La notion de “difficulté économique” suppose :

  • la diminution significative du volume de commandes ou du chiffres d’affaires (pendant un trimestre consécutif, dans le cas d’une entreprise de moins de 11 salariés),
  • une forte dégradation de la trésorerie ou de l’excédent brut d’exploitation,
  • ou encore des pertes d’exploitation.

Bien entendu, ces dégradation doivent être suffisamment fortes pour justifier d’une suppression de poste.

5.2 La procédure lors d’un licenciement économique

Première étape, vous devez envoyer par LRAR une lettre de convocation à un entretien préalable (incluant date, motif, lieu et l’accompagnement dont peut bénéficier l’employé).

Ensuite vous devrez réaliser un entretien préalable minimum cinq jours ouvrables après que la lettre de convocation ait été remise.

Enfin, vous devez rédiger une lettre de licenciement qui doit préciser les raisons économiques du licenciement, leurs conséquences sur l’emploi concerné et la priorité d’une réembauche si l’entreprise cherche à pourvoir un poste au cours des douze mois qui suivent le licenciement.

Vous devrez envoyer cette lettre signée par LRAR deux jours après l’entretien.

Pensez à bien respecter la période de préavis de votre salarié, qui dépend de son ancienneté et de la convention collective le cas échéant

Enfin, au moment du départ de votre salarié, vous devez lui remettre les 3 documents prévu par la loi : certificat de travail, attestation pôle emploi et reçu pour solde de tout compte.

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9 façons de lever des fonds pour le financement de votre entreprise

9 moyens pour réussir le financement de votre entreprise

Pour permettre la création d’un projet d’entreprise, financer son besoin en fonds de roulement (BFR) ou encore soutenir sa croissance et son développement, un chef d’entreprise est constamment à la recherche de sources de financement.

Cependant, trouver un financement pour son entreprise demande de la persévérance et une bonne connaissance de vos options.

À quelle porte frapper pour lever des fonds et financer son entreprise ?

En temps de crise, le classique recours aux prêts bancaires devient plus difficile car les conditions d’octroi sont bien plus strictes.

Il existe bien heureusement plusieurs méthodes de financement alternatives. SBA Compta en a détaillé 9 pour vous ci-après, afin de vous aider à trouver le mode de financement qui convient le mieux pour lancer votre projet entrepreneurial, couvrir vos charges ou encore développer votre activité.

Pour commencer, sachez qu’il existe différentes façons de lever des fonds pour le financement d’une entreprise. Pour financer son projet, deux solutions s’offrent à l’entrepreneur :

  • Le financement d’entreprise par du capital,
  • Le financement d’entreprise par de la dette.

1. Le financement d’entreprise par apport de capital propre

1.1 Lever des fonds autour de vous : la Love money

Lorsque vous en êtes à votre premier essai, que vous n’avez pas d’expérience significative dans l’entrepreneuriat, et que vous voyez les portes du financement se fermer petit à petit, vous n’avez pas d’autre choix que de recourir à vos proches pour financer votre projet de création d’entreprise.

Il peut s’agir de membres de votre famille, d’amis ou de collègues de bureau (ou plutôt ex-collègues) qui croient en vous et en votre idée de projet, et qui sont prêts à y investir tout ou partie de leurs économies.

Pour les investisseurs, ce mode de financement présente certains avantages fiscaux et on a généralement recours à ce type d’apports pour ses premières levées de fonds.

Ceci dit, le fait que vous connaissiez bien vos bailleurs ne doit pas vous empêcher de leur présenter un vrai Business Plan, de répondre à leurs questions et de leur proposer un échéancier de remboursement le cas échéant.

Quelles précautions prendre avec la Love money ?

Il est dans l’intérêt de tout le monde de bien formaliser les conditions du prêt ou de leur entrée au capital. En effet, vous devez voir ces contributeurs comme des partenaires financiers, au même titre qu’une banque ou qu’un actionnaire.

Comme il ne faut pas mélanger vie privée et vie professionnelle, il en va de la qualité de votre relation sur le long terme. On ne compte plus le nombre de « meilleurs amis » ou de fratries qui se sont tourné le dos à cause de divergences pécuniaires… N’oubliez pas que les bons comptes font les bons amis.

1.2 Financement d’entreprise auprès d’un Business Angels

Comme leur nom l’indique, les Business Angels ont un côté angélique, salutaire et surtout font office de mentors de jeunes pousses. Il s’agit généralement d’entrepreneurs qui ont connu le succès et qui souhaitent investir dans une entreprise prometteuse, leur faire bénéficier de leur propre expérience et de leur carnet d’adresse, et profiter d’une opportunité rentable en même temps.

Les Business Angels sont généralement attirés par des projets qui reposent sur une idée innovante et qui affiche un fort potentiel de développement.

Ils participent au financement de projets d’entreprise en phase d’amorçage, c’est-à-dire la phase la plus risquée dans la vie d’une start-up.

Par ailleurs, certains réseaux de Business Angels sont spécialisés dans des domaines particuliers comme la santé, les biotechnologies ou l’édition de logiciels.

Comment rencontrer un Business Angel ?

Il n’y a pas une méthode miracle pour financer son entreprise auprès d’un Business Angel, mais quelques principes simples:

  • Surtout, ne manquez pas les évènements start-up autour de vous, type salons, conférences, rencontres-débats, etc.
  • Bétonnez votre dossier de présentation ! Savoir bien présenter son projet d’entreprise, c’est une compétence que le chef d’entreprise doit apprendre à maîtriser de gré ou de force… entraînez-vous dès vos débuts.
  • Soyez actif et visible sur les réseaux sociaux, et cherchez les groupes susceptibles de vous apporter des opportunités de vous faire remarquer et nouer des contacts.
  • Pensez à intégrer un “accélérateur”, un incubateur ou une pépinière d’entreprises ! Ils pourront vous fournir un espace, faciliter votre lancement par des conseils, un réseau, du mentorat… autant d’aspects qui faciliteront votre lancement et vous aideront à trouver un Business Angel.

1.3 Faire appel à une société de capital-risque (ou VC – Venture Capitalist)

Pour le financement de votre entreprise, on peut également faire appel aux bailleurs de capital à risques (ou capital-risqueurs) qui, comme leur nom l’indique, sont prêts à risquer une partie de leurs capitaux pour la perle rare. Ils gèrent un portefeuille de valeurs mobilières (dont ils détiennent au moins 50% de l’actif) qu’ils restructurent et remettent sur les rails avant de revendre leurs parts tout en accusant un bénéfice à la hauteur des risque pris.

Ces derniers fonctionnent sur un principe semblable à celui des sociétés d’assurance : ils achètent les parts de plusieurs sociétés en difficultés ou start-ups en pleine expansion qui consomment énormément de cash dans l’espoir que l’une d’entre elles connaisse un succès fulgurant.

D’ailleurs, cette dernière est assimilée à une licorne – comme Airbnb ou Uber – lorsqu’elle est évaluée à plus d’un milliard de dollars, étant donné l’infime probabilité de la chose !

Comment lever des fonds auprès d’un capital-risqueur ?

Comme pour les prêts bancaires, les capital-risqueurs recherchent avant tout une équipe exécutive pluridisciplinaire généralement constituée d’une personne au profil technique (par exemple un ingénieur informaticien), d’un bon commercial et d’un bon gestionnaire.

Ils recherchent également des preuves du potentiel commercial du produit proposé (prototype, preuves sur le terrain, réputation, etc.) ainsi qu’une bonne stratégie de commercialisation et de développement.

L’équation pour réussir le financement de son entreprise par un capital-risqueur peut se résumer à « une bonne équipe + un produit qui se distingue des autres + un fort potentiel de marché ».

L’objectif du capital-investisseur, ou capital-risqueur, étant de revendre ses actions au bout de 5 années avec un maximum de plus-value, ces investisseurs sont relativement exigeants quant aux résultats opérationnels de l’entreprise, au respect du Business Plan que vous leur présentez et sur lequel ils auront décidé de miser.

1.4 Le financement de votre entreprise grâce au crowdfunding (ou financement participatif)

Cette nouvelle méthode de levée de fonds a connu un essor et un véritable engouement ces dernières années.

Ce mode de financement participatif d’entreprises consiste à lever des fonds à travers une collecte via des plateformes de crowdfunding en ligne comme Wiseed, Kiss Kiss Bank, Blue Bees ou encore PretUp.

Les fonds collectés proviennent ainsi directement de particuliers.

Comment réussir sa levée de fonds en crowdfunding ?

Le financement d’entreprise via une plateforme de crowdfunding se fait en 7 étapes :

  1. La sélection de la plateforme en ligne de crowdfunding,
  2. La présentation de votre projet (objet du projet, montant à récolter, durée de la campagne, Business Plan, etc.),
  3. L’étude du projet par la plateforme pendant une période pouvant atteindre quinze jours : la plateforme réalise alors un audit juridique, financier et comptable afin de protéger ses investisseurs,
  4. La création d’une note d’information retraçant toutes les données importantes sur l’entreprise pour attirer le maximum d’investisseurs potentiels,
  5. La mise en ligne et la création d’une communauté centrée sur la nouvelle entreprise sur les réseaux sociaux,
  6. La collecte des fonds qui seront débloqués pour l’entreprise par la plateforme une fois la période de collecte achevée,
  7. La cession des parts des actionnaires qui souhaitent sortir du capital une fois la période d’investissement terminée.

2. Financer son entreprise par la dette

2.1 Le financement d’entreprise par crédit bancaire

Il s’agit du mode de financement d’entreprise le plus traditionnel : se faire prêter de l’argent par une banque moyennant son remboursement échelonné et assorti d’intérêts.

Vous êtes ainsi lié par un contrat conclu avec votre banque pour une période déterminée :

Type de crédit Échéance de remboursement
crédit à très court terme moins de 6 mois
crédit à court terme 3 ans
crédit à moyen terme entre 3 et 7 ans
crédit à long terme plus de 7 ans

Les crédits à très court terme sont considérés comme des facilités bancaires et sont utilisés pour financer le besoin en fonds de roulement de l’entreprise (crédits de gestion, avances de trésorerie, lignes de crédit…).

Comment faciliter l’obtention d’un crédit bancaire ?

Les banques sont de plus en plus prudentes quant à la capacité des entreprises à rembourser le prêt qu’elles ont contracté. Afin d’obtenir un crédit bancaire, vous devrez donc convaincre votre interlocuteur que votre projet est viable et surtout… rentable !

Dans votre dossier, vous devrez inclure un Business Plan détaillé qui comprend toutes les informations relatives à votre projet d’investissement (équipe du projet, plan marketing, données prévisionnelles financières, mode de financement envisagés, etc.) et aussi les modalités de remboursement que vous allez leur proposer.

Il est nécessaire d’avoir un ratio emprunts sur capitaux propres qui soit conforme au secteur auquel vous appartenez. Il faudra donc éventuellement constituer un capital de départ à travers les autres sources de financement d’entreprise avant de pouvoir solliciter un prêt bancaire. Cela sera en effet plus rassurant aux yeux de votre banquier.

Un projet bien préparé et bien présenté aura toutes les chances de bénéficier d’un financement par crédit bancaire. Pour convaincre votre banquier, vous devrez mettre en valeur chacune de vos expériences et présenter un plan d’investissement fiable et exhaustif. Vous devrez montrer que non seulement votre idée de projet est viable et innovante mais également que vous êtes la bonne personne pour la mettre en œuvre. La manière dont vous préparez vos documents est un facteur majeur de réussite dans votre levée de fonds.

Les Business Coachs SBA Compta vous accompagnent pour trouver des financements pour votre entreprise et réalisent avec vous et pour vous votre Business Plan. Ils vous apportent des conseils juridiques, fiscaux et financiers pour obtenir la confiance de vos investisseurs.

Pour gagner en crédibilité auprès de vos organismes de crédit, faites-vous accompagner d’un expert comptable en ligne et montrez-leur que vous maîtrisez votre cash grâce à un tableau de bord de gestion.

Pour bien préparer votre dossier de financement d’entreprise, faites appel à des experts pour vous aider à préparer un dossier solide et vous guider dans la manière de présenter vos arguments.

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2.2 Le financement de projet par crédit-bail

Ce mode de financement permet aux entrepreneurs de financer l’acquisition d’un bien mobilier (véhicule, équipement industriel, matériel informatique ou encore certains éléments incorporels tels des logiciels) ou immobilier (local à usage commercial, professionnel ou industriel) pour développer l’activité de leur entreprise.

Il s’agit d’un crédit qui se base sur un contrat de location passé entre l’entreprise et la banque. De ce fait, l’entreprise ne peut être considérée comme le propriétaire de ce bien qu’à la fin du contrat de crédit-bail.

Pour les biens mobiliers, ce mode de financement ne peut porter que sur des équipements neufs. Dans ce cas, l’entrepreneur choisit les biens dont il va se porter acquéreur mais ces derniers seront facturés à la société de crédit-bail qui sera considérée comme le propriétaire des équipements.

Pour les biens immobiliers, le contrat de crédit-bail peut durer jusqu’à 20 ans. Au terme du contrat, l’entrepreneur pourra :

  • Soit rendre le bien,
  • Soit racheter le bien pour sa valeur résiduelle qui aura été déterminée dès le départ dans le contrat de crédit-bail,
  • Sinon il choisira de prolonger la durée de location contre un montant de loyer réduit.

Quels sont les avantages du financement par crédit-bail ?

Ce mécanisme de financement d’entreprise offre trois avantages :

  • Un financement intégral sans nécessité d’apports de la part de l’entreprise,
  • Les montants des loyers sont déductibles de l’impôt sur les bénéfices,
  • Cette option minimise les décaissements des entreprises.

2.3 Financer matériel et véhicules : le leasing

Le leasing est un type de financement entrepreneurial assez proche du crédit-bail dans la mesure où il s’agit d’une location avec option d’achat.

Il s’agit d’un accord est conclu entre l’entreprise, une banque, un établissement de crédit ou encore une entreprise de crédit-bail.

Ce mode de financement d’entreprise est sollicité pour des biens immobiliers ou encore du matériel d’entreprise tel qu’un véhicule ou du matériel d’outillage.

L’entreprise paye une redevance mensuelle qui lui permet de jouir pleinement du bien qui fait l’objet du leasing.

Quels sont les avantages du financement en leasing ?

Ce mécanisme de financement d’entreprise offre trois avantages :

  • C’est un mécanisme simple,
  • Il est relativement facile d’obtenir ce financement,
  • Il n’y a pas besoin d’apport initial pour en bénéficier,
  • Les montants des loyers sont déductibles des impôts.

2.4 Le Crowdlending ou prêt participatif

Depuis 2014, ce système permet aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises pour financer leurs nouveaux investissements.

A l’image du crowdfunding, il permet au chef d’entreprise de contourner les banques et les investisseurs traditionnels. La transaction se fait via des plateformes de Crowdlending dédiées (il en existe une quinzaine en France). Sur ces plateformes, des particuliers peuvent choisir d’investir dans le projet qui leur plaît ou mettre leur argent dans différentes entreprises afin de diversifier leurs placements.

Selon les plateformes et les projets, le taux de rendement du prêt participatif peut atteindre 11%. En 2015, selon le site crowdlending.fr, le prêt participatif a permis de financer plus de 500 projets pour une valeur totale de 31,5 millions d’euros.

Toutes les entreprises de tous les secteurs d’activité peuvent chercher à financer leurs investissements via le crowdlending.

Il faut bien entendu monter un dossier attractif susceptible d’attirer les prêteurs. Cependant, du fait de la rareté des fonds, les sites de crowdlending ont tendance à faire une sélection draconienne des projets proposés. Certains entrepreneurs expliquent même qu’il est plus difficile de passer les sélections des sites de prêts participatifs que d’obtenir un prêt bancaire !

Une fois le projet sélectionné et proposé aux prêteurs, contrairement aux financements traditionnels, le processus devient très simple pour les chefs d’entreprise, qui peuvent récupérer facilement les fonds mis à leur disposition.

Par contre, malgré des taux de rendement attractifs pour les particuliers, les plateformes de crowdlending ajoutent des frais de fonctionnement relativement élevés qui peuvent parfois refroidir certains prêteurs.

2.5 Financez votre projet d’entreprise via des institutions publiques

Pour financer votre entreprise, vous pouvez également vous adresser aux organismes de fonds publics comme la Banque Publique d’Investissement.

Cette banque, créée en 2012, est le fruit du regroupement de plusieurs organismes publics pour financer les besoins des entreprises françaises.

Sa mission est de favoriser le développement durable, l’emploi ainsi que la compétitivité de l’économie française. Elle est implantée dans toutes les régions de France.

Pour conclure

Le choix du mode de financement d’entreprise dépend de là où se situe l’entreprise dans son cycle de vie et de ce dont elle a besoin pour son développement.

Quel que soit le mode de levée de fonds retenu, afin de convaincre la personne en face de vous d’investir dans votre projet, vous devrez :

  • frapper à plusieurs portes,
  • utiliser votre réseau de contacts,
  • chercher un partenaire pour le développement de votre entreprise (pas juste un investisseur),
  • convaincre votre investisseur avec des résultats concrets,
  • solliciter des conseils de la part de personnes qui sont passés par là où vous êtes (éventuellement rejoindre un incubateur d’entreprises),
  • constituer une bonne équipe de gestion de projet,
  • présenter un argumentaire solide chiffré avec des prévisions financières et un retour sur investissement fiables,
  • être persévérant et vous adapter au marché.

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18 personnalités toxiques au travail et comment les gérer

Top 18 personnalités difficiles au bureau et comment les gérer

Si vous travaillez en moyenne 40 heures par semaine, vous passez probablement plus de temps avec vos employés, collègues ou vos managers qu’avec vos proches.

Une personne agréable au bureau peut rendre le pire travail supportable. De la même manière, un collaborateur ou un patron franchement pénible peut rendre le meilleur lieu de travail totalement épouvantable !

Nous passons près de la moitié de notre vie au travail et, compte tenu de la complexité de la nature humaine, les choses deviennent obligatoirement difficiles. Qu’il s’agisse de problèmes directement liés au travail ou de problèmes à la maison, lorsqu’il y a une interaction constante entre les personnes, nous ne pouvons pas toujours rester en bons termes, malgré les meilleures intentions.

Nos collaborateurs sont comme les membres d’une famille. Nous ne pouvons pas nécessairement choisir avec qui nous travaillons, nous devons donc apprendre à vivre avec eux ! 

Il existe des personnalités avec lesquelles il est très difficile de travailler pratiquement sur tous les lieux de travail ! Si la personne vous pousse à bout, mieux vaut démissionner avant de craquer mentalement. Attention si vous démissionnez vous perdez vos revenus et vous n’aurez a priori pas droit au chômage. En revanche vous aurez droit au RSA, vous pourrez en faire la demande au cours de votre 3ème mois sans revenus. Vous pouvez simuler le montant de votre RSA en ligne afin d’obtenir une estimation des aides auxquelles vous pourrez prétendre.

Comment identifier un collaborateur difficile ? Et comment gérer une personnalité pénible au travail ?

Il est important de comprendre les différents types de personnalités toxiques auxquelles on peut être confronté sur son lieu de travail, et surtout comment bien communiquer avec celles-ci, car elles peuvent avoir des conséquences néfastes sur le travail de toute l’équipe et le succès de l’entreprise.

Votre Cabinet Comptable en Ligne SBA Compta vous dévoile le top 18 des personnalités toxiques les plus communes au travail et les meilleures méthodes pour les gérer intelligemment.

#1. Celui qui coupe la parole

Chaque fois que vous vous adressez à quelqu’un au bureau, cette personne trouve le moyen de s’immiscer. Elle répond à vos questions et vous ne pouvez pas avoir de conversation privée sans qu’elle s’incruste dans la discussion.

Comment gérer ce collègue envahissant ?

Abordez le problème de front.

Quand une personne est trop intrusive, dites quelque chose du genre: « En fait, je voulais vraiment avoir l’avis de Caroline à ce sujet. Pouvez-vous nous laisser une minute? ».

Si la personne continue à vous interrompre, répétez la phrase. Soyez gentil, mais surtout, soyez ferme.

#2. Mr ou Mme je-sais-tout

Cette personne a une opinion sur tout et prend plaisir à vous expliquer comment mieux faire votre travail. Sans avoir forcément d’intentions malveillantes, cette personne exerce une forme de tyrannie car elle est persuadée d’avoir toujours raison et essaie systématiquement de se placer au-dessus des autres.

Comment manager un collaborateur vantard ?

Ignorez-le.

Plus vous ignorez cette personne et l’empêchez de vous atteindre, mieux ce sera. Quand elle donne une opinion non sollicitée, dites simplement: « Merci, j’y penserai ».

Et si vous vous sentez frustré, rassurez-vous en vous disant que ce personnage est certainement considéré comme odieux par la plupart des personnes au bureau (ou même des clients/fournisseurs). Vous n’êtes certainement pas la seule personne irritée par son comportement.

#3. L’anarchiste

Cette personnalité rebelle est peut-être l’une des plus difficile à gérer. Ce type de collaborateur ou même supérieur se comporte de manière imprudente et agit d’une manière que d’autres trouvent déroutante, inconfortable ou même obscène.

Il a des difficultés avec les autres et s’ennuie rapidement. Lorsqu’il s’ennuie, ils créé intentionnellement des problèmes simplement pour remuer le pot, afin de générer de l’excitation.

Comment gérer l’anarchiste du bureau ?

Le moyen le plus efficace de gérer ce profil est de le placer dans son propre bureau, loin des autres ou encore de lui permettre de travailler à distance. Être près des autres provoque chez cet individu anarchiste une énorme quantité de chaos et d’irritation en interne.

Ce profil sera plus facilement gérable et exécutera plus efficacement sa tâche si son interaction avec les autres est limitée.

individu anarchiste

#4. Le négatif

Certaines personnalités au bureau se complaisent dans la négativité. Elles n’aiment pas leur travail et n’aiment pas travailler pour leur entreprise. Leurs patrons ou collègues sont tous des imbéciles qui les traitent toujours de manière injuste, leur entreprise ne fait jamais suffisamment pour eux, leurs clients sont méchants, leurs collègues sont envieux… Bref rien ne leur convient jamais, et leur vie est une plainte continuelle.

Vous connaissez ces profils hyper négatifs – chaque organisation en compte quelques spécimens parmi ses équipes.

Comment se protéger de collègues négatifs ?

Si vous le pouvez, évitez la présence de ce genre de personne au bureau. Ne laissez pas sa négativité vous affecter. Fermez complètement votre esprit à tous ses propos négatifs! Concentrez-vous sur des images positives dans les cas où vous ne parvenez pas à vous échapper.

Rappelez-vous également que cette personne est triste et sans doute très déprimée. Les gens heureux ne se comportent pas de cette façon. Et se rappeler cela pourrait vous faciliter les choses.

Les chefs d’entreprises ont de nombreux défis à surmonter !

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#5. L’amoureux du haut-parleur

Pour une raison incompréhensible, cette personne écoute toujours ses messages vocaux sur haut-parleur ou mène des conversations entières sur haut-parleur avec un mépris total pour son entourage.

Ou encore, il / elle aime beaucoup parler et a une voix qui porte. Et finalement, vous avez l’impression de n’entendre plus que ça à longueur de journée et cela devient difficile de rester concentré sur votre travail.

Oui mais voilà, vous ne voulez pas passer pour l’embêtant de service, et vous ne savez pas comment lui dire avec tact qu’il fait vraiment trop de bruit.

Pour bien gérer un collaborateur bruyant au bureau…

Soyez simple. Dites quelque chose comme: « Erwan, ça te dérangerait de décrocher ton téléphone? J’ai vraiment du mal à me concentrer dans un environnement bruyant ».

#6. La pipelette

La pipelette n’est pas une personne méchante, mais elle n’arrête jamais de parler. Elle est particulièrement douée pour vous engager dans de longues conversations qui ne se terminent jamais. Surtout lorsque vous êtes pressé ou que vous essayez de passer un appel téléphonique.

Comment gérer un collègue très bavard ?

Soyez ferme et ne laissez pas les pipelettes vous prendre tout votre temps.

Dites par exemple: « Désolé, mais je suis pressé et je dois finir quelque chose ». Si la pipelette continue à parler, soyez encore plus direct: « Je dois arrêter de parler et retourner au travail ».

#7. La victime

La victime est un autre type de personnalité difficile que l’on trouve dans de nombreux bureaux et qu’il est évident de repérer. C’est la personne qui se plaint constamment et tente d’attirer l’attention des gens sur ses problèmes (ou problèmes perçus) chaque jour.

Par exemple, les victimes se plaignent de leurs tâches, tentent de convaincre tout le monde qu’elles ne sont pas traitées équitablement, ou encore assurent qu’elles ont plus de travail que tous leurs collègues.

Ce type de personnalité peut aussi jouer la victime lorsque quelque chose ne va pas dans un projet d’équipe et prétendre avoir été été laissé à l’écart des réunions importantes.

Une étude a identifié des traits de personnalité communs aux victimes du travail et a constaté qu’elles «avaient tendance à être moins indépendantes, extraverties et moins stables que les non-victimes» (Coynea, Seignea et Randall, 2010, p. 335).

Apprenez à communiquer efficacement avec la victime du bureau

  • Essayez de faire preuve de patience avec elle pendant les conversations et reconnaissez qu’elle croit réellement avoir été victimisée, qu’il y ait ou non des preuves factuelles à l’appui.
  • Essayez de montrer des preuves du contraire quand elle commence à se plaindre de ses mauvaises circonstances. Par exemple, si elle prétend avoir été délibérément mise à l’écart des réunions, il peut être utile de souligner le fait qu’elle était en congé maladie lorsque certaines de ces réunions ont eu lieu et que vous et d’autres collègues ne vouliez pas la submerger à son retour.
  • Essayez de faire preuve d’empathie avec elle dans la mesure du possible tout en soulignant le fait qu’elle devrait essayer de prendre l’initiative de changer les circonstances qui la contrarient.
  • Maintenez vos propres limites pendant les conversations et ne la laissez pas vous entraîner dans des plaintes constantes sur les mêmes sujets. Une simple déclaration comme « Je sais que cela est important pour vous et je suis désolée de ne pas avoir le temps d’écouter plus, mais je dois retourner à mon bureau et terminer mon travail maintenant » peut suffire.

Le robot

#8. Le robot

Le profil “robot” a du mal à établir des relations avec les autres. Ils n’a pas le sens des nuances interpersonnelles et est généralement très rigide.

Son comportement perturbateur au bureau est dû à son extrême inflexibilité et à son incapacité à bien communiquer avec ses collègues ou supérieurs.

« Ils ont des crises de colère et des crises de comportement s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent », déclare Foster.

Comment gérer un(e) psychorigide au travail?

Si vous êtes manager, assurez-vous que votre communication avec vos employés robots est claire et concise et utilisez des instructions écrites plutôt que verbales.

Si le profil robot est votre collègue, essayez de minimiser les distractions lorsque vous lui parlez et organisez des réunions individuelles plutôt qu’élargies.

Ce type de personnes a des préférences claires quant à ce qu’il veut, donc le fait d’être flexible avec eux vous sera bénéfique sur le lieu de travail.

#9. Le lunatique

C’est la personne dont l’état émotionnel passe de zéro à soixante degrés en une nanoseconde lorsque les choses ne se passent pas comme prévu.

Ce type de personnalité est presque impossible à gérer. Son humeur change radicalement, soudainement et sans avertissement. Il en faut très peu pour provoquer sa colère, car il est possédé par ses pulsions et fonctionne uniquement sur une pensée irrationnelle.

Prendre une minute pour réfléchir est presque une mission impossible pour le/la lunatique. Ce type de profil exige trop de délicatesse et de “babysitting” de la part de ses managers et de tous les autres.

La plupart des gens, quand ils sont entourés par ce type de personnalité, s’en sortent en permettant à cette personne de suivre son chemin, histoire de réduire les conflits inutiles.

Comment manager un collègue lunatique ?

Cet employé affiche un taux de rotation élevé d’une entreprise à l’autre. Il brise non seulement les ponts entre lui et ses collègues, mais aussi entre lui et ses clients (si s’agit d’un entrepreneur lunatique).

En fin de compte, il est plus facile de s’en débarrasser ou de l’éviter que de continuer à essayer de travailler avec lui.

#10. L’égocentrique

Ce n’est pas forcément une tare d’être un peu narcissique. En fait, sur son lieu de travail, il est nécessaire de se faire une place. Cependant, ce trait de personnalité devient un problème lorsqu’il cache une très faible estime de soi.

Selon Foster, la plupart d’entre nous considérons les narcissiques comme ayant une opinion trop élevée d’eux-mêmes. Or il se trouve qu’un narcissique se protège au contraire d’une faible confiance en soi.

Les collègues, employés ou managers ayant ce type de personnalité ont un sentiment d’accomplissement démesuré, sont égocentriques et condescendants. « La personne remplit la pièce de son ego et surestime ses capacités », a déclaré Foster.

Elle ajoute qu’ils ont tendance à recentrer une histoire sur eux-mêmes, à vous couper la parole et à s’attribuer le mérite pour un travail que vous avez effectué. Vous devez réagir afin de vous faire respecter.

Ce type de personnalité peut être toxique pour le lieu de travail et tentera de contrôler les situations et d’obtenir un soutien pour sa vision de soi gonflée, quelle que soit la manière dont cela pourrait nuire à son entourage ou à ses relations.

Comment gérer une personnalité narcissique au bureau?

Le profil égocentrique refuse d’entendre quoi que ce soit qui nuirait à son estime de soi, explique Foster, alors résistez à la tentation de montrer que vous êtes contrarié.

Au lieu de cela, essayez d’autres tactiques telles que l’indication claire de votre nom sur les brouillons d’un document ou l’inclusion d’une tierce partie lorsque vous échangez des idées.

Selon Foster, une autre stratégie efficace consiste à insérer une critique entre deux compliments.

une personnalité narcissique au bureau

#11. Le contrôleur

C’est le type qui est souvent tatillon et critique vis-à-vis de ceux qui ne font pas les choses à sa manière.

Ces personnes peuvent avoir des traits de trouble obsessionnel-compulsif (TOC) même si elles ne sont pas atteintes du trouble lui-même. Elles ressentent souvent le besoin de contrôler les résultats de tout et de tous ceux qui les entourent et peuvent même aller au-delà des limites appropriées et tenter de contrôler des situations qui ne sont pas sous leur responsabilité.

Le contrôleur peut être aussi un perfectionniste et avoir des attentes incroyablement élevées pour lui-même et pour les autres. Cependant, il peut constituer un atout précieux pour votre entreprise ou votre organisation en raison de sa grande attention portée aux détails.

Communiquer efficacement avec le maniaque du contrôle peut être un grand défi, d’autant plus qu’il peut très bien être votre superviseur ou votre chef.

Quelles stratégies pour faire face au profil “contrôleur” ?

  • Faire l’éloge de son souci du détail et de sa contribution à la réussite du travail.
  • Lui fournir des détails et éviter les ambiguïtés qui pourraient augmenter son niveau d’anxiété.
  • Lâcher le contrôle lorsque la situation ou la tâche importe moins pour vous ou n’a pas d’effet négatif sur votre performance.
  • Ne pas le prendre personnellement quand son besoin de contrôle est à son apogée.

#12. Le silencieux

Le type de personnalité silencieuse/tranquille est souvent facile à identifier sur le lieu de travail. Ce type n’est pas nécessairement une personnalité difficile mais peut être source de confusion.

C’est la personne qui est généralement à l’écart, peut s’asseoir longtemps derrière son bureau (au lieu de converser devant la machine à café ou de se joindre à tout le monde pour le déjeuner) et peut se fermer aux autres en se cachant derrière son box, en gardant sa porte du bureau fermée, ou en portant des écouteurs.

Comment communiquer avec un collègue renfermé ?

  • Ne pas la pousser à communiquer ou à fraterniser avec tout le monde au bureau.
  • Donnez-lui plus d’espace et de temps que les autres pour vous répondre et communiquer ses pensées et ses sentiments.
  • Reconnaître sa valeur pour la société même si elle n’apporte que peu, voire aucune valeur, à l’environnement social du bureau.
  • Prenez le temps de comprendre ce qui la motive et montrez-vous un intérêt pour elle en tant que personne.
  • Ne le prenez pas personnellement si elle n’interagit pas avec vous comme le font les autres personnes se trouvant sur le même lieu de travail.

#13. Le passif agressif

Les types passifs-agressifs peuvent rendre l’interaction avec les collègues de bureau très difficile car ils peuvent ne pas être aussi faciles à repérer que les autres et peuvent causer de réels dégâts.

Ils se comportent de manière fictive en cachant par exemple leurs vrais sentiments en prétendant que tout va bien quand ils sont bouleversés. Ils ont également tendance à paraître calmes, froids et recueillis à tout moment puisqu’ils gardent leurs sentiments négatifs enfouis au fond.

Cependant, il y’ a un signe classique qui les distingue : ils peuvent saboter le travail ou les performances d’autrui, ou se venger de manière furtive.

Comment manager un collaborateur “passif agressif” ?

  • Évitez les comportements passifs-agressifs réciproques et affrontez les problèmes avec eux au grand jour, avec tact et avec un bon timing pour les conversations.
  • Utilisez la communication directe pour communiquer l’impact de leurs comportements négatifs sur vous, vos collègues et l’environnement du bureau. Par exemple, « Je ne me suis pas senti respecté lorsque vous vous êtes présenté tard à ma présentation ».
  • Exprimez de l’intérêt pour leurs véritables sentiments et créez un espace sécurisé où ils se sentiront entendus et pris en considération.

un collaborateur “passif agressif”

#14. Le super stressé

Peu importe la quantité ou le peu de travail que cette personne a sur son assiette, elle semble toujours être à deux doigts de lui arracher les cheveux.

Chaque fois que vous passez devant son bureau, il est dans tous ses états sur un projet ou un autre, et si vous l’engagez dans une conversation, préparez-vous à tout savoir sur ce qui le perturbe.

Que ce soit dans sa vie personnelle ou au travail, cette personne vit en permanence quelque chose de stressant. Cela rend non seulement le travail avec elle une expérience stressante, mais la rend également peu fiable.

Ces personnes ont tendance à oublier pas mal de choses, car leur sentiment d’être submergées les amène à couper le fil des tâches qu’elles ne se souviennent pas d’accomplir.

Comment gérer un employé hyper-stressé (et hyper-stressant) ?

Peu importe ce qui les stressent, ne vous laissez pas décontenancer. Votre stress et votre frustration ne feront qu’aggraver la situation.

Si vous devez travailler en étroite collaboration avec cette personne, divisez le travail en étapes faciles à gérer qui ne submergeront pas votre collaborateur/employé. Commencez petit et avancez ensemble à partir de là. Cela les maintiendra sur la bonne voie et les empêchera de tomber dans une spirale de stress.

#15. Le paranoïaque

Ce type peut être à la fois amusant et frustrant. Ces personnes peuvent avoir les traits d’un trouble de la personnalité paranoïaque même si elles ne sont pas atteintes du trouble lui-même.

Celles-ci incluent la méfiance constante vis-à-vis des autres et de leurs motivations, la méfiance des autres (même en l’absence de cause) et l’interprétation des comportements des autres de manière très négative (par exemple, « Elle l’a fait parce qu’elle veut me faire virer ! »).

Pour communiquer avec le paranoïaque de votre bureau…

  • Faites preuve de prudence dans ce que vous lui dites et reconnaissez que vos mots peuvent avoir une tournure très différente dans sa tête.
  • Offrez-lui des informations et des explications rationnelles et fondées sur des faits concrets, expliquant pourquoi certaines décisions ou certains développements ont eu lieu.
  • Évitez de vous laisser entraîner à changer sa perception de la réalité, même si cela vous semble étrange, à vous et aux autres personnes qui vous entourent.

#16. L’obsessionnel

Il est bon d’avoir un certain degré d’obsession, mais une forte préoccupation en matière de contrôle et d’ordre ne l’est pas.

Les employés obsessionnels ont peur de la perte de contrôle. Ils tentent donc d’imposer artificiellement une structure par le biais de règles, de lois et de protocoles. Ils tiennent à des détails et aiment commander leur entourage, ce qui peut être préjudiciable sur le lieu de travail.

Ils ont des problèmes d’efficacité et peuvent bloquer leurs collègues de bureau.

Ils recherchent désespérément la stabilité mais finissent souvent par se sentir dépassés et entravent leurs propres réalisations.

Les employés obsessionnels sont initialement perçus comme bénéfiques pour le lieu de travail, car ils semblent organisés, dévoués et soucieux du détail. Cependant, ces mêmes caractéristiques finissent par interférer avec les besoins du travail.

Que faire avec un collaborateur obsessionnel?

Il est important de noter que ces employés ne pensent pas qu’ils font quelque chose de mal : dans leur esprit, ils travaillent à la perfection.

La meilleure approche pour bien gérer ce genre de personne toxique au travail consiste à donner l’apparence que vous valorisez leur dévouement. Par exemple, lorsque vous travaillez sur un projet ensemble, surestimez leur engagement envers la tâche à accomplir.

Aussi, n’entrez pas en conflit à propos de petits détails. Vous n’aurez probablement pas le dernier mot.

un collaborateur obsessionnel

#17. L’émotionnel

Ce type d’employé « est inhabituel dans la mesure où il est si séduisant au départ », explique Foster, « vous êtes frappé par son intensité ».

Ce type de personnalité est caractérisée par une « surévaluation intense ». Vous possédez quelque chose qu’ils pensent ne pas avoir et qu’ils veulent avoir. Ils sont incroyablement attrayants et séduisants au début, mais par la suite, ils s’en prennent à vous.

Ces employés craignent profondément que votre intérêt pour eux puisse ne pas durer longtemps, ajoute Foster, alors ils vont pousser jusqu’à ce que vous leur prouviez qu’ils ont raison.

« Cette surévaluation intense peut rapidement basculer en une dévaluation intense » a déclaré Foster. Ces types d’employés sont émotionnellement instables et peuvent apporter un chaos énorme au bureau.

Comment gérer un employé hyper émotif?

Établissez des limites et définissez-les très clairement. Lors de confrontations ou d’explosions émotionnelles, redirigez leur attention pour créer une rupture dans la spirale négative. Et surtout, évitez à tout prix de vous laisser entraîner dans le drame.

#18. La commère

Un type de personnalité très commun dans de nombreux bureaux et facilement repérable : la “commère ». Il est de notoriété que de telles personnes obtiennent leur titre en parlant d’autres personnes (le plus souvent derrière leur dos) et en répandant des rumeurs sur d’autres (et elles ont souvent des versions fausses ou très exagérées de la vérité).

Si vous vous êtes déjà retrouvé dans une conversation de ragots de votre bureau, vous savez probablement à quoi vous attendre. Vous vous êtes peut-être même retrouvé victime de leurs mauvaises habitudes.

Les commères de bureau se comportent souvent de cette façon pour sortir de leurs propres insécurités ou pour créer un drame afin de se divertir.

En effet, parler des autres peut être un moyen de détourner l’attention de leurs mauvais traits (par exemple, de mauvaises performances au travail) ou un moyen de créer des situations qu’ils trouvent amusantes.

Les commères peuvent aussi croire à tort que leurs commérages sont un moyen de se connecter avec d’autres collègues avec qui ils partagent leurs ragots.

Pour communiquer efficacement avec la commère du bureau :

Tout d’abord, sachez qu’il peut être difficile de communiquer efficacement avec les commères ou de modifier leur comportement avant d’essayer de le faire. Une bonne stratégie de communication consiste à dire directement à cette personne l’impact de son comportement sur vous avec une déclaration du type « je me suis senti vraiment contrarié par le commentaire que tu as fait à mon propos à Jean-Pierre ».

Cependant, soyez prudent avec ceci et gardez à l’esprit qu’un commentaire comme celui-ci peut potentiellement créer plus de matière à utiliser par les commères.

  • Essayez de rester en dehors des potins et évitez de partager des détails de votre vie personnelle avec les pipelettes du bureau.
  • Renvoyez leur comportement à leurs propres défauts et leurs sentiments d’insécurité, au lieu de prendre ce qu’ils peuvent dire personnellement .
  • Abandonnez l’idée que les commérages au bureau peuvent être contrôlés et concentrez-vous plutôt sur votre propre comportement et sur le bon exemple pour les autres.

Pour conclure, gardons en tête que personne n’est le compagnon de bureau idéal. Examinez vos propres habitudes et demandez à vos collaborateurs comment vous pouvez devenir un meilleur collaborateur lorsqu’il s’agit d’interagir avec les autres.

Faites de votre mieux pour limiter la confrontation, maximiser votre professionnalisme et déployer des mesures défensives sur lesquelles vous avez le contrôle. Vous serez alors en mesure de créer un environnement de travail plus agréable pour tout le monde.

Nous espérons que cet article vous donnera de l’inspiration pour réussir votre gestion d’équipe!

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Rédiger un contrat de travail sans failles : Conseils pratiques

Comment rédiger un contrat de travail? Mentions obligatoires

Ca y est! Vous avez choisi le type de contrat de travail que vous souhaitez établir pour votre prochaine embauche. Vous vous êtes aussi mis d’accord avec votre futur collaborateur sur les détails du poste à pourvoir : date de début du contrat, temps de travail, rémunération, description de l’emploi…

Le moment est donc venu pour vous de rédiger un contrat de travail afin de formaliser les modalités de l’emploi et d’éviter les litiges avec votre futur collaborateur.

Les clauses que vous déciderez d’inclure – ou pas – dans ce contrat de travail définirons les contours juridiques de votre future collaboration employeur-employé.

Quelles sont les clauses obligatoires que doit contenir un contrat de travail ?

Comment bien se protéger vis-à-vis de la loi ?

Quels sont les pièges à éviter ?

Faites attention : ne pas avoir de documents juridiques fiables ou des contrats clients en votre faveur fait partie des erreurs juridiques à éviter absolument!

Assurez vos arrières par un encadrement juridique conforme à la loi française, afin de sécuriser correctement votre entreprise et vos données.

Pour vous aider à bien rédiger votre contrat de travail, votre Cabinet d’Expertise Comptable en Ligne, SBA Compta, vous propose de revoir les points principaux afin de bien vous protéger et d’être en conformité avec la loi française.

1. Rédiger un contrat de travail : Quelles sont les mentions obligatoires ?

Pour faire un contrat de travail valable, vous devez y mentionner un certain nombre de mentions obligatoires :

1.1 L’identification complète de l’employeur et du salarié

Vous devez préciser dans le contart de travail tous les détails d’identification de l’employeur :

  • Dénomination sociale
  • Siège social
  • Gérant
  • Numéro URSAFF et SIRET

et du futur salarié : nom, prénom, adresse et numéro de Sécurité sociale.

1.2 La date de début (et fin) du contrat de travail

La date de d’embauche doit absolument apparaître sur le contrat de travail.

S’il s’agit d’un Contrat de travail à Durée Déterminée, vous devez également mentionner :

– La date de fin d’emploi,

– Les conditions de renouvellement du contrat de travail, le cas échéant.

1.3 La nature du contrat de travail

Il s’agit de préciser si le contrat de travail est à durée indéterminée (CDI) ou au contraire à durée limitée (CDD, CTT…)

Dans le cas où vous embauchez un salarié en CDD, vous devez mentionner le motif de la durée limitée.

Attention dans ce cas, vous ne pouvez invoquer que l’un des 5 motifs prévus par la loi :

  • Remplacement d’un salarié ou du dirigeant d’entreprise absent (et dans ce cas, vous devez obligatoirement mentionner le nom et la qualification de la personne remplacée)
  • Accroissement temporaire d’activité
  • Exécution de travaux temporaires par nature
  • Emplois saisonniers, secteurs à usage constant, travaux de vendanges
  • Remplacement d’un chef d’exploitation agricole ou d’entreprise, d’un aide familiale, d’un associé d’exploitation, ou de leur conjoint

Faute de mention spécifique, le CDD pourra être requalifié en CDI par le juge.

Autre mention obligatoire : le contrat de travail peut être à temps plein, c’est-à-dire 35 heures hebdomadaires, ou à temps partiel (moins de 35 heures hebdomadaires).

Dans le cas d’un temps partiel, les horaires de travail doivent être détaillés.

1.4 La description du poste

Décrivez la nature de l’emploi que votre salarié occupera, les détails de la fonction ainsi que sa position hiérarchique.

1.5 La rémunération

Précisez les montants du salaire de base, fixe et variable, et des différentes primes ou avantages en nature dont va bénéficier votre salarié, ainsi que la périodicité de la rémunération.

1.6 Le lieu de travail

Lorsque vous rédigez le contrat ce travail, vous devez préciser le lieu de l’emploi (ou le lieu de rattachement dans le cas de mobilité).

1.7 Les congés payés annuels

Indiquez la durée des congés payés dont bénéficiera votre collaborateur, ainsi que la manière de calculer ces congés dans le contrat de travail

1.8 Le délai de préavis

Mentionnez la durée du préavis à respecter en cas de démission et de licenciement.

1.9 Les modalités de la période d’essai

Attention, si vous oubliez d’indiquer les modalités de la période d’essai, votre futur salarié sera dès son premier jour considéré comme engagé définitivement par la société (ou pour la période déterminée en cas de CDD).

La loi stipule que la période d’essai varie entre 2 et 4 mois renouvelables une fois (en fonction du poste de votre salarié) pour les contrats en CDI et elle est de un mois pour les CDD.

1.10 La Convention Collective applicable

En cas de convention collective applicable, si votre entreprise y est soumise.

1.11 Les Caisses de sécurité sociale et de retraite

Indiquez le nom ainsi que l’adresse de l’organisme de Sécurité Sociale auquel vous cotisez, ainsi que le nom et l’adresse de la caisse de retraite complémentaire.

1.12 Signature du Contrat de travail

Pensez-y ! Le contrat de travail doit être rédigé en deux exemplaires et doit être signé par le salarié avant que celui-ci ne prenne ses fonctions.

Rédiger un contrat de travail : quelles clauses et quels sont les pièges à éviter ?

2. Rédiger un contrat de travail : quelles clauses et quels sont les pièges à éviter ?

Employeurs, pensez à vous protéger avec des clauses supplémentaires !

Car au-delà des mentions obligatoires de contrat de travail, certaines tâches ou activités nécessitent des clauses spécifiques que vous devez également mettre sur papier :

2.2 Clause de travail à domicile

Si votre salarié a opté pour le télétravail, le contrat doit contenir une clause relative au travail à domicile.

2.3 Clause d’exclusivité

Si vous ne souhaitez pas que votre salarié travaille pour un autre employeur ou pour son propre compte durant son contrat, vous devez mentionner une clause d’exclusivité.

Bien évidemment, cette clause est exclue de fait en cas de contrat de travail à temps partiel.

2.4 Clause de mobilité géographique

Si votre entreprise possède des établissements dans plusieurs régions, et que vous pensez qu’un collaborateur pourrait avoir besoin d’effectuer des missions sur d’autres sites, voir changer son lieu de travail permanent, vous devez négocier tous ces points avec lui préalablement à l’embauche et faire le contrat de travail dont vous spécifier en détail les lieux des établissements concernés.

Une éventuelle mutation doit pouvoir être justifiée de manière concrète par l’intérêt de l’entreprise, sous peine de nullité.

Et dans tous les cas, elle ne peut se faire que s’il s’agit bien de la même structure juridique.

2.5 Contrat de travail Clause de Confidentialité

Des irrégularités dans les clauses de confidentialité contractuelles peuvent causer des dommages importants si un employé quitte votre entreprise en détenant des informations confidentielles ou des détails précis sur vos projets d’innovations.

Si vous souhaitez mettre en sûreté les informations stratégiques liées à l’activité et au développement de votre entreprise vis-à-vis de vos équipes (mais c’est valable également pour les sous-traitants, les investisseurs ou tout autre tiers), vous devriez penser à avoir des clauses de confidentialité bien rédigées.

Une clause de confidentialité empêche la divulgation d’informations à des tiers, et peut s’appliquer aussi bien pendant la durée du contrat qu’après la fin du contrat.

Pour bien rédiger un contrat de travail valide, veillez à préciser tous détails des conditions de protection de propriété intellectuelle, d’éventuelles restrictions, garanties ou toutes dispositions relatives à la confidentialité.

2.6 Clause de non concurrence

La clause de non-concurrence vous garantit que votre collaborateur n’exploite pas d’informations sensibles dont il aurait eu connaissance au cours de son emploi dans votre entreprise, et ce, pendant un laps de temps défini après le terme de son contrat.

Faites bien attention, car cette clause doit être limitée à un domaine particulier et sensible que vous devez décrire. Par exemple l’utilisation d’une technologie spécifique, l’exploitation d’un brevet particulier ou encore l’accès à la base clientèle de l’entreprise peuvent justifier d’un recours à cette clause.

Cette clause doit également mentionner une limite géographique et temporelle.

En outre, elle doit obligatoirement comporter une contrepartie financière, sous peine d’être considérée comme nulle.

Attention : vous ne pourrez pas renoncer à cette clause à la fin du contrat, vous serez dans l’obligation de verser cette contrepartie quoi qu’il arrive. Prenez donc bien le temps de réfléchir au montant que vous souhaitez proposer.

Profitez des conseils de nos juristes et de nos experts pour faire un contrat de travail valable!

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