Les erreurs SEO qui coûtent (vraiment) cher aux TPE

erreurs seo tpe

Vous avez investi dans un site internet. Peut-être même fait appel à un prestataire pour “travailler votre visibilité”. Pourtant, les appels n’augmentent pas. Les devis stagnent. Et vous vous demandez si “ça marche vraiment, le SEO”.

Chaque jour, des TPE passent à côté de clients et donc de revenus à cause d’erreurs SEO invisibles. Pas des bugs techniques, mais des choix mal pilotés, des signaux ignorés, des contenus qui ne parlent pas aux bons publics.

Ces erreurs ne font pas de bruit, mais elles ont un coût. Un vrai.

En tant que dirigeant, votre rôle est de veiller à la rentabilité globale de votre activité. Et en tant qu’expert-comptable, notre rôle est aussi de vous alerter sur ce qui freine votre développement, même en dehors des lignes de votre bilan.

Et si le vrai rôle de votre expert-comptable, c’était aussi celui-ci ?

Vous ne suivez pas votre SEO ligne à ligne comme un compte de résultat. Pourtant, c’est souvent là que se glissent des pertes invisibles : absence de demandes entrantes, investissements digitaux inefficaces, dépendance aux réseaux sociaux.

Chez SBA Compta, notre métier ne s’arrête pas à clôturer vos comptes. Il commence là où les chiffres vous posent question. Quand vous sentez un décalage entre vos efforts et vos résultats, notre rôle est aussi de vous aider à mettre des mots et des chiffres sur ce qui freine.

Un site qui ne convertit pas, c’est une alerte. Comme un poste de charge mal maîtrisé. Et notre métier, c’est justement de les repérer.

1. Négliger les bases techniques : un site lent ou mal indexé, c’est de l’argent perdu

Les fondations techniques d’un site web sont invisibles… jusqu’au moment où elles coûtent. Temps de chargement trop long, pages non indexées par Google, balises manquantes, erreurs 404 en cascade : autant de signaux qui plombent la visibilité d’un site. Et si votre entreprise ne ressort pas sur Google, elle n’existe pas pour vos clients potentiels.

Un site mal optimisé n’est pas juste un problème d’image. C’est un manque à gagner réel, quotidien, souvent sous-estimé.

Les impacts économiques concrets

  • Vous apparaissez derrière vos concurrents sur Google = vos prospects vont chez eux.
  • Vos campagnes pub envoient vers un site lent = vous payez plus pour moins de conversions.
  • Vos contenus ne sont pas indexés = vos efforts éditoriaux sont invisibles.
  • Vous payez un site vitrine sans retour business = investissement à perte.
  • Vous donnez une image peu fiable = perte de crédibilité, surtout en B2B.

Le conseil

“Ce n’est pas à nous, experts-comptables, de corriger un bug SEO. Mais c’est à nous de vous alerter quand on voit que vos investissements ne génèrent rien.”

Faites auditer techniquement votre site une fois par an, comme vous le faites pour vos comptes. Et surtout, reliez votre performance digitale à vos indicateurs économiques : trafic = prospects = devis = ventes. Si cette chaîne est cassée, vous perdez plus qu’un peu de visibilité.

2. Produire du contenu sans stratégie : publier pour publier = budget gaspillé

“Poster un article parce qu’il faut “être visible”, c’est comme lancer une campagne publicitaire sans message ni cible : ça fait du bruit, mais pas de résultat.”

Beaucoup de TPE pensent qu’alimenter un blog ou poster régulièrement suffit à améliorer leur visibilité. Pourtant, sans stratégie claire, ces contenus deviennent des coquilles vides : mal ciblés, mal référencés, mal exploités. Résultat : du temps et de l’argent dépensés pour zéro impact.

Les pertes concrètes

  • Rédacteurs ou agences payés… sans retour mesurable.
  • Perte de temps interne à produire des contenus inutiles.
  • Manque d’alignement entre le contenu et les objectifs commerciaux.
  • Risque d’envoyer un message flou voire contradictoire à votre audience.
  • Découragement face à une “stratégie de contenu” qui ne fonctionne pas.

Le conseil

“Produire sans mesurer, c’est risquer de répéter les mêmes erreurs invisibles. En SEO, ce qu’on ne suit pas peut vite devenir ce qu’on perd.”

Même si vous déléguez la création de contenu, vous devez garder une vue d’ensemble sur ses performances. Pas besoin de devenir un spécialiste, mais d’utiliser les bons outils pour comprendre où va votre argent.

Un outil SEO comme SE Ranking vous permet, en quelques clics, de suivre votre position sur Google, l’évolution de votre trafic, ou les performances de chaque page. Un vrai tableau de bord pour savoir si votre investissement en contenu génère des résultats ou s’il faut revoir la stratégie.

3. Ne pas suivre ses performances : piloter à l’aveugle nuit à la rentabilité

Beaucoup de dirigeants pensent que le SEO met “du temps à fonctionner” et qu’il faut juste “attendre que ça prenne”. En réalité, c’est le suivi régulier des performances qui permet de distinguer une stratégie efficace d’un gouffre financier.

Sans tableaux de bord, sans indicateurs, sans reporting… impossible de savoir ce qui marche. Et impossible d’optimiser. Le SEO devient alors un poste de dépense flou — donc une source de frustration, voire d’abandon.

Le conseil

“Un budget mal piloté, c’est une stratégie qui coûte plus qu’elle ne rapporte. Même en SEO.”

Vous ne pouvez pas piloter à l’aveugle. Utilisez un outil pour suivre vos mots-clés, voir ce qui attire du trafic, et comprendre où se trouvent les opportunités. Votre expert-comptable peut vous aider à intégrer ces données dans votre réflexion stratégique globale : rentabilité, arbitrage budgétaire, retour sur investissement.

4. Cibler les mauvais mots-clés : apparaître là où vos clients ne cherchent pas

Être premier sur Google ne sert à rien si personne ne tape les mots que vous ciblez. La vraie visibilité, c’est celle qui attire vos clients idéaux.

Certaines entreprises se réjouissent d’apparaître dans les premiers résultats… mais sur des requêtes inutiles. Parfois trop génériques, parfois trop techniques, ou tout simplement pas en lien avec l’intention réelle du client. Résultat : du trafic sans valeur, qui n’achète pas, ne demande pas de devis, ne reste même pas sur le site.

Cibler les mauvais mots-clés, c’est comme mettre une enseigne dans la mauvaise rue : vous êtes visible, mais pas trouvé par les bonnes personnes.

Les impacts concrets pour une TPE

  • Trafic élevé mais taux de conversion nul = illusion de performance.
  • Confusion dans l’esprit du client sur ce que vous proposez réellement.
  • Risque d’attirer un public non qualifié → perte de temps commerciale.
  • Sentiment d’avoir “tout essayé” sans comprendre pourquoi ça ne marche pas.

5. Ignorer le SEO local : une TPE invisible dans sa propre ville

“Vous cherchez des clients à 10 km… mais vous êtes invisible à 10 clics. Le SEO local est souvent le levier oublié, alors qu’il est vital pour les TPE.”

Pour une entreprise locale (artisan, cabinet, commerce, prestataire de services)  le référencement local est une source directe de clients. Pourtant, beaucoup négligent leur fiche Google Business Profile, leur présence sur les cartes, ou les mentions locales sur leur site. Résultat : votre voisin voit vos concurrents en premier… pas vous.

Être mal référencé localement, c’est perdre des appels, des visites, des contrats, au profit d’autres parfois moins compétents mais mieux visibles.

Ce que coûte l’absence de SEO local

  • Vous n’apparaissez pas sur “ + ville” = appels manqués.
  • Vous êtes absent des cartes Google = perte de trafic physique.
  • Vous ne récoltez pas d’avis = perte de crédibilité numérique.
  • Vos concurrents captent toute la demande locale sans effort.
  • Vous ne profitez pas de requêtes à fort taux de conversion (“près de chez moi”).

Le conseil

“Le SEO local, c’est votre zone de chalandise digitale. Si vous ne l’occupez pas, d’autres le feront.”

Ajoutez votre ville dans vos titres, vos balises, vos pages-clés. Mettez à jour votre fiche Google. Collectez des avis clients. Ce sont des actions simples, peu coûteuses, mais qui transforment un site passif en générateur de rendez-vous locaux.

6. Ignorer l’impact de l’IA sur le SEO

“L’IA ne vous remplace pas encore, mais elle change déjà la manière dont vos clients trouvent ou ne trouvent plus… votre entreprise.”

L’arrivée de l’IA générative transforme radicalement le comportement de recherche. Les réponses “directes” dans les moteurs de recherche réduisent le trafic vers les sites web classiques. Les contenus généralistes, peu différenciés, sont désormais en concurrence avec des réponses instantanées générées par des robots.

Ignorer cette évolution, c’est continuer à produire du contenu qui sera ignoré demain, car trop banal, trop lent, ou mal ciblé.

Le conseil

Si vos contenus n’apportent rien de plus qu’un robot, vous êtes déjà en train de perdre la bataille de la visibilité.

Posez-vous cette question : pourquoi quelqu’un cliquerait-il sur mon site plutôt que d’avoir une réponse instantanée ailleurs ? Apportez du concret, du local, du vécu, de l’expertise humaine. L’IA génère du contenu, mais elle ne crée pas de relation ni de confiance. Vous, si.

Conclusion : ce que révèlent vraiment ces erreurs SEO

Ces erreurs ne parlent pas seulement de SEO. Elles parlent de gestion.

  • Pas de mots-clés clairs ? Souvent, c’est un positionnement flou.
  • Un contenu qui n’attire pas ? C’est peut-être une offre mal perçue.
  • Pas de mesure, pas d’indicateur ? C’est l’absence de pilotage structuré.

En réalité, le SEO peut agir aussi comme un miroir : il reflète l’organisation, la clarté, la cohérence d’une entreprise. Et ces signaux, même invisibles à première vue, un expert-comptable attentif peut les repérer.

Comme un bon bilan, le SEO demande anticipation, structure, suivi. Comme un prévisionnel, il repose sur une vision long terme. Et comme la compta, il ne se sous-traite pas en aveugle : il s’appuie sur une compréhension claire des enjeux et des résultats attendus.

Nouveau PCG 2025 : quelles évolutions ? quels impacts pour vos comptes annuels ?

Déficit fiscal

Le plan comptable général (PCG) connaît plusieurs évolutions importantes qui entreront obligatoirement en application pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025.

Cette réforme majeure va avoir un impact direct dans la présentation des comptes annuels de votre entreprise.

SBA Compta vous propose une synthèse des principaux changements.

Nouvelle définition du résultat exceptionnel

Définition

La définition du résultat exceptionnel est désormais plus stricte. Il est limité :

  1. 1. aux produits et charges qui résultent d’un événement « majeur et inhabituel »
    • Un événement est majeur lorsque ses conséquences sont susceptibles d’avoir une influence sur le jugement des lecteurs des états financiers.
    • Un événement est inhabituel s’il n’est pas lié à l’exploitation normale et courante de l’entité.

Un événement est présumé inhabituel lorsqu’un même événement ne s’est pas produit au cours des derniers exercices et qu’il est peu probable qu’il se reproduise au cours des prochains exercices. De plus, l’appréciation du caractère majeur et inhabituel d’un événement est spécifique à chaque entité

Sont comptabilisés en résultat exceptionnel les produits et les charges directement liés à l’événement majeur et inhabituel qui n’auraient pas été constatés en l’absence de cet événement.

⚠️ Les aides, les remboursements et les indemnités directement liés à l’événement majeur et inhabituel et reçus en compensation de charges d’exploitation sont classés en résultat d’exploitation.

Exemple :

Une entité subit un arrêt de sa production qualifié d’événement majeur et inhabituel.

Les charges supportées au cours de la période d’arrêt de production (loyers, charges de personnel, dotations aux amortissements…) auraient été supportées par l’entité indépendamment de l’arrêt de production.

Par conséquent, ces charges ne sont pas à classer en résultat exceptionnel et sont à inscrire dans le résultat d’exploitation. Par ailleurs, les remboursements et les indemnités d’assurance reçus directement en compensation de ces charges sont à classer en résultat d’exploitation.

 

Remarque :

Il convient de veiller au respect du principe de symétrie de traitement. Chaque charge doit être analysée individuellement et le traitement comptable du remboursement ou de l’indemnité doit être cohérent afin de préserver la lisibilité des états financiers.

Ainsi, en face d’une charge d’exploitation, la prise en charge figure en produit d’exploitation. De même, en face d’une charge exceptionnelle, le prise en charge figure en produit exceptionnel.

  1. 2. et aux éléments inscrits par nature.

Les éléments inscrits par nature en résultat exceptionnel sont ceux qui concernent des opérations liées aux changements de méthode portés en compte de résultat, aux écritures d’origine fiscale telles que les amortissements dérogatoires et aux corrections d’erreurs.

Quels impacts en comptabilité ?

Certaines opérations qui étaient auparavant comptabilisées en résultat exceptionnel vont devoir être comptabilisées à l’aide de nouveaux comptes créés à cet effet.

Le changement le plus significatif porte ainsi sur la comptabilisation des sorties d’immobilisations qui ne sera plus inscrite en résultat exceptionnel. En effet, les comptes 675 et 775 sont désormais remplacés :

  • par les comptes 657 et 757 en ce qui concerne les immobilisations incorporelles et corporelles,
  • et par les comptes 667 et 767 pour les immobilisations financières.

De même, les subventions d’équilibre et d’investissement voient leur compte modifié :

  • en cas de présence d’une subvention d’investissement, la quote-part reprise chaque année au compte de résultat ne sera plus comptabilisée en compte 777 mais portée au compte 747,
  • pour la subvention d’équilibre, il conviendra désormais d’utiliser le compte 742.

Quels impacts dans l’annexe ?

Une description des produits et des charges comptabilisés en résultat exceptionnel est fournir dans l’annexe des comptes annuels.

Pour chaque événement majeur et inhabituel à l’origine de l’inscription des produits et charges en résultat exceptionnel, il convient de fournir dans l’annexe :

  • la description de l’événement,
  • les montants déjà inscrits au cours des exercices antérieurs,
  • la nature des produits et charges inscrits au cours de l’exercice.

Quid des comptes consolidés ?

L’appréciation du caractère majeur et inhabituel d’un événement est spécifique à chaque entité. Un même événement, dans une circonstance spécifique, peut être qualifié de manière différente.

En l’absence de définition du résultat exceptionnel dans le règlement ANC n° 2020-01 relatif aux comptes consolidés, il convient de se référer à la notion de résultat exceptionnel définie par le PCG et d’apprécier cette notion au niveau du groupe.

Autres évolutions du PCG

Disparition du transfert de charges

Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025, la technique du transfert de charges est supprimée. Plusieurs comptes sont supprimés et les modalités de comptabilisation des éléments suivants sont adaptées : inscription dans le mauvais compte, répartition des frais d’émission d’emprunts sur la durée de l’emprunt, indemnités d’assurance…

Modification du plan des comptes

La réforme prévoit la suppression du système abrégé et développé afin de conserver un seul plan de comptes.

Modèles d’états financiers

Par souci de simplification, seuls deux modèles sont conservés : un bilan en tableau avant répartition et un compte de résultat en liste.

Harmonisation des annexes

Les annexes comptables sont présentées sous forme de tableaux normés pour garantir une meilleure clarté et une homogénéisation.

Le conseil SBA Compta :

Cette réforme mérite toute votre attention ! En effet, comme toute réforme de la règlementation comptable, elle constitue un changement de méthode qui doit être explicitée en annexe lors de son entrée en application.

Par ailleurs, les modifications de présentation entrainées par la réforme doivent permettre de maintenir une comparaison suffisante entre la présentation des comptes « avant » et « après » sa mise en œuvre.

Ainsi, lors du premier exercice d’application, les entités présentent le bilan et le compte de résultat conformément aux modèles qui leurs sont applicables. Une mention spécifique doit être portée en annexe afin de souligner la mise en œuvre des règlements ANC n°2022-06 et 2023-03 (principes, règles et méthodes comptables).

De plus, le bilan et le compte de résultat de l’exercice précédent l’exercice de première application doivent être présentés selon les nouveaux modèles, le cas échéant, en procédant à des reclassements.

Enfin, la nouvelle définition du résultat exceptionnel introduite par la réforme du PCG 2025 restreint fortement son périmètre d’application. Ainsi, des éléments qui apparaissaient jusqu’alors dans le résultat exceptionnel pourraient désormais, selon la nouvelle définition de celui-là, être comptabilisés dans le résultat d’exploitation et dégrader le niveau d’EBE présenté dans les comptes de votre entreprise.

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous accompagne dans la mise en œuvre de cette réforme et dans le respect de vos nouvelles obligations comptables. Nous analysons avec vous les impacts spécifiques pour votre entreprise. N’hésitez pas à nous interroger.

 

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Pour en savoir plus :

Règlement ANC N° 2023-03 du 07 juillet 2023

Cadeaux de Noël en entreprise : règles et imposition

Cadeaux et bons d'achat offerts aux salariés

La fin d’année est une période propice aux actions de fidélisation de votre clientèle, comme de vos salariés. De nombreux dirigeants en profitent pour offrir des cadeaux de Noël à leurs clients ou partenaires d’affaire, ou encore des bons d’achat et chèques-cadeaux aux salariés de leur entreprise.

  • Quelle est la fiscalité applicable aux cadeaux clients ?
  • Quelles sont les règles applicables pour l’attribution de cadeaux ou bons d’achat à vos salariés ?

SBA Compta vous propose une synthèse de la réglementation applicable aux cadeaux de Noël en entreprise.

Cadeaux aux clients ou partenaires : fiscalité & déclarations

Déduction du bénéfice imposable

Les cadeaux offerts par l’entreprise à ses clients ou relations d’affaire peuvent être considérés comme une charge déductible du bénéfice imposable.

Pour cela, ils doivent respecter trois conditions :

  • La valeur des cadeaux ne doit pas être exagérée par rapport à la taille, au chiffre d’affaires de l’entreprise et aux usages de la profession.
  • Le cadeau ne doit pas être interdit par une disposition légale.
  • Les présents doivent être offerts dans l’intérêt direct de l’entreprise. Cette dernière doit pouvoir prouver leur utilité : fidélisation des clients par exemple…

Si ces conditions ne sont pas respectées, l’administration fiscale peut décider, à l’issue d’un contrôle fiscal, de réintégrer les charges liées à ces cadeaux dans le bénéfice imposable.

Récupération de la TVA

En principe, il n’est pas possible de déduire la TVA sur les cadeaux.

L’administration fiscale tolère toutefois la récupération de la TVA s’il s’agit de biens de très faible valeur – c’est-à-dire dont le prix d’achat n’excède pas 73 € TTC par an et par bénéficiaire. Au-delà de ce seuil, qui intègre les frais de port ou d’emballage, la TVA qui grève le cadeau n’est pas déductible.

Si, au cours de l’année, l’entreprise offre plusieurs cadeaux à un même client, c’est la valeur totale de ces biens qui ne doit pas excéder 73 € TTC.

Quelles sont les obligations déclaratives ?

Lorsque le montant de l’ensemble des cadeaux excède 3 000 € par an, une déclaration spécifique doit être transmise à l’administration fiscale.

Le formulaire concerné diffère selon que la société est soumise à l’IR ou à l’IS, ou encore pour les entreprises individuelles.

Cadeaux ou bons d’achat aux salariés : quelles cotisations sociales ?

Les bons d’achats et cadeaux sont offerts aux salariés par le CSE – comité social et économique – ou directement par l’employeur dans les entreprises qui n’en ont pas.

En tant qu’employeur, vous devez vous assurer de respecter certaines règles lors de l’attribution de cadeaux ou bons d’achat aux salariés de votre entreprise.

En effet, les cadeaux, chèques-cadeaux et bons d’achats offerts par l’employeur aux salariés sont, en principe, soumis aux cotisations et contributions de Sécurité sociale, comme toute autre forme de rémunération.

Par mesure de tolérance, l’Urssaf admet que ces avantages peuvent être exonérés de cotisations sociales sous certaines conditions.

Respect du seuil autorisé

Le montant des cadeaux et bons d’achat attribués à un salarié sont exonérés des cotisations sociales lorsque leur montant par événement et par année civile ne dépasse pas 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 193 € pour 2024.

Au-delà du seuil autorisé

Si ce seuil est dépassé au cours de l’année civile, les 3 conditions suivantes doivent avoir été remplies lors de chaque événement au cours duquel des bons d’achat ou cadeaux ont été distribués :

  • L’attribution doit être liée à un événement précis: fêtes de fin d’année ou événement concernant directement le salarié – mariage, naissance, rentrée scolaire pour les salariés qui ont des enfants, etc.
  • L’utilisation du bon d’achat doit être déterminée et en relation avec l’événement.
    • Par exemple, des bons d’achat attribués pour Noël doivent être délivrés autour des fêtes de fin d’année et être utilisables pour l’acquisition de biens en lien avec l’événement : jouets, livres…
  • Le montant du bon d’achat ou du cadeau ne doit pas être disproportionné par rapport à l’événement.
    • Ainsi, le seuil de 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale est appliqué par événement et par année civile. Les bons d’achat sont donc cumulables par événement s’ils respectent chacun ce seuil de 5 %.

Dans le cas où ces trois conditions ne seraient pas remplies, les bons d’achat, chèques-cadeaux et/ou cadeaux seraient soumis aux cotisations sociales pour leur montant global dès le premier euro.


Le conseil SBA Compta :

Les cadeaux d’entreprise sont un excellent moyen pour entretenir vos relations commerciales et fidéliser votre clientèle.

Assurez-vous de respecter les règles édictées par l’administration fiscale pour éviter un redressement. En particulier, en cas de contrôle, vous devez pouvoir justifier de l’utilité pour l’entreprise des cadeaux offerts. Veillez donc à bien conserver tous les justificatifs mentionnant le nom des bénéficiaires.

Par ailleurs, l’attribution de cadeaux, chèques-cadeaux ou bons d’achat aux salariés de votre entreprise peut-être un excellent levier de fidélisation et de satisfaction RH.

Assurez-vous de respecter le cadre réglementaire posé par l’URSSAF afin de bénéficier de l’exonération de cotisations sociales. En outre, afin d’éviter tout litige, nous vous conseillons de ne pas appliquer de critères d’ancienneté – ou tout autre critère en lien avec l’activité professionnelle – pour l’attribution de bons d’achat.

Les experts en droit social SBA Compta vous accompagnent dans la mise en place des avantages sociaux que vous souhaitez octroyer à vos salariés et votre Business Coach vous conseille sur la fiscalité applicable à vos cadeaux d’affaire. N’hésitez pas à nous interroger.

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Pour en savoir plus :
BOI-BIC-CHG-40-20-40
Urssaf.fr

Loi anti-AirBnB : 4 nouvelles mesures pour les locations touristiques

Loi anti air B&B

La proposition de loi « anti-AirBnB » – ou loi Le Meur – a récemment été adoptée par l’Assemblée nationale. Elle a pour objectif de rééquilibrer le marché locatif en posant un cadre réglementaire et fiscal plus favorable au logement permanent.  

Dans l’attente de la promulgation de la loi, SBA Compta vous propose un tour d’horizon des 4 principales mesures.   

1. Fiscalité des locations touristiques : un durcissement des règles 

Le régime fiscal de faveur « micro-BIC » est durci pour tous les meublés de tourisme. Pour les revenus locatifs perçus à partir de 2025, l’abattement fiscal passe à : 

  • 50 % pour les meublés classés et chambres d’hôtes dans la limite de 77 700 € de revenus locatifs annuels – contre 71 % aujourd’hui dans la limite de 188 700 € ; 
  • Et 30 % pour les meublés non classés dans la limite de 15 000 € de revenus locatifs annuels – contre 50 % aujourd’hui dans la limite de 77 700 €.  
Remarque : 

Pour les meublés non classés, la loi de finances pour 2024 avait déjà fixé un taux de 30 % dans la limite de 15 000 € de revenus annuels. Ils ne s’appliqueront finalement pas au titre de l’année 2024, mais dès le 1er janvier 2025. Consultez notre article dédié. 

Rappelons que le régime micro-BIC permet aux propriétaires de logements de tourisme de bénéficier d’un abattement forfaitaire qui réduit leur bénéfice imposable.   

Ils jouissent également d’obligations comptables allégées puisqu’ils ne sont tenus qu’à l’établissement d’un livre de recettes et d’un livre d’achat. Leurs formalités déclaratives sont également simplifiées. 

Bon à savoir :  

Le projet de loi de finances pour 2025 (PLF2025) prévoit la suppression d’une autre niche fiscale. En effet, pour les locations de type LMNP – location meublée non professionnelle – les amortissements ne seraient plus déduits du calcul de la plus-value en cas de revente du logement. 

Il conviendra de suivre précisément les évolutions relatives à cette mesure. En effet, elle pourrait ne s’appliquer qu’aux locations de courte durée ou être limitées aux investissements réalisés à compter d’une certaine date. 

2. Inscription en mairie et élargissement de la compétence des maires 

Déclaration avec enregistrement en mairie 

L’ensemble des mises en location de meublés de tourisme devront respecter la procédure de déclaration avec enregistrement en mairie, quelle que soit la commune, et qu’il s’agisse d’une résidence principale ou non.  

Aujourd’hui, les meublés de tourisme sont déjà soumis à une obligation de déclaration en mairie, mais elle n’est pas obligatoirement accompagnée d’un enregistrement.  

Un décret précisera les modalités de mise en œuvre de cette obligation. 

Nouvelles sanctions  

Par ailleurs, les maires pourront prononcer deux nouvelles amendes administratives 

  • 10 000 € maximum en cas de défaut d’enregistrement d’un meublé de tourisme, 
  • 20 000 € maximum en cas de fausse déclaration ou d’utilisation d’un faux numéro d’enregistrement. 

Limitation de la durée de location des résidences principales 

À compter de 2025, toutes les communes pourront limiter à 90 jours par an la durée maximum pendant laquelle les résidences principales peuvent être louées à des touristes – contre 120 jours aujourd’hui.  

En cas de dépassement du nombre de jours de location autorisé sur la commune, le propriétaire encourra une amende civile de 15 000 €. 

3. Extension du DPE aux meublés de tourisme 

Les meublés de tourisme seront désormais soumis au diagnostic de performance énergétique (DPE).  

Ainsi, tous les logements proposés nouvellement à la location en meublé de tourisme en zone tendue et soumis à autorisation de changement d’usage devront attester d’un DPE classé : 

  • au moins F en 2025, 
  • et au moins E en 2028. 

À compter de 2034, tous les meublés de tourisme actuels et futurs devront être classés entre A et D. Un délai de dix ans est donc laissé aux personnes déjà propriétaires pour se mettre en conformité avec la loi Climat et Résilience de 2021.  

En cas de non-respect des règles sur le DPE, les propriétaires de meublés de tourisme pourraient être condamnés à une amende administrative de 5 000 € maximum. 

4. Meublés de tourisme et copropriété 

À compter de l’entrée en vigueur de la loi, les règlements de copropriété existants pourront être modifiés à la majorité simple – à savoir à la majorité des deux tiers des copropriétaires – pour interdire la location d’appartements en meublé de tourisme. Aujourd’hui, cette interdiction doit être votée à l’unanimité.  

Par ailleurs, tout nouveau règlement de copropriété établi à partir de l’entrée en vigueur de la loi, devra se prononcer sur la possibilité ou non de louer des logements en meublé de tourisme. 

Enfin, les propriétaires et les locataires autorisés devront informer le syndic en cas de déclaration préalable de transformation de leur logement en meublé de tourisme. 

Le conseil SBA Compta : 

Vous êtes hôte sur AirBnB ? Vous êtes propriétaire d’un logement meublé de tourisme ? 

Les impacts fiscaux, comptables et patrimoniaux de cette évolution réglementaire sont majeurs.   

Nous vous conseillons d’identifier dès à présent les impacts de ces mesures sur la gestion de vos investissements immobiliers. En particulier, vous pourriez sortir du régime micro-BIC à la suite de l’abaissement des seuils de recettes et pourriez devoir tenir une comptabilité commerciale. 

Votre expert-comptable SBA Compta vous accompagne pour simuler l’impact de ces évolutions sur votre fiscalité. Nos experts patrimoniaux vous conseillent en matière d’investissements immobiliers et vous aident à projeter la rentabilité de votre projet. N’hésitez pas à nous interroger. 

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus :

Assemblée nationale. Dossier législatif : Remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue

Taxe PUMa & dividendes : ce que vous devez savoir… 

Taxe PUMa

Afin de financer la protection universelle maladie instaurée depuis 2016, une nouvelle cotisation subsidiaire maladie (CSM) a été instaurée. Ce dispositif, trop souvent méconnu, est communément appelé « taxe PUMa ».  

Cette cotisation est applicable lorsque le dirigeant ne perçoit que très peu de revenus d’activité sous forme de salaire et se rémunère principalement par le biais de dividendes. Elle intéresse donc particulièrement les présidents de SAS ou de SASU. 

SBA Compta vous propose un récapitulatif des principaux points à connaître sur la taxe PUMa.  

Taxe PUMa : qui est redevable ? 

La taxe PUMa cible principalement les bénéficiaires de revenus du capital. Les redevables remplissent les 4 conditions suivantes :  

  • Exercer une activité professionnelle en France ou avoir une résidence stable et régulière en France pour bénéficier de la prise en charge de frais de santé, 
  • Avoir des revenus d’activité professionnelle exercée en France inférieurs à 20 % du PASS – plafond annuel de la Sécurité sociale – soit 9 273,6 € en 2024. Notons qu’il s’agit des revenus nets imposables.  
  • Bénéficier de revenus du patrimoine et du capital supérieurs à 50 % du PASS – soit 23 184 € pour 2024. Ces revenus intègrent les dividendes, les revenus fonciers, etc. 
  • Ne pas percevoir de revenus de remplacement : pensions de retraite, rentes, allocations chômages… 
Bon à savoir :  

Si le conjoint ou partenaire de PACS bénéficie d’un revenu d’activité professionnelle supérieure à 20 % du PASS, les deux membres du couple sont exonérés de la taxe PUMa.  

Taxe PUMa : comment la calculer ? 

1. Assiette de la taxe : quels sont les revenus pris en compte ? 

La base de calcul de la taxe PUMa réunit les catégories de revenus suivantes : 

  • Revenus fonciers, 
  • Capitaux mobiliers, 
  • Plus-values de cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute nature, 
  • Bénéfices industriels et commerciaux non professionnels et bénéfices des professions non commerciales non professionnels. 

La taxe s’applique sur la fraction des revenus du capital qui dépasse 50 % du PASS, soit 23 184 € pour 2024. 

Bon à savoir :  

Le montant de la taxe PUMa est plafonné à 8 PASS. 

2. Taxe PUMa : quel est le taux applicable ? 

Le taux de la cotisation subsidiaire maladie est fixé à 6,5 %. Il est dégressif et baisse lorsque les revenus d’activité professionnelle augmentent. Il passe à zéro lorsque les revenus d’activité atteignent le seuil de 20 % du PASS. 

Ainsi, plus la personne a des revenus d’activité professionnelle proches du seuil de 20 % du PASS, plus le montant de la cotisation est faible. 

Quelles modalités de paiement pour la taxe PUMa ? 

La taxe PUMa est recouvrée au cours du 4e trimestre de l’année sur la base des éléments transmis dans la déclaration de revenus de l’année précédente.  

Le paiement doit être effectué dans les 30 jours suivant la réception de l’avis d’appel de cotisation. En cas de retard ou de paiement partiel, des majorations sont appliquées.  

Le paiement peut être effectué en ligne via l’espace dédié sur le site des Urssaf. Un règlement par chèque ou virement demeure possible.

Le conseil SBA Compta : 

De nombreux présidents de SASU ou de SAS se rémunèrent principalement par le biais de dividendes afin d’adapter leurs revenus à la performance de leur entreprise. Cela leur permet également de bénéficier d’un cadre fiscal et social avantageux.  

Cette stratégie suppose toutefois de se verser un revenu d’activité professionnelle minimal. Si les dirigeants pensent à respecter le plancher pour valider leurs trimestres de retraite, nombreux sont ceux qui omettent le plancher de 20 % du PASS pour éviter la taxe PUMa.  

Ainsi, pour éviter de devoir payer la cotisation subsidiaire maladie, nous vous conseillons de prévoir, si votre cas particulier le permet, une rémunération nette imposable au moins égale à 20 % du PASS – soit 9 273,6 € en 2024.  

Vous souhaitez optimiser votre rémunération de dirigeant ? Retrouvez notre article « Salaire ou dividendes : comment optimiser votre rémunération de dirigeant ? » 

Nos experts-comptables et conseillers en gestion de patrimoine vous accompagnent dans l’étude et l’optimisation de votre rémunération de dirigeant. N’hésitez pas à nous interroger. 

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus :  

Arrêté du 19 décembre 2023 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2024 

Article L380-2 code de la Sécurité sociale 

Articles R380-3 à 7 code de la Sécurité sociale 

Articles D380-1 à 5 code de la Sécurité sociale 

Circulaire interministérielle du 15/11/17 

Automatisation des processus : une stratégie pour accroître performance et rentabilité

Automatisation des processus

L’automatisation des processus est au cœur de la transformation numérique des entreprises. En remplaçant les tâches manuelles par des solutions technologiques, elle vous permet de gagner en efficacité et de réduire les erreurs. 

SBA Compta, partenaire clé pour le développement de votre business, vous présente les divers types d’automatisation, de la Robotic Process Automation (RPA) à l’hyperautomatisation, et vous révèle comment ces technologies peuvent transformer vos opérations et améliorer vos performances.

Qu’est-ce que l’automatisation des processus?

L’automatisation des processus est une méthode qui remplace les tâches manuelles et répétitives de votre entreprise par des solutions technologiques automatisées, réduisant ainsi la nécessité d’interventions humaines manuelles. Elle permet de rationaliser les opérations, de réduire les erreurs et d’améliorer l’efficacité globale. 

Que ce soit pour la gestion des flux de travail, le traitement des données, ou l’interaction avec les clients, l’automatisation transforme la manière dont votre entreprise fonctionne en augmentant la productivité.

Quels sont les différents types d’automatisation?

L’automatisation des processus se décline en plusieurs types, chacun offrant des solutions spécifiques adaptées à divers besoins d’entreprise. Certaines entreprises utilisent une combinaison de ces types d’automatisation, en fonction de l’étendue de leurs besoins.

Automatisation robotisée des processus (RPA)

La RPA (Robotic Process Automation) utilise des robots logiciels pour automatiser des tâches simples, répétitives et de grand volume. Par exemple, un robot peut être programmé pour extraire des informations de courriels entrants et les saisir automatiquement dans une base de données.

La RPA peut :

  • accélérer un flux de travail, 
  • améliorer l’agilité de l’équipe,
  • économiser du temps et de l’argent
  • et éviter les erreurs.

Automatisation des processus d’affaires (BPA)

L’automatisation des processus d’affaires (BPA) ou Métier se concentre sur l’intégration et l’optimisation de processus complexes au sein d’une entreprise. 

Par exemple, dans le domaine de la gestion des commandes, la BPA peut automatiser l’ensemble du flux, de la réception à l’expédition, en reliant les systèmes de gestion des stocks et de traitement des commandes. Cela permet de réduire les délais, les erreurs et d’améliorer la visibilité globale des opérations.

Intelligence artificielle et machine learning

L’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique (machine learning) permettent d’aller au-delà de l’automatisation classique en offrant des capacités d’analyse avancée et de prise de décision autonome. 

Selon une étude McKinsey, l’IA peut automatiser jusqu’à 45 % des tâches RH répétitives, libérant du temps pour des activités à plus forte valeur ajoutée. 

Selon une autre étude, le tri automatisé des CV permettrait de gagner 75 % du temps consacré à la recherche de candidats.

Hyperautomatisation

L’hyperautomatisation intègre des technologies avancées comme la RPA, l’IA et le machine learning pour automatiser totalement les processus métier. Cette approche dépasse les limites de l’automatisation traditionnelle en offrant des solutions de bout en bout. 

Par exemple, une entreprise pourrait utiliser l‘hyperautomatisation pour non seulement gérer les demandes de service client via des chatbots intelligents, mais aussi pour automatiser la gestion des tickets de support, l’analyse des feedbacks clients et l’optimisation des processus de résolution des problèmes. 

L’hyperautomatisation permet de créer un écosystème automatisé et intelligent, capable de s’adapter et d’évoluer en fonction des besoins de l’entreprise.

Les 10 avantages de l’automatisation des processus

L’objectif de l’automatisation n’est pas de déshumaniser les opérations, mais plutôt de les redéfinir de manière à ce que les éléments les plus efficaces de la créativité humaine puissent briller à tous les niveaux d’une organisation”. 
Steve Smith, membre du Conseil de Forbes.

Voici les 10 principaux avantages de l’automatisation des processus.

1. Gain de temps 

L’automatisation des processus métier permet à vos employés de gagner un temps précieux et d’optimiser leur productivité.

En confiant à des machines l’exécution de tâches récurrentes et basées sur des règles précises, vos employés peuvent libérer du temps pour se concentrer sur des tâches qui requièrent une réflexion critique, de la créativité ou une intervention humaine.

2. Réduction des erreurs humaines 

L’un des principaux avantages de l’automatisation des processus d’entreprise est la diminution significative des erreurs dans diverses opérations. 

Une étude menée par l‘APQC (American Productivity & Quality Center) en 2018 a révélé que l’automatisation peut réduire les erreurs de saisie jusqu’à 90 %.

En effet, la technologie d’automatisation, fondée sur les règles standardisées, permet une exécution des tâches avec une précision bien supérieure à celle des humains. En diminuant la nécessité de corriger les erreurs, vous pouvez allouer vos ressources de manière plus efficace, en favorisant l’innovation plutôt que des rectifications fastidieuses.

3. Efficacité opérationnelle accrue

Les systèmes automatisés fonctionnent 24 heures sur 24, accélérant les tâches et traitant les opérations plus rapidement que les humains. Ils classent les documents, exécutent les calculs et intègrent les données clients sans erreur.

En identifiant et en corrigeant les erreurs et les goulets d’étranglement, l’automatisation améliore l’efficacité globale et réduit les efforts nécessaires, augmentant ainsi les performances de vos équipes.

4. Meilleure visibilité et transparence

Les solutions d’automatisation offrent une visibilité accrue sur vos processus grâce à des tableaux de bord personnalisables. Par exemple, il est possible de suivre facilement une série d’indicateurs clés de performance (KPI) pour les processus actuels ou en cours, ce qui vous permet d’avoir une vision claire des performances de votre activité et d’identifier les domaines nécessitant des améliorations. 

Avec ce niveau de transparence, vos équipes bénéficient d’une meilleure information sur leurs tâches individuelles et collectives, favorisant ainsi une plus grande responsabilisation et un impact positif sur leur progression personnelle.

5. Réduction des coûts 

Bien que les coûts d’implémentation initiale puissent être élevés, les économies réalisées grâce à l’automatisation peuvent être substantielles. En rationalisant les processus, en réduisant les interventions manuelles et en optimisant les flux de travail, l’automatisation contribue directement à une réduction significative des coûts opérationnels tout en augmentant la productivité.

D’après une enquête menée par Qualitest, 66 % des entreprises ont réussi à réduire leurs coûts de 21 à 50 % grâce à l’automatisation des tests.

6. Décisions plus éclairées 

L’automatisation des processus permet aux entreprises de prendre des décisions plus éclairées, s’appuyant sur des données objectives plutôt que sur des suppositions. 

Grâce à des visualisations de données complètes et à des tableaux de bord centralisés, vos collaborateurs peuvent accéder à des informations détaillées et constamment mises à jour. Cela facilite une évaluation précise de l’efficacité des flux de travail, du contrôle de la qualité et du comportement des clients. 

En fournissant une vue d’ensemble des opérations, l’automatisation permet d’identifier les points à améliorer et les domaines performants, conduisant ainsi à des décisions stratégiques basées sur des données fiables et concrètes.

7. Renforcement de la conformité

Le non-respect des réglementations peut s’avérer très coûteux pour votre entreprise et cela peut être évité grâce à l’automatisation des processus

En effet, l’automatisation des processus assure une exécution uniforme des tâches, en éliminant les erreurs, en réduisant les variations, et en garantissant la cohérence. Cela est particulièrement bénéfique pour maintenir la conformité avec les réglementations sectorielles et les standards de qualité dans des domaines qui l’exigent comme la finance, la santé, etc..

Cette précision réduit le risque de non-conformité et les amendes ou répercussions juridiques associées, tout en créant un journal détaillé des activités et en fournissant une traçabilité transparente pour les examens internes ou les audits externes. 

8. Flexibilité et adaptabilité des processus

L’évolutivité est un avantage majeur de l’automatisation des processus. Elle permet d’ajuster facilement les opérations en réponse aux variations de la demande et aux évolutions du marché, sans nécessiter une augmentation continue des ressources. 

Conçue pour s’adapter à des charges de travail variables, l’automatisation améliore la capacité de l’entreprise tout en maintenant la qualité et la rapidité. Cela permet de répondre efficacement aux opportunités et défis tout en garantissant une adaptation rapide aux changements.

9. Amélioration de la satisfaction des clients

L’automatisation des processus améliore non seulement l’efficacité interne de votre entreprise, mais renforce également la satisfaction de vos clients. En accélérant le traitement de vos commandes, en réduisant votre temps de réponse et en augmentant votre précision, vous améliorez vos interactions avec vos clients et personnalisez vos prestations et services. 

De plus, les données collectées offrent une meilleure compréhension des préférences, enrichissant ainsi l’expérience de votre client et renforçant sa fidélité.

10. Augmentation des bénéfices

L’automatisation des processus ne se limite pas à la simple réduction des coûts, elle joue également un rôle clé dans l’augmentation des revenus. En éliminant les tâches manuelles et répétitives, votre équipe peut se concentrer sur des initiatives stratégiques et des innovations qui répondent aux besoins de vos clients.

Cette orientation vers des activités à plus forte valeur ajoutée permet non seulement d’améliorer votre offre de services, mais également de saisir de nouvelles opportunités commerciales. De plus, une exécution rapide et précise des opérations favorise une meilleure expérience client, ce qui peut se traduire par une fidélisation accrue et une augmentation des ventes. Au final, cette approche permet de maximiser les résultats financiers tout en renforçant la position concurrentielle de l’entreprise.

5 étapes pour automatiser un processus

Pour réussir l’automatisation de vos processus, il est essentiel de suivre une approche méthodique et bien planifiée. Voici une feuille de route claire pour vous guider tout au long de cette démarche.

1. Identification et analyse des processus à automatiser

Commencez par repérer vos processus répétitifs et chronophages qui pourraient bénéficier de l’automatisation, comme la saisie manuelle des données clients dans un CRM ou l’envoi de factures récurrentes. Une fois ces processus identifiés, analysez-les en profondeur pour détecter les points de friction et les inefficacités. 

Par exemple, dans un processus de gestion des commandes, il est crucial de comprendre où se produisent les erreurs de saisie et les retards de traitement. Cette double approche d’identification et d’analyse vous aidera à cibler les domaines les plus susceptibles de profiter de l’automatisation.

2. Choix des outils d’automatisation

Sélectionnez les outils d’automatisation les mieux adaptés à vos besoins, en tenant compte des coûts, des fonctionnalités et de la facilité d’intégration avec vos systèmes existants. 

Par exemple, si vous cherchez à automatiser les campagnes d’email marketing, des outils comme Mailchimp ou HubSpot peuvent être appropriés. Cependant, assurez-vous que ces outils peuvent se connecter à votre base de données client et offrent les fonctionnalités nécessaires pour vos objectifs spécifiques.

3. Formation et accompagnement des équipes

Il est crucial de former vos équipes à l’utilisation des nouveaux outils et processus automatisés. Assurez-vous que tous les membres concernés comprennent comment fonctionnent les nouvelles solutions et comment elles peuvent améliorer leur travail. 

En fournissant un accompagnement continu et des ressources de formation, vous favorisez une adoption réussie et une transition en douceur vers l’automatisation.

4. Implémentation et intégration

Déployez les solutions d’automatisation choisies et intégrez-les avec vos systèmes existants. 

Par exemple, si vous mettez en place un logiciel de gestion des stocks automatisée, vous devrez l’intégrer avec votre système de point de vente pour synchroniser les données de stock en temps réel. Toutefois, assurez-vous de la fluidité de l’intégration pour éviter toute interruption dans vos opérations.

5. Surveillance et optimisation continue

Surveillez les performances des processus automatisés et apportez des ajustements pour en optimiser l’efficacité. 

Par exemple, après avoir automatisé le traitement des commandes, examinez les rapports pour vérifier les taux d’erreur ou les délais de traitement. Utilisez ces informations pour apporter des améliorations continues, comme l’ajustement des paramètres d’automatisation ou la mise à jour des règles de traitement pour mieux répondre aux besoins de vos clients.

Les défis de l’automatisation des processus d’entreprise

L’automatisation des processus présente des avantages, mais elle comporte également des défis importants. Voici quelques aspects à prendre en compte lors de la mise en place de l’automatisation dans vos processus.

  1. Coût initial et retour sur investissement : l’implémentation initiale peut être coûteuse, mais les économies à long terme justifient souvent l’investissement.
  2. Complexité de la mise en œuvre : l’intégration des nouvelles technologies dans des systèmes existants peut être complexe et nécessite une planification minutieuse.
  3. Impact sur l’emploi et la culture d’entreprise : l’automatisation peut susciter des inquiétudes parmi les employés concernant la sécurité de leur emploi et nécessite une gestion du changement efficace.
  4. Sécurité et confidentialité des données : la protection des données doit être une priorité pour éviter les violations de sécurité et assurer la conformité réglementaire.

Conclusion

L’automatisation des processus n’est pas seulement une tendance technologique, mais une véritable opportunité pour les entreprises de réinventer leur manière de fonctionner. 

En adoptant une approche méthodique et en intégrant les outils adéquats, vous pouvez non seulement améliorer l’efficacité opérationnelle, mais aussi enrichir l’expérience client et stimuler la croissance de votre business. 

Bien que la mise en œuvre comporte des défis, les bénéfices à long terme, tels que la réduction des erreurs, l’augmentation de la productivité et la meilleure prise de décision, sont considérables. 

En restant attentif aux innovations émergentes et en adaptant vos stratégies en conséquence, vous pouvez maximiser les avantages de l’automatisation et assurer une performance optimale dans un environnement commercial dynamique.

Projet de loi de finances pour 2025 : quelles sont les mesures à anticiper ? 

Projet de loi de Finance 2025

Le projet de loi de finances pour 2025 (PLF2025) est en cours d’examen à l’Assemblée nationale. Les nouveautés fiscales définitives ne seront connues qu’à la fin de l’année, mais plusieurs mesures méritent d’être suivies avec intérêt afin d’anticiper dès à présent les impacts potentiels sur votre imposition et vos stratégies patrimoniales… 

SBA Compta vous propose une synthèse des principales mesures portées par le projet de loi de finances pour 2025.  

Rappel : ces mesures font l’objet de débats à l’Assemblée nationale. Elles ne sont pas définitives et pourraient être modifiées ou encore supprimées dans la version finale du texte.  

PLF 2025 : les principales mesures pour les entreprises 

CVAE : nouveau report de la suppression définitive 

La suppression de la CVAE serait une nouvelle fois reportée de 2027 à 2030. Les taux actuels d’imposition seraient maintenus jusqu’en 2027, puis progressivement réduits entre 2028 et 2030.  

Abattement fixe pour les dirigeants qui partent à la retraite 

L’abattement fixe de 500 000 € applicable, sous conditions, aux plus-values réalisées par les dirigeants partant à la retraite serait prorogé jusqu’au 31 décembre 2031.  

Contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises 

Les grandes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires d’au moins 1 Md€ et sont redevables de l’impôt sur les sociétés, devraient s’acquitter d’une contribution exceptionnelle sur leur bénéfice 

Taxe sur les réductions de capital par annulation d’actions rachetées 

Les sociétés qui procèdent à la réduction de leur capital social à la suite de l’annulation de leurs propres actions rachetées, seraient redevables d’une taxe spéciale. 

Mesure de soutien au secteur agricole 

Plusieurs mesures du PLF2025 visent à soutenir l’activité des exploitants agricoles 

En particulier, le tarif d’accise applicable au GNR (gazole non routier) serait maintenu jusqu’en 2030.  

Par ailleurs, l’exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) en faveur des terres agricoles serait relevée de 20 % à 30 %. 

L’exonération partielle de la reprise de déduction pour épargne de précaution serait renforcée en cas de mobilisation de l’épargne pour faire face à un aléa climatique ou naturel. 

Particuliers : les nouveautés fiscales à anticiper pour 2025 

Revalorisation du barème pour l’imposition des revenus de 2024 

Les limites des tranches du barème de l’impôt sur le revenu 2024 seraient revalorisées à hauteur de 2 %. 

LMNP : vers une fiscalité plus lourde pour les plus-values de cession 

Le PLF2025 prévoit de réduire les avantages fiscaux des loueurs en meublé non professionnels (LMNP).  

Ainsi, pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2025, la plus-value immobilière serait calculée en prenant en compte le montant des amortissements déduits pendant la période de location. Ces derniers seraient déduits du prix d’acquisition du logement. 

Renforcement des taxes sur les véhicules polluants 

L’écotaxe – constituée par le malus CO2 et le malus au poids – sur les véhicules polluants serait renforcée. 

Contribution différentielle sur les plus hauts revenus 

Les ménages les plus aisés – c’est-à-dire ceux disposant d’un revenu fiscal annuel supérieur à 250 000 € pour une personne seule et 500 000 € pour un couple – dont le taux d’imposition est inférieur à 20 % devraient s’acquitter d’une contribution différentielle sur les plus hauts revenus 

Le conseil SBA Compta : 

Le projet de loi de finances pour 2025 porte de nombreuses mesures fiscales qui auront un impact majeur sur votre imposition et vos stratégies d’optimisation patrimoniales 

La publication du texte définitif interviendra avant le 31 décembre 2024. Si aucune conclusion ferme ne peut être tirée à ce jour, il convient néanmoins de suivre l’évolution des mesures prévues par le PLF2025 afin d’en anticiper les incidences 

Votre expert-comptable SBA Compta vous accompagne dans l’analyse des dispositions fiscales susceptibles de vous concerner. Son expertise, combinée à celle de nos experts SBA Patrimoine, vous permet de rationnaliser votre fiscalité et d’optimiser la gestion de votre patrimoine professionnel et privé. N’hésitez pas à nous interroger. 

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus :  

Projet de loi de finances pour 2025, n° 324, déposé le jeudi 10 octobre 2024  

Obligation de partage de la valeur en 2025 : comment s’y préparer ? comment y répondre ? 

Obligation de partage de la valeur en 2025

Vous dirigez une entreprise de 11 à 49 salariés ? Anticipez dès à présent la nouvelle obligation de partage de la valeur applicable à compter du 1er janvier 2025.   

La loi sur le partage de la valeur du 29 novembre 2023 introduit une série de mesures à destination des entreprises. Parmi elles, une obligation de partage de la valeur est créée à titre expérimental à compter du 1er janvier 2025 pour les entreprises de 11 à 49 salariés.  

Êtes-vous concerné par cette obligation ? 

Comment préparer sa mise en œuvre ? 

Quelles incidences financières pour votre entreprise ?  

SBA Compta vous propose de faire le point sur la nouvelle obligation de partage de la valeur introduite à titre expérimental pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025 

Évolution de la PPV, formule dérogatoire de participation, partage de la valorisation de l’entreprise
Retrouvez notre article dédié l’ensemble des nouvelles mesures introduites par la loi sur le partage de la valeur 

Obligation de partage de la valeur : quelles sont les entreprises concernées ? 

À compter du 1er janvier 2025, l’obligation de partage de la valeur concerne les entreprises de 11 à 49 salariés qui respectent les conditions d’éligibilité suivantes :  

  • Être constituée sous forme de société. 
  • Réaliser un bénéfice net fiscal au moins égal à 1 % du chiffre d’affaires pendant 3 années consécutives – c’est-à-dire, pour 2025, au titre des exercices 2022, 2023 et 2024.  
  • Ne pas être déjà couverte par un accord d’intéressement ou de participation.    
Bon à savoir : 

Pour appréhender le seuil de 11 salariés, l’effectif salarié annuel de l’entreprise doit être pris en compte. Il correspond à la moyenne du nombre de personnes employées au cours de chacun des mois de l’année civile précédente.  

Notons que, dans ce cas de figure, la règle des 5 années civiles consécutives, pour apprécier le franchissement de la hausse du seuil du nombre de salarié, ne s’applique pas. 

Par exception, les sociétés anonymes de participation ouvrière (SAPO) qui ont versé des dividendes à leurs salariés et qui n’ont pas fait usage de la possibilité de verser un dividende prioritaire proportionnel au capital social aux actionnaires en capital, sont exclues du champ de l’obligation.  

Quels sont les dispositifs à déployer pour répondre à cette obligation ?  

Afin de répondre à l’obligation de partage de la valeur, les entreprises peuvent déployer 4 dispositifs distincts selon leur situation et leurs objectifs. 

  • Prime de partage de la valeur (PPV)

La prime de partage de la valeur permet à l’employeur de décider le versement d’une prime dans la limite de 3 000 € – jusqu’à 6 000 € sous conditions – aux salariés liés par un contrat de travail ou aux intérimaires. La mise en place peut être faite par décision unilatérale de l’employeur ou par le biais d’un accord d’entreprise.  

De plus, la PPV peut désormais faire l’objet de 2 versements et être placées sur un plan d’épargne salariale.  

L’exonération de cotisations sociales, de CSG/CRDS et d’impôt sur le revenu continue de s’appliquer dans les entreprises de moins de 50 salariés aux primes versées entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2026 pour les rémunérations inférieures à 3 fois la valeur du SMIC.  

Dans les autres cas, la PPV est exonérée de cotisations sociales, mais assujettie à la CSG/CRDS, à l’impôt sur le revenu, et au forfait social dans les entreprises d’au moins 250 salariés. 

Notons que la PPV peut désormais être, à la demande du salarié, placée partiellement ou intégralement sur un plan d’épargne salariale ou de retraite. Dans ce cas, elle n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu, quelle que soit la rémunération du bénéficiaire.  

  • Participation 

La participation est un dispositif collectif de redistribution d’une partie des bénéfices à tous les salariés titulaires d’un contrat de travail. Il peut, sous certaines conditions, être ouvert aux dirigeants.  

L’accord fixe notamment le mode de calcul et les règles de répartition entre les salariés. Notons que les entreprises de moins de 50 salariés peuvent désormais négocier des formules dérogatoires à la formule légale de participation.   

  • Abondement à un plan d’épargne salarial

L’abondement est un dispositif qui permet à l’entreprise de compléter le versement des salariés qui investissent dans un plan d’épargne d’entreprise. Son montant dépend d’une règle fixée dans le plan et de plafonds réglementaires. 

  • Intéressement 

Il s’agit d’un dispositif facultatif qui vise à associer les salariés et, les dirigeants sous conditions, aux résultats et/ou aux performances de l’entreprise en fonction de la formule de calcul figurant dans l’accord et qui doit présenter un caractère collectif et aléatoire. Il est mis en place pour une durée de 1 à 5 ans.  

Contrairement à la participation, le mode de calcul de l’intéressement n’est pas fixé par le Code du travail. C’est aux parties de définir une formule de calcul en respectant les principes généraux de l’intéressement. 

Ces différents dispositifs peuvent être mis en place simplement par décision unilatérale de l’employeur selon les conditions spécifiques applicables à chacun d’entre eux. 

Bon à savoir : 

La PPV peut être réservée aux salariés qui perçoivent une rémunération inférieure à 3 fois le SMIC. Les autres dispositifs, en revanche, sont collectifs.  

Par ailleurs, en matière de participation et d’intéressement, l’obligation consiste à être couvert par un accord et non à verser effectivement une prime.  

Le conseil SBA Compta : 

L’obligation de partage de la valeur est déployée à titre expérimental pour une durée de 5 ans.  

Vous pouvez d’ores et déjà analyser vos résultats 2022, 2023 et réaliser une projection de vos résultats 2024 afin d’évaluer si votre entreprise sera concernée par cette obligation.  

Nous vous invitons également à anticiper dès à présent les incidences financières de cette obligation pour votre entreprise en les intégrant à vos budgets prévisionnels à compter du 1er janvier 2025.  

Le couplage de la PPV et du plan d’épargne salariale peut offrir des avantages particulièrement intéressants en matière d’exonération d’impôt et peuvent même ouvrir la voie à l’abondement. Par ailleurs, en tant que dirigeant, vous pouvez également bénéficier de certains de ces dispositifs.  

Les modalités de réponse à cette obligation dans votre entreprise méritent d’être étudiée afin d’identifier la solution la mieux adaptée à votre situation financière – actuelle et future – ainsi qu’à vos objectifs et votre stratégie d’entreprise. Ces dispositifs peuvent se révéler de véritables leviers d’attractivité, de fidélisation et d’engagement de vos salariés.   

Votre expert-comptable SBA Compta vous accompagne dans la mise en œuvre de votre nouvelle obligation de partage de la valeur. N’hésitez pas à nous interroger. 

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus :
 Loi n° 2023-1107 du 29 novembre 2023 portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise 

Décret n° 2024-644 du 29 juin 2024 portant application des articles 9, 10, 12 et 18 de la loi n° 2023-1107 du 29 novembre 2023 portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise 

Comment bien choisir votre logiciel de gestion commerciale?

Une gestion commerciale efficace est essentielle à la réussite de votre entreprise. Elle englobe la supervision et la coordination des activités de vente, l’analyse des performances et la mise en œuvre de stratégies pour stimuler la croissance du chiffre d’affaires. 

Choisir le bon logiciel de gestion commerciale est donc déterminant pour optimiser vos opérations et renforcer votre compétitivité. Ce choix est également essentiel pour vous assurer de respecter vos obligations réglementaires. De plus, il est l’une des pierres angulaires de votre gestion administrative et financière. Ce logiciel n’est pas seulement un outil ; il représente un levier stratégique capable de transformer vos processus commerciaux et d’améliorer votre relation client tout en maximisant la rentabilité de votre entreprise.

Dans cet article, SBA Compta vous propose une méthode structurée pour identifier le logiciel de gestion commerciale qui répondra à vos besoins spécifiques. Vous découvrirez également les erreurs à éviter et les tendances innovantes qui façonnent le paysage de la GesCom.

Qu’est-ce qu’un logiciel de gestion commerciale ?

Un logiciel de gestion commerciale est une solution applicative intégrée conçue pour sécuriser, fluidifier et optimiser les procédures de gestion interne des entreprises. Il centralise sur une seule plateforme plusieurs fonctions clés : l’édition de devis, la gestion des ventes, la facturation, les relances clients et l’analyse des performances.

Ce logiciel doit permettre de fluidifier la gestion courante de votre entreprise et, pour les plus performants, d’automatiser les tâches administratives répétitives.

Concrètement, un logiciel de gestion commerciale vous permet de :

  • Suivre votre stock en temps réel, avec des alertes automatiques pour éviter les ruptures, grâce à des algorithmes de gestion des niveaux de stock.
  • Gérer vos commandes et livraisons de manière fluide, en utilisant des outils de suivi logistique qui garantissent une visibilité depuis la réception de la commande jusqu’à la livraison finale.
  • Créer des devis simplement pour faciliter votre phase pré-commerciale. 
  • Émettre des factures rapidement, en intégrant des modèles personnalisables.
  • Suivre vos paiements reçus, évaluer vos encours et assurer la relance de vos clients.
  • Interfacer vos opérations de gestion commerciale avec votre comptabilité, ce qui réduit les risques de facture perdue et vous fait gagner du temps. Plus besoin de transmettre vos factures de vente à votre expert-comptable !
  • Générer des rapports analytiques détaillés qui exploitent vos données en temps réel pour fournir des indicateurs clés de performance (KPI) et vous aider à prendre des décisions de gestion éclairées.

En somme, un logiciel de gestion commerciale ne se contente pas de sécuriser vos processus ; il vous permet également d’initier l’automatisation de tâches chronophages et l’optimisation de votre gestion administrative et financière. 

Les 7 étapes pour choisir votre logiciel de gestion commerciale 

1. Définir vos besoins spécifiques

Avant de vous lancer dans la recherche d’un logiciel de gestion commerciale, il est crucial d’identifier vos besoins précis et les éventuels pré-requis liés à votre activité professionnelle ou votre régime fiscal. 

Quelles sont vos priorités/objectifs ? 

  • Augmenter votre chiffre d’affaires ? 
  • Sécuriser vos procédures contractuelles ?
  • Suivre vos impayés et assainir votre gestion de trésorerie ?
  • Fiabiliser la gestion de vos stocks ?

Évaluez les défis que vous souhaitez résoudre. En clarifiant vos objectifs, vous pourrez mieux cibler les fonctionnalités et options qui répondent réellement à vos exigences et, ainsi, faciliter votre choix final.

2. Tester l’ergonomie et l’expérience utilisateur

Un facteur essentiel à prendre en compte est la convivialité et l’intuitivité du logiciel de gestion commerciale. Assurez-vous qu’il soit simple et aisé à configurer afin de ne pas perdre de temps lors de son déploiement. Veillez également à ce qu’il soit fluide d’utilisation, rapide, fiable… 

Vous souhaitez suivre votre activité au jour le jour ? Vous assurer de toujours utiliser une version logicielle à jour et intégrant les dernières évolutions réglementaires ? Un logiciel accessible en mode SaaS depuis tout navigateur sera bien adapté à ces enjeux. 

Enfin, assurez-vous qu’il gère efficacement les questions de sécurité et de confidentialité tant votre gescom est le “cœur du réacteur” de votre entreprise.

Pour tester la convivialité, demandez une démo, une version d’essai ou explorez une version gratuite. Une bonne ergonomie peut réduire le temps de formation nécessaire, minimiser les erreurs et favoriser une adoption réussie de l’outil. En fin de compte, un logiciel qui facilite l’expérience utilisateur contribuera à améliorer la productivité et à vous rendre, ainsi que votre équipe, plus efficace dans vos tâches quotidiennes et la gestion de votre entreprise.

3. Examiner les fonctionnalités proposées

Lors de l’examen des fonctionnalités d’un logiciel de gestion commerciale, prenez en compte les modules essentiels pour votre activité. 

Voici quelques éléments à prendre en compte :

  • La facturation et la gestion des devis : assurez-vous que le logiciel facilite la création et le suivi des factures et devis, avec des options de personnalisation adaptées à votre image de marque et toutes les mentions légales obligatoires.
  • Le reporting et analyses : vérifiez la présence d’outils de reporting avancés qui vous permettent d’analyser vos ventes et d’autres KPIs pertinents. Cela vous aidera à prendre des décisions stratégiques basées sur des données concrètes.
  • L’automatisation des tâches : explorez les options d’automatisation pour des tâches répétitives, comme l’envoi d’e-mails de relance ou la mise à jour des stocks, afin de libérer du temps pour vous et votre équipe. Des alertes peuvent également vous permettre de suivre efficacement votre activité.
  • La personnalisation : un bon logiciel doit pouvoir s’adapter à vos processus spécifiques. N’hésitez pas à vous renseigner sur la possibilité de personnaliser les tableaux de bord et les workflows.

4. Vérifier la compatibilité 

Pour éviter des désagréments futurs, il est crucial de s’assurer que le logiciel de gestion commerciale est compatible avec vos outils et systèmes existants. Voici quelques conseils :

  • Évaluez votre infrastructure : faîtes un inventaire des logiciels et solutions que vous utilisez actuellement (logiciel de comptabilité, CRM, outils de marketing) afin d’identifier les intégrations nécessaires.
  • Examinez les APIs et connecteurs : renseignez-vous sur les APIs disponibles et les connecteurs intégrés qui facilitent l’interconnexion avec vos systèmes.
  • Testez les intégrations : profitez des périodes d’essai pour expérimenter les intégrations avec vos outils actuels, afin de vérifier la fluidité des échanges de données.
  • Analysez la flexibilité et la personnalisation : assurez-vous que le logiciel peut être ajusté et configuré pour évoluer en fonction de vos besoins, de votre méthodologie de vente et de votre culture d’entreprise.

Cette approche vous garantira une intégration réussie et un fonctionnement harmonieux de vos outils.

Elle vous permettra également de sécuriser votre gestion administrative et comptable et de gagner un temps précieux en intégrant directement les données de votre logiciel de gestion commerciale dans votre comptabilité. 

5. Estimer votre budget

Avant de sélectionner un logiciel de gestion commerciale, il est crucial d’évaluer votre budget, d’examiner les différents modèles de tarification – abonnements, durée d’engagement, modalités de paiement – et d’évaluer leur impact sur votre trésorerie.

Pensez également aux coûts additionnels, comme ceux associés à des modules supplémentaires pour la facturation électronique ou des outils de reporting avancés, qui peuvent rapidement alourdir votre budget. N’oubliez pas d’inclure les dépenses liées à la formation de vos équipes au logiciel et d’identifier les prises en charge dont vous pouvez bénéficier auprès de votre OPCO. 

Enfin, soyez attentif aux coûts cachés, tels que la mise en œuvre, la maintenance et les mises à niveau éventuelles, afin de choisir une solution qui vous offre le meilleur rapport qualité-prix.

6. Évaluer le support client et la formation

Un bon support client est essentiel pour garantir une utilisation fluide de votre nouveau logiciel de gestion commerciale. Voici quelques points à prendre en considération :

  • Accessibilité du support : assurez-vous que le support client est facilement joignable (chat, téléphone, e-mail) et disponible pendant vos heures d’activité.
  • Ressources de formation : renseignez-vous sur les ressources de formation proposées : tutoriels vidéo, documentation, webinaires ou formations en direct. Idéalement, vous devez pouvoir vous appuyer sur le support, mais également être autonome dans le déploiement d’options ou la recherche de solutions.
  • Communauté d’utilisateurs : une communauté active peut être une excellente source de conseils et d’astuces. N’hésitez pas à vérifier si le logiciel dispose d’un forum ou d’un groupe d’entraide.

7. Lire les avis et études de cas

Les retours d’expérience d’autres utilisateurs sont essentiels pour évaluer un logiciel de gestion commerciale

  • Commencez par comparer les avis et évaluations de différentes solutions afin de comprendre leur performance en termes de fonctionnalités, de support et de satisfaction client. 
  • Consultez des plateformes reconnues comme G2, Capterra ou Trustpilot pour des avis détaillés et crédibles, et vérifiez également les témoignages et études de cas fournis par les fournisseurs.
  • Examinez des études de cas d’entreprises similaires à la vôtre pour voir comment elles ont utilisé le logiciel et les résultats obtenus. Prenez note des aspects fréquemment soulignés par les utilisateurs, tels que la facilité d’utilisation, le support technique, ainsi que les avantages et inconvénients de chaque solution. 
  • Soyez attentif aux problèmes et plaintes courants rencontrés par les utilisateurs, ainsi qu’à la façon dont les fournisseurs de logiciels gèrent les commentaires et suggestions. 

Cette approche vous aidera à prendre une décision éclairée et à choisir la solution qui répond au mieux à vos besoins.

Les erreurs courantes à éviter lors du choix d’un logiciel de gestion commerciale

Choisir un logiciel de gestion commerciale peut être un processus complexe tant cette décision a un impact fort sur l’organisation de votre entreprise. Voici quelques erreurs fréquentes à éviter :

1. Négliger les besoins spécifiques de votre entreprise

De nombreuses entreprises font l’erreur de choisir un logiciel qui ne répond pas à leurs besoins particuliers ou aux spécificités de leur métier. Prenez le temps de définir vos exigences et de les aligner avec les fonctionnalités du logiciel. Une solution trop généraliste peut ne pas suffire dans le cadre de votre activité.

2. Choisir un logiciel uniquement sur la base du prix

Le coût initial peut sembler attractif, mais un logiciel peu coûteux peut masquer des limites fonctionnelles ou des coûts supplémentaires pour accéder à des modules essentiels ou débloquer plusieurs utilisateurs. 

3. Ignorer l’importance de la formation et du support

Un logiciel, aussi performant soit-il, nécessite une bonne formation pour une utilisation optimale. Un budget de formation trop modeste peut être un frein à l’adoption du logiciel. De même, négliger la qualité du support technique peut augmenter les irritants et conduire à une adoption difficile, voire à une mauvaise utilisation de l’outil.

4. Sous-estimer les coûts cachés

Les frais de maintenance, les mises à jour, et les coûts liés à l’intégration avec d’autres systèmes peuvent rapidement s’accumuler. Faites un audit complet des coûts avant de prendre une décision pour éviter les surprises désagréables.

5. Ne pas anticiper les évolutions réglementaires

Le passage à la facture électronique va bouleverser les usages et les pratiques en matière de gestion commerciale, offrant des avantages tels que la réduction des erreurs, des paiements plus rapides et une meilleure conformité fiscale. 

Assurez-vous de choisir un outil qui a anticipé cette réforme et l’intègre d’ores et déjà dans son fonctionnement. 

De nombreux éditeurs de logiciels ont annoncé leur positionnement futur : devenir PDP ou simple OD…

Les tendances et innovations dans les logiciels de gestion commerciale

Les logiciels de gestion commerciale évoluent rapidement pour s’adapter aux nouvelles exigences du marché. 

Voici quelques tendances et innovations à surveiller :

L’intelligence artificielle et les analyses prédictives

L’IA est de plus en plus intégrée dans les logiciels de gestion commerciale, permettant des analyses de données plus précises, voire des prévisions de ventes pour certaines grandes entreprises. Ces outils pourraient vous aider demain à identifier les opportunités et à optimiser vos processus de vente.

Les solutions cloud et la mobilité

Les solutions basées sur le cloud permettent un accès à vos données où que vous soyez. Cela facilite et encourage la collaboration entre les équipes et améliore la réactivité face aux demandes clients. Assurez-vous que le logiciel que vous choisissez offre cette possibilité.

La personnalisation et la modularité

Les logiciels modernes offrent des options de personnalisation avancées, permettant aux entreprises d’intégrer les éléments de leur charte graphique, voire de configurer l’outil selon leurs processus spécifiques. La modularité permet également d’ajouter des fonctionnalités au fur et à mesure de l’évolution des besoins.

En restant attentif à ces erreurs et en suivant les tendances, vous serez mieux armé pour choisir un logiciel de gestion commerciale qui répond parfaitement aux besoins de votre entreprise.

Conclusion

Choisir un logiciel de gestion commerciale adapté à votre entreprise est une décision qui peut optimiser vos opérations, renforcer votre compétitivité, sécuriser votre respect de la réglementation, assainir votre situation financière et fluidifier votre gestion de trésorerie.  

En tenant compte de vos besoins spécifiques, en évitant les erreurs fréquentes et en restant à l’affût des dernières tendances, vous serez en mesure de faire un choix éclairé. L’intégration d’outils comme l’intelligence artificielle et les solutions cloud vous permettra de rester agile et réactif face aux demandes de vos clients. 

N’oubliez pas que cette approche doit non seulement répondre à vos besoins actuels, mais aussi s’adapter à l’évolution de votre entreprise. Prenez le temps d’explorer toutes les options disponibles et d’investir dans un logiciel qui soutiendra efficacement votre croissance.

SBA Compta, votre expert-comptable digital, vous propose une solution logicielle parfaitement adaptée à votre entreprise, vos contraintes fiscales, réglementaires et organisationnelles. Nos équipes vous accompagnent dans son déploiement et son adoption au sein de votre entreprise. Nous réalisons pour vous les interconnexions avec notre logiciel comptable afin de garantir qu’aucune pièce ne sera manquante ! N’hésitez pas à nous interroger.

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