Créateurs d’entreprise : nouvelles règles France Travail & versement de l’ARE 

Les règles applicables au versement de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) ont récemment évolué et se mettent en place progressivement sur l’ensemble du territoire national.  

Conséquence ? Les créateurs d’entreprise pourraient voir leurs revenus significativement baisser au lancement de leur activité.  

Cette évolution réglementaire doit être prise en compte dans la construction de votre projet et, notamment, dans vos prévisions relatives à vos finances personnelles.  

👉 SBA Compta vous propose une synthèse des principaux changements et leurs impacts à prendre en compte pour la création de votre entreprise.  

L’ARE : qu’est-ce que c’est ? 

L’allocation de retour à l’emploi (ARE) est un revenu de remplacement versé, sous conditions, par France Travail aux personnes sans emploi.  

Le maintien de cette allocation chômage lors du lancement d’un projet entrepreneurial est possible. L’ARE, versée mensuellement, permet alors de sécuriser les entrepreneurs qui se lancent dans la création ou la reprise d’une entreprise.  

Elle permet aux entrepreneurs de cumuler les allocations de l’assurance chômage et les revenus de leur nouvelle activité non salariée 

Pour en bénéficier, vous devez respecter les conditions d’attribution de l’ARE :  

  • Vous inscrire en tant que demandeur d’emploi et déclarer être toujours à la recherche d’un emploi dans votre déclaration personnelle mensuelle.  

Veillez donc bien à vous actualiser chaque mois auprès de France Travail afin de ne pas être radié de la liste des demandeurs d’emploi.  

  • Vous ne devez pas avoir déposé de dossier de demande d’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce).  

France Travail : quelles sont les nouvelles règles pour le versement de l’ARE ? 

Les modalités de maintien de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) pour les créateurs d’entreprise ont évolué à compter du 15 avril 2024.  

Les travailleurs non-salariés (TNS) sont particulièrement concernés !

En effet, jusqu’à présent, le créateur ou repreneur d’entreprise TNS qui ne se versait pas de rémunération pouvait bénéficier de 100 % de son ARE jusqu’à la fin de ses droits au chômage.   

💡 Rappel : 

Afin d’attester de l’absence de rémunération, un procès-verbal de non-rémunération était communiqué à France Travail.  

Désormais, France Travail ne versera plus que 70 % de l’ARE aux entrepreneurs TNS. Le solde fera l’objet d’une régularisation en N+1 appuyée sur la déclaration de revenus de l’entrepreneur (2042 et 2042 C).  

Remarque :

Ces évolutions ne concernent pas les entrepreneurs « assimilés salariés » tels que les présidents et DG de SASU/SAS, les gérants minoritaires de SARL, etc.  

Ainsi, en l’absence de rémunération, ils continueront à percevoir 100 % de l’ARE, sans régularisation ultérieure, sous réserve de fournir un PV de non-rémunération pour l’exercice concerné.

Le déploiement de cette nouvelle règle est progressif et devrait être finalisé d’ici à la fin de l’année.  

Le conseil SBA Compta : 

Cette évolution des modalités de versement de l’ARE pour les travailleurs non-salariés créateurs ou repreneurs d’entreprise est lourde de conséquences.  

En effet, l’impact financier risque d’être fort pour les dirigeants qui ne bénéficieraient que de 70 % de l’ARE au lancement de leur activité. Le cumul avec le versement d’une rémunération issue de la nouvelle activité professionnelle reste possible, mais cette option réduit le montant de l’indemnisation perçue.  

Par ailleurs, de nombreux points restent à clarifier quant à la régularisation qui doit intervenir en N+1 : revenus pris en compte, indemnisation en cas de création en cours d’année et de revenu d’activité salariée au cours des mois précédents… 

Cette évolution réglementaire est une invitation supplémentaire – s’il en fallait une ! – à analyser avec un soin extrême le choix de la forme juridique de votre entreprise (SAS ou SARL), de votre statut social, de vos options de rémunération…  

En phase de création d’entreprise, il est essentiel d’être bien accompagné et conseillé. SBA Compta étudie avec vous toutes les facettes de votre projet professionnel et son impact sur votre situation financière personnelle.  

Nous vous proposons plusieurs scenarii pour vous aider à choisir la solution la mieux adaptée à vos besoins et votre projet. Nos experts en gestion de patrimoine et nos expert-comptables vous proposent une approche 100 % personnalisée pour sécuriser votre situation financière et vous aider à atteindre vos objectifs professionnels, comme personnels. N’hésitez pas à nous interroger. 

CONTACTEZ-NOUS

Pour en savoir plus :  

Décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage 

France Travail – Information du 25 juin 2024 « Créateur d’entreprise, travailleur indépendant, France Travail vous accompagne » 

Assemblée générale : quelles règles et obligations ? 

Chaque année, la tenue de l’assemblée générale ordinaire annuelle est une étape importante de la vie de votre entreprise… Elle constitue également une obligation légale que vous devez vous assurer de respecter.  

👉 SBA Compta vous propose une synthèse de la réglementation pour la bonne tenue de votre assemblée générale.  

Assemblée générale : c’est quoi ?  

La tenue de votre assemblée générale ordinaire annuelle (AGOA) est un moment clé de la gouvernance de votre entreprise.  

Elle réunit l’ensemble des associés ou des actionnaires de votre société – ainsi que les représentants du personnel dans certains cas. 

L’AGOA permet notamment : 

  • D’analyser la santé financière de votre entreprise, d’approuver les comptes annuels et d’affecter le résultat de l’exercice. 
  • De statuer sur les grandes orientations stratégiques pour l’avenir de votre société.  

Au travers de l’AGOA, les associés peuvent décider de la distribution de dividendes sur les bénéfices réalisés au cours de l’exercice social. 

💡 Bon à savoir :   

L’assemblée générale peut être ordinaire lorsqu’elle statue sur des décisions de la vie courante de l’entreprise, ou extraordinaire lorsqu’elle concerne des décisions plus exceptionnelles et significatives telles qu’une augmentation de capital, une fusion, etc.  

L’AG peut également être mixte et réunir les décisions qui relèvent d’une assemblée générale ordinaire annuelle et d’une assemblée extraordinaire.  

Obligation de tenue de l’AGOA 

L’assemblée générale ordinaire annuelle doit être tenue chaque année dans les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice social. Ainsi, si votre entreprise clôture ses comptes au 31 décembre N, elle doit nécessairement tenir son AGOA avant le 30 juin N+1. 

Comment organiser votre assemblée ? 

AGOA : préparation en amont 

L’ensemble des documents nécessaires à la tenue de l’assemblée doit être préparé en amont.  

Ainsi, pour la tenue de l’AGOA, vous devez notamment préparer : 

  • Les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe légale). 
  • Le rapport de gestion pour les sociétés qui n’en sont pas dispensées – sous réserve des dispositions statutaires de la société. 
  • Le rapport du commissaire aux comptes le cas échéant. 
  • Le texte des résolutions proposées qui seront discutées lors de la réunion. 

L’ordre du jour doit faire l’objet d’un soin particulier afin de couvrir toutes les décisions nécessaires à la bonne marche de votre société, y compris l’approbation de la rémunération du dirigeant de la société, ainsi que l’approbation de l’ensemble des conventions réglementées passées par la société. 

Convocation de l’AGOA 

Les modalités de convocation de l’assemblée générale dépendent de la forme juridique de la société et des dispositions prévues dans ses statuts. 

Qui convoque l’assemblée générale ? 

Ainsi, dans une SARL, le gérant est chargé de convoquer l’assemblée. Dans une SAS, l’organe chargé de convoquer l’assemblée est déterminé dans les statuts. 

Quel délai et formalisme pour convoquer l’AGOA ? 

La convocation de l’assemblée générale doit respecter un formalisme strict et des délais précis. Là encore, les règles applicables dépendent de la forme juridique de l’entreprise et des dispositions statutaires. 

  • Dans une SAS (Société parActions Simplifiée), les règles relatives au formalisme de la convocation et des délais applicables sont librement définies dans les statuts.  
  • En revanche, pour les SARL, les associés doivent être convoqués au moins 15 jours avant la date de l’assemblée. La forme de convocation dépend des statuts. Les documents sur lesquels les associés devront se prononcer doivent être transmis avec la convocation. Ces documents incluent notamment les comptes annuels, le rapport de gestion et le rapport du commissaire aux comptes le cas échéant. 
  • Pour les SA (Société Anonyme), les actionnaires doivent être convoqués 15 jours avant la date prévue. Un avis de publicité doit être publié dans un journal d’annonces légales.  
  • Dans une SCI (Société Civile Immobilière), la convocation doit intervenir au minimum 15 jours avant la date prévue de l’assemblée ; elle peut être verbale, adressée par lettre recommandée avec accusé de réception ou encore par voie électronique. 

Contenu de la convocation 

La convocation à l’assemblée doit indiquer les mentions suivantes :  

  • L’ordre du jour détaillant les points à discuter et les résolutions qui seront soumises au vote. 
  • La date, l’heure et le lieu de réunion des associés. 
  • Le rappel des informations légales et statutaires informant les associés de la possibilité de donner procuration, modifier l’ordre du jour proposé, etc. 

Règles de validité des AGOA et prise de décision 

Les règles de quorum – c’est-à-dire le nombre minimal de personnes présentes pour que l’assemblée puisse valablement délibérer – et de majorité diffèrent selon la forme sociale de l’entreprise et des règles prévues par les statuts.  

Assemblée générale : rédaction du procès-verbal 

L’ensemble des décisions et propositions qui ont été faites au cours de l’AG doivent être retranscrites dans un procès-verbal. 

Les mentions obligatoires qui doivent figurer dans le procès-verbal dépendent, encore une fois, de la forme sociale et des disposition statutaires. 

Par exemple, le Code de commerce précise les mentions obligatoires qui doivent apparaître dans les PV d’AG de SARL : 

  • date et lieu de réunion, 
  • noms et prénoms des associés, 
  • rapport de gestion et les documents soumis à l’assemblée, 
  • résumé des débats, 
  • texte de toutes les résolutions soumises au vote, 
  • résultat des votes. 

Généralement, ces informations se retrouvent aussi dans les PV d’assemblée générale des autres formes de société. 

💡 Bon à savoir :   

Certaines clauses spécifiques peuvent être ajoutées en cas d’AG organisée en visioconférence et signées électroniquement.

Assemblée générale : affectation du résultat 

Lors de l’assemblée générale ordinaire annuelle, les associés ou les actionnaires décident de l’affectation du résultat de l’exercice. 

Ainsi, en cas de bénéfice, ils peuvent décider d’affecter le résultat en réserves afin d’améliorer les capitaux propres de l’entreprise, de distribuer des dividendes, de doter la réserve légale obligatoire, etc. 

Remarque : 

5 % du bénéfice de chaque exercice doit être affecté en priorité à la réserve légale jusqu’à atteindre 10 % du montant du capital social – puis aux réserves statutaires le cas échéant. 

La part des bénéfices qui peut faire l’objet de versement de dividendes correspond au bénéfice distribuable, c’est-à-dire le bénéfice de l’exercice auquel sont retranchées les pertes antérieures, la quote-part affectée à la réserve légale et en y ajoutant les reports de bénéfices éventuels.  

Si le résultat de l’exercice est une perte, les associés peuvent décider de l’affecter au compte « report à nouveau » – les bénéfices futurs viendront contrebalancer cette perte en priorité – ou de l’absorber grâce aux réserves.  

En cas d’exercices déficitaires successifs, le montant des capitaux propres peut devenir inférieur à la moitié du capital social. Dans ce cas de figure, les associés doivent obligatoirement se réunir dans un délai de 4 mois à compter de la réunion de l’AGOA. Cette nouvelle réunion des associés en Assemblée Générale Extraordinaire doit se prononcer sur l’opportunité de poursuivre de l’activité de la société ou de dissoudre cette dernière. 

Quelles étapes après l’AG ?  

À l’issue de la tenue de l’assemblée générale ordinaire annuelle, les comptes ont été approuvés et le résultat de l’exercice affecté. 

Les comptes annuels et la décision d’affectation du résultat doivent ensuite être déposés auprès du greffe du tribunal de commerce dans un délai d’un mois après la tenue de l’assemblée – 2 mois pour les dépôts par le biais du Guichet unique de l’INPI. 

Selon certains seuils, votre société peut bénéficier d’une confidentialité totale ou partielle des documents déposés. 

Absence de tenue de l’AGO : quels risques ?  

La tenue annuelle de l’assemblée générale ordinaire est une obligation. En cas de manquement, en tant que dirigeant, vous vous exposez à des sanctions. 

Ces dernières peuvent être de nature civile, et entrainer le versement de dommages et intérêts, mais également pénale – amendes, voire peine de prison.  

Par ailleurs, si les règles relatives à la tenue des assemblées et le formalisme requis ne sont pas respectés, les décisions prises peuvent être annulées. 

Le conseil SBA Compta : 

La préparation et la convocation de l’assemblée générale ordinaire annuelle de votre entreprise sont des moments clés essentiels de la gouvernance de votre société.  

SBA Compta assure pour vous la production de tous les documents nécessaires pour le déroulé de votre AGOA : convocation, production des comptes annuels, conseil et tenue de l’Assemblée Générale. 

Les juristes SBA Compta vous accompagnent dans toutes les étapes nécessaires à l’organisation de votre assemblée générale. Ils réalisent pour vous le dépôt des formalités auprès du greffe du tribunal de commerce et s’assurent que vous puissiez bénéficier de la confidentialité à laquelle vous avez droit le cas échéant. N’hésitez pas à nous interroger. 

CONTACTEZ-NOUS

En savoir plus :  

Article R.223-24 du Code de commerce 

Article L232-22 du Code de commerce 

6 stratégies efficientes pour maximiser la performance financière de votre restaurant

 

Que vous soyez un restaurateur chevronné cherchant à améliorer les performances financières de votre établissement ou un nouvel entrepreneur qui envisage de se lancer dans la restauration, la rentabilité de votre entreprise est souvent votre principale préoccupation. 

Dans cette optique, vous devez non seulement miser sur la qualité de vos plats, mais également faire face à des défis constants tels que la hausse des coûts des matières premières, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et les évolutions des habitudes de consommation. 

Dans cet article, SBA Compta vous dévoile les stratégies et outils nécessaires pour réussir à améliorer la performance financière de votre restaurant et assurer sa pérennité dans un secteur aussi dynamique et exigeant que celui de la restauration. 

1. Réduisez les coûts de votre restaurant

La gestion des coûts est essentielle pour assurer la rentabilité de votre restaurant

# Contrôlez vos stocks 

En surveillant de près vos niveaux de stock et en mettant en place des procédures pour limiter les achats excessifs, vous pouvez réduire les coûts de votre entreprise de restauration et minimiser le gaspillage. 

L’utilisation de logiciels de gestion des stocks peut faciliter cette tâche en fournissant des alertes automatiques lorsque les niveaux de stock sont faibles, permettant ainsi une gestion proactive des achats. De plus, négocier avec les fournisseurs pour obtenir les meilleurs tarifs et privilégier les produits locaux et de saison peuvent également contribuer à réduire les coûts d’approvisionnement de votre restaurant.

# Optimisez vos processus opérationnels

Chaque étape du processus opérationnel peut avoir un impact significatif sur la rentabilité de votre restaurant. L’optimisation de ces processus est essentielle pour maximiser l’efficacité de votre fonctionnement et réduire les coûts inutiles. Voici quelques stratégies clés :

  • Évaluez les processus existants : identifiez les procédures inefficaces et les domaines où des améliorations peuvent être apportées de la cuisine à la salle à manger.
  • Mettez en place des standards : établissez des normes et des procédures claires pour chaque processus opérationnel, du service à la clientèle à la préparation des aliments.
  • Utilisez la technologie : explorez les solutions technologiques telles que les systèmes de gestion de restaurant, les logiciels de point de vente (POS) et les outils de planification de la main-d’œuvre pour automatiser et rationaliser les processus opérationnels.
  • Formez votre personnel : investissez dans la formation de vos employés pour développer leurs compétences et les aider à exécuter efficacement les processus opérationnels.

# Utilisez efficacement vos matières premières

Dans le secteur de la restauration, les matières premières représentent une part importante des coûts d’exploitation. Pour maximiser la performance financière de votre restaurant, il est essentiel d’utiliser judicieusement ces ressources.

Voici quelques exemples d’une utilisation efficace de vos matières premières : 

  • Maximisez l’utilisation de chaque ingrédient en utilisant toutes les parties des produits alimentaires et en recyclant lorsque possible.
  • Expérimentez avec des recettes créatives pour utiliser les ingrédients de manière polyvalente et éviter les surplus. 
  • Contrôlez les portions servies à vos clients et assurez-vous que vos portions sont suffisamment généreuses pour satisfaire vos clients, mais pas excessives au point de créer des restes inutilisables.
  • Analysez vos ventes et identifiez les plats les plus populaires. Utilisez ces informations pour concevoir des menus équilibrés et rentables.

En sensibilisant le personnel à l’importance de la gestion des matières premières et en mettant en place des politiques pour encourager une utilisation responsable, vous pouvez réduire votre empreinte écologique tout en améliorant votre rentabilité.

2. Mettez en place une stratégie marketing efficiente

Une stratégie marketing efficace est essentielle pour maximiser la performance financière de votre restaurant, en attirant de nouveaux clients et en fidélisant les clients existants

# Identifiez votre clientèle cible

Analysez votre marché cible et développez des messages et des offres qui répondent à leurs besoins et leurs désirs. 

Par exemple, si votre restaurant se spécialise dans la cuisine locale, mettez en avant les ingrédients locaux et l’authenticité de vos plats dans vos campagnes marketing.

# Utilisez les médias sociaux

Les médias sociaux sont un outil puissant pour créer une communauté en ligne autour de votre marque, promouvoir votre restaurant et engager votre public. 

  • Partagez des photos attrayantes de vos plats 
  • Faites appel à des influenceurs pour promouvoir votre établissement 
  • Organisez des concours.
  • Encouragez les feedbacks positifs et répondez aux critiques de manière constructive.

# Organisez des événements spéciaux et des promotions

Organisez des événements spéciaux comme des soirées à thème ou des dégustations pour attirer de nouveaux clients et fidéliser les clients existants. Proposez également des promotions spéciales comme des menus à prix réduits ou des offres groupées pour stimuler les ventes pendant les périodes creuses.

# Utilisez les plateformes de réservation et d’avis en ligne

Inscrivez votre restaurant sur The Fork, TripAdvisor, et Google My Business pour améliorer votre visibilité et attirer de nouveaux clients. Assurez-vous que vos profils sont complets avec des informations précises, des photos attrayantes, et des avis clients positifs. 

Utilisez Google My Business pour optimiser votre présence sur les moteurs de recherche, en y ajoutant votre menu, vos heures d’ouverture, et des liens pour les réservations en ligne. Une gestion active de ces plateformes, combinée à une présence sur les réseaux sociaux, renforce votre stratégie marketing et fidélise votre clientèle.

3. Améliorez l’expérience client 

Offrir une expérience client exceptionnelle est essentiel pour fidéliser vos clients et générer des recommandations positives. Voici quelques moyens d’améliorer cette expérience :

# Offrez un service client exceptionnel

Formez votre personnel pour offrir un service chaleureux, professionnel et attentif à chaque client. Assurez-vous que les temps d’attente sont réduits et que les problèmes sont résolus rapidement pour garantir une expérience positive à chaque visite.

# Personnalisez l’expérience client

Faites en sorte que chaque client se sente spécial en offrant des expériences personnalisées. Recueillez des informations sur vos clients, comme leurs préférences alimentaires ou leurs dates d’anniversaire, et utilisez ces données pour personnaliser leur expérience. 

Par exemple, offrez un dessert gratuit pour célébrer un anniversaire ou recommandez-leur des plats en fonction de leurs goûts.

# Collectez les feedbacks

Encouragez vos clients à donner leur avis sur leur expérience et utilisez ces feedbacks pour identifier les axes à améliorer. Mettez en place un système de feedback facile à utiliser, comme des cartes commentaires ou des sondages en ligne, et prenez des mesures pour résoudre les problèmes signalés par vos clients.

4. Diversifiez vos revenus

Pour maximiser les revenus de votre restaurant, explorez de nouvelles sources de revenus et introduisez de nouveaux produits ou services. 

Voici quelques idées :

# Explorez de nouvelles sources de revenus

Pensez à proposer des services de traiteur, des cours de cuisine ou des événements privés pour diversifier vos sources de revenus. Vous pouvez également vendre des produits dérivés comme des sauces maison ou des articles de merchandising pour augmenter vos ventes.

# Introduisez de nouveaux produits ou menus

Surveillez les tendances du marché et les demandes de vos clients pour développer de nouveaux produits ou menus qui répondent à leurs besoins. Par exemple, si le régime végétarien est en plein essor, ajoutez des options végétariennes ou véganes à votre carte de restaurant.

# Collaborez avec des partenaires locaux ou des événements communautaires

Établissez des partenariats avec d’autres entreprises locales, comme des producteurs alimentaires, des agriculteurs ou des entreprises de services, pour proposer des offres groupées ou des promotions croisées. Vous pouvez également participer à des événements communautaires pour accroître votre visibilité et attirer de nouveaux clients.

5. Gérez efficacement vos finances 

Une gestion financière efficace est essentielle pour assurer la stabilité et la croissance de votre restaurant. Voici quelques pratiques à adopter :

# Établissez un budget précis 

Commencez par établir un budget détaillé qui prend en compte toutes vos dépenses et vos investissements, des coûts des matières premières aux frais généraux en passant par les salaires du personnel, ou encore les achats de matériel. Cela vous aidera à identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées et à planifier vos dépenses de manière proactive.

# Suivez régulièrement vos finances

Un suivi régulier vous permet d’ajuster rapidement votre stratégie financière. Votre expert-comptable est un allié précieux pour optimiser votre gestion financière. Il vous aide à tenir une comptabilité rigoureuse, à planifier vos dépenses et à identifier les opportunités d’économie.

# Investissez dans des systèmes financiers de pointe

Investissez dans des outils de gestion financière et des logiciels de point de vente (POS) pour automatiser les processus comptables et simplifier la gestion financière au quotidien. Ces technologies peuvent vous aider à suivre vos revenus et vos dépenses en temps réel, à générer des rapports financiers détaillés et à prendre des décisions éclairées.

6. Comprenez et pilotez vos indicateurs financiers clés 

Pour prendre le pouls financier de votre restaurant, certains indicateurs sont incontournables. Ces données vous offrent une vision claire de la santé financière de votre entreprise et doivent être suivies avec rigueur.

Les indicateurs clés de performance financière d’un restaurant peuvent varier en fonction de divers facteurs, notamment la taille de l’entreprise, le type de cuisine, la localisation, etc. Néanmoins, voici quelques-uns des indicateurs financiers couramment utilisés pour évaluer la santé financière d’un restaurant :

Indicateur clé Formule de calcul Interprétation des résultats
Le chiffre d’affaires (CA) Total des Recettes en HT Représente le montant total des ventes réalisées sur une période donnée. Une augmentation du chiffre d’affaires peut indiquer une croissance de l’activité et une meilleure performance financière.
Le seuil de rentabilité Charges fixes / Taux de marge sur coûts variables Correspond au moment où l’établissement atteint l’équilibre – c’est-à-dire que son résultat est à 0. 
Ticket moyen  CA / Nombre de couverts Indique le montant moyen dépensé par client lors d’une visite dans votre restaurant. Une augmentation du ticket moyen peut contribuer à une augmentation des revenus et de la rentabilité.
La marge sur les liquides /CA HT x 100 En général, une marge sur les liquides d’environ 70 % à 80 % est considérée comme saine pour les restaurants. 
La marge sur les solides /CA HT x 100 Une marge sur les solides d’environ 60 % à 70 % est généralement considérée comme un objectif raisonnable pour les restaurants. 
Le Ratio Coût des Matières Premières (CMP) (CMP / CA) x 100 Ce ratio doit, en moyenne, être compris entre 25 et 35 %. Un ratio plus élevé peut indiquer une gestion inefficace des stocks ou des marges bénéficiaires insuffisantes.
Le Ratio des Charges du Personnel (CP) (Salaire bruts + Charges) / CA HT x 100 Ce ratio doit idéalement se situer autour de 30 à 45 %. Un ratio élevé peut indiquer une inefficacité opérationnelle ou des coûts de main-d’œuvre excessifs.
La Marge brute (MB)  CA HT– (CP + CMP) / CA HT Votre marge brute doit au moins être égale à vos frais fixes. Une marge brute plus élevée indique une meilleure rentabilité.
La Marge de sécurité  CA – Seuil de rentabilité Indique la marge supplémentaire au-dessus du seuil de rentabilité, offrant une couverture financière en cas de variations de revenus ou de coûts. Plus la marge de sécurité est élevée, plus l’entreprise est protégée contre les pertes.

En conclusion, maximiser la performance financière de votre restaurant nécessite une approche holistique qui englobe la gestion des coûts, le marketing, l’expérience client, la diversification des revenus et une gestion financière efficace. 

En adoptant ces stratégies vous pouvez améliorer la rentabilité de votre restaurant et assurer la pérennité de votre entreprise.

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